Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 15". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/romans-15.html.
bibliography-text="Commentaire sur Romans 15". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-33
Chapitres 14 et 15
Ch. 14 à 15 v. 7 â Marche ensemble dans lâamour malgré les faiblesses
Liberté chrétienne et égards de lâamour pour la conscience des faibles
Depuis le commencement du chapitre 14 à la fin du verset 7 du chapitre 15, un autre point est touché. Les positions différentes du Juif et du Gentil donnent lieu aux observations de lâapôtre. [14:2, 5] Le Juif avait de la peine à renoncer à faire une différence entre les jours et entre les aliments : un Gentil ayant abandonné tout son système religieux comme idolâtre, ne tenait plus à rien. Sous ce rapport la nature humaine peut pécher de deux côtés; elle peut manquer de conscience, avoir une volonté sans frein; ou avoir une conscience cérémonielle. [14:14] Le christianisme ne reconnaît ni lâune ni lâautre de ces choses; il nous délivre de lâobservation des jours et de la distinction entre les viandes en nous rendant célestes avec Christ; [14:15] mais il enseigne en même temps à supporter la faiblesse consciencieuse et à être consciencieux soi-même. [14:12] La conscience dâautrui nâa pas le droit de nous prescrire, comme devoir, une chose nouvelle, [14:14] mais elle peut, pour son propre compte, tenir par ignorance une chose traditionnelle comme obligation. On a réellement, en pareil cas, pleine liberté : [14:13] mais on doit supporter la faiblesse de foi dans un autre et ne pas lui présenter une pierre dâachoppement. Paul donne à cet égard trois directions : 1° [14:1] Il veut quâon reçoive le faible, mais non pas pour discuter les questions qui restent à décider. 2° [14:4] Il ne veut pas que nous jugions notre frère, car il est serviteur de Christ et non pas notre serviteur; [14:12] chacun rendra compte pour lui-même à Dieu. 3° [15:1] Il enseigne que nous devons porter les infirmités des faibles et ne pas nous plaire à nous-mêmes; [15:2] que nous devons marcher dans un esprit dâamour, [15:7] et que, si nous sommes dans un état supérieur à celui dâautres frères, nous avons à le montrer en nous recevant lâun lâautre comme Christ nous a reçus, à la gloire de Dieu. Or cette gloire efface lâhomme et ses petites supériorités sur ceux qui lâentourent; elle allume la charité et la rend ardente, empressée à chercher le bien dâautrui, plaçant lââme assez en dehors dâelle-même, et au-dessus des petites choses extérieures, pour la rendre capable de sâadapter aux besoins et aux faiblesses des autres, dans les choses où la volonté de Dieu et sa gloire ne sont pas en question.
Responsabilité de chacun devant Dieu quant à la conscience
Plusieurs principes importants sont mis en avant dans ces exhortations : [14:12] Chacun rendra compte de lui-même à Dieu. [14:5] Chacun, dans les cas de conscience, doit être pleinement persuadé dans sa propre pensée, [14:13] et ne pas juger un autre. [14:14] Si quelquâun a une foi qui le délivre des habitudes traditionnelles, et quâil voie que ces habitudes ne sont absolument rien, ce qui est le cas, [14:22] quâil ait sa foi par devers lui-même, devant Dieu, [14:21] et quâil ne scandalise pas son frère.
Ne pas juger son frère, mais faire toutes choses pour Christ
[14:7] Nul ne vit, ayant égard à lui-même, et nul ne meurt ayant égard à lui-même : [14:8] nous sommes au Seigneur. [14:6] Le faible donc a égard au jour pour lâamour du Seigneur; un autre ne regarde pas au jour à cause du Seigneur. [14:4] Câest donc la raison pour ne pas juger, car celui que je juge est au Seigneur. [15:2] Câest pourquoi aussi je dois chercher à plaire à mon frère pour son édification, car il est au Seigneur; [15:7] et je dois recevoir mon frère comme jâai été reçu moi-même, pour avoir part à la gloire de Dieu qui lui est conférée comme elle lâa été à moi. Nous servons Christ en ces choses en pensant au bien de notre frère. [14:22] Quant à lâénergie de notre foi, nous devons lâavoir entre nous-mêmes et Dieu; [14:15] câest lâamour qui est la règle pour lâemploi de notre liberté, si elle
la liberté et non pas le joug du manque dâégards envers les autres. à lâinverse de ce principe, quand lâobservation de ces formes est employée pour détruire la liberté en Christ, lâapôtre nous montre (Gal. 4 [v. 9-11]) quâenseigner comme principe lâobservance des ordonnances traditionnelles, câest réellement retourner au paganisme.Ch. 15 v. 8-33 â Fin de lâépître et circonstances de lâapôtre
Ch. 15 v. 8-13 â Résumé des voies de Dieu envers les Juifs et les Gentils
Ces instructions terminent lâépître. Depuis le chapitre 15, verset 8, nous trouvons la péroraison et les circonstances personnelles de lâapôtre, ainsi que les salutations. Au verset 8 et suivants, Paul résume sa pensée quant aux voies de Dieu envers le Juif et envers le Gentil, voies qui se sont accomplies lors de la venue de Jésus. [15:8] Jésus était ministre de la circoncision pour la
de Dieu, pour accomplir les promesses faites aux pères : car aux Juifs, Dieu avait fait des promesses et nâen avait point fait aux Gentils. [15:9] Pour ces derniers ce nâétait donc pas qui était en question; mais, par , ils pouvaient, par Jésus, glorifier Dieu pour sa miséricorde. Pour montrer que la grâce envers les Gentils était dans les pensées de Dieu, [15:10] Paul cite des passages du Deutéronome (câest-à -dire de la loi), [15:9, 11] des Psaumes [15:12] et des Prophètes.Ch. 15 v. 14-17 â Ministère de Paul envers les Romains, par et pour Dieu
[15:14] Au verset 14, il se tourne affectueusement vers les Romains pour leur exprimer ses vÅux pour eux, et sa confiance dans la bénédiction quâils avaient reçue de Dieu et qui les rendait capables de sâexhorter mutuellement. [15:15] Lâapôtre exprime toutefois sa hardiesse, en quelque sorte, à cause de la grâce que Dieu lui avait accordée [15:16] dâêtre le ministre de Jésus Christ envers les Gentils, pour remplir une fonction publique à leur égard, et être, pour ainsi dire, un sacrificateur pour offrir les Gentils comme offrande à Dieu, une offrande « agréable », étant sanctifiée par le Saint Esprit1. Ce ministère était sa gloire devant Dieu. Cette sanctification par le Saint Esprit était ce qui vient remplacer une sanctification par naissance, et valait bien celle-ci.
1 Voyez Nombres 8:11, où se trouve lâoblation des Lévites, à laquelle lâapôtre fait allusion.
Ch. 15 v. 18-26 â Service et voyages de Paul pour prêcher Christ
[15:19] Au reste, Paul avait accompli sa tâche depuis Jérusalem, et tout à lâentour, jusquâen Illyrie, [15:20] non pas dans les lieux où Christ avait été prêché, [15:21] mais là où Il nâavait pas été annoncé. [15:22] Câest ce qui avait empêché lâapôtre dâaller à Rome; [15:23] mais maintenant quâil nâavait plus de place dans les contrées où il travaillait, maintenant quâil nây avait là plus rien à faire pour lui selon le Saint Esprit, Paul qui depuis longtemps désirait voir les Romains, [15:24] pensait à visiter Rome en allant en Espagne. [15:25] Pour le moment il allait à Jérusalem, [15:26] portant la collecte qui sâétait faite en Macédoine et en Achaïe pour les saints.
Ch. 15 v. 27-33 â Service de Paul pour les Juifs, et résultats de son voyage à Jérusalem
[15:27] On voit que le cÅur de lâapôtre se tourne vers les Juifs et quâil est préoccupé dâeux : [15:28] et tout en désirant mettre le sceau de lâexécution sur la grâce dont la collecte était la preuve, [15:27] il était préoccupé des Juifs comme ayant des droits. Nous voyons ici dans lâapôtre le sentiment, peut-être mélangé, dâun cÅur qui tenait à montrer quâil nâoubliait pas les Juifs, car effectivement il aimait sa nation. Reste à savoir si, en exécutant ce service (proprement celui dâun
), tout aimable quâil fût, Paul était à la hauteur de sa mission comme apôtre. Quoi quâil en soit, la main de Dieu était dans ce qui lui est arrivé, afin de se servir de tout pour le bien de celui qui était son cher serviteur et son enfant, et pour Sa propre gloire. [15:31] Paul a le pressentiment que, peut-être, son voyage à Jérusalem nâaura pas un heureux résultat; [15:30] et il demande les prières des saints qui étaient à Rome, [15:32] afin quâil pût voir leur face avec joie, [15:31] étant délivré des mains des incrédules (v. 30-32). Nous savons ce qui en a été; et nous nous sommes occupés de ce sujet dans lâétude des Actes. Paul a vu les Romains; il a été délivré des Juifs, mais comme prisonnier, et nous ne savons pas quâil ait visité lâEspagne. Les voies de Dieu sont selon ses conseils éternels et selon sa grâce et sa sagesse parfaites.