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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 1 Peter 2". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/commentaries/fre/mhn/1-peter-2.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 1 Peter 2". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
1 Pierre 2:1
* Recommandation au chrétien, né de nouveau : avoir une conduite conforme à sa vocation. (#1-10) Nécessité dâune bonne conduite parmi les Païens. (11, 12)
Exhortations à lâobéissance envers les autorités civiles. (13-17)
Les serviteurs doivent obéir à leurs maîtres ; tous doivent être patients, selon lâexemple du Sauveur, Celui qui a souffert pour tous. (18-25)
(1-10)
La médisance révèle la méchanceté et lâhypocrisie qui règnent dans le cÅur ; elle nous empêche de tirer un réel profit de la Parole de Dieu.
Un enfant de Dieu a besoin dâune nourriture spirituelle qui lui soit adaptée. Les enfants désirent du lait, et font tous les efforts possibles pour en obtenir ; il doit en être de même pour les désirs dâun chrétien : être nourri par la Parole de Dieu.
Notre Seigneur Jésus-Christ est très miséricordieux envers nous, pécheurs misérables ; Il offre toute plénitude en Sa Grâce. Même le meilleur des serviteurs de Dieu, ici-bas, nâa quâun avant-goût des consolations de Dieu. Dans ce texte, Christ est appelé « la Pierre maîtresse », pour enseigner à Ses serviteurs quâIl est leur protection et leur sécurité, le fondement sur lequel ils reposent.
Christ est précieux, par lâexcellence de Sa nature, la dignité de Sa fonction, et la gloire de Ses Åuvres. Tous les véritables croyants sont de « saints sacerdoces », consacrés à Dieu, devant secourir leur prochain, et dotés de dons provenant du ciel et de la Grâce.
Les sacrifices les plus spirituels, les meilleures prières et louanges, ne peuvent être acceptés par Dieu quâau travers de Jésus-Christ. Ce Dernier est la « Pierre angulaire », qui unit la totalité des croyants dans un « temple éternel » ; cette Pierre porte le poids de la structure entière de lâédifice spirituel. Elle a ét échoisie, pour devenir un fondement éternel. Elle est plus précieuse que toute autre valeur. Ãtre bâti « en Christ » signifie croire en lui ; mais hélas, beaucoup se trompent eux-mêmes, en ne réalisant pas la grandeur de Ses qualités divines, ni la nécessit équâil y a de bénéficier du salut quâIl nous offre.
Même si la structure du monde se désagrégeait, lâhomme qui repose sur ce « fondement spirituel » peut rester sans crainte, il ne sera jamais confus. Une âme pieuse se dirige invariablement vers Christ ; elle ne trouvera jamais de raison pour quitter le Seigneur.
Tous les véritables chrétiens sont une « génération choisie ; » ils forment une famille spirituelle, un peuple distinct, séparé du monde : ils sont unis par le même esprit, les mêmes principes, et tiennent une conduite différente des impies ; jamais ils nâauraient pu être ainsi sâils nâavaient pas été « choisis en Christ », sanctifiés par Son Esprit. Ils étaient auparavant dans un terrible état de ténèbres spirituelles, mais ils sont désormais appelés hors de cet abîme, dans la joie et lâabondance, afin quâils puissent clamer les louanges du Seigneur, en témoignant de la Vérité, par leur bonne conduite.
Les enfants de Dieu ont de grandes obligations envers Celui qui a fait dâeux Son peuple, en leur prouvant Sa Miséricorde ! Ne pas bénéficier de cette Dernière est un véritable malheur, même si lâon disposait de tous les plaisirs du monde.
Rien nâamène autant à la repentance quâune reconnaissance sincère de la Miséricorde et de lâAmour de Dieu. Ne cherchons pas à abuser, ni affronter la Grâce de Dieu, si nous nâavons pas lâespoir dâêtre sauvés par Christ ; que tous ceux qui veulent être trouvés parmi ceux qui obtiennent Sa Miséricorde, marchent dâune manière digne de Son peuple !
1 Pierre 2:11
(11, 12)
Même les meilleurs des hommes pieux, « la génération choisie », « le peuple de Dieu », ont besoin dâêtre exhortés pour se garder des pires iniquités. Les convoitises charnelles sont les plus destructrices de lââme. Un Jugement fâcheux les attend â¦Â
Dieu sâapproche des âmes, pour les appeler à la repentance, par Sa Parole et par Sa Grâce ; beaucoup Le glorifieront, et Son peuple, dans la voie de la sainteté, connaîtra un heureux changement â¯!
1 Pierre 2:13
(13-17)
Une conduite chrétienne doit être synonyme dâhonnêteté ; ceci ne peut prendre effet, sans une considération prudente de tous nos devoirs civiques ici-bas : lâapôtre traite clairement ce sujet dans ce texte.
Bien considérer ces devoirs est conforme à la Volonté divine ; la sainte conduite du chrétien consiste par conséquent, à faire taire les calomnies des gens ignorants et des insensés. Les chrétiens doivent sâefforcer, dans tout leur entourage, de tenir une conduite pleine de droiture et de ne pas faire de leur liberté, un prétexte de négligence de leur devoir ; ils doivent se souvenir quâen fait, ils sont « serviteurs de Dieu ».
1 Pierre 2:18
(18-25)
à lâépoque de la rédaction de cette lettre, les serviteurs, étaient généralement des esclaves, sous lâautorité souvent cruelle de maîtres païens ; lâapôtre Pierre, exhorte cependant ces serviteurs, à être soumis à leurs maîtres, placés au dessus dâeux par la Providence, dans le soucis de ne pas déshonorer, ni dâoffenser Dieu.
Ces serviteurs devaient rester soumis, non seulement envers les maîtres qui manifestaient une autorité raisonnable, mais également envers ceux qui étaient durs et sévères, se fâchant injustement.
La sévérité coupable dâun maître, vis-à -vis de son serviteur, ne justifie pas un mauvais comportement de la part de ce dernier ; un serviteur est destiné à accomplir son devoir, même si le maître est « pointilleux » et pervers. De leur côté, les maîtres doivent être bons et doux envers leurs domestiques et leurs subordonnés.
Quelle gloire, ou quelle distinction y a-t-il, pour ceux qui professent être chrétiens, dâêtre patients quand ils sont corrigés pour leurs fautes ? Mais lorsquâils se sont bien conduits, tout en ayant ét émaltraités par des maîtres païens orgueilleux et emportés, ayant tout supporté, sans plaintes, ni pensées de vengeance, tout en persévérant dans leur devoir, ceci sera accepté favorablement par Dieu, dans Sa Grâce.
La mort de Christ a été considérée par Dieu, non seulement comme un exemple de patience et de souffrance, mais par elle, Il a porté nos péchés ; Il en a subi le châtiment, et a de cette façon, satisfait la Justice divine. Par cet acte, Christ a « effacé » nos fautes. Les « fruits » des souffrances de Christ sont la mort au péché, et une nouvelle vie, dans la sainteté et la justice ; ces deux derniers éléments témoignent de la puissance de la mort et la résurrection de Christ, pour notre justification ; Christ a ét émeurtri et crucifié pour nos péchés ; par les marques des coups de fouet, lors de Son arrestation, les maladies de notre âme ont ét éguéries !
Lâhomme, dans son péché et sa misère, avance délibérément vers lâégarement ; il erre, loin du pâturage, du Berger, et du troupeau, sâexposant à des dangers sans nombre. La conversion lui permet de retrouver le bon chemin et de bénéficier de la Grâce divine. Le pécheur repenti retourne ainsi à vers le bon Berger, vers Christ. Les impies, avant leur conversion, sont égarés en permanence ; leur vie est une constante erreur.