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Tuesday, November 5th, 2024
the Week of Proper 26 / Ordinary 31
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 22". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-22.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 22". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-46
Matthieu 22:1
La parabole du festin des noces. (1-14)
Les pharisiens questionnent Jésus sur le tribut. (15-22)
La question des sadducéens concernant la résurrection. (23-33)
La base des commandements. (34-40)
Jésus questionne les pharisiens. (41-46)
(1-14)
Ce qui peut être apporté par l’évangile, aux âmes en péril, est représenté dans ce texte par une fête donnée par un roi : on y trouve tout le faste oriental, à l’occasion du mariage du fils de ce grand personnage.
Notre Dieu miséricordieux n’a pas seulement pourvu d’une simple nourriture, les âmes en perdition de ses créatures rebelles : Il leur donne un festin royal. Il y a suffisamment d’éléments dans le salut de Son Fils Jésus-Christ, pour contribuer à notre bien-être spirituel présent et à notre bonheur éternel.
Les premiers invités à ce festin étaient les Juifs. Quand les prophètes de l’Ancien Testament ne prédominaient plus, (ni d’ailleurs Jean-Baptiste, ni Jésus Lui-même, annonçant que le royaume de Dieu était proche), les apôtres et ceux qui présentaient l’évangile, furent envoyés, après la résurrection de Christ, pour annoncer que ce royaume était venu, et pour persuader les âmes d’accepter l’offre du salut.
Les pécheurs ne viennent pas à Christ, ni au salut qu’Il offre, pour une simple raison : non qu’ils ne peuvent pas s’approcher de Lui, mais parce qu’ils ne le veulent pas.
Ne pas reconnaître que Christ est la Lumière et ne pas accepter Son merveilleux salut, est le péché fatal de ce monde insouciant. De nombreuses personnes périssent à cause de leur simple légèreté quant à ce sujet, alors que d’autres ne montrent pas d’aversion directe : elles sont insouciantes quant au devenir de leur âme.
Les affaires et les occupations de ce monde empêchent beaucoup de personnes de s’approcher du Sauveur. Les paysans et les commerçants, par exemple, doivent s’impliquer complètement dans leurs affaires ; mais quels que soient nos intérêts ici-bas, nous devons veiller à ce que ces activités n’envahissent exagérément notre cœur, de peur qu’elles ne soient une barrière entre Christ et nous.
Ce texte décrit la ruine complète qui doit s’abattre sur l’église et la nation juives. La persécution des fidèles serviteurs de Christ montre l’importance de la culpabilité d’un peuple. L’offre de Jésus, Son salut pour les Païens, n’était pas attendus ; c’était une surprise semblable à celle d’un voyageur invité spontanément à un festin de noces royal.
Le but de l’évangile est de rassembler les âmes autour de Christ ; tous les enfants de Dieu sont disséminés, Jean 10:16;11.52.
Le cas des hypocrites est représenté dans ce texte, par l’invité qui n’avait pas revêtu un habit de noces. Ceci concerne tous ceux qui doivent se préparer à un examen rigoureux ; ceux qui ont « l’habit de noces » sont ceux qui ont « revêtu » le Seigneur Jésus, qui ont une attitude de chrétien, qui vivent par la foi en Christ, et pour qui Il représente tout.
La justice de Christ, et la sanctification de l’Esprit, sont toutes les deux nécessaires, de façon semblable. Aucun homme ne porte « l’habit de noces » par nature, ni ne peut le réaliser par lui-même. Le jour vient, où les hypocrites seront appelés à rendre compte de toutes leurs critiques présomptueuses sur la Parole, et leur usurpation des privilèges de l’évangile. Que ces personnes soient chassées de ce « festin spirituel ». Ceux qui marchent d’une manière indigne de Christ, perdent tout le bonheur auquel ils prétendent, de façon présomptueuse.
Notre Sauveur termine cette parabole par un enseignement : les hypocrites passent de la lumière de l’évangile, vers les ténèbres les plus complètes. Beaucoup sont appelés au festin des noces, c’est à dire au salut, mais peu sont revêtus de l’habit de noces, de la Justice de Christ, et de la sanctification de l’Esprit.
Examinons-nous donc, nous-mêmes, pour voir si nous possédons la foi, et cherchons à être approuvés par le Roi !
Matthieu 22:15
(15-22)
Les pharisiens envoyèrent à Jésus leurs disciples, avec les Hérodiens, (un parti parmi les Juifs) ; tous étaient partisans d’une soumission totale à l’empereur romain.
Bien qu’opposés l’un à l’autre, ces partis se sont rejoints, pour s’opposer à Christ. Ce qu’ils annonçaient à Son sujet était juste ; le savaient ils vraiment ? En tout cas, béni soit Dieu, car en ce qui nous concerne nous savons qu’Il est la Vérité !
Jésus-Christ était un enseignant parfait, Il savait réprouver fermement. Christ a reconnu la méchanceté de ces hommes.
Quel que soit le masque que revêt l’hypocrite, notre Seigneur Jésus discerne tout. Christ ne s’est pas imposé comme un juge, car Son royaume n’est pas de ce monde, mais Il enjoint la soumission paisible aux pouvoirs qui sont en place.
Ses adversaires furent blâmés, et Ses disciples enseignèrent que la religion chrétienne n’est pas l’ennemi du gouvernement civil en place.
Christ est, et sera toujours, un sujet d’étonnement, non seulement pour Ses amis, mais aussi pour Ses ennemis. Tous admirent Sa Sagesse, mais peu s’y soumettent ; tous reconnaissent Sa puissance, mais peu acceptent de Lui obéir.
Matthieu 22:23
(23-33)
La doctrine de Christ déplut aux sadducéens irréligieux, ainsi qu’aux pharisiens et aux hérodiens. Elle annonçai les grandes vérités de la résurrection et celles d’un Royaume futur, plus qu’elles n’avaient jamais été révélées. Il est vain de chercher à contester systématiquement l’état des choses ici-bas, ni ce qui prendra place dans le futur.
Que la vérité soit claire, et elle apparaîtra dans toute sa force ! Ayant ainsi réduit au silence les incroyants, notre Seigneur a continué de montrer la vérité de la doctrine de la Résurrection, à partir des livres de Moïse. Dieu a déclaré à Moïse qu’Il était le Dieu des patriarches, morts depuis bien longtemps ; ceci montre qu’ils étaient alors capables de jouir de Ses faveurs, et prouve que la doctrine de la résurrection est clairement enseignée dans l’Ancien Testament, comme dans le Nouveau. Mais cette doctrine était jusqu’alors partiellement masquée, pour être complètement révélée, après la résurrection de Christ, Celui qui allait être les « prémices » de ceux qui étaient « endormis ».
Toute erreur provient de la méconnaissance des Écritures et de la Puissance divine. Dans ce monde, la mort enlève chacun, l’un après l’autre ; ainsi se terminent toutes les espérances terrestres, les joies, les peines, etc.
Combien sont misérables ceux qui n’ont aucune espérance dans l’au-delà, une fois dans la tombe !
Matthieu 22:34
(34-40)
Un docteur de la loi posa une question à notre Seigneur pour L’éprouver, tant sur Ses connaissances, que sur Son jugement. L’amour pour Dieu est le premier et le plus grand commandement, l’essentiel de la première table de la loi.
Notre amour pour Dieu doit être sincère, il ne doit pas être constitué uniquement de paroles.
Notre amour sera toujours bien modeste, comparé à celui du Seigneur pour nous ; nous devons en conséquence, engager tous les moyens dont dispose notre âme pour nous tourner vers Lui, dans la consécration.
Aimer notre prochain comme nous-mêmes est le deuxième grand commandement. L’amour du « moi », source des plus grands péchés, doit être étouffé, il doit être chassé et mortifié ; il existe, malgré tout, un amour de notre propre personne, qui régit le plus grand de nos devoirs : celui de nous préoccuper du salut de notre âme et de notre être.
Nous devons aimer notre prochain avec la même ferveur et la même droiture que nous-mêmes ; dans de nombreux cas nous devrions faire abnégation de nous-mêmes... pour le bien des autres.
Que ces deux commandements puissent « façonner » nos cœurs !
Matthieu 22:41
(41-46)
Après que Christ eut confondu ses ennemis, Il leur demanda quelles étaient leurs pensées au sujet du Messie qui était promis. Comment peut-il être à la fois le Fils de David et en même temps son Seigneur ? Il cite à ce sujet Psaumes 110:1.
Si le Christ ne devait être qu’un simple homme, existant bien longtemps après la mort de David, comment son aïeul pouvait-il l’appeler « Seigneur » ? Les pharisiens ne purent répondre à cette question.
Nul ne peut résoudre cette difficulté, sinon celui qui accepte le Messie, en tant que Fils de Dieu, et Seigneur de David, doté de la même autorité que celle du Père.
Christ a revêtu la nature humaine, et fut ainsi Dieu, manifesté en chair ; dans ce sens, Il est le Fils de l’homme, le Fils de David.
Il nous appartient de nous demander sérieusement, avant tout : « que pensons-nous de Christ » ? Est Il à la fois glorieux à nos yeux, et précieux à nos cœurs ? Puisse-t-Il être notre joie, notre confiance, notre tout. Puissions-nous devenir de jour en jour, semblables à Lui, et de plus en plus dévoués à Son service !