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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur James 3". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/james-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur James 3". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-18
Plan du commentaire biblique de Jacques 3
Responsabilité de ceux qui usent de la parole
Quâil nây ait pas beaucoup de chrétiens qui aspirent à parler dans les assemblées ; que la crainte dâun jugement plus sévère nous retienne ! Nous commettons tous bien des fautes. Celui qui nâen commet pas avec la parole est un homme accompli, entièrement maître de soi, comme le cavalier lâest de son cheval par le moyen du mors (1-3).
Le pouvoir de la langue
Elle est comme le gouvernail qui, tout petit quâil est, dirige de grands navires au gré du pilote, comme un petit feu qui allume une grande forêt. Elle excite dans tout le corps des passions impures et dévorantes, étant elle-même inspirée du diable (4-6).
Son caractère indomptable
Toutes les bêtes sont domptées par lâhomme ; nul ne peut dompter la langue ; elle contient un poison mortel (7, 8).
Les péchés de la langue et la foi en Dieu
La langue nous sert à bénir Dieu et à maudire lâhomme créé à son image. Cela est inadmissible. Une source ne peut produire de lâeau douce et de lâeau amère, un arbre des fruits dâespèces différentes (9-12).
Ne pas prétendre enseigner, mais tenir sa langue en bride
Verset 1
Avertissement à ceux qui sâérigent en docteurs, la puissance redoutable de la langue, la vraie sagesse
Versets 1 à 12 â Ne pas prétendre enseigner, mais tenir sa langue en bride
Grecâ¯: Ne devenez pas de nombreux docteurs,⦠nous recevrons un plus grand jugement, une condamnation plus grande que si nous avions gardé un modeste silence. Par cet empressement à enseigner les autres, nous assumons une responsabilité redoutable.
Jacques revient à lâun des défauts quâil avait déjà signalés (Jacques 1.19â¯; Jacques 1.26) chez les judéo-chrétiens de son temps formés à lâécole des pharisiensâ¯: une religion des lèvres, le besoin de paraître, de se mettre en avant dans les assemblées.
Cette tendance devait produire les péchés de la langue, que Jacques décrit dans les versets qui suivent par des images où la justesse sâunit à la beauté. Le travers quâil flétrit ne consiste pas dans des médisances ou des jugements que les membres de lâÃglise auraient formulés les uns contre les autres (Calvin), ni dans lâambition qui les aurait portés à aspirer à la charge de docteur mais dans le besoin quâils éprouvaient à tout propos dâenseigner leurs frères.
Lâapôtre Paul combattait chez les Juifs de son temps cette même orgueilleuse démangeaison dâêtre les «â¯conducteurs des aveuglesâ¯Â», «â¯les docteurs des ignorantsâ¯Â». Romains 2.17 et suivants La faculté accordée à chacun de prendre la parole dans les assemblées offrait à ces dispositions des occasions nombreuses de se manifester.
Verset 2
Motif (car) à lâappui de lâexhortationâ¯: «â¯Ne soyez pas nombreux à vous ériger en docteursâ¯Â».
En disantâ¯: nous bronchons tous beaucoup, Jacques a en vue les fautes nombreuses de notre conduite toute entièreâ¯: nous commettons assez de péchés de toute sorte, dont nous aurons à répondre devant Dieuâ¯; ne nous engageons pas à la légère sur ce terrain de lâenseignement à donner aux autres, où nous nous rendrons coupables de nouvelles fautes.
Celles-ci sont si fréquentes, si facilement commises, si inévitables sans une sainte vigilance, que Jacques nâhésite pas à affirmer que, si quelquâun était à cet égard exempt de reproche, il serait un homme parfait, capable de se dominer sous tous les rapports.
Par les motsâ¯: tenir son corps en bride, lâapôtre, considérant le corps comme lâinstrument de lââme, entre déjà dans lâimage qui va suivre (verset 3).
Verset 3
On peut admettre aussi une phrase interrompueâ¯: «â¯Or si nous mettons le mors⦠et si nous dirigeons leur corps entier,⦠(sous-entendu) nous devrions brider aussi notre langueâ¯Â».
Verset 6
Deux images frappantes qui peignent avec autant de justesse que de force lâaction puissante de la langue, pour le bien ou pour le malâ¯: un grand vaisseau quâun petit gouvernail dirige au sein des tempêtesâ¯; un petit feu qui embrase une grande forêt (grec un combien petit feu allume une combien grande forêt)â¯: telle est la langue.
Elle peut se vanter de grandes choses. Quel motif de vigilance, pour quâelle ne devienne pas le monde de lâiniquitéâ¯! Cette énergique expression dit bien tout le mal que peut faire la langue.
Les éditeurs adoptent diverses ponctuations et les commentateurs construisent de diverses manières les premiers mots de ce verset. On peut traduire aussiâ¯: «â¯Comme le monde de lâiniquité, la langue se montre parmi nos membres⦠â¯Â»
Elle souille le corps entier, parce quâelle éveille les passions les plus diverses.
Les mots rendus parâ¯: le cours de la vie, signifient littéralement, la roue de la naissance (Jacques 1.23â¯; Jacques 1.24, note) câest-à -direâ¯: toute la sphère, tout lâensemble de notre vie.
La langue se manifeste (grec se place, prend position, dans Jacques 4.4, le même verbe signifieâ¯: se constituer) comme un feu au centre de cette sphère dâoù lâembrasement se répand sur toute la circonférenceâ¯; et elle-même est embrasée par le feu de la géhenne (Matthieu 5.22, note), câest-à -dire par la malignité et par les passions du démon.
Il nây a donc point de péché dont la langue ne puisse être la cause et lâinstrument.
Verset 8
La caractéristique effrayante du verset 6 est justifiéeâ¯; car nul homme ne peut dompter, par sa propre force, sa langue, ou celle des autres. Il nây a de suffisant pour cela que la puissance de Dieu, régénérant par sa grâce le cÅur de lâhomme, dâoù procède le mal.
C, majuscules portentâ¯: un mal quâon ne peut réprimer, Codex Sinaiticus, B, Aâ¯: un mal désordonné, déréglé (Jacques 1.8), ce qui se trouverait expliqué au verset 9.
Allusion au serpent, dont la langue passait chez les anciens pour porter le venin dans la plaie.
Verset 9
Ces paroles supposent une croyance en Dieu sans vie, une piété des lèvres qui est en pleine contradiction avec la conduite.
Bénir le Seigneur (Codex Sinaiticus, B, A, Câ¯; les autres majusculesâ¯: Dieu), câest prononcer sa louange (Psaumes 103.1â¯; Psaumes 145.21).
Maudire les hommes ne signifie pas seulement prononcer sur eux une malédiction, mais implique tout le mal que nous pouvons leur faire, de tant de manières, par les péchés de la langue.
Ce mal est dâautant plus horrible quâil porte ses ravages sur un être immortel créé à la ressemblance de Dieu (Genèse 1.26), enfant de Dieu, ou destiné à le devenir par sa Grâce.
Si altérée par le péché que soit lâimage de Dieuâ¯:
Verset 12
Puisquâil est contradictoire en soi que dâune même bouche sorte la bénédiction et la malédiction, que de la même source jaillisse (grec) le doux et lâamer, quâun figuier produise des olives et une vigne des figues et quâune source salée (ou un sol salé, grec du salé, adjectif neutre) produise de lâeau douce (Codex Sinaiticus, B, A, Dâ¯; texte reçu, majusculesâ¯: aucune source ne peut produire du salé et du doux), il est évident que bénir Dieu (verset 9) nâest point un acte de reconnaissance et de piété sincères, procédant dâun cÅur régénéré, mais lâacte dâune foi morte et hypocrite (comparer 1 Jean 4.20â¯; 1 Jean 4.21â¯; Matthieu 7.16 et suivants).
Verset 13
La sagesse se révèle par lâaction
Si quelquâun prétend être intelligent, quâil le montre par une conduite inspirée dâun esprit de douceur (13).
La sagesse terrestre
Celui qui est animé dâun zèle amer ne saurait se glorifier sans mentir à la vérité. Sa sagesse nâest pas du ciel ; elle procède du monde, du cÅur naturel, du démon ; elle produit des désordres et toute espèce de mauvaises actions (14-16).
La sagesse dâen haut
Ses caractères sont la pureté, lâesprit pacifique, la modération, la douceur ; elle est miséricordieuse, féconde en bons fruits, exempte de duplicité et dâhypocrisie. Elle sème dans la paix le fruit de la justice, qui profitera à ceux qui procurent la paix (17, 18).
Les deux sagesses (13-18)
Tous ceux-là prétendaient lâêtre qui sâérigeaient en docteurs (verset 1).
Mais Jacques leur a montré, par tous les péchés de la langue quâil leur a reprochés, combien ils manquaient de sagesse.
Par ce mot il entend (comme Jacques 1.5) la connaissance de la vérité chrétienne, non en théorie seulement, mais pénétrant et dominant la vie pratique toute entière.
Citer les principaux traits de cette sagesse sera un second moyen de prouver à ses lecteurs combien ils y étaient étrangers. Câest là ce quâil va faire (versets 13-18).
Ramenant tout à la vie pratique, Jacques montre que câest dans une bonne conduite que doit se manifester la vraie sagesseâ¯; elle produit des Åuvres, faites avec la douceur quâelle inspire et qui contraste avec le zèle amer dont il va parler (versets 14-16).
Verset 14
Se glorifier contre la vérité, câest la professer des lèvres en la reniant dans la conduite et ajouter à ce mensonge dâorgueilleuses vanités.
Verset 15
La vraie sagesse vient dâen haut (comparez verset 17), elle est un don par lequel Dieu répond à la prière (Jacques 1.5)â¯; la fausse sagesse, dont se vante lâhomme naturel, est de ce monde, où règnent les ténèbres et le péchéâ¯; elle est terrestre.
Jacques lâappelle encore animale (littéralement psychique), provenant des forces naturelles de lââme, dénuée de lâesprit de Dieu (1 Corinthiens 2.14), croissant sur le sol naturel du moi humain, dans son éloignement de Dieu (comparer 1 Thessaloniciens 5.23, note).
Enfin, aux yeux de lâapôtre, elle est diabolique câest-à -dire inspirée à lâhomme par les influences du prince des ténèbres (comparer verset 6).
Verset 16
Le grec porte seulementâ¯: un zèle, il faut ajouter amer, dâaprès verset 14.
Verset 17
La sagesse que lâEsprit de Dieu inspire à lâhomme et que lâapôtre oppose ici à celle du verset 15, est premièrement pure de toute souillure sensuelle et surtout de toute arrière-pensée et de tout motif égoïste (2 Corinthiens 7.11â¯; 1 Jean 3.3).
Ensuite, elle est pacifique, parce quâelle est dominée par lâamour, qui tend sans cesse à la paixâ¯; elle est modérée, sachant céder aux autres, se désister de son droit (Philippiens 2.4â¯; Philippiens 3.2)â¯; elle est douce (1 Timothée 3.3), facile à persuader, se laissant toujours convaincre dâun tort ou dâune erreur, lorsque la vérité se montre à elleâ¯; elle est pleine de miséricorde (Jacques 2.13) et de bons fruits, câest-à -dire de bonnes Åuvres (Matthieu 3.8â¯; Galates 5.22)â¯; elle est sans duplicité (littéralement point critique), mot traduit de diverses manières et pouvant signifierâ¯: exempte dâesprit de jugement ou encore nâayant point de doute (Jacques 1.6), ou encore étant impartiale, sans distinction de personnes (Jacques 2.4)â¯; enfin, elle nâest point dissimulée, ou proprement sans hypocrisieâ¯; en dâautres termes, sincère en elle-même et dans toutes ses manifestations
Tous ces traits réunis forment une image parfaite de la vraie sagesse.
Verset 18
Le fruit de La justice est lâaction que la sagesse dâen haut exerce dans la vie pratique. Jacques vient de la décrire (verset 17). Elle est lâopposé du fruit que produit le zèle amer et lâesprit de dispute (verset 16).
La dernière phrase du verset peut se traduire de deux manièresâ¯: pour ceux ou par ceux qui font la paix (Matthieu 5.9).
Dans le premier cas, Jacques voudrait dire que ceux qui procurent la paix recueillent la moisson du fruit de la justice semé à leur profit par eux-mêmes ou par dâautres, ce qui est une vérité confirmée par lâexpérience et en même temps une encourageante promesse.
Dans le second cas, la pensée de Jacques serait que le fruit de la justice se sème par ceux-là seuls qui procurent la paix. En dâautres termes, il affirmerait que la sagesse chrétienne ne peut ni se répandre ni produire ses fruits au sein des contentions et du trouble (verset 16). Sérieux avertissement pour les chrétiens de tous les temps.
Le premier sens est le plus naturelâ¯; puisque Jacques avait déjà dit que le fruit de la justice se sème dans le paix, il nâavait pas besoin dâajouterâ¯: par ceux qui procurent la paixâ¯; tandis quâil nâétait pas superflu dâaffirmer quâils récolteraient aussi le fruit de ces semailles.