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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Romans 16". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/romans-16.html.
bibliography-text="Commentaire sur Romans 16". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-27
Plan du commentaire biblique de Romains 16
PhÅbé
Lâapôtre recommande aux Romains PhÅbé, diaconesse de lâÃglise de Cenchrées, pour quâils lui fassent bon accueil et lui prêtent lâassistance dont elle pourra avoir besoin (1, 2).
Salutations
Paul fait saluer Prisca et Aquilas, qui ont exposé leur vie pour lui, ainsi que lâÃglise qui est dans leur maison. Il envoie encore des salutations à des frères et à des sÅurs, quâil désigne nommément et à des groupes de chrétiens. Il les invite à se saluer réciproquement par un saint baiser et leur annonce que toutes les Ãglises les saluent (3-16).
Verset 1
Recommandations, salutations, avertissement et vÅux (chapitre 16)
Versets 1 à 16 â Recommandation de PhÅbé, salutations à divers chrétiens de Rome
PhÅbé est appelée diaconesse, ce qui signifie servante, comme diacre signifie serviteur.
Il semble ressortir de ce passage que lâÃglise sentit, dès lâorigine, le besoin dâappeler des femmes à exercer un ministère spécial auprès des pauvres et des malades.
Beaucoup dâinterprètes et dâhistoriens se refusent, il est vrai, à voir dans le titre de diaconesse donné à PhÅbé la désignation dâune charge régulière ils se fondent sur le fait que les termes de diacre et de diaconie sont employés par Paul dans un sens très général (Romains 15.8â¯; 1 Corinthiens 16.15)â¯; et ils traduisentâ¯: «â¯PhÅbé, qui rend des services à lâÃglise du Cenchréesâ¯Â», qui exerce dans son sein une activité bienfaisante.
La tournure de la phrase grecque et en particulier le mot aussi, devant diaconesse, qui est probablement authentique (B, A, etc.), ne sont pas favorables à cette explication. Aussi semble marquer que PhÅbé, outre les services exceptionnels quâelle a rendus à plusieurs (verset 2), remplit la fonction de diaconesse de lâÃglise de Cenchrées.
Cenchrées était le port de Corinthe, du côté de lâAsie (Actes 18.18).
Verset 2
On croit que ce fut PhÅbé qui, allant de Corinthe à Rome, porta notre épître. Paul la recommande aux Romains avec une touchante sollicitude, qui montre quels rapports dâaffection unissaient ces premiers ouvriers de lâÃvangile.
Que vous la receviez dâune manière digne des saints, câest-à -dire comme les saints reçoivent ou comme ils doivent être reçus.
On ignore dans quelles circonstances PhÅbé a été lâaide de Paul, mais on voit quelle vive reconnaissance il lui en conservait.
Verset 3
Voir sur Prisca ou Priscille et Aquilas Actes 18.2 et suivants.
On est surpris de trouver Priscille et Aquilas à Rome, avec une Ãglise dans leur maison (verset 5), quand, moins dâun an auparavant, ils étaient à Ãphèse, où ils avaient également une Ãglise dans leur maison (1 Corinthiens 16.19), et que, peu dâannées après, ils sont de nouveau dans cette ville (2 Timothée 4.19).
Câest une des raisons pour lesquelles on a supposé que les salutations des versets 3 à 6 étaient adressées originairement à des chrétiens dâÃphèse (voir lâintroduction).
Mais cette supposition nâest point nécessaire. Aquilas et Priscille, comme beaucoup de Juifs à cette époque (Jacques 4.13 et suivants), changeaient fréquemment de résidence, Paul les trouve successivement à Corinthe et à Ãphèse. Ils quittèrent probablement cette dernière ville au commencement de lâété de 57, Pour retourner à Romeâ¯; ils y étaient dans les premiers mois de 58, au moment où Paul écrivait notre épître.
Il se peut quâils se soient rendus dâÃphèse à Rome, comme ils étaient allés précédemment de Corinthe à Ãphèse (Actes 18.18-19), pour préparer les voies à lâapôtre et le renseigner sur la situation de lâÃglise de Rome. Nous savons en effet que, dès le printemps de 57, Paul avait conçu le dessein de se rendre à Rome (Actes 19.21). Aquilas et Priscille revinrent plus tard à Ãphèse (2 Timothée 4.19), peut-être avant lâarrivée de Paul à Rome, très probablement avant le massacre des chrétiens, ordonné par Néron, en 64.
Verset 4
Grecâ¯: «â¯Exposé leur cou pour mon âmeâ¯Â».
Peut-être était-ce dans lâémeute qui eut lieu à Ãphèse avant le départ de Paul (Actes 19.23-40), ou dans les circonstances auxquelles Paul fait allusion dans 1 Corinthiens 15.32 et 2 Corinthiens 1.8 et qui ne nous sont pas autrement connues.
Verset 5
Dans une grande ville telle que Rome, les chrétiens durent sâassembler de bonne heure, en différents quartiers et en diverses maisons particulières.
Chacune de ces assemblées était une Ãgliseâ¯: Paul ne craint pas de lui donner ce nom.
Ce qui nâempêchait point ces diverses Ãglises de former un seul corps en Christ.
Ce nâest pas seulement à Rome mais à Ãphèse (1 Corinthiens 16.19) et à Colosses (Colossiens 4.15â¯; Philémon 1.2), que nous trouvons de ces Ãglises dans des maisons particulières.
Epaïnète fut lâun des premiers gagné à Christ dans la province dâAsie (et non en Achaïe comme porte le texte reçu, contre la plupart des majuscules). Il fut peut-être un fruit du ministère de Priscille et Aquilas, avant lâarrivée de Paul à Ãphèse. Il leur est étroitement associé et lâon peut supposer quâil se rendit avec eux dâÃphèse à Rome.
Verset 6
Marie est inconnue. Son nom indique une origine juive.
Presque tous les majuscules portentâ¯: pour vous.
La leçon pour nous paraît plus naturelle, car Paul nâavait pas à apprendre aux Romains que Marie avait beaucoup travaillé pour eux. Mais il pouvait nâêtre pas inutile de le leur rappeler.
Verset 7
Le nom de Junias ne se rencontre pas ailleursâ¯; on le considère comme une abréviation de Junianus. Chrysostome et dâautres après lui ont luâ¯: Junia, nom de femme fréquemment employé.
Junia serait lâépouse ou la sÅur dâAndronicus. La plupart des interprètes donnent au mot que nous traduisons par parents le sens de compatriote, parce quâils ont peine à admettre que Paul eût plusieurs parents, tant à Rome que dans son entourage à Corinthe (versets 11 et 21). Mais lâépithète de compatriote aurait dû être appliquée également à Prisca et à Aquilas (verset 3), à Marie (verset 6), et probablement à dâautres des personnes mentionnées dans ces salutations. Et le mot grec a toujours le sens de parent, membre de la même famille.
On ignore quand et comment Andronicus et Junias ont été les compagnons de captivité de lâapôtre Paul. Paul ajoute quâils sont distingués parmi les apôtres, ce qui peut signifier que les apôtres de Jérusalem, les douze, les ont en haute estimeâ¯; ou bien quâils se distinguent dans la catégorie des apôtres, ce terme étant pris ici dans son sens général dâenvoyés, de missionnaires.
Quoi quâil en soit, leurs noms, alors distingués, sont aujourdâhui inconnus et ne seraient pas parvenus jusquâà nous sans cette fraternelle salutation de lâapôtre.
Combien dâautres noms, ignorés des hommes, se trouveront écrits dans les cieuxâ¯! Tels sont la plupart de ceux qui suivent et dont, pour cette raison, nous nâaurons rien à dire dans ces notes.
Verset 10
Grecâ¯: Les chrétiens de ceux dâAristobule, câest-à -dire dâentre ses esclaves, qui formaient sa «â¯maisonâ¯Â» et nâétaient connus que par le nom de leur maître.
Ces pauvres esclaves, considérés à peine comme des hommes, trouvaient, dans les compassions de Dieu en Jésus-Christ, la liberté, la dignité, lâamour et la gloire éternelle. Lâapôtre les fait saluer comme ses frères, avec une vive affection.
Aristobule pourrait être le petit-fils dâHérode le Grand, le frère dâHérode Agrippa 1er, qui habitait alors Rome.
Verset 11
Le nom dâHérodion peut désigner un affranchi de la famille des Hérode.
Narcisse était-il le célèbre favori de lâempereur Claudeâ¯? Il avait été mis à mort à la fin de 54, mais les esclaves continuaient quelquefois à porter le nom de leur premier maître quand celui-ci avait été illustre, même après avoir passé en dâautres mains.
Verset 12
Tryphène et Tryphose sont des noms de femmes.
Verset 13
Grecâ¯: Rufus, lâélu dans le Seigneur.
Cette épithète ne saurait être entendue ici dans le sens où elle sâapplique à tout vrai chrétien. Elle désigne Rufus comme distingué par sa sainteté et son activité, qui faisaient de lui un chrétien «â¯de choixâ¯Â». Marc (Marc 15.21), écrivant son Ãvangile à Rome, désigne Simon de Cyrène comme «â¯le père dâAlexandre et de Rufusâ¯Â».
On est amené naturellement à identifier le Rufus de notre passage avec le fils de Simon de Cyrène. Paul a dû avoir des relations bien intimes avec cette famille, puisquâil considère la mère de Rufus comme la sienne. Il est impossible de dire à quel moment il jouit de ses soins maternels.
Verset 14
Les frères⦠les saints qui sont avec eux.
Ces mots, ajoutés aux noms des personnes que Paul fait saluer, les désignent, suivant les uns, comme des chefs de groupe, qui avaient chacun une assemblée dans sa maison. Suivant une autre explication, nous aurions ici deux groupes seulement, deux Ãglises qui sâassemblaient dans des maisons particulières lâune mentionnée au verset 14, lâautre au verset 15â¯; Paul nommerait les principaux membres de chacune.
Verset 16
Les salutations de lâapôtre, effusions de son amour fraternel, avaient aussi pour but dâunir les chrétiens à qui il les adressait en une famille dont les membres ne devaient pas craindre entre eux les démonstrations dâune cordiale affection.
Lâusage de se saluer par un saint baiser (1 Corinthiens 16.20â¯; 2 Corinthiens 13.12â¯; 1 Thessaloniciens 5.26â¯; 1 Pierre 5.14) devint lâun des actes les plus touchants du culte chrétien. Avant la célébration de la cène, les fidèles se saluaient par ce que Tertullien appelle «â¯le baiser de paixâ¯Â» et scellaient ainsi leur union en Christ.
Au moment où il écrit, Paul venait de visiter les Ãglises dâAsie-Mineure et de Grèce (Actes 20.1-3). Il leur avait sans doute fait part de son projet dâaller à Rome et probablement de son dessein dâécrire aux chrétiens de cette ville. Aussi peut-il les saluer au nom de toutes les Ãglises du Christ. Il sait lâintérêt et lâaffection quâelles leur portent.
Verset 17
Les séducteurs
Paul exhorte ses frères à être sur leur garde, car des faux docteurs vont venir qui, en sâopposant à lâenseignement évangélique, causent des scandales et sèment la division dans les Ãglises. Ils ne servent pas Christ, mais leur ventre ; par de belles paroles, ils séduisent les simples (17, 18)
Les chrétiens de Rome
Leur renom dâobéissance attirera les faux docteurs. Paul se réjouit de leur bonne réputation, mais il désire quâils soient prudents à lâégard du bien et purs à lâégard du mal. Le Dieu de la paix écrasera Satan sous leurs pieds. Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec eux ! (19, 20)
Dernier avertissement contre des faux docteurs (17-20)
Lâapôtre ajoute aux salutations quâil vient de faire un avertissement pressant. Les frères quâil a nommés et quâil porte sur son cÅur, il les voit exposés à un danger contre lequel il veut les prémunir.
Prendre garde (grec), avoir lâÅil sur, regarder pour voir venir de loin, expression qui semble impliquer que les séducteurs sont encore loin de Rome, mais se préparent à attaquer cette Ãglise.
Ils causent (grec) les divisions et les scandales bien connus contre la doctrine, en sâopposant à lâenseignement que les Romains avaient reçu de leurs premiers conducteurs et que Paul confirme dans cette lettre (Romains 6.17).
Verset 18
Les cÅurs des simples (grec), des innocents, de ceux qui sont sans malice.
Sur ce traitâ¯: ils servent leur propre ventre, comparez Philippiens 3.19. Leurs bonnes paroles ou leur parler bénin, leur beau langage (grec), leurs bénédictions. Ce dernier mot manque dans D et quelques majuscules
Les séducteurs, dont lâapôtre parle ici, ne sont pas les «â¯faiblesâ¯Â» des versets 14 et 15, mais probablement ces chrétiens judaïsants, opposés au salut gratuit et adversaires personnels de Paul qui cherchaient partout à combattre son influence. Lâapôtre prévoit quâils ne tarderont pas à paraître à Rome et à troubler cette Ãglise comme ils avaient troublé les Ãglises de la Galatie et celle de Corinthe. Lâévénement confirma ses prévisions (Philippiens 1.15 et suivants).
Verset 19
Ce verset donne le motif (car) de lâavertissement qui précède.
Si je vous mets en garde contre ces faux docteurs, câest quâils viendront sûrement vous troubler, car la renommée de votre obéissance est parvenue à tous (comparez Romains 1.8).
Les chrétiens de Rome se distinguaient, en effet, par leur obéissance à lâÃvangile. Lâapôtre se réjouit de cette disposition mais il leur souhaite une plus grande maturité, afin que, dâune part, ils soient sages, prudents à lâégard du bien, quâils aient lâintelligence pour le discerner et que dâautre part, ils soient purs (grec sans mélange) à lâégard du mal, doués de cette droiture morale qui leur permettra de le repousser sous toutes ses formes (comparez Matthieu 10.16â¯; 1 Corinthiens 14.20).
Verset 20
Allusion à la promesse divine (Genèse 3.15), dont Paul annonce lâaccomplissement prochain pour encourager les chrétiens à résister aux séductions.
Remarquez le contraste dans les termesâ¯: le Dieu de la paix écraseraâ¦
Le vÅuâ¯: la grâce, etc., manque dans D, majuscules, étala.
Tous les majuscules, sauf Codex Sinaiticus, B portentâ¯: Jésus-Christ.
Verset 21
Salutations
Paul salue les Romains de la part de plusieurs frères qui sont auprès de lui à Corinthe. Son secrétaire, Tertius, les salue lui-même (21-23).
Doxologie
à celui qui est puissant pour vous affermir dans le salut, selon le mystère caché durant des siècles, mais aujourdâhui dévoilé et publié dans des écrits prophétiques, pour amener tous les gentils à la foi, à ce Dieu seul sage, soit gloire, par Jésus-Christ, à jamais (25-27).
Timothée est le plus connu des collaborateurs de Paul (comparez Actes 16.1, etc.). Il était alors auprès de Paul à Corinthe (Actes 20.4).
Lucius pourrait être le Lucius de Cyrène mentionné en Actes 13.1â¯; il ne saurait en tout cas être identifié avec lâauteur du troisième Ãvangile et des Actes.
Jason pourrait être le même que lâhôte de Paul à Thessalonique (Actes 17.5-9).
Sosipatros doit être probablement identifié avec le chrétien de Bérée nommé Actes 20.4.
Mes parents, comparez verset 7, note.
Verset 22
Paul dictait ses lettres et se contentait dâécrire de sa main le vÅu final et la signature (1 Corinthiens 16.21â¯; Colossiens 4.18â¯; 2 Thessaloniciens 3.17. Voir au contraire Galates 6.11).
Arrivé au terme de cette longue épître, il interrompt sa dictée pour laisser à son secrétaire le plaisir de saluer lui-même les destinataires et de leur apprendre que câest lui qui a tenu la plume. Le nom latin de Tertius fait supposer quâil était Romain.
Verset 23
Paul reprend la parole pour exprimer encore quelques messages dont il est chargé.
Dâabord de la part de Gaïus, son hôte et celui de toute lâÃgliseâ¯; cela pourrait signifier que Gaïus recevait dans sa maison les assemblées plénières de lâÃgliseâ¯; mais le terme dâhôte fait plutôt penser à la large hospitalité que Gaïus exerçait envers les chrétiens de toutes les Ãglises, quand ils venaient à Corinthe.
Gaïus est probablement mentionné 1 Corinthiens 1.14. Paul lâavait lui-même baptisé.
Eraste était (grec) économe de la ville, câest-à -dire maître des comptes, intendant des finances. Ce poste élevé, quâil occupait dans lâadministration de Corinthe, ne permet pas de lâidentifier avec lâaide de Paul mentionné Actes 19.22. Est ce lui qui est nommé dans 2 Timothée 4.20â¯?
Quartus est tout à fait inconnu.
Dans le texte reçu se lit verset 24â¯: La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous. Amenâ¯! Ces paroles manquent dans Codex Sinaiticus, B. A, C. Les majuscules (D, etc.) qui ont ce vÅu apostolique à cette place lâomettent à la fin du verset 20.
Verset 25
Cette doxologie se trouvait placée, très anciennement déjà , à la fin de Romains 14. On la lit encore à cette place dans un manuscrit du huitième siècle et dans la grande majorité des minuscules. La plupart des majuscules lâont à la fin de lâépître. à et un autre lâont aux deux endroits. Marcion, au témoignage dâOrigène, lâavait tout à fait retranches.
Plusieurs critiques modernes se sont fondés sur ces variations du texte pour contester lâauthenticité de la doxologie. Nous renvoyons à lâintroduction pour toutes les questions relatives à lâintégrité des derniers chapitres de lâépître.
Les éditeurs et les exégètes les plus nombreux et les plus compétents admettent lâauthenticité de la doxologie et estiment que sa vraie place est à la fin de Romains 16. Si elle a été transportée à la fin de Romains 14, câest que lâon sâarrêtait là quand on lisait lâépître en public.
Elle termine admirablement la grande lettre apostolique, en la résumant tout entière dans un élan dâadoration.
Lâapôtre, dans le besoin pressant dâattribuer toute gloire à Dieu, donne une dernière fois essor à la pensée qui remplit son cÅur. Pour fortifier les chrétiens de Rome, il attend tout de Dieu, qui peut le faire par sa grâce, selon lâÃvangile que Paul a annoncé et que, pour cela, il appelle mon Ãvangile (Romains 2.16, note).
Cet Ãvangile consistait dans la prédication de Jésus-Christ, parce que le Sauveur en était lâobjet, le centre et la vie.
Cet Ãvangile est la révélation du mystère (grec) durant des temps infinis (ou éternels).
Dans son conseil, Dieu avait arrêté de toute éternité le plan du salut (1 Corinthiens 2.7), mais il a gardé le silence à son sujet dans les temps infiniment longs qui se sont écoulés depuis la création du monde jusquâà la venue du Sauveur. Pendant cette longue période dâattente les hommes ignorèrent ce que serait le salut que Dieu leur avait «â¯promis par ses prophètesâ¯Â» (Romains 1.2), mais qui restait un «â¯mystèreâ¯Â» tant quâil nâavait pas été «â¯manifesté par lâapparition de notre Sauveur Jésus-Christâ¯Â» (2 Timothée 1.10â¯; comparez Colossiens 1.25-26â¯; Colossiens 1.2-3).
Verset 26
Mais maintenant (verset 26), ce mystère a été manifesté par la venue de Jésus-Christ dâabord, puis par la révélation intérieure que le Saint-Esprit donnait aux apôtres (Ãphésiens 3.5)â¯; et il a été (grec) publié pour toutes les nations, pour lâobéissance de la foi (Romains 1.5, note), par le moyen dâécrits prophétiques.
La plupart entendent, par ces derniers mots, les écrits des prophètes de lâAncienne Alliance, dont le sens profond se découvrait aux chrétiens. Mais le contraste entre aujourdâhui et autrefois est trop marqué pour que lâapôtre ait pensé à des écrits parus durant ces temps infinis où Dieu se taisait. Il sâagit dâécrits inspirés de la Nouvelle Alliance, dans lesquels les témoins du Christ exposent la révélation quâils ont reçue en leur Maître. Ces écrits sont, en tout cas, compris dans lâexpressionâ¯: écrits prophétiques. Paul comptait dans leur nombre, probablement, lâépître quâil termine par ces mots. Il parle en termes semblables de son épître aux Ãphésiens (Ãphésiens 3.3-5).
La publication du mystère a lieu selon lâordre du Dieu éternelâ¯: lâapôtre lâappelle éternel en regard de ces temps infinis pendant lesquels le mystère avait été tenu secret et parce que, de toute éternité, Dieu avait conçu le dessein de sauver les hommes.
Verset 27
Enfin, reprenant (verset 27) la phrase commencée au verset 25, Paul proclame la louange et la gloire qui reviennent à ce Dieu seul sage. Sa sagesse éclate dans lâÅuvre de salut quâil a accomplie par Jésus-Christ.