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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 15". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/romans-15.html.
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-33
Dans les sept premiers versets de ce chapitre, qui appartiennent au fond au chapitre précédent, lâapôtre continue à exhorter les forts quant à leur conduite envers les faibles. Sâidentifiant aux premiers, il dit: «Or nous devons, nous les forts, porter les infirmités des faibles, et non pas nous plaire à nous-mêmes» (v. 1). Il avait déjà exprimé sa pensée sur cette question mais, au lieu dâimposer à dâautres sa manière de, voir, il traite les infirmités de ses frères avec un ménagement plein dâamour. Comme il le dit aux Corinthiens, il ne convient pas de chercher «son propre intérêt, mais celui dâautrui» (1 Cor. 10:24).
Lâamour nous gardera de «nous plaire à nous-mêmes»; il nous poussera à chercher à plaire à notre prochain, en vue du bien, pour lâédification (v. 2). En agissant ainsi, nous nâaccablerons pas nos frères dâun pesant fardeau, mais nous porterons plutôt leurs charges, accomplissant ainsi la loi du Christ (Gal. 6:2). Car aussi le Christ nâa point cherché à plaire à lui-même, mais, selon quâil est écrit: «Les outrages de ceux qui tâoutragent sont tombés sur moi» (v. 3). Lui, le serviteur parfait, fut ici-bas en toutes choses un avec son Dieu, et supporta tout ce que comportait lâaccomplissement de la volonté du Père, ne cherchant jamais ni reconnaissance, ni gloire pour lui-même. Ãtant «lâimage du Dieu invisible» (Col. 1:15), il supporta en silence les outrages de ceux qui outrageaient Dieu.
La citation du passage du Psaume 69 fournit à lâapôtre lâoccasion de rappeler le fait si important que toutes les choses qui ont été écrites auparavant ont été écrites pour notre instruction. Ce que lâAncien Testament nous révèle au sujet de Christ sâadresse aujourdâhui à nous, chrétiens. Quelle position privilégiée nous a conféré la grâce! Ãtant de bien-aimés enfants de Dieu, un avec Christ, rendus participants de sa vie, nous sommes appelés, dâune part, à marcher dans lâamour, comme lui a marché, et, dâautre part, à supporter, comme lui, les outrages des méchants. Notre privilège est, dès à présent, dâimiter le modèle que nous avons en Christ et de reproduire ainsi, en quelque mesure, ses caractères, en attendant le jour très proche où nous lui serons faits semblables, quand nous le verrons comme il est (1 Jean 3,2).
Afin que, par la patience et par la consolation des écritures, nous ayons espérance (v. 4). Dieu, dans sa grâce, a pris soin de nous, afin que nous ne nous lassions pas dans le chemin et ne perdions pas courage! Des sources de riches bénédictions nous sont ouvertes dans les écrits de lâAncien Testament. Si nous considérons les voies de Dieu envers les siens dans le passé, nous y découvrons la grâce, mais aussi la sainteté et la justice avec lesquelles il a agi à leur égard. Cette méditation produira en nous consolation, patience et persévérance. Bien des enfants de Dieu, hélas! sont peu familiers avec lâAncien Testament; ils nâen lisent que quelques portions; ils cherchent encore moins à lâétudier et à y puiser des enseignements pour les jours actuels. Ils ignorent combien ils y perdent!
Lorsque Paul écrit à Timothée que «toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice», il pense surtout aux saintes lettres de lâAncien Testament, qui peuvent le rendre «sage à salut» (2 Tim. 3:15-17). Que saurions-nous, sans ces Ãcritures, des voies merveilleuses de Dieu envers lâhomme déchu, sans loi et sous la loi, ces voies de Dieu, dont le couronnement a été la venue dans le monde de son Fils unique dont la personne et lâÅuvre nous ont été annoncées en figure par les prophéties. Certes, il est nécessaire de lire lâAncien Testament, mais en prenant garde au contraste absolu quâil y a entre la loi et la grâce. Israël était sous la loi; nous sommes sous la grâce. Israël était le peuple terrestre; nous sommes le peuple céleste de Dieu. Si lâon perd de vue ces distinctions fondamentales, la lecture des écrits de lâAncien Testament apporte plus de trouble que de bénédiction.
En rapport avec le fait que les choses écrites auparavant lâont été pour notre instruction afin que, par la patience et par la consolation des écritures, nous ayons espérance, lâapôtre désigne Dieu sous le nom de «Dieu de patience et de consolation» (v. 5). Les noms donnés à notre Dieu et Père, dans le Nouveau Testament, sont très variés et revêtent tous une grande importance. Il est appelé le Dieu dâamour et de paix, le Dieu de toute consolation, le Père des miséricordes, le Dieu de toute grâce, le Dieu dâespérance, le Dieu de gloire, et même le Dieu de mesure qui révèle à chacun de ses serviteurs la mesure de son service. Si bénie que pourrait être la méditation de ces divers noms en rapport avec les noms de Dieu dans lâAncien Testament, nous ne pouvons que les mentionner ici.
«Or le Dieu de patience et de consolation vous donne dâavoir entre vous un même sentiment selon le Christ Jésus, afin que, dâun commun accord, dâune même bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ» (v. 5, 6). Câest Dieu seul qui, par le Saint Esprit, opère en nous la même pensée que celle qui était dans le Christ Jésus. En lui, Dieu nous présente le parfait modèle de la patience et de la consolation dans un monde rempli de tristesse et de misère. Si notre cÅur et notre esprit sont remplis de lui, il en résultera un même sentiment et le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ sera glorifié par tous, dâune même bouche. Par ce Seigneur, nous avons tous, Juifs et Gentils, riches ou pauvres, le même appel, le même accès, les mêmes bénédictions. Sâil est, lui, lâobjet de nos affections et lâunique mobile de notre activité, nous aurons tous un même esprit et une même pensée, et Dieu sera glorifié.
«Câest pourquoi recevez-vous les uns les autres, comme aussi le Christ vous a reçus, à la gloire de Dieu» (v. 7). Ce ne sont ni nos mérites, ni lâunanimité de nos pensées dans des questions douteuses qui sont le fondement de notre réception par lui. Lorsquâil mourut pour nous, nous étions des impies et des ennemis, et si lui, lâhomme ressuscité et glorifié, nous a reçus maintenant, ce nâest certes pas à cause de ce que nous étions, ni de ce quâil a trouvé en nous, mais seulement en vertu de sa grâce «à la gloire de Dieu». Suivons son exemple, que nous soyons forts ou faibles, aimables ou non; recevons-nous les uns les autres, comme des rachetés du Seigneur, comme des enfants de Dieu pour sa gloire! Si nous avions toujours ce but en vue, nous serions gardés de toute prétention et de tout esprit sectaire; nous fermerions la porte à ceux qui nâapportent pas la doctrine de Christ (2 Jean) et nous avertirions sérieusement ceux qui ne marchent pas droit, selon la vérité de lâÃvangile (Gal. 2:11-16). Lâamour est miséricordieux, mais il est aussi fidèle.
Dans les versets 8 à 13, lâapôtre rappelle encore une fois les grands principes, exposés dans toute lâépître, notamment lâaccès des païens aux privilèges de lâÃvangile. Déjà lâintroduction du premier chapitre plaçait devant nous la personne du Seigneur en tant que Fils de David, «selon la chair», et «Fils de Dieu, en puissance, selon lâEsprit de sainteté, par la résurrection des morts». Ici, il rappelle que Christ a été serviteur de la circoncision, pour la vérité de Dieu, pour la confirmation des promesses faites aux pères, mais aussi pour que les nations glorifiassent Dieu pour la miséricorde (v. 8, 9). Ces mots mettent en évidence les deux aspects majeurs de la venue de Christ, qui a été envoyé dâabord aux brebis perdues de la maison dâIsraël, afin de montrer à son peuple terrestre que Dieu est véritable et quâil demeure fidèle aux promesses faites aux pères, Mais après quâIsraël eut repoussé la grâce et crucifié son Messie, Dieu la fit abonder envers les nations. Câest la croix de Christ qui leur a ouvert lâaccès aux bénédictions infinies quâIsraël avait dédaignées. Il ne sâagissait donc pas, pour les nations, de lâaccomplissement des promesses; étant étrangères aux alliances de la promesse, sans Dieu et sans espérance dans le monde (Ãph. 2:12), il ne pouvait être question pour elles de la «vérité de Dieu»; tout était «grâce».
Ainsi Christ est devenu, dâune part, serviteur de la circoncision sur le fondement de lâalliance existant entre Dieu et Israël, et, dâautre part, il a mis en relation avec Dieu des païens entièrement éloignés de Lui et sans droits. Il lâa fait par pure grâce, afin que les nations puissent glorifier Dieu «pour la miséricorde». Nous aimons à répéter: «à profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu!» Combien simples et pourtant merveilleuses sont ses voies, combien claires et élevées sont ses pensées! Sans doute, pour ces Juifs, elles étaient difficiles à comprendre.
Dieu leur avait pourtant fait connaître, dès les temps anciens, ses pensées et ses voies. Alors que les nations ne devaient jamais oublier dâoù elles étaient venues, les croyants appartenant à Israël devaient, de leur côté, se souvenir toujours des déclarations de Dieu concernant la grâce déployée en faveur des nations. Lâapôtre cite encore des passages tirés des trois grandes divisions de lâAncien Testament, la loi, les psaumes et les prophètes, passages exprimant lâintention de Dieu de bénir les nations avec son peuple terrestre. Son nom devait être connu et célébré parmi ces dernières. Elles auraient le privilège de se réjouir avec son peuple, dâespérer en la racine de Jessé et en celui qui se lèvera pour gouverner les nations (v. 9-12). Il est à peine besoin de préciser quâaucun des passages cités ne concerne lâAssemblée, corps de Christ dans lequel nâexiste aucune différence entre Juifs et Grecs. Ce mystère ne pouvait être révélé quâaprès la glorification du Fils de lâhomme à la droite de Dieu. Lâapôtre veut présenter ici le fait simple, mais si important, que Dieu a, par les prophètes, annoncé sa miséricorde envers les nations dès les temps anciens.
à cela se relie le souhait que le fidèle serviteur adresse aux saints de Rome: «Or que le Dieu dâespérance vous remplisse de toute joie et paix en croyant, pour que vous abondiez en espérance par la puissance de lâEsprit Saint!» (v. 13). Dieu ne sâest pas révélé seulement comme un Dieu dâamour, mais aussi comme le Dieu dâespérance, et lâapôtre joint à la révélation de ce nom la demande que ce Dieu les remplisse de toute joie et paix en croyant. Ils seront ainsi capables de marcher ensemble en paix, malgré quelques divergences dâopinion. De plus, abondant en espérance par la puissance du Saint Esprit, ils anticiperont le jour glorieux où ils seront accomplis dans la lumière dâen haut. En attendant ce moment, ils jouiront, dans une communion paisible, des bénédictions leur appartenant, étant «pleins de bonté, remplis de toute connaissance» et capables de sâexhorter lâun lâautre (v. 14).
Lâapôtre exprime avec une joie manifeste son assurance quâil en sera ainsi des bien-aimés croyants de Rome (voir Rom. 1:8). Il achève ses enseignements et, en conclusion, il motive la hardiesse avec laquelle il leur avait écrit. Il leur rappelle la mission que Dieu lui avait confiée envers les nations. Ayant reçu à leur égard une grâce particulière de Dieu, il pouvait user de liberté envers eux, bien quâils ne fussent pas directement un fruit de son service. Toutefois ils appartenaient aux nations, envers lesquelles Paul était un ministre du Christ Jésus, «exerçant la sacrificature dans lâévangile de Dieu, afin que lâoffrande des nations soit agréable, étant sanctifiée par lâEsprit Saint» (v. 15, 16).
Les expressions dont lâapôtre, conduit par lâEsprit, se sert dans ce passage pour désigner son service, sont dâune très grande portée. Le mot traduit par «ministre» signifie en fait «employé dâun service public». Le service de lâévangile de Dieu est un service sacerdotal, et le fruit de ce service, savoir les croyants dâentre les nations en qui la grâce a opéré, constitue une offrande agréable à Dieu, mise à part du monde, sanctifiée par lâEsprit Saint, et que lâapôtre pouvait présenter à Dieu. Câest ainsi quâautrefois Aaron présentait les Lévites à lâÃternel comme un sacrifice de la part des fils dâIsraël, avec cette grande différence toutefois que la consécration était accompagnée de cérémonies extérieures, tandis que, sous lâéconomie de la grâce, câest le Saint Esprit qui met à part les croyants. Nous sommes une «sorte de prémices» des créatures de Dieu, consacrés par le Saint Esprit.
Cependant, si lâapôtre avait de quoi se glorifier dans les choses qui concernent Dieu, ce nâétait que «dans le Christ Jésus» (v. 17). Il ne désirait pas quâon lui attribue quoi que ce soit personnellement! Sâil nâavait été en rien moindre que les plus excellents apôtres, mais avait travaillé beaucoup plus quâeux tous (2 Cor. 11:5; 1 Cor. 15:10), la gloire ne devait pas lui en revenir, mais seulement à Celui dont la grâce avait été avec lui. Dans ce passage-ci aussi, le fidèle serviteur nâose rien dire que Christ nâait accompli par lui pour lâobéissance des nations, par parole et par Åuvre (v. 18).
Cette parole pleine de modestie est suivie dâune description à la fois brève et impressionnante, du travail considérable accompli par lâapôtre. Comme toujours, quand il aborde ce sujet, il passe sous silence son don éminent et sa dignité apostolique, mais il rend hommage à lâactivité de Dieu et à la puissance de son Esprit. Il sâabstient aussi dâédifier sur le fondement dâautrui, mais sâapplique à annoncer lâévangile là où Christ nâavait pas encore été prêché, selon la parole: «Ceux à qui il nâa pas été annoncé, verront, et ceux qui nâont pas entendu, comprendront» (v. 21). Câest pourquoi, il nâétait pas encore venu à Rome, malgré le grand désir quâil en avait depuis plusieurs années (v. 22 et 23; voir 1:9-15), Or, comme il nâavait plus de motif de sâarrêter dans les contrées quâil venait de visiter â car, depuis Jérusalem et tout alentour jusquâen Illyrie (ainsi probablement jusquâà la côte orientale de la mer Adriatique), il avait pleinement annoncé lâÃvangile â il espérait, à lâoccasion dâun voyage éventuel en Espagne, visiter les croyants de Rome à son passage, et que ceux-ci lui feraient la conduite de ce côté-là , après quâil aurait dâabord un peu joui dâeux.
Cet homme infatigable sentait que le moment était venu de laisser à dâautres son travail en Orient, étant fortement attiré vers lâOccident pour y annoncer aussi Christ. Or, Dieu en avait décidé autrement. Paul nâest probablement jamais allé en Espagne, et Rome ne lâa vu que comme prisonnier. «Dieu ne voulait pas, comme lâa dit J. N. Darby, que la chrétienté romaine ait un fondement apostolique». Notre épître exclut entièrement la pensée que Pierre ait été à Rome ou sây soit trouvé à ce moment-là . Le christianisme sâest établi de lui-même à Rome; il ne sây trouvait aucun sage architecte. Dieu ne choisit pas les capitales du monde pour en faire le centre de son Åuvre: le service apostolique de Paul était terminé en Orient; il était sur le point de se rendre à Jérusalem dans un service de diacre. Ensuite, au moins pour autant que les récits historiques nous en parlent, il nâa jamais repris sa libre activité apostolique. à la question: Pourquoi? lâéternité seulement nous donnera de complets éclaircissements. La foi sait que le chemin de Dieu, même sâil nâest pas celui que nous nous proposons, est toujours parfait. «Toutes ses voies sont justice» (Deut. 32:4). Elles correspondent à ses desseins éternels, à sa grâce insondable et à sa parfaite sagesse.
Lâapôtre se rendait à Jérusalem pour y accomplir un service en faveur des saints. «Car la Macédoine et lâAchaïe ont trouvé bon de subvenir, par une contribution, aux besoins des pauvres dâentre les saints qui sont à Jérusalem» (v. 25, 26). Câétait bien la manifestation dâamour actif dont il nous parle dans sa deuxième épître aux Corinthiens (chap. 8 et 9), écrite peu avant lâépître aux Romains. Il avait plu aux assemblées de Macédoine et dâAchaïe â la province romaine dans laquelle se trouvait Corinthe â dâenvoyer cette «contribution» aux croyants pauvres de Jérusalem. Mais, en fait, ce nâétait que le remboursement dâune dette. En effet, si les nations avaient eu part aux biens spirituels de leurs frères dâIsraël, nâétaient-elles pas tenues de les servir dans les choses charnelles? (v. 27).
Après quâil aurait scellé ce fruit précieux (v. 28), il voulait, comme nous lâavons vu, se rendre en Espagne, en passant par Rome. Il savait que, sâil venait, il viendrait «dans la plénitude de la bénédiction de Christ» (v. 28, 29).
Si lâapôtre sâest rendu à Rome dans des conditions bien différentes de ce quâil sâétait proposé, cette dernière parole ne sâest pas moins accomplie à la lettre. Non seulement il a pu demeurer durant deux ans dans un logement quâil avait loué pour lui, et y recevoir tous ceux qui le visitaient, mais il a pu aussi leur prêcher le royaume de Dieu et leur enseigner les choses qui regardent le Seigneur Jésus Christ, avec toute hardiesse, sans empêchement (Actes 28:30, 31). Nous savons en outre que câest pendant cette première captivité quâil a écrit les précieuses épîtres aux Ãphésiens, aux Philippiens et aux Colossiens, ainsi que celle quâil adressa à Philémon.
«Mais je vous exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus Christ et par lâamour de lâEsprit, à combattre avec moi dans vos prières à Dieu pour moi, afin que je sois délivré des incrédules qui sont en Judée, et que mon service que jâai à accomplir à Jérusalem soit agréable aux saints» (v. 30, 31). Combien ce pressant appel du grand apôtre aux prières des saints doit avoir touché leurs cÅurs! Aujourdâhui encore, nous ne pouvons pas le lire sans en être touchés. La connaissance de notre commun Sauveur et lâamour de lâEsprit unissent, dans tous les temps, les cÅurs des croyants, quels quâils soient et où quâils se trouvent, et en même temps produisent de la sympathie et des intercessions. Lâinvitation à «combattre avec lui dans les prières», montrait combien le cÅur de lâapôtre était préoccupé du résultat de son voyage à Jérusalem. Lorsque, peu après, il lâentreprit, le Saint Esprit lui rendait témoignage de ville en ville, lui disant que des liens et de la tribulation lâattendaient (Actes 20:23). Mais son amour pour ses frères dans le besoin était tel quâil ne faisait aucun cas de lui-même, ni de sa vie; il le poussait vers Jérusalem, le foyer de lâinimitié contre Dieu et contre son oint.
On a dit que Paul, dans ces circonstances, nâavait pas été tout à fait à la hauteur de son appel comme apôtre des nations. Câest peut-être vrai. Mais pouvons-nous lui en faire un reproche? Dieu ne lâa pas fait. Au contraire, dans la forteresse romaine à Jérusalem, Paul a pu entendre les paroles consolantes du Seigneur: «Aie bon courage; car comme tu as rendu témoignage des choses qui me regardent, à Jérusalem, ainsi il faut que tu rendes témoignage aussi à Rome» (Actes 23:11).
Avec la confiance que, par suite de lâintercession des saints à Rome, il viendrait vers eux avec joie, par la volonté de Dieu et «se récréerait avec eux», lâapôtre exprime cette courte, mais ardente prière: «Or, que le Dieu de paix soit avec vous tous! Amen» (v. 32, 33). Puisse ce souhait se réaliser aussi abondamment pour nous tous!