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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire concis de Henry sur la Bible Commentaire Concis de Henry
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Ces fichiers sont dans le domaine public et sont dérivés d'une édition électronique disponible sur le site de la Christian Classics Ethereal Library.
Informations bibliographiques
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 23". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/commentaries/fre/mhn/matthew-23.html. 1706.
Henry, Matthew. "Commentaire concis sur Matthew 23". "Commentaire concis de Henry sur toute la Bible". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-39
Matthieu 23:1
Jésus blâme les scribes et les Pharisiens. (1-12)
Les crimes des Pharisiens. (13-33)
La culpabilité de Jérusalem. (34-39)
(1-12)
Les scribes et les pharisiens expliquaient la loi de Moïse, prescrivant avec vigueur, de la respecter. Ils sont accusés d’hypocrisie dans leur piété.
Nous jugeons généralement les autres selon leur apparence extérieure ; en fait, Dieu recherche l’état réel du cœur.
Les Pharisiens portaient des phylactères : il s’agissait de rouleaux de papier ou de parchemin, sur lesquels étaient rédigés quatre paragraphes de la loi ; ils devaient être portés sur le front et sur le bras gauche, Exode 13:2-10;13.11-16; Deutéronome 6:4-9;11.13-21.
Les scribes et Pharisiens portaient des phylactères relativement grands, afin de faire croire qu’ils étaient plus zélés que le reste du peuple, en ce qui concerne la loi. Dieu prescrit aux Juifs de faire des franges à leurs vêtements, Nombres 15:38, pour leur rappeler qu’ils sont un peuple particulier ; les Pharisiens portèrent alors des franges plus grandes que celles des gens du commun, comme s’ils étaient plus « religieux » que les autres...
L’orgueil était le péché dominant des Pharisiens, celui qui les rongeait le plus ; d’ailleurs, notre Seigneur Jésus saisissait chaque occasion pour parler à ce sujet et s’y opposer.
Il est louable, pour celui qui, édifié par la Parole, déclare qu’il faut avoir du respect envers celui qui enseigne ; mais il est coupable s’il « s’enfle d’orgueil » quant à sa situation.
En fait, tout cela va à l’encontre de l’esprit du christianisme ! Le véritable disciple de Christ est mal à l’aise lorsqu’il doit siéger à des places d’honneur. Est-ce que Celui qui porte son regard sur l’église ici-bas, y trouve toujours l’esprit requis ?
Il est hélas évident qu’une certaine mesure de cet esprit « antichrétien » prédomine dans chaque assemblée religieuse, ainsi que dans nos cœurs...
Matthieu 23:13
(13-33)
Les scribes et les pharisiens étaient des ennemis de l’évangile de Christ, donc, par voie de conséquence, du salut des âmes.
Il est mauvais de nous tenir loin de Christ, mais il est encore plus grave d’éloigner les autres de Sa Personne. Il n’est pas rare de voir certaines apparences, ou formes de piété, servir de « couverture » aux plus grandes énormités. Mais une telle attitude hypocrite sera jugée deux fois plus sévèrement.
Ces scribes et Pharisiens cherchaient avant tout à amener le peuple à leur doctrine : ni pour la Gloire de Dieu, ni pour le bien des âmes, mais pour avoir le crédit et l’avantage d’avoir procéd éà des conversions. Le gain étant leur « piété », ils essayaient par mille manières, de faire de la religion, le moyen de servir leurs intérêts ici-bas. Ils étaient très stricts et précis, quant aux plus petits détails de la loi, mais néanmoins insouciants et superficiels, quant aux bases les plus importantes.
Au verset 24, Christ ne blâme pas le fait d’accuser ceux qui commettent des péchés légers, ces derniers n’étant en fait que de simples « moucherons », devant être chassés ; Il réprimande, par contre les mêmes personnes, lorsqu’elles tolèrent des fautes graves, engloutissant ainsi, de manière imagée, un « chameau ».
Alors qu’ils paraissaient être des hommes pieux, les scribes et les Pharisiens n’étaient en pratique, ni sobres ni vertueux. Notre aspect réel n’est en fait que le reflet de notre état « intérieur ». Des apparences peuvent nous donner un côt érecommandable, alors que notre être reste néanmoins répugnant ; si notre cœur et notre esprit sont « rénovés » en Christ, il y aura alors nouveauté de vie ; nous devons commencer par nous examiner nous-mêmes, avant de juger les autres !
La justice des scribes et des pharisiens n’était symboliquement qu’un ornement funéraire, (verset 29 *), ou qu’une toilette mortuaire, une simple façade. Les cœurs qui demeurent sous l’emprise du péché, suivent manifestement des « chemins trompeurs », s’imaginant qu’ils se seraient opposés aux tendances iniques des temps qui les ont précédés.
Nous pensons parfois que si nous avions vécu à l’époque où Christ était ici-bas, nous ne L’aurions ni méprisé, ni repoussé, à l’inverse de ce que firent les scribes et les Pharisiens d’alors ; cependant Christ, dans Son Esprit, comme dans Sa Parole, n’est hélas pas mieux considéré actuellement, par certains de Ses serviteurs hypocrites...
Et il est tout à fait normal que Dieu accorde une rétribution méritée à ceux qui ne cherchent qu’à satisfaire les convoitises de leur cœur. En fait, Christ révèle la véritable nature du cœur de l’homme.
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Matthieu 23:34
(34-39)
Notre Seigneur annonce dans ce texte, les malheurs que les habitants de Jérusalem étaient sur le point de subir ; Il ne mentionne pas toutefois les souffrances qu’Il allait subir lui-même.
Une poule, rassemblant ses poussins sous ses ailes, est l’image bien représentative du tendre Amour du Sauveur, envers ceux qui Lui accordent leur confiance ; cela représente aussi le soin fidèle qu’Il manifeste à leur égard. Christ invite les pécheurs à « prendre refuge » sous Sa tendre protection, les gardant en sécurité, et les nourrissant jusqu’à leur accès à la vie éternelle.
La dispersion actuelle des Juifs, leur incrédulité, et leur conversion future à Christ, sont ici prédites. Jérusalem et « ses enfants » partageaient une grande culpabilité ; le châtiment qui allait les surprendre allait en témoigner. Il en sera de même pour chaque église qui n’est chrétienne que de nom : la vengeance du Seigneur la surprendra de la même manière...
Pendant la dispensation du temps de la Grâce, le Sauveur se tient prêt à recevoir tous ceux qui viennent à lui. Il n’y a rien qui puisse séparer les pécheurs du bonheur éternel, si ce n’est leur orgueil et leur incrédulité coupables.