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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
La Bible Annotée de Neuchâtel La Bible Annotée de Neuchâtel
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur James 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/commentaries/fre/neu/james-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur James 4". "La Bible Annotée de Neuchâtel". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-17
Plan du commentaire biblique de Jacques 4
Les passions qui créent des dissensions et rendent la prière impuissante
Vos querelles viennent des mauvaises passions qui vous agitent. Vos prières ne sont pas exaucées, parce quâelles sont inspirées par la soif de jouir (1-3).
Lâamour du monde et lâhumble soumission à Dieu
Les lecteurs devraient savoir quâune telle manière dâêtre fait dâeux des adultères qui, en aimant le monde, se constituent ennemis de Dieu. LâÃcriture nâenseigne-t-elle pas que Dieu nous aime dâun amour jaloux ? Mais il nous accorde une grâce dâautant plus excellente. Câest pour cela quâun autre passage ditâ¯: Il résiste aux orgueilleux, mais fait grâce aux humbles. Il faut donc vous soumettre à Dieu, câest le moyen de vaincre le diable ; vous approcher de Dieu, pour quâil sâapproche de vous ; vous purifier, si votre cÅur a été partagé ; sentir votre misère et vous repentir profondément ; vous humilier devant Celui qui vous élèvera (4-10).
La médisance
Médire de son frère ou le juger, câest se mettre au-dessus de la loi. Celui-là seul est législateur et juge qui a le pouvoir de sauver et de perdre (11-12).
Convoitises funestes, amour du monde et amour de Dieu, la médisance
Verset 1
Relations avec le prochain, avec le monde, avec Dieu 4.1 Ã 5.6
Versets 1 Ã 12 â Convoitises funestes, amour du monde et amour de Dieu
La «â¯sagesse terrestre, charnelle et diaboliqueâ¯Â» quâa décrite lâapôtre (Jacques 3.15) a pour fruits naturels ces guerres et ces combats, mots choisis à dessein pour exprimer fortement lâidée des divisions et des querelles.
Le premier indique lâétat permanent, le second les éclats par lesquels il se manifeste. Il ne sâagit pas de discussions entre docteurs, mais de disputes sur le tien et le mien. Jacques en appelle à la conscience de ses lecteurs. Elle leur montrera la cause de ces luttes dans leurs passions charnelles (versets 1-3), dans leur cÅur partagé entre lâamour de Dieu et lâamour du monde (verset 4 et suivants).
Jacques considère ces voluptés (grec plaisirs) établies dans nos membres, dans la chair en général (Romains 6.13â¯; Romains 7.23), comme sur un terrain, où elles luttent (grec batailler) contre les meilleures dispositions de lââme (1 Pierre 2.11) et portent en elle le trouble. Toute convoitise à laquelle on laisse un libre cours détruit tôt ou tard lâunion entre les chrétiens.
Verset 2
Puis, vos espérances déçues vous remplissent dâenvie les uns contre les autres.
Lâauteur ne parle pas du meurtre proprement dit, mais de cette haine mortelle qui est un meurtre aux yeux de Dieu (Matthieu 5.21â¯; Matthieu 5.22â¯; 1 Jean 3.15). Lâenchaînement des idées, dans ce verset, nâapparaît pas clairement et a été expliqué de diverses manières.
Le plus simple est dâadmettre que lâauteur a voulu marquer trois degrés dans le développement par lequel les voluptés produisent les guerres et les combats (verset 1). Vous convoiter et (grec) vous nâavez pasâ¯: alors (grec) vous tuer et jalousezâ¯; et cependant vous ne pouvez pas obtenirâ¯: alors vous combattez et vous menez guerre.
Par la dernière proposition du verset 2, Jacques amène un nouvel ordre dâidéesâ¯: «â¯Vous ne possédez pas, parce que vous oubliez ou négligez le seul moyen dâacquérir les vrais biens, la prièreâ¯Â» (Matthieu 7.7â¯; Matthieu 7.8).
Verset 3
Ici lâauteur sâadresse à dâautres, qui à la vérité demandent, prient, mais qui obtiennent tout aussi peu que les précédents. Ou bien, il se raviseâ¯: il sâest trop avancé en déclarant à ses lecteurs quâils ne demandent pas.
Sans doute, ils demandent, mais ils demandent dans une mauvaise intention (grec mal). Dans leurs convoitises égoïstes, ils ne songent quâà eux-mêmes, quâà leurs voluptés (grec plaisirs).
Ils demandent à Dieu les biens de ce monde, afin dâavoir de quoi dépenser pour (grec dans) leurs plaisirs, quand ils sây livrent et obéissent à la soif de jouir. Comment Dieu exaucerait-il de telles prièresâ¯?
Verset 4
Le mot adultères doit se prendre au sens spirituel, dâaprès lâimage connue dans laquelle Dieu figure comme lâépoux de son peuple (Ãsaïe 54.5â¯; Jérémie 3.6 et suivantsâ¯; Psaumes 73.27â¯; Ãzéchiel 23.27â¯; Osée 2.4) ou Jésus-Christ comme lâépoux de son Ãglise (Matthieu 9.15, Ãphésiens 5.22 et suivants).
Lâadultère (Matthieu 12.39) de celle-ci consiste dans lâinfidélité dont elle se rend coupable par son amour du monde, incompatible avec lâamour de Dieu (Matthieu 6.24â¯; comparez Romains 8.7).
Tandis que le texte reçu (Majuscule, Peschito) porteâ¯: Hommes et femmes adultères, on lit seulement le fémininâ¯: «â¯Femmes adultèresâ¯Â», dans Codex Sinaiticus, B, A.
Câest lâépouse, en effet, câest-à -dire le peuple de Dieu, lâÃglise, ou, si lâon préfère individualiser, puisque le mot est au pluriel, ce sont les âmes qui deviennent infidèles, adultères, par lâamour du monde.
Verset 6
La parole du verset 5 introduite par la formuleâ¯: Pensez-vous que lâécriture dise en vain, est présentée comme une citation de la Bible. Il est vrai quâelle ne se trouve pas textuellement dans lâAncien Testament. Mais nous ne saurions éluder la difficulté en traduisant, avec la plupart de nos versionsâ¯: «â¯Pensez-vous que lâÃcriture parle en vainâ¯Â»â¯? Cette traduction permet de considérer la pensée suivante comme une réflexion de lâauteur.
Mais les motsâ¯: lâÃcriture dit sont la formule de citation ordinaireâ¯: elle se retrouve au verset 6. Il nâest pas admissible que sa signification change dâun verset à lâautre. Il est plus probable que Jacques a cru que ces mots se trouvaient dans lâécriture. Paul commet une semblable erreur de mémoire dans 1 Corinthiens 2.9â¯; Ãphésiens 5.14 (voir les notes).
Lâidée exprimée par cette citation se retrouve en plus dâun passageâ¯: Exode 20.5â¯; Zacharie 8.2. Câest celle dâun amour de Dieu pour son peuple, qui va jusquâà la jalousie, idée qui a son point de départ dans la comparaison de lâamour conjugal appliquée aux relations de Dieu avec les siens (verset 4).
Ce quâil y a de particulier, dans notre passage, câest quâil indique, comme objet de cet amour jaloux, lâesprit quâil a fait habiter en nous, non le Saint-Esprit communiqué au chrétien (Romains 8.9), mais plutôt lâesprit dont tout homme est doué (Jacques 2.26â¯; Genèse 2.7). Cette version nous paraît la plus exacte et la mieux appropriée au contexte.
On pourrait traduire aussiâ¯: LâEsprit quâil (Dieu) a fait habiter en nous chérit avec jalousie notre cÅur et par conséquent ce cÅur ne doit pas être partagé (verset 8) entre lui et le monde.
Le sens est au fond le mêmeâ¯; mais le Saint-Esprit, comme représentant de Dieu en nous, nâest pas nommé ailleurs dans notre épîtreâ¯; de plus, il nâest pas naturel de supposer des sujets différents aux verbesâ¯: a fait habiter et chérit et de laisser celui-ci sans régime.
Cette construction devient plus acceptable si, au lieu de la leçon de Codex Sinaiticus, B, Aâ¯: quâil a fait habiter, on adopte celle de quelques majuscules, des minuscules, du texte reçuâ¯: qui a pris sa demeure, élu domicile. Les deux leçons ne diffèrent en grec que par une voyelle, souvent confondue dans les manuscrits.
Il faut rejeter, en tout cas, la traductionâ¯: «â¯LâEsprit que Dieu a fait habiter en nous est-il porté à la jalousieâ¯Â»â¯? Il nâest plus question ici du sentiment humain de lâenvie (verset 2).
Les premiers mots du verset 6 sont une réflexion que lâauteur ajoute à sa citationâ¯: Mais Dieu accorde une grâce plus grande quâil ne pourrait le faire sâil nâaimait pas de cet amour jaloux. Une antithèse semblable se trouve dans la paroleâ¯: «â¯Je punis lâiniquité jusquâà la troisième et à la quatrième génération, je fais grâce jusquâà la millième générationâ¯Â» (Exode 20.5â¯; Exode 20.6).
Dâautres interprètent, dâune manière moins naturelleâ¯: «â¯Plus excellente que les biens de ce monde, auxquels ils nous demandent de renoncerâ¯Â».
Câest pourquoi, parce que Dieu réclame de ceux qui lui appartiennent une entière dépendance, une consécration absolue, lâÃcriture (ce mot est sous-entendu dans lâoriginal) ditâ¯: Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles (Proverbes 3.34). Cette citation est conforme au texte des Septante. Lâauteur remplaceâ¯: le Seigneur par Dieu. Même variante dans 1 Pierre 5.5.
Verset 7
Nous donnons prise au diable, qui nous induit à aimer le monde (verset 4), par notre orgueil, notre désir dâune indépendance illusoireâ¯; au contraire, nous triomphons de lui par une humble soumission du cÅur à Dieu et à sa sainte volonté (1 Pierre 5.6â¯; 1 Pierre 5.8-9).
Verset 8
Les mains, instruments des actions, sont le symbole de toute la conduite.
Pour quâelles soient nettoyées, il faut dâabord que le cÅur, source de toute la vie, soit purifié (Psaumes 24.4â¯; 1 Pierre 1.22), rendu chaste, dégagé de cet adultère spirituel (verset 4) qui résulte dâune âme partagée entre Dieu et le monde, condition de ceux qui sont doubles dââme.
Notre auteur a déjà employé (Jacques 1.8) cette expression dans une application un peu différente.
Verset 9
Ces exhortations, qui renferment tout le secret de la conversion (Luc 18.13) et de la vie chrétienne sâinspirent des discours de Jésus (comparer Matthieu 5.3â¯; Matthieu 5.4â¯; Luc 6.21 et suivants).
Verset 10
Job 5.11â¯; Ecclésiastique 2.17 Matthieu 23.12â¯; Luc 14.11â¯; 1 Pierre 5.6
Verset 11
Exhortation à ne pas médire ni juger (versets 11 et 12). Autre face du déficit signalé dans versets 4-10â¯: le manque dâamour pour Dieu conduit à manquer de charité envers les frères.
La loi prend le prochain sous sa sainte protection en nous ordonnant de lâaimer comme nous-mêmes.
Celui qui attaque son frère par des médisances, sâélève donc au-dessus de la loi. Il ne garde pas la position humble dâun observateur de la loi, il prend celle dâun jugeâ¯; il nâobéit quâà son propre jugement.
Verset 12
Dieu, le seul Législateur et Juge est jaloux de son autorité, comme il lâest de sa gloireâ¯: quiconque sâérige en juge de son prochain usurpe les droits de Dieu. «â¯Qui es-tu, toi qui ne crains pas de commettre ce crime de lèse-majesté divineâ¯Â» (Romains 14.4)â¯?
Dans ce verset trois variantes sont à noterâ¯: les mots et juge (Codex Sinaiticus, B. A) et la particule adversative Mais (majuscules) manquent dans le texte reçu, qui, en outre, remplace le prochain (Codex Sinaiticus, B. A), par lâautre.
Verset 13
Jacques sâadresse à ceux qui disposent de lâavenir dans leurs projets, oubliant quâils ne sont quâune vapeur passagère. Ils devraient subordonner leurs desseins à la volonté de Dieu. Leur présomption orgueilleuse est coupable, dâautant plus quâils connaissent ce qui est bien.
Les projets sans Dieu (13-17)
Au lieu deâ¯: «â¯Aujourdâhui ou demainâ¯Â» (Codex Sinaiticus, B) plusieurs critiques admettent, comme plus difficile, la leçonâ¯: «â¯aujourdâhui et demainâ¯Â» (A, majuscules).
On sâest demandé si ceux auxquels Jacques sâadresse dans les versets 13-16 étaient des Juifs encore inconvertis. On ne saurait le conclure du fait quâil ne les appelle pas «â¯frèresâ¯Â». Lâexemple dâAquilas et de Priscille montre que les chrétiens, dès les premiers temps, étaient amenés, par leurs affaires ou par dâautres circonstances, à de fréquents déplacements.
La phrase est interrompue à la fin de ce verset, pour être reprise au verset 15. Lâauteur intercale une réflexion propre à faire ressortir lâinsanité des paroles quâil blâme, avant dâindiquer la manière dont il convient à un chrétien de sâexprimer (comparer Proverbes 27.1).
Verset 14
Vous êtes une vapeur, leçon de la plupart des majuscules
Le texte reçu porteâ¯: elle est une vapeur. Lâimage est employée Psaumes 102.4â¯; Sapient 2.4.
Verset 16
Ces dernières paroles montrent clairement ce que lâauteur condamne. Il y a dans les plans dâavenir auxquels les hommes se livrent avec tant de confiance, non seulement méconnaissance de lâinstabilité de leur existence, mais encore oubli de Dieu, de sa bénédiction nécessaire à tout succès, comme à la conservation même de notre vie.
Ces pensées orgueilleuses, cette attitude présomptueuse (le même mot est traduit par «â¯orgueilâ¯Â» de la vie 1 Jean 2.16, note) sont une véritable impiété. De nombreux passages des Ãcritures nous mettent en garde contre cette fausse confiance (Luc 12.16 et suivantsâ¯; Job 14.1 et suivantsâ¯; Psaumes 102.11â¯; Psaumes 102.12â¯; Psaumes 144.4).
Verset 17
On dirait que lâauteur veut prévenir par ces derniers mots une autre objection de lâorgueilâ¯: «â¯Nous savons bien toutes ces chosesâ¯Â»â¯! Et en effet, ce sont là des vérités que lâexpérience de la vie suffit à enseigner à tout homme.
Oui, répond Jacques, le savoir nâest pas difficile, mais ce savoir même vous rend dâautant plus coupables, il constitue pour vous un péché de plus, si vous ne mettez pas ces vérités en pratique (comparer Luc 12.47â¯; Luc 12.48).