Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 1 Peter 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/1-peter-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur 1 Peter 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Ch. 2 v. 1-3 â Désir de la nourriture venant de Dieu, apportant la grâce]
[2:1] Ainsi donc purifiés et nés de la Parole, les croyants ont à mettre de côté toute espèce de malice, de fraude, dâhypocrisie, dâenvie, de médisance, [2:2] et, comme des enfants nouveau-nés, à chercher ce lait de lâintelligence, qui se trouve dans la Parole, [2:3] afin de croître par son moyen, car la Parole est le lait de lâenfant, comme elle avait été la semence de sa vie, et nous avons à la recevoir comme de petits enfants en toute simplicité, si de fait nous avons goûté que le Seigneur est bon et plein de grâce. [Héb. 12:18-19] Ce nâest pas au Sinaï que je suis venu ou duquel Dieu parle, là où lâÃternel Dieu proclama sa loi du milieu du feu, de sorte que ceux qui étaient là demandaient de ne plus entendre sa voix. [2:3] Si jâai goûté et compris que le Seigneur agit en grâce, quâil est amour envers moi, et que sa Parole est lâexpression de cette grâce, comme elle communique la vie, [2:2] je désirerai me nourrir de ce lait de lâintelligence dont le croyant jouit selon la mesure de sa simplicité; je désirerai me nourrir de cette bonne Parole qui ne mâannonce rien que grâce et le Dieu dont jâai besoin, comme tout grâce, plein de grâce, agissant en grâce, comme se révélant à moi dans ce caractère, caractère quâil ne saurait jamais cesser de maintenir à mon égard, me rendant participant de sa sainteté [(Héb. 12:10)].
Ch. 2 v. 4-10 â Bénédictions chrétiennes, en contraste avec les Juifs]
2.2.1 - [Ãdification de lâAssemblée comme maison fondée sur Christ vivant]
[2:3] Je connais maintenant le Seigneur lui-même, jâai goûté ce quâil est. Du reste, ce que lâapôtre dit, met le christianisme toujours en contraste avec lâétat légal des Juifs, quoique ce soit lâaccomplissement de ce que les Psaumes et les prophètes avaient déclaré : [1:3] la résurrection ayant clairement révélé, en outre, une espérance céleste. [2:5] Ce sont les croyants eux-mêmes qui sont maintenant la maison spirituelle, la sainte sacrificature. [2:4] Ils viennent à cette pierre vivante, [2:7] rejetée des hommes, il est vrai, mais choisie de Dieu et précieuse, [2:5] et ils sont édifiés sur elle « comme des pierres vivantes ». Lâapôtre aime ce mot de «
» Câest à lui que le Père avait révélé que Jésus était le Fils du Dieu [(Matt. 16:16-17)]. Nul autre que lui ne lâavait confessé tel; [Matt. 16:18] et le Seigneur lui avait dit que sur ce Roc, câest-à -dire sur la personne du Fils de Dieu en puissance de vie (manifestée dans la résurrection où il a été déclaré tel), il bâtirait son Assemblée. Pierre, par sa foi, participait à la nature de ce Roc vivant. [2:5] Ici donc (verset 5), Pierre étend ce caractère à tous les croyants, et montre la sainte maison édifiée sur la pierre vivante [2:6] que Dieu lui-même a posée comme maîtresse pierre du coin, choisie et précieuse : celui qui croira en elle ne sera pas confus !11 Dans ce passage et dans celui-ci seul, Pierre parle de lâAssemblée ayant le caractère dâun édifice, et non celui dâun corps ou dâune épouse; il parle de ce que Christ a édifié, non de ce qui Lui est uni. Paul aussi nous présente cela dans Ãph. 2:20, 21. à ce point de vue, quoique se poursuivant sur la terre, câest lâÅuvre de Christ se faisant dâune manière continue; il nâest pas question dâune action humaine : Je bâtirai, dit Christ [(Matt. 16:18)]; il croît, dit Paul [(Ãph. 2:21)]; les pierres vivantes viennent, dit Pierre [(2:4-5)]. Il ne faut point confondre cela avec lâédifice dans lequel les hommes peuvent édifier du bois, du foin, du chaume [(1 Cor. 3:12)]; cependant la chose extérieure que Dieu fit bonne, laissée à la responsabilité de lâhomme, sâest bientôt corrompue, comme toujours. Les individus sont édifiés par la grâce [(2:5)], et lâédifice croît pour être un temple saint [(Ãph. 2:21)]. Tout cela se rapporte à Matthieu 16. La responsabilité du service de lâhomme à cet égard se trouve dans 1 Cor. 3, où lâAssemblée nous est présentée à un autre point de vue. Le corps est une chose tout autre dont la doctrine est exposée en Ãph. 1-4, en 1 Cor. 12, et dans dâautres passages.
Christ, pierre précieuse pour la foi, mais achoppement pour les Juifs incrédules
[2:6] Or, ce nâétait pas aux yeux de Dieu seul que cette pierre était précieuse, [2:7] mais aux yeux de la foi qui, quelque faibles que soient ceux qui la possèdent, voient comme Dieu voit. [2:8] Pour les incrédules, cette pierre était une pierre dâachoppement et de scandale. Ils sâachoppèrent à la Parole, étant désobéissants, ce à quoi aussi ils étaient destinés. Lâapôtre ne dit pas quâils étaient destinés au péché, ni à la condamnation; mais ces pécheurs incrédules et désobéissants â la race juive, longtemps rebelle et se soulevant continuellement contre Dieu â étaient destinés à trouver dans le Seigneur de grâce lui-même une pierre dâachoppement, et à broncher, et à tomber sur ce qui était pour la foi la pierre précieuse du salut. Câétait à cette chute particulière que leur incrédulité était destinée.
Accomplissement des promesses sur les fidèles, avec un caractère céleste
[2:9] Les croyants, au contraire, entrèrent dans la puissance des promesses faites à Israël, et de la manière la plus excellente. La grâce et la fidélité même de Dieu, ont apporté lâaccomplissement de la promesse dans la personne de Jésus [(voir Ex. 19:5-6)], ministre de la circoncision pour la vérité de Dieu, afin dâaccomplir les promesses faites aux pères [(Rom. 15:8)]. [2:7] Et quoique la nation lâait rejeté, [2:9] Dieu nâa pas voulu priver de la bénédiction ceux qui, en dépit de toute cette difficulté pour la foi et pour le cÅur, se sont soumis à lâobéissance de la foi et se sont attachés à Celui qui était le méprisé du peuple. Ils nâont pu avoir la bénédiction dâIsraël avec la nation sur la terre, parce que la nation lâavait rejeté; mais ils ont été pleinement introduits dans les relations avec Dieu dâun peuple accepté de Lui. Le caractère céleste que revêtait alors la bénédiction ne détruisait pas leur acceptation selon la promesse, seulement ils entraient dans la bénédiction selon la grâce. [2:7-8] Car la nation, comme telle, lâavait perdue, non seulement de longue date par la désobéissance, mais maintenant en rejetant Celui qui venait en grâce lui faire part de lâeffet de la promesse.
Ch. 2 v. 9-10 â Privilèges des fidèles, en application des bénédictions dâIsraël
Nation sainte, caractère basé sur lâÅuvre de Christ
[2:9] Lâapôtre, donc, applique le caractère de « nation sainte » au résidu élu, en revêtant les croyants, pour le fonds, des titres accordés par Dieu à Israël, au chapitre 19 de lâExode [(v. 6)], sous condition dâobéissance; mais, ici, en rapport avec le Messie, leur jouissance de ces titres étant fondée sur
obéissance et sur les droits quâils ont acquis par leur foi en Lui.Bénédiction divine par grâce après le manquement, illustrée par Os. 1 et 2
3>Application des bénédictions dâOsée sur le peuple rétabli par la grâce
Or les privilèges du résidu croyant étant fondés sur le Messie, lâapôtre va plus loin et applique à ce résidu les déclarations dâOsée [(Os. 1 v. 10; 2 v. 23)], qui se rapportent à Israël et à Juda rétablis dans la plénitude de la bénédiction aux derniers jours, et jouissant de ces rapports avec Dieu, dans lesquels la grâce les introduira dans ce temps-là .
3>Principes de la bénédiction : obéissance, ou grâce quand tout a manqué
[2:9] « Vous êtes », dit-il, « une race élue, une sacrificature royale,⦠un peuple acquis ». Ce sont à peu près les paroles de lâExode, au chapitre 19 [(v. 6)]. [2:10] Puis il continue : « Vous, qui autrefois nâétiez pas un peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu; vous, qui nâaviez pas obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde ». Ce sont les paroles dâOsée, chap. 2 [(v. 23)]. Ceci nous présente, de la manière la plus intéressante, les principes sur lesquels la bénédiction est fondée. Dans lâExode, le peuple devait avoir part à cette bénédiction, sâil obéissait exactement à la voix de Dieu. Or Israël nâavait pas obéi; il avait été rebelle et revêche; il avait suivi des dieux étrangers et rejeté le témoignage de lâEsprit; cependant après ses infidélités, Dieu lui-même avait posé une pierre en Sion, une maîtresse pierre de coin; et quiconque croyait en Lui ne devait pas être confus [(2:6)] ! Câest la grâce. Lorsque Israël avait manqué sous tous les rapports, et que, sur le terrain de lâobéissance, il avait tout perdu, Dieu, en grâce par Jésus, lui donnait ce qui avait été promis au commencement sous condition de lâobéissance. De cette manière, tout lui était assuré.
3>Grâce intervenant après le jugement de la désobéissance, selon Os. 1 et 2
La question de lâobéissance avait été résolue â sur la désobéissance dâIsraël â par grâce, et par lâobéissance du Christ, fondement posé par Dieu en Sion [(2:6)]. Mais ce principe de la grâce surabondant sur le péché â par lequel se montre lâincapacité de la désobéissance à frustrer les desseins de Dieu, car cette grâce venait après lâaccomplissement de la désobéissance â ce principe si glorieux et si consolant pour le pécheur convaincu, est confirmé dâune manière frappante par la citation dâOsée. Dans ce passage du prophète, Israël est présenté, non seulement comme coupable, mais comme ayant déjà subi son jugement. [Os. 1:6] Dieu avait déclaré quâil nâaurait plus de miséricorde (quant à sa patience à lâégard des dix tribus), [Os. 1:9] et quâIsraël nâétait plus son peuple (dans son jugement sur lâinfidèle Juda). [Os. 2:14] Mais ensuite, après lâexécution du jugement, Dieu revient à ses desseins irrévocables de grâce et attire Israël comme une femme délaissée, [Os. 2:15] et lui donne la vallée dâAcor â la vallée de trouble, où Acan avait été lapidé, premier jugement sur Israël infidèle, après son entrée dans la terre de la promesse [(Jos. 7:24-26)] â comme porte dâespérance. Le jugement est changé en grâce, et Dieu recommence tout à neuf sur un nouveau principe. Câétait comme si Israël sortait dâÃgypte encore une fois, mais sur un principe tout nouveau. [Os. 2:19] Jéhovah lâépouse pour toujours, en justice, en jugement, en grâce, en miséricorde; et tout est bénédiction. [Os. 2:23] Alors il lâappelle « Rukhama » ou « objet de miséricorde », et « Ammi, mon peuple ! »
3>Application de la bénédiction promise aux croyants, par Christ
[2:10] Lâapôtre donc se sert de ces expressions du prophète, en les appliquant au résidu qui croyait en Jésus, [2:8] la pierre dâachoppement pour la nation, [2:6] mais la maîtresse pierre du coin de la part de Dieu pour le croyant. Ainsi, la condition est ôtée, et à la place dâune condition, nous avons la bénédiction après la désobéissance, et, après le jugement, la pleine et assurée grâce de Dieu, fondée (dans son application aux croyants) sur la Personne, lâobéissance et lâÅuvre de Christ.
3>Expression de la grâce dans le lieu du jugement
[Os. 2:15] Il est touchant de voir lâexpression de cette grâce dans le terme de « Acor ». Câétait le premier jugement sur Israël dans la terre de la promesse, parce quâil sâétait profané par lâinterdit [(Jos. 7)]. Et câest là que lâespérance est donnée : tant il est vrai que la grâce triomphe complètement de la justice. Or ceci est arrivé de la manière la plus excellente en Christ. Le jugement de Dieu même est devenu, en Lui, la porte dâespérance, la culpabilité et le jugement étant également passés pour toujours.
Deux sacrificatures, résultant des deux parties de la vie chrétienne
3>Ch. 2 v. 5 â Sainte sacrificature, louange spirituelle offerte à Dieu
3>Sacrificature au dedans du voile, comme Aaron, devant Dieu, par Jésus
Les deux parties de la vie chrétienne, en tant que manifestation de la puissance spirituelle, en résultent, dans la double sacrificature, [2:5] dont lâune répond à la position actuelle de Christ en haut, [2:9] et lâautre, par anticipation, à la manifestation de sa gloire sur la terre. Ce sont les sacrificatures dâAaron et de Melchisédec. Car il est maintenant au dedans du voile selon le type dâAaron [(Héb. 9)]; plus tard, il sera sacrificateur sur son trône [(Zac. 6:13)], et ce sera la manifestation publique de sa gloire sur la terre. [2:5] Ainsi, les saints exercent « une sainte sacrificature » (verset 5), pour offrir des sacrifices spirituels de louanges et dâactions de grâce. Doux privilège du chrétien, ainsi introduit aussi près que possible de Dieu ! Il offre ses sacrifices à Dieu avec lâassurance quâils seront acceptés, car câest par Jésus quâil les offre.
3>Culte offert à Dieu par lâEsprit, en sacrifices spirituels
Cette partie de la vie chrétienne est la première, la plus excellente et la plus vitale, la source de lâautre qui en est lâexpression ici-bas; la plus excellente, parce que, dans son exercice, nous sommes en relation immédiate avec lâobjet divin de nos affections. [2:5] Les sacrifices spirituels sont le reflet, par lâaction du Saint Esprit, de la grâce dont on jouit; ce que le cÅur fait remonter vers Dieu, étant mû par les dons excellents dont nous sommes les objets et par lâamour qui les a conférés. Le cÅur reflète (par la puissance du Saint Esprit) tout ce qui lui a été révélé en grâce, en adorant lâauteur et le donateur de tout, selon la connaissance que nous avons de Lui-même par ce moyen; les fruits de la Canaan céleste auxquels nous participons, présentés en offrande à Dieu; lââme entrant dans la présence de Dieu pour le louer et lâadorer.
3>Sacrificature à lâimage de celle dâAaron et du temple
[2:5] Câest la sainte sacrificature selon lâanalogie de la sacrificature dâAaron et du temple à Jérusalem, où Dieu habitait comme dans sa maison.
3>Ch. 2 v. 9 â Sacrificature royale, reproduction de Christ ici-bas
[2:9] La seconde sacrificature, dont parle lâapôtre, a pour but dâannoncer les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. La description qui en est faite est tirée de lâExode, chapitre 19 [(v. 6)], ainsi que nous lâavons vu. Câest une génération élue, une nation sainte, une sacrificature royale. Je ne fais allusion à la sacrificature de Melchisédec que pour mettre en évidence le caractère dâune sacrificature royale. Les sacrificateurs, parmi les Juifs, sâapprochaient de Dieu. Dieu avait formé le peuple pour Lui-même : il devait manifester toutes ses vertus, et publier ses louanges [(Ãs. 43:21)]. Câest ce que Christ fera parfaitement au jour de sa gloire. Le chrétien est appelé à le faire maintenant dans ce monde. Il doit reproduire Christ dans ce monde. Câest la seconde partie de sa vie.
Caractères des chap. 1 et 2
On remarquera que le premier chapitre présente le chrétien animé par lâespérance, mais sous lâépreuve â lâépreuve précieuse de la foi. Le second chapitre nous le présente dans ses privilèges, comme une sainte et royale sacrificature, par le moyen de la foi.
Ch. 2 v. 11-25 â Exhortations pour la marche des croyants
Ch. 2 v. 11-12 â Exhortation générale quant à la conduite
Ch. 2 v. 11 â Avertissement du pèlerin sur les sources intérieures de corruption
Ensuite (chapitre 2:11), lâapôtre commence ses exhortations. [2:11] Quels que soient les privilèges du chrétien dans cette position, il est toujours envisagé comme pèlerin sur la terre; et, ainsi que nous lâavons vu, le gouvernement constant de Dieu est lâobjet qui se présente à lâesprit de lâapôtre. Mais, dâabord, il avertit les fidèles au sujet de ce qui est intérieur, contre ces sources dâoù jaillit la corruption, qui (dans la scène du gouvernement divin) déshonorerait le nom de Dieu et même amènerait le jugement.
Ch. 2 v. 12 â Fidélité des témoins reconnue par ceux qui les calomnient
[2:12] La conduite des chrétiens devait être honnête parmi les gentils. Ils portaient le nom de Dieu. Lâesprit des hommes, hostile à son nom, cherchait à jeter de lâopprobre sur Lui en attribuant aux chrétiens la mauvaise conduite que ceux qui les blâmaient suivaient eux-mêmes sans remords, tout en se plaignant (chapitre 4:4) de ce que les chrétiens ne voulaient pas aller avec eux dans le même désordre et les mêmes excès. Le chrétien nâavait quâà poursuivre le chemin de la fidélité envers Dieu. Au jour où Dieu visiterait les hommes, ces calomniateurs, avec leur volonté brisée et leur orgueil abattu par la visitation de Dieu, seraient amenés à reconnaître â par le moyen des bonnes Åuvres qui, malgré leurs calomnies, avaient toujours atteint leur conscience â que Dieu avait agi dans ces chrétiens, et avait été au milieu dâeux.
Ch. 2 v. 13-25 â Marche du croyant en relation avec le monde autour de lui
Après cette courte mais importante exhortation générale aux croyants, [2:13] lâapôtre sâoccupe de la marche des chrétiens en relation avec ceux qui les entourent dans un monde où, dâun côté, Dieu veille sur tout, et où, [2:19] dâun autre, il permet que les siens souffrent, soit pour la justice, soit pour le nom de Christ, [2:20] mais où ils ne devraient jamais souffrir pour avoir fait le mal. Le chemin du chrétien donc est tracé. [2:13] Il est soumis aux ordonnances ou institutions humaines pour lâamour du Seigneur. [2:17] Il honore tous les hommes et chacun dans sa position, de sorte que personne nâa rien à lui reprocher. [2:18] Il est soumis à ses maîtres, même sâils sont méchants, [2:19] et supporte les torts quâils peuvent lui faire. Sâil nâétait soumis quâaux maîtres bons et aimables, un esclave mondain pourrait en faire autant; [2:20] mais si, ayant bien fait, le chrétien souffre et le supporte avec patience, voilà ce qui est agréable à Dieu, câest la grâce ! [2:21] Câest ainsi que Christ a agi, et nous sommes appelés à faire de même. [2:23] Christ a souffert de cette manière et nâa jamais répondu par des reproches ou des menaces à ceux qui le tourmentaient, mais il se remettait à Celui qui juge justement. [2:25] Câest à Lui que nous appartenons. [2:24] Il a souffert pour nos péchés, afin quâen ayant été délivrés, nous vivions à Dieu. [2:25] Les chrétiens dâentre les Juifs avaient été comme des brebis errantes1; ils étaient ramenés maintenant au berger et au surveillant de leurs âmes. Mais de quelle manière parfaite ces exhortations montrent que le chrétien nâest pas de ce monde, mais quâil y poursuit son chemin : cependant ce chemin y était celui de la paix.
1 Allusion, je suppose, au dernier verset du Ps. 119 [(v. 176)]. Lâapôtre place constamment les chrétiens juifs sur le terrain du résidu béni, en en faisant une question de salut dââme.