Lectionary Calendar
Sunday, November 24th, 2024
the Week of Christ the King / Proper 29 / Ordinary 34
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Romans 1". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/romans-1.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Romans 1". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-32
Romains 1:1
* En écrivant aux Romains, l’apôtre semblait vouloir adresser, par son enseignement, des éléments de réponse aux incrédules, tout en instruisant les croyants Juifs ; il voulait également affermir la foi des chrétiens et convertir les païens idolâtres ; de plus, l’écrivain désirait souligner l’égalité des « Gentils » et des Juifs, en ce qui concerne leur condition religieuse et leur place dans la faveur divine.
Ces buts multiples sont présentés au lecteur, par le biais d’oppositions et de divers raisonnements, tant avec les Juifs, (incrédules ou non), qu’avec les « Gentils ».
Le chemin de l’acceptation d’un pécheur par Dieu, c’est-à-dire Sa justification, simplement par la Grâce, est clairement affirmé au travers de la foi en la Justice de Christ, sans distinction de nations. Cette doctrine se distingue des objections soulevées par les chrétiens judaïques, partisans de créer des critères d’accession au salut, par un mélange de la loi et de l’Évangile, et pour priver les païens de toute participation aux bénédictions apportées par le Messie. Dans la conclusion de l’épitre, l’auteur incite à la sainteté, par le biais de nombreuses exhortations pratiques.
La mission de l’apôtre. (1-7)
Il prie pour les saints à Rome, et désire les rencontrer. (8-15)
Le chemin de l’Évangile et de la justification par la foi, tant pour les Juifs que pour les Gentils. (16, 17)
Les péchés des Gentils sont révélés. (18-32)
(1-7)
La doctrine enseignée par l’apôtre Paul expose l’accomplissement des promesses faites par les prophètes : il s’agit en fait de Jésus-Christ, le Sauveur, le Messie promis, de la descendance de David, par sa nature humaine, mais déclaré Fils de Dieu, par le pouvoir Divin qui Le ressuscita des morts. La profession chrétienne n’est pas constituée d’une connaissance théorique des Écritures, ni d’un simple consentement à une idéologie, encore moins de vaines discussions, mais uniquement d’obéissance. Seuls ceux qui sont amenés à l’obéissance de la foi peuvent prétendre « appartenir à Jésus-Christ.
Nous pouvons voir dans ce texte :
1- Le privilège des chrétiens : ils sont les bien-aimés de Dieu, et sont membres du « corps spirituel », lui aussi bien-aimé.
2- Le devoir des chrétiens : ils doivent être saints, (ils sont en effet appelés à le devenir).
Au début de cette épitre, l’apôtre Paul salue les « bien-aimés qui sont à Rome », leur souhaitant la Grâce pour sanctifier leur âme, et la Paix pour consoler leur cœur ; ces deux bénédictions émanent de la Miséricorde divine, du Père, réconcilié avec tous les croyants, par le biais du Seigneur Jésus-Christ !
Romains 1:8
(8-15)
Nous devons manifester de l’amour envers nos amis, non seulement en priant pour eux, mais aussi, en remerciant Dieu pour l’affection qu’ils nous témoignent.
Dans nos buts comme dans nos différents désirs, rappelons-nous de prononcer cette phrase : « Si Dieu le veut », Jacques 4:15. Notre parcours ici-bas dépend de la Volonté divine. Nous devons partager en toute libéralité avec notre prochain, la joie spirituelle que Dieu nous a accordée, nous réjouissant particulièrement dans cette communion avec nos frères dans la foi.
Si nous sommes rachetés par le sang de Christ, et convertis par Sa Grâce, nous devenons les Siens ; par égards envers le Seigneur, nous devons pratiquer tout le bien possible envers tous les hommes.
De tels services font partie de notre devoir spirituel !
Romains 1:16
(16, 17)
Dans ces versets, l’apôtre aborde le thème de toute l’épître aux Romains, dans laquelle il montre l’accusation et la culpabilité de toute chair ; il déclare que la seule méthode qui délivre de la condamnation divine est basée sur la foi dans la Miséricorde de Dieu, à travers Jésus-Christ ; Paul érige sur cette foi, la pureté de cœur, l’obéissance reconnaissante au Seigneur, et un fervent désir de faire croître en tous points la fraternité chrétienne, que rien d’autre qu’une vie « en » Christ ne peut apporter.
Dieu est un Dieu juste et saint ; nous sommes, quant à nous, des pécheurs coupables. Il est essentiel que nous nous soumettions à cette Justice pour paraître devant Lui : cette dernière est apportée par le Messie et révélée dans l’Évangile ; nous devons accepter cette Justice, tout comme la Grâce, malgré notre culpabilité et nos péchés. Cette Justice est celle de Christ, le Fils, Celui que Dieu nous a donné ; elle a une valeur infinie.
La foi est la base omniprésente de la vie chrétienne, à la fois lors de la nouvelle naissance comme dans le progrès de la vie spirituelle. Nous ne sommes pas sauvés par les œuvres, mais par la foi ; elle nous donne le moyen d’être justifiés, alors que les œuvres nous permettent de nous affermir spirituellement en elle ; la foi nous pousse à aller de l’avant, c’est elle qui obtient la victoire sur l’incrédulité !
Romains 1:18
(18-25)
L’apôtre commence par montrer que toute l’humanité a besoin du salut annoncé par l’Évangile, car nul ne peut obtenir la faveur de Dieu, ni échapper à Son courroux, par ses propres œuvres. Aucun homme ne peut se défendre de la culpabilité de son péché en prétextant qu’il a accompli toutes ses obligations envers Dieu et son prochain ; nul ne peut vraiment prétendre qu’il s’est totalement soumis à la Lumière spirituelle qui lui a été manifestée.
La culpabilité de l’homme est décrite dans ce texte, comme étant similaire à l’impiété ou à l’incrédulité, à l’égard des tables de la loi ; cette culpabilité est une véritable iniquité, un manque de respect des ordonnances de l’Évangile. Elle consiste à mêler la Vérité à la perversité.
Tous les hommes pratiquent, dans une certaine mesure, les œuvres qu’ils savent être mauvaises, ils négligent plus ou moins la droiture ; ils sont donc inexcusables. Le pouvoir de notre Créateur et Sa Divinité sont si clairement démontrés dans Ses œuvres, que même les païens et les idolâtres sont sans excuse !
Beaucoup ont suivi sottement l’idolâtrie ; nombre de personnes ici-bas se sont détournées de l’adoration du Créateur, plein de Gloire, pour se consacrer à celle de certains animaux, comme les reptiles, et a des images sans vie... Elles se sont éloignées de Dieu, jusqu’à ce que toute trace de véritable religion en eux disparaisse ; en fait, elles n’avaient pas de révélation authentique de l’Évangile en leur cœur pour les en détourner...
Beaucoup ont prétendu que la raison de l’homme était capable de découvrir à elle seule, la Vérité divine et l’obligation morale, voire, de gouverner correctement un pays : ces déclarations ne peuvent être niées. Cela montre clairement que les hommes ont déshonoré Dieu par des idolâtries et des superstitions, plus absurdes les une que les autres ; ils se sont souillés par les affections les plus viles et les actions les plus abominables.
Romains 1:26
(26-32)
La véracité de la Parole de notre Seigneur est clairement révélée dans la dépravation horrible des impies : « La lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises ». (Jean 3:19). La Vérité n’était pas « à leur goût » !
Nous savons tous avec quelle promptitude, l’homme arrive à se persuader de pouvoir se dresser contre toute foi en Dieu, malgré l’évidence du message divin. Il n’y a pas de plus grand esclavage, pour un individu, que celui engendré par l’abandon à sa propre convoitise. Comme les païens se sont écartés de toute recherche de la connaissance divine, ils se sont engagés délibérément à commettre des crimes, contre toute raison, finissant par nuire à leur propre bien-être.
La nature originelle de l’homme, qu’il soit païen ou chrétien, est toujours la même ; les accusations portées par l’apôtre, à l’encontre des hommes, quelle que soit leur époque, restent toujours valables, jusqu’à ce que ces derniers soient amenés à une pleine soumission à la foi de Christ, et renouvelés par la Puissance divine.
On n’a jamais vu homme, n’ayant aucune raison de regretter sa corruption, ni son aversion secrète à la Volonté de Dieu. Ce chapitre est donc un appel à faire un examen de conscience : la conclusion doit conduire le lecteur vers une profonde conviction de péché, et vers la nécessité d’une délivrance de la condamnation divine.