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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-33
3>1 à 13 Le support des faibles à lâexemple de Christ. Lâunion de tous, grâce à la condescendance et à la miséricorde de Christ, Accomplissement des prophéties
Après avoir recommandé aux forts de sacrifier les droits de la liberté chrétienne pour ne pas scandaliser les faibles, Paul leur rappelle encore que câest leur devoir de (grec) porter comme un fardeau, avec patience et charité, les infirmités des faibles, non seulement leurs scrupules touchant les aliments et les fêtes, mais toutes les inconséquences, tous les préjugés, toutes les erreurs qui naissent de la faiblesse de leur foi.
Câest une exhortation générale à la tolérance et au support, qui sâajoute aux prescriptions spéciales concernant les divergences mentionnées à Romains 14.
En pratiquant ce support, nous montrerons que nous avons à cÅur de ne pas nous complaire en nous-mêmes.
Ce verbe complaire, ou plaire, revient fréquemment sous la plume de Paul (Romains 15:2-3; 1 Thessaloniciens 2:4; Galates 1:10; 1 Corinthiens 7:32-33; 1 Corinthiens 10:33; Ãphésiens 6:6; Colossiens 3:22). Il indique non seulement une disposition du cÅur, mais la manière dâêtre et dâagir à lâégard dâautrui qui en procède.
Se complaire en soi-même, câest se prendre pour centre et pour but, se rechercher, soi et ses jouissances.
à cette attitude égoïste, lâapôtre opposé ce précepte quâil invite tous les chrétiens, les faibles comme les forts, à pratiquer : que chacun (grec) complaise au prochain.
Complaire au prochain, câest le prendre pour but de nos efforts, chercher à lui être agréable en toutes choses. Mais dans quel esprit, avec quelles intentions ?
Nous pouvons revenir par un détour à nous complaire en nous même, quand nous cherchons à complaire au prochain; nous pouvons flatter nos frères pour nous faire bien voir dâeux. Nous cessons alors de plaire à Dieu.
Aussi lâapôtre ajoute-t-il : pour le bien, en vue de lâédification. Ce but, nous pouvons lâatteindre par de bons procédés, inspirés par lâamour. Il est des chrétiens qui semblent faire consister la fidélité à se rendre désagréables; ils se trompent. Mais, dâun autre côté, la véritable charité maintient les droits de la vérité (Ãphésiens 4:15) et se préoccupe avant tout des intérêts spirituels et éternels du prochain (1 Corinthiens 10:32). Lâapplication que lâapôtre fait de ce précepte aux forts dans leurs rapports avec les faibles est évidente.
Mais il sâest conduit selon quâil est écrit.
Par lâhumiliation quâil a acceptée il a accompli cette parole de lâÃcriture.
Psaumes 69:10, littéralement cité dâaprès les Septante. Le Christ, dans son entier renoncement, dans son parfait dévouement à Dieu, ne pensa jamais à lui-même, mais accepta pour sa part tous les outrages que le psalmiste déjà endurait de la part des ennemis de Dieu. En appliquant au Sauveur ce psaume qui décrit les souffrances de lâisraélite fidèle, lâapôtre nâoublie pas que Dieu lui-même était outragé dans la personne de son bien-aimé.
Lâexemple du Christ, quâil trouve dépeint dans Psaumes 69, conduit lâapôtre à penser à tout ce qui, dans le recueil sacré, a été écrit auparavant pour notre instruction et qui était propre à confirmer (car) son exhortation.
Ces prophéties avaient été écrites pour que, par la constance et la consolation que les Ãcritures communiquent à notre âme, nous ayons lâespérance.
Aux yeux de Paul, tout ce qui a été écrit avant lui par les hommes de Dieu, loin de nâavoir quâun caractère local et une valeur temporaire, est, pour tous les hommes, dans tous les temps, une source divine dâinstruction.
LâEsprit, qui a inspiré ces écrits, est lâEsprit éternel de Dieu, et les besoins des âmes, auxquelles ils répondent, sont toujours les mêmes.
La constance et la consolation, qui nourrissent lâespérance, sont les biens les plus précieux que le Chrétien puise dans le trésor des Ãcritures. Ces vertus le soutiennent dans toutes les épreuves de la vie, et spécialement lorsquâil doit apprendre à supporter les infirmités de ses frères. Sâil ne trouve pas en eux tout ce quâil en attendait, sâil rencontre chez eux des sentiments qui le froissent ou le découragent, quâil retourne à lâécriture, il puisera toujours de nouveau en elle la constance et la consolation et lâespérance «â¯qui ne confond pointâ¯Â».
La vérité quâil vient de proclamer inspire à lâapôtre un vÅu, une prière, par laquelle il passe à un sujet nouveau : lâunion de tous les croyants en Christ. Cette prière, il lâadresse à Dieu, source suprême des grâces que lâÃcriture nous offre.
Câest pourquoi Paul lâappelle le Dieu de la constance et de la consolation.
Ailleurs, il lâappelle de même : Dieu de la paix, Dieu de lâespérance (verset 13).
Lors donc que Dieu daigne accorder ces grâces à ses enfants, ils arrivent à avoir, malgré leurs divisions et leurs misères naturelles, le même sentiment selon JésusChrist.
Créer et maintenir cette union spirituelle, cette communauté de sentiments, tel est le grand but que poursuit lâapôtre dans toute cette partie de son épître.
Toute la vie du chrétien, comme la création entière, nâa dâautre but que de glorifier Dieu.
Mais lorsque des frères glorifient Dieu dâun même cÅur et (grec) dâune seule bouche par leur union et par leurs chants de louange, ils réjouissent ce Dieu qui est amour, et ils exercent sur les hommes une grande puissance dâédification.
Dieu est appelé ici le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ.
Comme le même article en grec régit les mots Dieu et Père, cette traduction paraît préférable à celle-ci : «â¯Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christâ¯Â». Câest le Dieu et Père que Jésus adorait, glorifiait, aimait. Par lâÅuvre rédemptrice du Sauveur, par notre union avec lui, son Dieu devient notre Dieu, son Père notre Père (Jean 20:17). Voilà pourquoi Paul aime à désigner Dieu de cette manière (Ãphésiens 1:17).
B, D portent : nous a accueillis. Codex Sinaiticus, A, C : vous a accueillis.
Câest pourquoi, afin que vous puissiez louer Dieu dâun même cÅur, accueillez-vous les uns les autres, les forts les faibles, et les faibles les forts, comme Christ nous a accueillis.
Sa condescendance, sa bienveillance à notre égard doit nous pousser à manifester les mêmes sentiments à nos frères. Quand pourrons-nous déployer envers le plus infirme dâentre eux la millième partie de la miséricorde dont Christ a usé envers nous ?
Le complément : pour la gloire de Dieu se rapporte non à lâexhortation : «â¯accueillez-vous les uns les autresâ¯Â», mais à lâattitude miséricordieuse de Christ qui, en nous accueillant, en nous sauvant, avait en vue, avant tout, la gloire de Dieu.
Paul explique (je dis en effet) comment Christ a accueilli les Juifs et les gentils et a glorifié Dieu par cet accueil.
En devenant serviteur (grec) de la circoncision, (comparez Galates 4:4-5) Christ avait pour but de prouver la véracité (grec il lâest devenu pour la véracité) de Dieu, sa fidélité aux promesses faites aux pères; il voulait confirmer ces promesses en montrant quâelles sâaccomplissaient.
En insistant sur le fait que le Sauveur du monde a été serviteur de la circoncision, un Juif astreint à lâobservance de la loi, Paul veut relever les chrétiens dâorigine juive, les «â¯faiblesâ¯Â», (Romains 14) aux yeux de leurs frères, convertis du paganisme, qui se considéraient comme les «â¯fortsâ¯Â». Il rappelle à ces derniers les privilèges des Juifs, et que câest à eux, après Dieu, quâils sont redevables du salut (comparez Romains 11:16 et suivants, Jean 4:22).
Cet argument a encore toute sa force pour nous apprendre à respecter et à aimer lâancien peuple de Dieu.
Sur le rôle de serviteur, assumé par le Fils de Dieu, comparez Matthieu 20:28; Philippiens 2:7.
Ce qui éclate dans le salut des païens, câest la miséricorde de Dieu.
Les gentils glorifient Dieu pour sa miséricorde parce quâil les a reçus par pure grâce. Juifs et gentils, en glorifiant Dieu, accomplissent des paroles prophétiques.
Dans Psaumes 18:50, qui est cité dâaprès les Septante, David, vainqueur de ses ennemis, annonce quâil louera Dieu parmi les nations. Le Fils de David accomplit ce vÅu spirituellement.
Le sujet sous-entendu du verbe dit câest lâÃcriture, car la citation précédente est introduite par la formule : «â¯Il est écritâ¯Â».
La citation est tirée de Deutéronome 32:43; elle est faite dâaprès les Septante, qui diffèrent légèrement de lâhébreu.
voir Psaumes 117:1.
Ãsaïe 11:10, dâaprès les Septante.
Le texte hébreu porte : «â¯Il y aura, en ce jour là , un rejeton dâIsaï, sâélevant pour étendard des peuples; les nations sâenquerront de lui, et son repos sera glorieuxâ¯Â».
Les Septante ont remplacé lâimage de lâétendard par lâidée que le rejeton de Jessé se lève pour gouverner les nations.
Grec : Il sera le rejeton de Jessé et celui qui se lève pour gouverner La conjonction et a le sens explicatif : câest-à -dire.
Jessé est lâorthographe grecque dâIsaï, le père de David.
Le Dieu de lâespérance est celui en qui «â¯les nations espérerontâ¯Â» (verset 12).
Câest dans la foi, (grec) dans le croire, dans lâacte de se confier en Dieu, que le fidèle puise toute joie et toute paix. Il en est rempli dans la mesure où il se confie en Dieu et sâempare, par la foi, des biens invisibles et éternels.
Et inversement, la paix et la joie le font abonder en espérance, le font vivre toujours plus dans le ciel, dâoù elles descendent en son âme par la puissance de lâEsprit Saint.
Par cette prière, dans laquelle il appelle sur ses lecteurs toutes les bénédictions spirituelles, lâapôtre termine sa lettre proprement dite. Ce qui suit ne traite que des rapports personnels de Paul avec les Romains, des circonstances où lâapôtre se trouve, des veux et des projets quâil fait.
Le dernier chapitre renferme des salutations pour un grand nombre de chrétiens de Rome, nommément désignés. Il pourrait sembler que ces sujets sont de peu dâintérêt. Mais les paroles de lâapôtre nâont pas seulement une grande importance historique, elles nous montrent aussi comment Paul, dans ses rapports avec ses frères, mettait ses principes en pratique. Sa conduite est plus instructive encore que ses enseignements.
Grec : Nâayant plus de lieu dans ces régions, plus de raison dây rester, il parle de la Grèce et de lâAsie-Mineure, où il avait fondé des Ãglises dans toutes les villes principales et où ses compagnons dâÅuvre pouvaient continuer sa mission.
Comparer verset 28.
Il est possible que Paul ait fait ce voyage en Espagne, mais cela est très incertain. En tout cas, sa première venue à Rome eut lieu dans des conditions bien différentes de celles quâil énonce ici (comparez Actes 28).
Le texte reçu porte : «â¯quand je me rendrai en Espagne jâirai chez vous; car jâespère⦠â¯Â» Les mots soulignés manquent dans la plupart des majuscules et cependant, dans ces mêmes documents, la phrase suivante commence par : car jâespère⦠Il faut donc admettre que la phrase est restée inachevée et que lâapôtre a omis les mots : «â¯jâirai chez vousâ¯Â».
Après que jâaurai en partie satisfait le désir dâêtre avec vous, (grec) que je me serai rempli de vous. Ici, comme Romains 1:12, Paul, loin de se mettre au-dessus de ses frères, leur donne à entendre que son ardent désir de les voir vient de ce quâil espère recevoir dâeux consolation et force.
Le verbe être accompagné par vous exprime lâespoir de Paul que quelques chrétiens de Rome lâaccompagneront dans une partie du voyage et peut-être que lâÃglise de Rome contribuera aux frais de ce voyage (comparez 1 Corinthiens 16:6-11; 2 Corinthiens 1:16; 2 Corinthiens 3:13).
Voir lâIntroduction, , et les notes de 1 Corinthiens 16:1; 2 Corinthiens 8:1 et suivants; Actes 19:21; Actes 20:4; Actes 24:17.
Temporels, (grec) charnels. Cette réflexion de lâapôtre était, remarque Luther, Une manière délicate de rappeler aux Romains quâune semblable obligation leur incombait à eux aussi.
Les chrétiens juifs ont fait part de leurs biens spirituels à tous les gentils, au monde entier, puisque câest de Jérusalem que lâÃvangile sâest répandu partout. Il convient dâen tenir compte à lâancien peuple de Dieu.
Grec : Ayant donc fini cela et leur ayant scellé ce fruit, je mâen irai par vous en Espagne.
Contrairement aux principaux témoins, le texte reçu porte : «â¯bénédiction de lâÃvangile de Christâ¯Â».
Lâapôtre attend cette bénédiction des rapports qui sâétabliront entre lui et lâÃglise de Rome.
B omet : frères.
Grec : Lâamour de lâEsprit, câest-à -dire lâamour chrétien, que lâEsprit de Dieu répand dans les cÅurs (Galates 5:22).
Grec : à combattre dans vos prières à Dieu pour moi. La vraie prière est, aux yeux de Paul, un combat.
Ses appréhensions nâétaient que trop justifiées (Actes 20:22 et suivants; Actes 21:11; Actes 23:12 et suivants).
Mais quelle confiance dans le pouvoir des prières de ses frères ! Sa foi ne fut point confondue, car il fut lâobjet dâune délivrance toute providentielle.
Grec : Que lâoffrande du présent (B. D, dâautres portent : le service, comparez au verset 25) soit agréée, bien reçue, quâelle atteigne son but, en unissant dans un même amour lâÃglise mère de Jérusalem et les Ãglises de la gentilité.
Encore une bénédiction que lâapôtre attend comme fruit des prières de ses frères. Il espérait arriver à Rome avec joie; il y arriva chargé de chaînes.
Dans cette dispensation, il ne reconnut pas moins la volonté de Dieu. Et son attente de se reposer dans la communion des chrétiens de Rome commença de se réaliser dès quâil eut mis le pied sur le sol de lâItalie (Actes 28:14-15).
Au lieu de «â¯la volonté de Dieuâ¯Â» B porte : «â¯la volonté du Seigneur Jésusâ¯Â», Codex Sinaiticus : «â¯de Jésus-Christ;â¯Â» D et dâautres : «â¯de Christ-Jésusâ¯Â».
Paul affectionne ce nom si doux à lââme : le Dieu de la paix, le Dieu qui en est la source, qui la donne, qui la renouvelle sans cesse dans le cÅur de ses enfants (Romains 16:20; 2 Corinthiens 13:11; Philippiens 4:9; 1 Thessaloniciens 5:23).