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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 15". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/romans-15.html.
bibliography-text="Commentaire sur Romans 15". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-33
Plan du commentaire biblique de Romains 15
Complaire, non à soi, mais aux autres, comme Christ
Nous, les forts, devons supporter les infirmités des faibles et nous rendre agréables à nos frères, suivant lâexemple de Christ, qui ne sâest pas complu en lui-même, mais a été accablé des outrages adressés à Dieu, selon la déclaration dâun Psaume. Cette parole, comme toutes celles de lâÃcriture, a été écrite pour nous consoler et nous donner lâespérance (1-4).
Lâunion de tous les fidèles par lâÅuvre de Christ, accomplissement des prophéties
Que le Dieu de la consolation nous donne ce parfait accord en Christ qui nous permettra de le glorifier dâune seule voix. Accueillez-vous comme Christ nous a accueillis. Il a été serviteur des circoncis pour montrer que Dieu tient ses promesses. Les gentils glorifient Dieu pour sa miséricorde. Lâapôtre cite diverses paroles qui annonçaient la conversion des nations. Il demande au Dieu de lâespérance de remplir ses frères de paix et de joie, pour que, par la force du Saint-Esprit, leur cÅur déborde dâespérance (5-13).
Verset 1
Le support des faibles à lâexemple de Christ, lâunion de tous, grâce à la condescendance et à la miséricorde de Christ, accomplissement des prophéties (1-13)
Après avoir recommandé aux forts de sacrifier les droits de la liberté chrétienne pour ne pas scandaliser les faibles, Paul leur rappelle encore que câest leur devoir de (grec) porter comme un fardeau, avec patience et charité, les infirmités des faibles, non seulement leurs scrupules touchant les aliments et les fêtes, mais toutes les inconséquences, tous les préjugés, toutes les erreurs qui naissent de la faiblesse de leur foi.
Câest une exhortation générale à la tolérance et au support, qui sâajoute aux prescriptions spéciales concernant les divergences mentionnées à Romains 14.
En pratiquant ce support, nous montrerons que nous avons à cÅur de ne pas nous complaire en nous-mêmes.
Ce verbe complaire, ou plaire, revient fréquemment sous la plume de Paul (Romains 15.2-3â¯; 1 Thessaloniciens 2.4â¯; Galates 1.10â¯; 1 Corinthiens 7.32-33â¯; 1 Corinthiens 10.33â¯; Ãphésiens 6.6â¯; Colossiens 3.22). Il indique non seulement une disposition du cÅur, mais la manière dâêtre et dâagir à lâégard dâautrui qui en procède.
Se complaire en soi-même, câest se prendre pour centre et pour but, se rechercher, soi et ses jouissances.
Verset 2
à cette attitude égoïste, lâapôtre opposé ce précepte quâil invite tous les chrétiens, les faibles comme les forts, à pratiquerâ¯: que chacun (grec) complaise au prochain.
Complaire au prochain, câest le prendre pour but de nos efforts, chercher à lui être agréable en toutes choses. Mais dans quel esprit, avec quelles intentionsâ¯?
Nous pouvons revenir par un détour à nous complaire en nous même, quand nous cherchons à complaire au prochainâ¯; nous pouvons flatter nos frères pour nous faire bien voir dâeux. Nous cessons alors de plaire à Dieu.
Aussi lâapôtre ajoute-t-ilâ¯: pour le bien, en vue de lâédification. Ce but, nous pouvons lâatteindre par de bons procédés, inspirés par lâamour. Il est des chrétiens qui semblent faire consister la fidélité à se rendre désagréablesâ¯; ils se trompent. Mais, dâun autre côté, la véritable charité maintient les droits de la vérité (Ãphésiens 4.15) et se préoccupe avant tout des intérêts spirituels et éternels du prochain (1 Corinthiens 10.32). Lâapplication que lâapôtre fait de ce précepte aux forts dans leurs rapports avec les faibles est évidente.
Verset 3
Mais il sâest conduit selon quâil est écrit.
Par lâhumiliation quâil a acceptée il a accompli cette parole de lâÃcriture.
Psaumes 69.10, littéralement cité dâaprès les Septante. Le Christ, dans son entier renoncement, dans son parfait dévouement à Dieu, ne pensa jamais à lui-même, mais accepta pour sa part tous les outrages que le psalmiste déjà endurait de la part des ennemis de Dieu. En appliquant au Sauveur ce psaume qui décrit les souffrances de lâisraélite fidèle, lâapôtre nâoublie pas que Dieu lui-même était outragé dans la personne de son bien-aimé.
Verset 4
Lâexemple du Christ, quâil trouve dépeint dans Psaumes 69, conduit lâapôtre à penser à tout ce qui, dans le recueil sacré, a été écrit auparavant pour notre instruction et qui était propre à confirmer (car) son exhortation.
Ces prophéties avaient été écrites pour que, par la constance et la consolation que les Ãcritures communiquent à notre âme, nous ayons lâespérance.
Aux yeux de Paul, tout ce qui a été écrit avant lui par les hommes de Dieu, loin de nâavoir quâun caractère local et une valeur temporaire, est, pour tous les hommes, dans tous les temps, une source divine dâinstruction.
LâEsprit, qui a inspiré ces écrits, est lâEsprit éternel de Dieu et les besoins des âmes, auxquelles ils répondent, sont toujours les mêmes.
La constance et la consolation, qui nourrissent lâespérance, sont les biens les plus précieux que le Chrétien puise dans le trésor des Ãcritures. Ces vertus le soutiennent dans toutes les épreuves de la vie et spécialement lorsquâil doit apprendre à supporter les infirmités de ses frères. Sâil ne trouve pas en eux tout ce quâil en attendait, sâil rencontre chez eux des sentiments qui le froissent ou le découragent, quâil retourne à lâécriture, il puisera toujours de nouveau en elle la constance et la consolation et lâespérance «â¯qui ne confond pointâ¯Â».
Verset 5
La vérité quâil vient de proclamer inspire à lâapôtre un vÅu, une prière, par laquelle il passe à un sujet nouveauâ¯: lâunion de tous les croyants en Christ. Cette prière, il lâadresse à Dieu, source suprême des grâces que lâÃcriture nous offre.
Câest pourquoi Paul lâappelle le Dieu de la constance et de la consolation.
Ailleurs, il lâappelle de mêmeâ¯: Dieu de la paix, Dieu de lâespérance (verset 13).
Lors donc que Dieu daigne accorder ces grâces à ses enfants, ils arrivent à avoir, malgré leurs divisions et leurs misères naturelles, le même sentiment selon Jésus-Christ.
Créer et maintenir cette union spirituelle, cette communauté de sentiments, tel est le grand but que poursuit lâapôtre dans toute cette partie de son épître.
Verset 6
Toute la vie du chrétien, comme la création entière, nâa dâautre but que de glorifier Dieu.
Mais lorsque des frères glorifient Dieu dâun même cÅur et (grec) dâune seule bouche par leur union et par leurs chants de louange, ils réjouissent ce Dieu qui est amour et ils exercent sur les hommes une grande puissance dâédification.
Dieu est appelé ici le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ.
Comme le même article en grec régit les mots Dieu et Père, cette traduction paraît préférable à celle-ciâ¯: «â¯Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christâ¯Â». Câest le Dieu et Père que Jésus adorait, glorifiait, aimait. Par lâÅuvre rédemptrice du Sauveur, par notre union avec lui, son Dieu devient notre Dieu, son Père notre Père (Jean 20.17). Voilà pourquoi Paul aime à désigner Dieu de cette manière (Ãphésiens 1.17).
Verset 7
B, D portentâ¯: nous a accueillis. Codex Sinaiticus, A, Câ¯: vous a accueillis.
Câest pourquoi, afin que vous puissiez louer Dieu dâun même cÅur, accueillez-vous les uns les autres, les forts les faibles et les faibles les forts, comme Christ nous a accueillis.
Sa condescendance, sa bienveillance à notre égard doit nous pousser à manifester les mêmes sentiments à nos frères. Quand pourrons-nous déployer envers le plus infirme dâentre eux la millième partie de la miséricorde dont Christ a usé envers nousâ¯?
Le complémentâ¯: pour la gloire de Dieu se rapporte non à lâexhortationâ¯: «â¯accueillez-vous les uns les autresâ¯Â», mais à lâattitude miséricordieuse de Christ qui, en nous accueillant, en nous sauvant, avait en vue, avant tout, la gloire de Dieu.
Verset 8
Paul explique (je dis en effet) comment Christ a accueilli les Juifs et les gentils et a glorifié Dieu par cet accueil.
En devenant serviteur (grec) de la circoncision (comparez Galates 4.4-5), Christ avait pour but de prouver la véracité (grec il lâest devenu pour la véracité) de Dieu, sa fidélité aux promesses faites aux pèresâ¯; il voulait confirmer ces promesses en montrant quâelles sâaccomplissaient.
En insistant sur le fait que le Sauveur du monde a été serviteur de la circoncision, un Juif astreint à lâobservance de la loi, Paul veut relever les chrétiens dâorigine juive, les «â¯faiblesâ¯Â» (Romains 14), aux yeux de leurs frères, convertis du paganisme, qui se considéraient comme les «â¯fortsâ¯Â». Il rappelle à ces derniers les privilèges des Juifs et que câest à eux, après Dieu, quâils sont redevables du salut (comparez Romains 11.16 et suivants, Jean 4.22).
Cet argument a encore toute sa force pour nous apprendre à respecter et à aimer lâancien peuple de Dieu.
Sur le rôle de serviteur, assumé par le Fils de Dieu, comparez Matthieu 20.28â¯; Philippiens 2.7.
Verset 9
Ce qui éclate dans le salut des païens, câest la miséricorde de Dieu.
Les gentils glorifient Dieu pour sa miséricorde parce quâil les a reçus par pure grâce. Juifs et gentils, en glorifiant Dieu, accomplissent des paroles prophétiques.
Dans Psaumes 18.50, qui est cité dâaprès les Septante, David, vainqueur de ses ennemis, annonce quâil louera Dieu parmi les nations. Le Fils de David accomplit ce vÅu spirituellement.
Verset 10
Le sujet sous-entendu du verbe dit câest lâÃcriture, car la citation précédente est introduite par la formuleâ¯: «â¯Il est écritâ¯Â».
La citation est tirée de Deutéronome 32.43â¯; elle est faite dâaprès les Septante, qui diffèrent légèrement de lâhébreu.
Verset 11
Voir Psaumes 117.1.
Verset 12
Ãsaïe 11.10, dâaprès les Septante.
Le texte hébreu porteâ¯: «â¯Il y aura, en ce jour là , un rejeton dâIsaï, sâélevant pour étendard des peuplesâ¯; les nations sâenquerront de lui et son repos sera glorieuxâ¯Â».
Les Septante ont remplacé lâimage de lâétendard par lâidée que le rejeton de Jessé se lève pour gouverner les nations.
Grecâ¯: Il sera le rejeton de Jessé et celui qui se lève pour gouverner La conjonction et a le sens explicatifâ¯: câest-à -dire.
Jessé est lâorthographe grecque dâIsaï, le père de David.
Verset 13
Le Dieu de lâespérance est celui en qui «â¯les nations espérerontâ¯Â» (verset 12).
Câest dans la foi (grec), dans le croire, dans lâacte de se confier en Dieu, que le fidèle puise toute joie et toute paix. Il en est rempli dans la mesure où il se confie en Dieu et sâempare, par la foi, des biens invisibles et éternels.
Et inversement, la paix et la joie le font abonder en espérance, le font vivre toujours plus dans le ciel, dâoù elles descendent en son âme par la puissance de lâEsprit Saint.
Par cette prière, dans laquelle il appelle sur ses lecteurs toutes les bénédictions spirituelles, lâapôtre termine sa lettre proprement dite. Ce qui suit ne traite que des rapports personnels de Paul avec les Romains, des circonstances où lâapôtre se trouve, des veux et des projets quâil fait.
Le dernier chapitre renferme des salutations pour un grand nombre de chrétiens de Rome, nommément désignés. Il pourrait sembler que ces sujets sont de peu dâintérêt. Mais les paroles de lâapôtre nâont pas seulement une grande importance historique, elles nous montrent aussi comment Paul, dans ses rapports avec ses frères, mettait ses principes en pratique. Sa conduite est plus instructive encore que ses enseignements.
Verset 14
Par sa vocation dâapôtre des gentils
Bien quâil soit convaincu de lâexcellence morale et de lâintelligence des Romains et quâil les sache capables de sâexhorter mutuellement, Paul a eu la hardiesse de leur écrire, parce que Dieu lui a confié la mission de lui présenter les gentils comme une offrande sanctifiée (14-16).
Par les succès de son ministère
Il ne saurait nommer aucune chose que Christ nâait faite par lui pour soumettre les gentilsâ¯: paroles, actes, miracles, puissance du Saint-Esprit. De Jérusalem en Illyrie, il a abondamment prêché Christ, là où son nom nâavait pas encore été proclamé, afin de ne pas bâtir sur un fondement posé par autrui. Il a accompli ainsi une prophétie dâÃsaïe (17-21).
Conclusion de lâépître 15.14 à 16.27
Explications personnelles
Versets 14 à 21 â Paul justifie son épître à lâÃglise de Rome
Paul invoque sa mission dâapôtre des gentils (verset 16) pour se justifier dâadresser cette épître à lâÃglise de Rome, quâil nâavait ni fondée ni visitée.
Il commence par louer ses frèresâ¯; il est persuadé à leur sujet quâils possèdent déjà dâéminentes qualitésâ¯: la bonté, qui se montre dans leurs rapport avec le prochain, la connaissance de la vérité salutaire, et, ce qui résulte de ces deux avantages, la capacité de sâavertir, de sâexhorter, de se reprendre les uns les autres.
Il pourrait sembler avec cela que Paul nâaurait pas eu besoin de leur adresser une épître aussi étendue, tout un traité de doctrine et de vie chrétiennes.
Cependant je vous ai écrit, leur dit-il (grec), plus hardiment que ne le comportait ma situation vis-à -vis de vous (grec), en partie, à certains égards, ou dans quelques passages, ou bien (en faisant porter la restriction sur ce qui suit) comme (grec) vous faisant ressouvenir en quelque mesure, vous rappelant ce que vous aviez déjà appris, et cela, en vertu de la grâce qui mâa été donnée de Dieu, câest-à -dire de mon apostolat parmi les gentils (verset 16).
Verset 16
Les expressions par lesquelles Paul décrit son apostolat sont empruntées au rituel sacerdotal.
Il est ministre, chargé dâune fonction religieuse (Romains 13.6, note). Grec : desservant comme sacrificateur lâÃvangile de Dieu, sâacquittant de son office de prédicateur de lâÃvangile avec les sentiments du prêtre chargé de présenter le sacrifice à Dieuâ¯;, et cela, afin que lâoffrande des gentils, lâoffrande que les gentils sont eux-mêmes, devienne agréable, telle que Dieu puisse la recevoir, ayant été sanctifiée, consacrée par lâEsprit Saint.
Verset 17
La mention de son ministère parmi les gentils conduit Paul à décrire les grandes choses que Christ a faites par son moyen. Il a parcouru lâOrient tout entier. La conclusion, quâil nâexprime pas, câest quâil peut maintenant se tourner vers lâOccident, vers Rome tout dâabord.
Grecâ¯: Jâai donc la glorification en Christ Jésus quant aux choses qui se rapportent à Dieuâ¦
Lâapôtre trouve ce sujet de se glorifier en Jésus-Christ, à qui il attribue tout ce quâil a faitâ¯: «â¯non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu en moiâ¯Â» (1 Corinthiens 15.10).
Verset 18
Ce verset explique (car) lâaffirmation du verset précèdent.
Grecâ¯: Je ne mâenhardirai pas à dire quoi que ce soit de choses que Christ nâait pas faites par moi pour lâobéissance des gentils.
Suivant les uns, Paul proteste quâil ne se vante pas et quâil ne parle pas pour se glorifier de choses que Christ nâaurait pas réellement accomplies par lui.
Dâaprès une autre explication, plus naturelle, il voudrait direâ¯: Je ne saurais mentionner aucune chose que Christ nâait pas faite par moi, il a vraiment tout fait ce qui pouvait se faire. Je serais téméraire en signalant une lacune dans mon apostolatâ¯; en parole et en Åuvre, il mâa accordé tous les signes de lâapôtre (comparez 2 Corinthiens 12.12).
Verset 19
Lâaction du Seigneur par son serviteur sâest manifestée dans son Åuvre par la puissance des signes et des miracles, dans sa parole, par la puissance de lâEsprit, par ce dernier moyen Paul agissait plus directement sur les âmes et les enfantait à la vie nouvelle.
Codex Sinaiticus et quelques majuscules portentâ¯: lâEsprit de Dieu. A, C D, majusculesâ¯: lâEsprit saint. Bâ¯: lâEsprit.
Paul indique le résultat de cette activité inspirée par Christ en ajoutantâ¯: de sorte que, de Jérusalem et les environs jusquâà lâIllyrie, jâai abondamment prêché lâÃvangile du Christ Grecâ¯: Jâai rempli, accompli lâÃvangile, câest-à -dire la prédication de lâÃvangile (Romains 1.9).
Il est inexact de traduireâ¯: «â¯Jâai tout rempli de lâÃvangileâ¯Â», ce qui serait une exagération manifeste.
Les environs (grec en cercle, alentour) de Jérusalem sâétendent jusquâà Damas, en Syrie (Actes 9.20 et suivants), et peut-être jusquâà «â¯lâArabieâ¯Â» (Galates 1.17).
LâIllyrie touchait aux frontières de la Macédoine, où lâapôtre fut le premier à porter lâÃvangile. Le livre des Actes ne mentionne pas de voyage de Paul en Illyrie. Il a probablement visité cette province pendant le séjour quâil fit en Macédoine entre son départ dâÃphèse et son arrivée à Corinthe (Actes 20.1-2). Peut-être se borna-t-il à évangéliser les districts de lâIllyrie qui confinaient à la Macédoine.
Verset 20
Et jâai agi ainsi, tenant à honneur dâévangéliser (grec), non là où Christ avait été nommé, afin que je ne bâtisse pas sur le fondement dâautrui.
Cette vocation de pionnier sâaccordait admirablement avec les dons de Paul.
Verset 21
Grecâ¯: Ceux à qui il nâavait point été annoncé à son sujet, au sujet du Christ.
Les motsâ¯: à son sujet sont ajoutés par les Septante au texte hébreu. Ceux à qui lâÃvangile nâa pas encore été annoncé voient et comprennent souvent plus vite et mieux que ceux qui en sont comme rassasiés.
Verset 23
Grecâ¯: Nâayant plus de lieu dans ces régions, plus de raison dây rester, il parle de la Grèce et de lâAsie-Mineure, où il avait fondé des Ãglises dans toutes les villes principales et où ses compagnons dâÅuvre pouvaient continuer sa mission.
Verset 24
Comparer verset 28.
Il est possible que Paul ait fait ce voyage en Espagne, mais cela est très incertain. En tout cas, sa première venue à Rome eut lieu dans des conditions bien différentes de celles quâil énonce ici (comparez Actes 28).
Le texte reçu porteâ¯: «â¯quand je me rendrai en Espagne jâirai chez vousâ¯; car jâespère⦠â¯Â» Les mots soulignés manquent dans la plupart des majuscules et cependant, dans ces mêmes documents, la phrase suivante commence parâ¯: car jâespère⦠Il faut donc admettre que la phrase est restée inachevée et que lâapôtre a omis les motsâ¯: «â¯jâirai chez vousâ¯Â».
Après que jâaurai en partie satisfait le désir dâêtre avec vous (grec), que je me serai rempli de vous. Ici, comme Romains 1.12, Paul, loin de se mettre au-dessus de ses frères, leur donne à entendre que son ardent désir de les voir vient de ce quâil espère recevoir dâeux consolation et force.
Le verbe être accompagné par vous exprime lâespoir de Paul que quelques chrétiens de Rome lâaccompagneront dans une partie du voyage et peut-être que lâÃglise de Rome contribuera aux frais de ce voyage (comparez 1 Corinthiens 16.6-11â¯; 2 Corinthiens 1.16â¯; 2 Corinthiens 3.13).
Verset 26
Voir lâIntroduction, et les notes de 1 Corinthiens 16.1â¯; 2 Corinthiens 8.1 et suivantsâ¯; Actes 19.21â¯; Actes 20.4â¯; Actes 24.17.
Verset 27
Temporels (grec), charnels. Cette réflexion de lâapôtre était, remarque Luther, Une manière délicate de rappeler aux Romains quâune semblable obligation leur incombait à eux aussi.
Les chrétiens juifs ont fait part de leurs biens spirituels à tous les gentils, au monde entier, puisque câest de Jérusalem que lâÃvangile sâest répandu partout. Il convient dâen tenir compte à lâancien peuple de Dieu.
Verset 28
Grecâ¯: Ayant donc fini cela et leur ayant scellé ce fruit, je mâen irai par vous en Espagne.
Verset 29
Contrairement aux principaux témoins, le texte reçu porteâ¯: «â¯bénédiction de lâÃvangile de Christâ¯Â».
Lâapôtre attend cette bénédiction des rapports qui sâétabliront entre lui et lâÃglise de Rome.
Verset 30
B ometâ¯: frères.
Grecâ¯: Lâamour de lâEsprit, câest-à -dire lâamour chrétien, que lâEsprit de Dieu répand dans les cÅurs (Galates 5.22).
Grecâ¯: à combattre dans vos prières à Dieu pour moi. La vraie prière est, aux yeux de Paul, un combat.
Verset 31
Ses appréhensions nâétaient que trop justifiées (Actes 20.22 et suivantsâ¯; Actes 21.11â¯; Actes 23.12 et suivants).
Mais quelle confiance dans le pouvoir des prières de ses frèresâ¯! Sa foi ne fut point confondue, car il fut lâobjet dâune délivrance toute providentielle.
Grecâ¯: Que lâoffrande du présent (B. D, dâautres portentâ¯: le service, comparez au verset 25) soit agréée, bien reçue, quâelle atteigne son but, en unissant dans un même amour lâÃglise mère de Jérusalem et les Ãglises de la gentilité.
Verset 32
Encore une bénédiction que lâapôtre attend comme fruit des prières de ses frères. Il espérait arriver à Rome avec joieâ¯; il y arriva chargé de chaînes.
Dans cette dispensation, il ne reconnut pas moins la volonté de Dieu. Et son attente de se reposer dans la communion des chrétiens de Rome commença de se réaliser dès quâil eut mis le pied sur le sol de lâItalie (Actes 28.14-15).
Au lieu de «â¯la volonté de Dieuâ¯Â» B porteâ¯: «â¯la volonté du Seigneur Jésusâ¯Â», Codex Sinaiticusâ¯: «â¯de Jésus-Christâ¯;â¯Â» D et dâautresâ¯: «â¯de Christ-Jésusâ¯Â».
Verset 33
Paul affectionne ce nom si doux à lââmeâ¯: le Dieu de la paix, le Dieu qui en est la source, qui la donne, qui la renouvelle sans cesse dans le cÅur de ses enfants (Romains 16.20â¯; 2 Corinthiens 13.11â¯; Philippiens 4.9â¯; 1 Thessaloniciens 5.23).