Lectionary Calendar
Sunday, November 24th, 2024
the Week of Christ the King / Proper 29 / Ordinary 34
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 1 Peter 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/1-peter-3.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur 1 Peter 3". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-22
1 Pierre 3:1
* Les devoirs des épouses et des maris. (1-7)
Les chrétiens exhortés à la bonne entente. (8-13)
Exhortés à la patience, sous les persécutions, à cause de la justice, comme Christ, qui a souffert patiemment. (14-22)
(1-7)
Une épouse doit être soumise à son mari, même si ce dernier n’obéit pas à la Parole.
Nous voyons quotidiennement à quel point les hommes impies surveillent avec attention les faits et gestes de ceux qui professent la piété. Il n’est pas interdit à une femme de porter une parure, mais c’est le fait d’afficher de la vanité et d’en souligner la grande valeur qui est péché.
Ceux qui manifestent leur piété doivent prendre soin que tout leur comportement réponde à leur confession. Bien peu de personnes témoignent d’une juste mesure pour ces deux nécessités de la vie courante : la nourriture et le vêtement ! À moins que la pauvreté les en empêche vraiment, de nombreuses personnes dans notre entourage, désirent faire des acquisitions qui sont au delà de leur nécessaire.
Beaucoup exposent une certaine modestie de par leur attitude, plutôt que par leur réelle humilité ; certains ne sont guère limités matériellement, mais dépensent leur temps et leur argent dans de vaines bagatelles.
L’apôtre conseille aux femmes chrétiennes, de revêtir une parure incorruptible, qui embellit l’âme : les grâces du Saint-Esprit. Cette « parure » sera vraiment utile pour ménager les affections et gagner l’estime d’un mari, et sera plus efficace que les divers ornements, vêtements à la mode, ou qu’un tempérament querelleur.
Les chrétiens doivent accomplir leurs devoirs mutuels, d’un esprit bien disposé, et dans l’obéissance aux commandements divins. Les épouses doivent être soumises à leur mari, non dans la crainte, ou la servilité, mais par le désir de bien faire et de plaire à Dieu. Le devoir du mari envers son épouse implique le respect qui lui est dû, en maintenant son autorité, en la protégeant, et en plaçant sa confiance en elle. Ils sont tous deux héritiers de toutes les bénédictions de cette vie et de l’avenir, et doivent vivre pacifiquement l’un avec l’autre.
La prière doit adoucir leur conversation. Et il n’est pas suffisant qu’ils prient en famille, mais le mari et l’épouse doivent prier d’une part ensemble, et d’autre part avec leurs enfants. Ceux qui sont habitués à cette pratique de la prière en commun, trouvent en cette dernière une telle douceur qu’ils ne seront pas entravés plus tard à ce sujet. Pour pouvoir beaucoup prier, il faut vivre dans la sainteté, et réciproquement !
1 Pierre 3:8
(8-13)
Bien que les chrétiens ne puissent être toujours d’accord sur certains points, ils doivent cependant avoir de la compassion mutuelle, et s’aimer, en tant que frères.
Si un homme désire vivre d’heureux jours ici-bas, et posséder la vie éternelle, dans le ciel, il doit maîtriser sa langue : ne pas proférer le mal, des propos abusifs, ou trompeurs. Il doit abandonner tout péché et s’en tenir éloigné, pratiquer tout le bien possible, rechercher la paix avec tous les hommes. Car Dieu, qui est omniprésent, veille sur les justes et prend soin d’eux.
Nul ne doit faire du mal à ceux qui suivent l’exemple de Christ, le Modèle de bonté parfaite, qui prodiguait ici-bas, le bien aux autres comme à Ses disciples.
1 Pierre 3:14
(14-22)
Nous sanctifions Dieu devant les autres, quand notre conduite les invite et les encourage à Le glorifier et à L’honorer.
Quel était le fondement et la raison de l’espérance des premiers hommes de Dieu ? Nous devons être capables de défendre notre piété avec douceur de caractère, dans la crainte de Dieu. Il n’y a aucune place pour la peur, là où demeure cette crainte ; elle ne nuit à personne.
Une conscience est « bonne », quand elle accomplit correctement son office. Quand on rencontre chez une personne le péch éet la souffrance, cette âme est en bien triste condition ; le péché rend la souffrance extrême, sans consolation, et destructrice. Il vaut mieux souffrir en pratiquant le bien qu’en faisant le mal, quelle que puisse être notre contrariété.
L’exemple de Christ est un modèle parfait de patience, dans la souffrance. Celui qui n’a pas connu le péché, a souffert à la place de ceux qui ne pratiquaient pas la Justice. Le but béni et l’objet des souffrances de notre Seigneur étaient de nous réconcilier avec Dieu, et de nous amener à la gloire éternelle ! Il a été mis à mort, dans Sa nature humaine, mais Il a été ramené à la vie, par le pouvoir du Saint-Esprit. Si Christ n’a pu être libéré de Ses souffrances, pourquoi en serait il autrement pour les chrétiens ?
Dieu connaît les moyens qu’Il a utilisés, et les bénédictions qu’Il a accordées à Son peuple, en toutes époques. Dès les temps anciens, Christ a envoyé son Esprit ; Noé a ainsi pu donner au monde un avertissement, au sujet du déluge. Bien que la patience divine soit infinie, elle cessera un jour … Les âmes des pécheurs désobéissants, aussitôt sorties de leurs corps, seront enfermées en enfer, où sont déjà ceux qui ont méprisé l’avertissement de Noé, là où il n’y a plus de Rédemption possible.
La préservation de Noé, dans l’arche qui l’a sauvé de l’eau, est une image du salut, pour tous les véritables croyants, par le baptême du Saint-Esprit.
Pour prévenir de toute erreur, l’apôtre décrit ce qu’il entend par le « baptême qui sauve » : il n’annonce pas que le baptême, qui se déroule devant tous, est une purification par l’eau, ne faisant rien de plus que de laver toute impureté de la chair, mais qu’il s’agit d’un symbole, témoignant d’un véritable engagement envers Dieu. Cet acte témoigne qu’un homme, par la régénération de l’Esprit, a ét écapable de se repentir et de confesser sa foi, dans le but d’avoir une « nouvelle vie », dans la sainteté et en présence de Dieu.
Prenons garde de ne pas être trop affecté par l’apparence extérieure de cette cérémonie. Apprenons plutôt à observer spirituellement les ordonnances divines, en nous interrogeant sur leur effet spirituel et leur action sur notre conscience.
Nous aimerions volontiers baser notre piété sur le « visible ». Beaucoup de baptisés n’ont hélas, qu’observé les ordonnances pratiques mentionnées dans la Parole de Dieu, tout en restant éloignés spirituellement de Christ : en fait, ils sont morts dans leurs péchés et leur état est maintenant désespéré.
N’ayez aucun repos tant que vous n’avez pas été purifié par l’Esprit et le sang de Christ. Sa résurrection est la base de notre assurance du salut, l’origine de notre purification et de la paix en notre cœur !