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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 16". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/romans-16.html.
bibliography-text="Commentaire sur Romans 16". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-27
La fin de lâactivité publique de lâapôtre, telle que lâÃcriture nous la rapporte, est saisissante. Sous plus dâun rapport, elle ressemble à la fin du service de son Seigneur et Maître. Comme lui, Paul fut aussi livré par les Juifs à la puissance des païens; abandonné de tous, il suivit un chemin solitaire. Malgré ses efforts infatigables jour et nuit, lâÅuvre lui occasionnait bien des soucis, car lâennemi paraissait triompher. Mais, malgré tout, Dieu accomplissait ses conseils de grâce. Paul avait rendu témoignage auprès des Juifs et auprès des nations; le sanhédrin à Jérusalem, les sacrificateurs et le peuple, les gouverneurs et le roi, Agrippa, même lâempereur à Rome devaient entendre, de sa bouche, la puissante voix de la vérité. Le témoin lui-même allait être retiré de la scène publique et son activité cesserait. Il nâavait plus de place en Orient; il séjournerait en Occident comme prisonnier: telles étaient les voies de Dieu à lâégard de son serviteur. Si insondables soient-elles, la sagesse les ordonne et la foi les admire.
Paul nâétait jamais allé jusquâalors à Rome, mais il y connaissait de nombreux croyants qui lui étaient chers. Il leur adresse dâaffectueuses salutations dans la première moitié de ce chapitre. Combien il est touchant de constater que ce serviteur infatigable a gardé le souvenir de tout service dâamour accompli envers lui personnellement ou dans lâÅuvre du Seigneur. Dans les salutations quâil adresse à chaque frère et sÅur, il en fait mention, en ajoutant lâexpression de sa reconnaissance. Quel encouragement pour ces bien-aimés du Seigneur! Quâil est doux le lien dâamour unissant les cÅurs de tous ceux qui aiment et servent Jésus! Ils forment ensemble une famille et marchent vers le même but, chacun reconnaissant avec affection tout le bien qui se trouve chez les autres, car lâamour ne connaît ni égoïsme, ni jalousie.
Parmi les personnes que lâapôtre salue, il sâen trouvait certainement qui avaient été employées par Dieu pour apporter dans la grande capitale le précieux évangile de la grâce. Peut-être étaient-ce des Juifs, qui, pour leurs affaires ou dâautres motifs, étaient venus à Rome; certains chrétiens qui y habitaient, avaient peut-être appris à connaître la vérité au cours de leurs voyages en Grèce et en Palestine. LâEsprit de Dieu nous rappelle encore quâon ne peut découvrir, dans la fondation du témoignage à Rome, aucune trace dâun ministère apostolique, fait important quant à lâévolution de la situation dans cette ville.
La première personne que Paul nomme est une sÅur, une servante ou diaconesse de lâassemblée de Cenchrée, lâun des trois ports de Corinthe, que nous connaissons par Actes 18:18. Cette sÅur, appelée PhÅbé, avait apparemment rempli un service particulier parmi les saints à Cenchrée et avait été en aide à beaucoup de saints et à lâapôtre lui-même. Il y a partout et en tous temps des services qui peuvent être exercés mieux et dâune manière plus convenable par des sÅurs que par des frères. PhÅbé avait été sans doute une sÅur occupée à ces services et reconnue comme telle dans lâassemblée de Cenchrée. Nous ne savons pas ce qui lâavait conduite à Rome, mais lâapôtre demande quâon la reçoive dans le Seigneur, comme il convient à des saints et quâon lâassiste dans toute affaire pour laquelle elle aurait besoin des saints (v. 2).
Dans le verset suivant nous rencontrons deux noms connus: «Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons dâÅuvre dans le Christ Jésus (qui, pour ma vie, ont exposé leur propre cou; auxquels je ne rends pas grâces moi seul, mais aussi toutes les assemblées des nations»). Paul avait rencontré ce couple pieux dâabord à Corinthe, et comme ils avaient le même métier (faiseurs de tentes), il avait élu domicile chez eux et travaillé avec eux. Plus tard ils accueillirent Apollos dans leur maison et lui expliquèrent plus exactement la voie de Dieu (Actes 18:2 et 26). En 1 Corinthiens 16:19, nous les trouvons à Ãphèse (2 Tim. 4:19). Ainsi, non seulement ils avaient le même métier que Paul, mais ils étaient aussi ses «compagnons dâÅuvre» dans le Christ Jésus. Ils avaient exposé, pour sa vie, leur propre cou et avaient ainsi mérité non seulement sa reconnaissance, mais aussi, vu quâil était apôtre des nations, celle de toutes les assemblées des nations. Remarquons que le nom de la sÅur, ici comme en Actes 18:18 et en 2 Timothée 4:19, précède celui de son mari. Nous pouvons bien en déduire que Prisca, ou Priscilla, sâétait dévouée particulièrement pour Paul. En Actes 18:2 et 26, et en 1 Corinthiens 16:19, le nom du mari se trouve en premier lieu et nous comprenons facilement pourquoi. Combien admirable est lâexactitude de la Parole de Dieu!
Encore une brève remarque à propos des mots: «et lâassemblée qui se réunit dans leur maison», quâon retrouve en 1 Corinthiens 16:19 (Col. 4:15 et Philémon 1:2). Comme on le sait, au début du christianisme, les chrétiens se réunissaient dans des maisons privées, faute de locaux de réunions assez grands. Il ne sâagit pas dâune assemblée particulière qui se serait composée des membres dâune même famille.
Au verset 5, lâapôtre nomme Ãpaïnète, son «bien-aimé»; cela indique évidemment que des liens particuliers dâaffection existaient entre lui et celui qui était «les prémices de lâAsie pour Christ». Paul embrassait tous les saints dans un même amour fraternel, mais Ãpaïnète avait été le premier fruit de son travail béni dans la province romaine dâAsie, et comme il avait été sans aucun doute manifesté fidèle depuis longtemps, il possédait lâaffection particulière de son père en Christ.
«Saluez Marie, qui a beaucoup travaillé pour vous» (v. 6). Parmi ceux que Paul salue, plusieurs sÅurs sont désignées comme travaillant ou ayant travaillé dans le Seigneur (v. 12). De Marie, il nous est dit quâelle avait beaucoup travaillé pour les croyants de Rome, qui le reconnaissaient.
«Saluez Andronique et Junias, mes parents et mes compagnons de captivité, qui sont distingués parmi les apôtres, qui même ont été avant moi en Christ» (v. 7). Il est beau de voir comment lâamour sait rappeler toutes les circonstances propres à encourager les personnes nommées, et, en même temps, à les rendre plus chères à leurs frères et sÅurs.
Dans les versets suivants, Paul nomme aussi Amplias et Stachys, ses «bien-aimés dans le Seigneur», Urbain, son «compagnon dâÅuvre en Christ», Appellès «approuvé en Christ», Hérodion, son parent. Il nâadresse quâune salutation à ceux de chez Aristobule et de chez Narcisse, qui étaient «dans le Seigneur». Lâamour nâoublie personne, mais il donne du discernement et de la sagesse dans le jugement; combien plus précis encore sera plus tard le jugement rendu par Celui qui est en même temps amour et lumière! Puissions-nous tous désirer avec plus de zèle son approbation.
«Saluez Tryphène et Tryphose, lesquelles travaillent dans le Seigneur. Saluez Persis, la bien-aimée, qui a beaucoup travaillé dans le Seigneur» (v. 12).
Nous avons déjà parlé plus haut de telles sÅurs. Deux dâentre elles travaillaient encore dans le Seigneur; lâune, Persis, «la bien-aimée» avait beaucoup travaillé dans le passé dans le Seigneur. Pourquoi plus maintenant? Lââge ou la maladie en étaient-ils la cause? Nous ne le savons pas. Le titre «la bien-aimée» ne permet guère de penser que cette chère sÅur se serait relâchée ou serait devenue indifférente.
«Saluez Rufus, lâélu dans le Seigneur, et sa mère, qui est aussi la mienne» (v. 13). Si Rufus est le même que celui qui est mentionné en Marc 15:21, ce que pensent plusieurs commentateurs, nous pouvons bien dire que le Seigneur a richement récompensé le service involontaire que le père de Rufus a eu le privilège de Lui rendre le jour de ses souffrances et de sa mort. Il est probable également que toute la maison de Simon le Cyrénéen sâétait attachée fidèlement au Seigneur, puisque Paul désigne la mère de Rufus comme étant aussi la sienne â sans doute en souvenir des marques dâaffection et des soins quâelle avait prodigués à lâapôtre â et désigne ce Rufus comme lâélu dans le Seigneur. Tous les sanctifiés en Christ sont élus dans le Seigneur, mais Rufus sâest montré particulièrement digne de ce titre que Paul lui donne.
Après avoir cité, dans les deux versets suivants, plusieurs noms sans mention particulière, lâapôtre termine le paragraphe par ces mots: «Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Toutes les assemblées du Christ vous saluent». Nous trouvons la même invitation en 1 Corinthiens 16:20; 2 Corinthiens 13:12 et 1 Thessaloniciens 5:26 (1 Pierre 5:14). Nous ne pensons pas quâil sâagisse dâun commandement spécial de lâapôtre, mais plutôt que cette salutation par un baiser était en usage parmi les premiers chrétiens. Puisque Dieu a pris soin que cette invitation nous soit conservée, gardons-nous de la considérer avec indifférence. Il est certain que cette salutation renferme plus de chaleur et de cordialité quâune simple poignée de main. Câétait lâusage en Orient et spécialement chez les Juifs, plus que chez nous, de se saluer par un baiser. Ici et dans les trois autres passages mentionnés, il est dit «saint baiser», et nous ne devons pas oublier que le Saint Esprit a donné sa sanction à ce mode de salutation. Cela ne veut pas dire que les croyants, chaque fois quâils se rencontrent, aient à se saluer par un baiser; toutefois, lâamour devrait sâexprimer parfois de cette manière.
Dans le paragraphe suivant, lâapôtre doit, pour le bien des croyants, sâoccuper encore dâautres choses, entièrement opposées à celles qui précèdent. à côté de tout le bien que lâapôtre reconnaissait, il y avait aussi à Rome des sujets dâaffliction. «Or je vous exhorte, frères, à avoir lâÅil sur ceux qui causent les divisions et les occasions de chute par des choses qui ne sont pas selon la doctrine que vous avez apprise; et éloignez-vous dâeux» (v. 17). On peut déduire de ces paroles que, en ce temps déjà , des hommes sâétaient élevés, dans lâassemblée de Rome, dans le sentiment de leur propre importance et avec le désir bien connu aussi de nos jours, dâapporter quelque chose de nouveau; au lieu de sâen tenir à la simple doctrine qui leur avait été enseignée, ils «enseignaient de fausses doctrines, pour attirer des disciples après eux».
Lâattrait de la nouveauté est grand, en particulier pour les âmes faibles et simples, et si ceux qui annoncent de nouvelles doctrines, comme câest fréquemment le cas, le font par un beau langage et de douces paroles, ils réussissent facilement à séduire «les cÅurs des simples» (v. 18). On suit les séducteurs, on se rassemble autour dâeux, on déploie une grande ardeur pour eux, puis «les divisions et les occasions de chute» en sont les conséquences inévitables. Paul exhorte les frères à avoir lâÅil sur de telles gens et à se détourner dâeux. Plus tard, lâapôtre Jean engage les croyants à ne pas recevoir dans leurs maisons et même a ne pas saluer tous ceux qui les menaient en avant et ne demeuraient pas dans la doctrine du Christ, car quiconque les saluait, participait à leurs mauvaises Åuvres (2 Jean, v. 9 à 11).
De tels hommes ne sont pas des serviteurs de notre Seigneur Jésus Christ, qui ont à cÅur le bien du troupeau, mais ils servent «leur propre ventre». Ils pensent avant tout à leurs propres personnes et à leurs intérêts; ce jugement de lâEsprit sur eux ici et dans dâautres passages est très solennel. Il nây a quâun seul moyen de nous préserver de leur influence, câest de nous en tenir à la doctrine que nous avons «apprise»: la parole de la vérité (Actes 20:32). De même que lâapôtre Jean exhortait la «dame élue» et «Gaïus, le bien-aimé» (2° et 3° épîtres de Jean) à éprouver la doctrine qui leur était enseignée, Paul exhorte les croyants de Rome à se détourner avec énergie de ceux qui nâenseignaient plus la vérité telle que les fidèles lâavaient reçue autrefois. Lâapôtre compte sur leur obéissance qui était venue à la connaissance de tous et réjouissait son cÅur. Il les exhorte aussi à être sages quant au bien, et simples quant au mal (v. 19). Les ultimes recommandations du cher serviteur de Dieu sont bien touchantes. Alors que les gens du monde sâoccupent du mal et cherchent à se prémunir contre la tromperie et la ruse des autres, le croyant ne doit pas agir ainsi. Il connaît la sagesse dâen haut, qui est «premièrement pure, ensuite paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits» (Jacq. 3:17).
Il ne lui appartient pas de se renseigner sur les diverses formes du mal. Il est «simple quant au mal», un petit enfant pour la malice (1 Cor. 14:20), mais «sage quant au bien». Occupé du bien, écoutant la voix du bon Berger et les enseignements de lâEsprit Saint, il poursuit paisiblement le sentier dans lequel son Seigneur lâa précédé, sentier de sainte séparation, de bonté et de sagesse divines. Il connaît ce sentier et nâa pas besoin dâen connaître dâautres; il sait bien quâil se trouve encore sur la scène du péché, où Satan règne et où le mal triomphe si souvent, mais il sait aussi que la puissance de Satan a été brisée à la croix et il apprend avec allégresse que le Dieu de paix, qui est fidèle à toujours, brisera bientôt Satan sous nos pieds.
Si Dieu, dans sa grâce, a tardé jusquâà aujourdâhui à accomplir le jugement, le juge nâen est pas moins à la porte: notre Sauveur vient bientôt. Et jusquâà ce moment-là , la grâce du Seigneur Jésus Christ sera avec nous tous les jours (v. 20).
Dans le verset suivant, nous trouvons les salutations de Timothée, le compagnon dâÅuvre de lâapôtre, et celles de trois de ses parents, dont les noms nous sont à peine connus et qui étaient peut-être aussi inconnus aux destinataires de lâépître; cependant la foi à lâÃvangile unit les cÅurs et produit la sympathie des uns pour les autres, même lorsque lâon ne sâest jamais vu.
La salutation du verset 22 nous rappelle le fait que Paul nâa écrit de sa main aucune de ses épîtres, excepté celle quâil a adressée aux Galates. Il les dictait à un autre; ici, câest à un frère, nommé Tertius. Toutefois lâapôtre signait ses épîtres pour en sceller lâimportant contenu (1 Cor. 16:21; Gal. 6:11; 2 Thess. 3:17).
Viennent ensuite des salutations brèves, mais néanmoins importantes. De la part de Gaïus, lâhôte de lâassemblée de Corinthe, ainsi que de lâapôtre lui-même, puis dâÃraste, lâadministrateur de la ville, et finalement du frère Quartus, vraisemblablement un homme fidèle et modeste, dont le cÅur était rempli dâamour pour ses frères qui se trouvaient au loin, et qui désirait aussi exprimer son amour. Ensuite lâapôtre termine son épître par le vÅu fréquemment exprimé: «Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec vous tous! Amen».
Les trois derniers versets forment, en quelque sorte, un complément dâune extrême importance. Comme un autre écrivain le dit, lâapôtre développe, dans cette épître, les plus simples éléments de lâÃvangile dans leurs résultats pratiques, en relation avec les diverses économies de Dieu et les devoirs qui découlent de la réception de la bonne nouvelle. Il ne veut pas la terminer sans relier à ces choses le mystère de Dieu, quâil a révélé dans quelques-unes de ses dernières épîtres.
Nous ne trouvons pas, dans lâépître aux Romains, le côté céleste de la vérité, câest-à -dire tout ce qui est en rapport avec Christ, le Fils de lâhomme glorifié à la droite de Dieu, la Tête de son corps, de lâAssemblée, en qui Dieu veut réunir toutes choses. Cette épître a un autre but: elle montre comment lâhomme peut se tenir devant Dieu dans une heureuse liberté. Le fait que nous formons tous un seul corps en Christ, ainsi que les privilèges de ce corps, de lâAssemblée, sont très brièvement mentionnés, mais ils ne sont pas traités en détail. à cet égard aussi, nous pouvons dire: «Il y a un temps pour tout». Le moment viendrait, où lâadministrateur des mystères de Dieu communiquerait ce mystère aux croyants dâÃphèse et de Colosses, en rapport avec toute la plénitude du Christ, afin quâil nous soit révélé par les Ãcritures. Lâétat spirituel de ces deux assemblées permettait de les élever à de telles hauteurs, tandis que lâassemblée de Rome avait besoin dâêtre affermie dans les fondements du christianisme, dans les résultats de la mort et de la résurrection du Fils de Dieu pour lâhomme pécheur et perdu. Nous pouvons accepter avec reconnaissance tous ces dons de Dieu, et admirer avec quelle sagesse et quelle grâce ces dons nous sont communiqués.
Le cÅur de lâapôtre était rempli de ce quâil nomme «son évangile» â ce mystère demeurait constamment en lui dans toute sa fraîcheur â et il ne peut faire autrement que dâen entretenir ses lecteurs, ne fût-ce quâun moment. Ce mystère, comme il le dit, «à lâégard duquel le silence été gardé dès les temps éternels, mais qui a été manifesté maintenant, et qui, par des écrits prophétiques, a été donné à connaître à toutes les nations, selon le commandement du Dieu éternel, pour lâobéissance de la foi» (v. 25, 26). LâEsprit de Dieu avait, dans les siècles précédents, gardé le silence sur ces choses. Les prophètes de lâancienne alliance avaient, il est vrai, parlé auparavant «des souffrances qui devaient être la part de Christ et des gloires qui suivraient». Mais les pensées de Dieu à lâégard de Christ et de lâAssemblée nâavaient jamais été révélées; elles ne le furent que par les écrits prophétiques du Nouveau Testament. Combien cette déclaration souligne lâimportance des épîtres de lâapôtre! Ces hommes nâétaient pas seulement des envoyés de Dieu, mais aussi des prophètes. Ils posèrent le fondement sur lequel nous avons été édifiés (Ãph. 2:20).
Dieu ne pouvait avoir en vue de révéler le mystère de Christ et de lâAssemblée sous lâéconomie de la loi. Câest seulement après lâÅuvre accomplie par Christ à la croix et sa glorification à la droite de la majesté dans les cieux, que furent remplies toutes les conditions pour la révélation de ce mystère «selon le commandement du Dieu éternel». Il fut alors manifesté et donné à connaître par des écrits prophétiques à toutes les nations, pour lâobéissance de la foi. Les voies temporelles de Dieu étaient en rapport avec Israël et la terre. Ses pensées éternelles, en rapport avec le mystère, sont maintenant données à connaître à toutes les nations, et notre glorieux privilège est de les recevoir avec une foi simple et de les contempler dans un esprit de louange.
Nous sommes arrivés à la fin de notre méditation. Nous avons pu contempler les profondeurs des richesses, de la sagesse et de la connaissance de Dieu. Cela a réchauffé nos cÅurs et nous a montré combien notre connaissance et notre intelligence sont limitées. Cela a aussi éveillé en nous le désir de ne plus connaître seulement en partie, mais parfaitement, non plus par la foi, mais par la vue. Que nous reste-t-il à faire en terminant, si ce nâest dâentonner dans nos cÅurs, avec le grand apôtre des nations, le cantique de louange disant: «Or, à celui qui est puissant pour nous (vous) affermir... au Dieu qui seul est sage, par Jésus Christ, â auquel soit la gloire éternellement! Amen».