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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-20
3>1 Ã 6 Aux mauvais riches
Interpellation énergique semblable à celle de Jacques 4:13. Lâauteur sâattaque maintenant aux riches, pour lesquels il a déjà eu des paroles dâavertissement et de désapprobation (Jacques 1:10; Jacques 2:2-7); ici il leur dénonce les jugements de Dieu sur les criantes injustices dont ils se rendent coupables et sur leur vie de jouissances. Les termes quâil emploie montrent clairement quâil a en vue des hommes qui nâappartenaient pas à lâÃglise de Jésus-Christ (voir lâIntroduction et comparez Jacques 2:6-7, note).
En vain objecte-t-on quâil ne saurait utilement sâadresser à des gens qui ne liraient pas son épître. Il est tout à fait dans le style des prophètes (Ãsaïe 33:1; comparez Matthieu 23:13) dâapostropher les absents.
Dâailleurs, en annonçant, dans ce langage plein dâénergie, les châtiments de Dieu qui allaient tomber sur les riches mondains, oppresseurs des pauvres, il voulait non seulement offrir à ces derniers le consolant espoir dâune prochaine délivrance (verset 7 et suivants), mais présenter aux membres de lâÃglise qui nâétaient pas dépourvus de biens et pouvaient être tentés par là même dâimiter les riches de ce siècle, un sévère avertissement, propre à les préserver de lâorgueil, de lâinjustice et de lâamour du monde.
Ces avertissements sont, du reste, aussi nécessaires à faire entendre aujourdâhui quâau temps où ils furent écrits.
Pour le cÅur de lâhomme, il y a dans lâor et lâargent des pièges du démon, dont une sincère pureté ne parvient pas toujours à préserver ceux-là mêmes qui savent le mieux quâils ne doivent pas y attacher leur cÅur.
Grec : Sur vos malheurs qui viennent⦠Au jour prochain du jugement éternel, et plus tôt encore, à la ruine de Jérusalem et du peuple juif. La parousie (verset 7) était rattachée à la ruine de Jérusalem dans lâattente des premiers chrétiens.
Dans son langage prophétique, lâhomme de Dieu considère comme déjà accomplis les jugements quâil dénonce.
Déjà les richesses sont pourries, en voie dâêtre anéanties, déjà les vêtements, partie notable de lâavoir des anciens, sont (grec) devenus rongés des vers (Matthieu 6:19) déjà lâor et lâargent sont rouillés, image de leur perte, car la rouille ne sâattaque pas à ces métaux; et bientôt cette rouille témoignera contre les riches soit en accusant leur avarice et leur dureté de cÅur, soit en présageant par son Åuvre de destruction leur propre ruine : elle dévorera ceux qui avaient leur cÅur à lâargent.
Elle dévorera vos chairs : vos corps seront consumés par le feu du jugement (Psaumes 21:10) Effrayante image, qui renferme une profonde vérité (comparer 1 Jean 2:17, note).
Ces hommes sont si insensés quâils ont amassé un trésor, même dans les derniers jours où les châtiments divins vont fondre sur eux.
Grec : Vous avez thésaurisé, au sens propre; il ne faut pas sous-entendre : «â¯de la colèreâ¯Â», comme Calvin le fait, dâaprès Romains 2:5. Le verbe thésauriser est souvent employé sans régime (Luc 12:21; 2 Corinthiens 12:14)
Il nây a pas dans le texte grec : pour les derniers jours, mais dans les derniers jours, ces jours qui précèdent la venue du Seigneur sont déjà commencés (comparer Hébreux 1:1, note).
La cupidité a toujours pour compagnes la dureté et lâinjustice (comparer Deutéronome 24:14; Deutéronome 24:15; Lévitique 19:13; Jérémie 22:13; Malachie 3:5; Luc 10:7).
Ces iniquités crient vers le ciel, demandent justice (Genèse 4:10; Exode 2:23), et le Seigneur des armées les entend.
Grec : le Seigneur Sabaoth (Ãsaïe 5:9), lâauteur transcrit le mot hébreu, qui, dans sa pensée, sâapplique aux armées célestes et doit marquer la puissance infinie de celui auquel parvient le cri des opprimés (Psaumes 18:7).
Ceux-ci sont dépeints comme des moissonneurs, non que lâépître fût adressée à des agriculteurs seulement, mais parce que le dur travail que ces mercenaires accomplissaient à la sueur de leur visage faisait mieux ressortir lâinjustice de ceux qui les frustraient de leur salaire.
Calvin donne un autre motif de ce choix, fort plausible aussi : «â¯Quelle plus grande vilenie saurait-on trouver, que de faire mourir de faim et de pauvreté ceux qui nous fournissent de pain par leur labeurâ¯Â» ?
Sur la terre, comme si câétait là le tout de lâhomme. Comparer Luc 16:19.
Vous avez rassasié vos cÅurs, et par là même vous les avez appesantis et rendus incapables de vigilance (comparer Luc 21:34).
Le jour du jugement est appelé un jour de tuerie comme Jérémie 12:3.
Dâautres interprètes, suivant le texte reçu, ont traduit : «â¯Comme en un jour de sacrificeâ¯Â» (Calvin, Bèze et nos anciennes versions). Ils pensent aux festins qui avaient lieu après les sacrifices. Mais le mot grec ne signifie pas simplement sacrifice, mais bien tuerie, lâaction dâégorger des animaux.
On a pensé que par lâemploi de ce terme lâauteur voulait dire que les riches étaient semblables à des bestiaux qui mangent avidement le jour même où ils vont être immolés. Il nâest cependant pas probable que cette comparaison brutale fût dans lâintention de lâauteur, car le terme de jour du carnage est emprunté au langage des prophètes.
Le comme doit être omis selon Codex Sinaiticus, B. A.
On a compris lâexpression tuer le juste de lâaction lente de lâoppression qui plonge le pauvre dans la misère, la maladie et la mort.
Mais le terme : vous avez condamné indique une procédure juridique. Les deux verbes sont à prendre au sens propre. Il sâagit dâun autre crime que celui décrit dans les versets précédents.
Lâauteur a en vue des actes de persécution exercés contre les serviteurs de Dieu (Sapience 2.12-20 1 Jean 3:12) et contre les disciples de Christ en particulier (Matthieu 5:10).
Plan
3>B. Ne point jurer. La prière et son efficacité. Ramener le pécheur
Le serment
Jacques lâinterdit expressément. Le oui et le non suffisent, (12)
La prière
Douleur et joie doivent sâexprimer dans la prière et le chant. Le malade doit faire venir les anciens qui prieront et lâoindront dâhuile. Il obtiendra ainsi la guérison et le pardon de ses péchés. La guérison sera aussi un fruit de la confession mutuelle des fautes et de la prière commune. La prière a une grande efficace, comme le prouve lâexemple dâÃlie qui, par elle, retint et procura la pluie (13-18).
La conversion de celui qui sâégare
Le frère qui ramènera lâégaré sauvera une âme et couvrira ses nombreux péchés (19, 20).
12 à 20 ne point jurer, la prière et son efficacité, ramener le pécheur
Comparer Matthieu 5:33-37, notes. On ne voit pas facilement dans quelle relation ces paroles sont avec ce qui précède. Les opprimés auxquels Jacques venait de parler étaient peut-être tentés dâaccuser leurs oppresseurs devant les tribunaux, ce qui les mettait dans la nécessité de prêter serment (comparer 1 Corinthiens 6:1-8).
Mais il est plus probable que lâauteur place à la fin de sa lettre une série de préceptes sans lien logique entre eux. Il ne sâagit pas seulement des formules de serment employées dans le langage courant et les relations privées.
Dans le précepte : que votre oui soit oui,⦠Lâauteur ne recommande pas le devoir de la véracité.
Il veut dire : répondez par un simple oui. Si ce précepte a tant dâimportance à ses yeux (avant toutes choses), câest quâil se souvient du motif invoqué par Jésus : «â¯Ce quâon y ajoute vient du malinâ¯Â» (Matthieu 5:37).
Toute souffrance et toute joie dans la vie du chrétien doivent se transformer en prière et en cantique.
Toutes les émotions profondes de son cÅur sont pour lui un danger, elles peuvent devenir dans les mains de lâennemi un moyen de le faire tomber : la prière et les chants de louange sont ses armes contre lui (comparer Ãphésiens 5:19).
La guérison des maladies était un des dons conférés par lâEsprit de Dieu à lâÃglise (Marc 16:18; 1 Corinthiens 12:9), comme signe de la délivrance future de tous nos maux, qui sera accordée à lâhomme dans le royaume de Dieu.
Un moyen extérieur de guérir, auquel on avait souvent recours en Orient, était lâhuile dont on oignait les parties du corps qui étaient malades (Marc 6:13; Luc 10:34).
Peut-être aussi les premiers chrétiens voyaient-ils dans lâhuile ainsi employée un symbole de lâEsprit-Saint, dont la puissance devait opérer la guérison. à ce moyen devait se joindre la prière, offerte à Dieu pour la guérison du malade.
Il était naturel enfin que pour accomplir ce devoir solennel, on appelât les anciens de lâÃglise, ses pasteurs, qui, par leur caractère, possédaient toute la confiance du malade Ceux-ci après lâavoir oint dâhuile au nom du Seigneur, priaient pour sa guérison.
Grec : Quâils prient sur lui, à son sujet, peut-être en lui imposant les mains. Sans doute, dans lâignorance où ils étaient de la volonté de Dieu, ils ne pouvaient demander une telle faveur quâavec une humble soumission à cette volonté.
Toutefois Jacques tient surtout à exprimer la ferme confiance que la prière de la foi sauvera (câest-à -dire : guérira, Matthieu 9:22, note) le malade et que le Seigneur le relèvera de son lit de maladie. Aussi, dans la suite (versets 16-18), il insiste sur le pouvoir immense de la prière du juste.
Câest à tort quâon a expliqué sauver, du salut éternel, et relever, de la résurrection au dernier jour. La prière dâintercession ne peut sauver une âme, si elle ne se repent.
Jacques a ici en vue des péchés qui seraient la cause immédiate ou éloignée de la maladie. De là le ton dubitatif de sa parole : sâil a commis des péchés. Or, il faut que ces péchés soient pardonnés pour que Dieu guérisse le malade que la cause soit ôtée avec lâeffet, que la grâce supprime le châtiment.
Le prétendu sacrement de lâextrême-onction, que les catholiques fondent sur ce passage, nâa pas le moindre rapport avec les paroles de lâapôtre : celles-ci nâont en vue que la guérison, celui-là est censé préparer à la mort, par le magique opus operatum dâune cérémonie sacramentelle.
Le contexte exige quâon prenne ce dernier mot au sens propre. Le mal physique a pour sa cause première le péché. Ainsi le considérait Jésus (Matthieu 9:2, 2e note).
Câest pourquoi confesser nos fautes (grec : «â¯faux pas, chutesâ¯Â»), non pas à un prêtre faisant métier de confesseur, et sâarrogeant le droit exclusif dâabsoudre, mais les uns aux autres prier les uns pour les autres dans une sainte et fraternelle communion, sera un moyen dâattaquer le mal à sa source, dâen obtenir la guérison. Aussi le verset 16 nâest-il, dans la pensée de lâauteur, que la conséquence des versets 14 et 15, comme lâindique la particule conclusive donc (Codex Sinaiticus, B, A), que le texte reçu omet à tort.
Les mots : faite avec ferveur, sont la traduction dâun participe passif, quâon peut rendre comme suit : «â¯Elle peut beaucoup, la supplication dâun juste qui est opéréeâ¯Â», câest-à -dire opérée au dedans de lui par lâEsprit de Dieu, qui seul nous enseigne à prier, qui seul forme en nous la vraie supplication (Romains 8:26; Romains 8:27).
Si telle est la pensée de Jacques, nul chrétien nâen méconnaîtra la vérité et la beauté. Et avec une telle idée de la prière, on comprend que Jacques attende de si grandes choses de la supplication offerte à Dieu pour la guérison morale et physique dâun frère souffrant. Celui qui prie par lâEsprit de Dieu peut aller dans ses demandes aussi loin que va sa foi, or, «â¯toutes choses sont possibles à celui qui croitâ¯Â» (Marc 9:23).
Grec : il pria par la prière, ou par la supplication, tournure usitée en grec comme en hébreu, et qui indique lâénergie, lâintensité de sa demande.
Le prophète demande à Dieu dâexercer ce sévère jugement, dans la conviction que seul il pourrait ramener son peuple de lâidolâtrie de Baal. Nul nâoserait faire une telle prière, si elle nâétait «â¯opéréeâ¯Â» par lâEsprit de Dieu.
Mais ce que lâauteur veut faire remarquer ici, câest que ce double prodige (verset 18) fut obtenu par un homme sujet aux mêmes infirmités que nous; on pourrait traduire : «â¯aux mêmes souffrances, aux mêmes maladiesâ¯Â», et trouver ainsi dans cet exemple frappant de la puissance de la prière, une confirmation plus immédiate encore de ce qui vient dâêtre enseigné (versets 13-16).
Il nâest parlé dans le livre des Rois ni de la double prière par laquelle Ãlie demanda quâil ne plût pas, puis de nouveau que la pluie revint (comparez 1 Rois 17:1; 1 Rois 18:41 et suivants), ni du temps précis que dura la sécheresse («â¯la troisième annéeâ¯Â» 1 Rois 18:1); mais lâauteur aussi bien que Jésus (Luc 4:25), empruntait cette donnée à la tradition (Ecclésiastique 48.3).
B porte : sachez, au lieu de : quâil sache; on a corrigé le texte pour le conformer à lâapostrophe : mes frères.
Son âme (Codex Sinaiticus A, versions) est la leçon la plus autorisée. Le texte reçu porte : une âme, B : une âme de sa mort.
Sâégarer loin de la vérité, ce nâest pas commettre une faute isolée, mais se mettre par toute sa conduite en opposition avec «â¯la parole de la véritéâ¯Â» (Jacques 1:18).
Ramener une âme ainsi égarée, câest la sauver de la mort éternelle et couvrir ses péchés, qui alors lui sont pardonnés, quelques nombreux quâils puissent être (comparer Proverbes 10:12; 1 Pierre 4:8). Câest bien là le motif le plus puissant pour animer le zèle dâun disciple du Sauveur.
Plusieurs interprètes protestants modernes pensent que câest celui qui aura ramené le pécheur qui sauvera sa propre âme et couvrira la multitude des péchés quâil a lui-même commis antérieurement. Lâidée ainsi exprimée ne serait pas sans analogie avec Jacques 2:13. Elle éviterait une certaine tautologie : celui qui ramènera un homme de son égarement sauvera lââme de cet homme.
On est surpris de voir une telle affirmation introduite par les mots : quâil sache⦠Il le sait bien, et câest pour cela quâil sâest efforcé de le ramener !
Cependant cette pensée, que le chrétien peut considérer une conversion dont il est lâinstrument comme le gage et le moyen de son propre salut, est si peu conforme à lâenseignement de tout le Nouveau Testament quâon hésite à lâattribuer à lâauteur. Proverbes 10:12, qui est probablement dans sa pensée, montre quâil sâagit des péchés des autres.