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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 22". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/matthew-22.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 22". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-46
Ch. 22 v. 1-14 â La parabole des noces du fils du roi
Ch. 22 v. 1-7 â Lâinvitation rejetée par les Juifs et leur jugement
Ici, à son tour, la conduite des Juifs à lâégard des invitations de la grâce nous est présentée. [22:2] La parabole est donc une similitude du royaume des cieux. Dieu veut honorer son Fils en célébrant ses noces. [22:3] En premier lieu, les Juifs déjà invités sont conviés au festin des noces. Ils ne veulent pas y venir. Ceci a été fait du vivant du Christ. [22:4] Puis, tout étant préparé, Dieu envoie de nouveau des messagers pour les engager à venir. Câest la mission des apôtres auprès de la nation, lorsque lâoeuvre de la rédemption a été accomplie. [22:5] Les Juifs méprisent le message [22:6] ou tuent les messagers1. [22:7] La conséquence en est que ces méchants et leur ville sont détruits (v. 7). Câest le jugement qui est tombé sur Jérusalem.
1 Le mépris et la violence sont les deux formes du rejet du témoignage de Dieu, et du vrai témoin. Ils haïssent lâun et aiment lâautre, ou sâattachent à lâun et méprisent lâautre.
Ch. 22 v. 8-14 â Lâentrée des gentils et le jugement de ce qui ne convient pas au royaume
[22:9] Sur leur refus dâaccepter lâinvitation, les malheureux, les gentils, ceux du dehors, sont introduits au festin, [22:10] et la salle des noces est remplie de conviés. Mais ici une autre chose se présente. Nous avons trouvé, il est vrai, le jugement de Jérusalem dans cette parabole, mais comme elle est une similitude du royaume, elle nous donne aussi le jugement de ce qui est dans le royaume. Il faut ce qui convient à la circonstance. [22:12] Or, pour un festin de noces, il faut une robe de noces. Si Christ doit être glorifié, il faut que tout soit selon sa gloire. On peut entrer extérieurement dans le royaume, faire profession de christianisme; [22:13] mais celui qui nâest pas revêtu de ce qui convient aux noces sera mis dehors. [22:12] Câest de Christ lui-même quâil faut être revêtu. De lâautre côté tout est préparé â rien nâest demandé. Ce nâétait pas au convié dâapporter quoi que ce fût. Le Roi fournissait tout. Mais il faut être pénétré de lâesprit de ce qui se fait. Si lâon avait eu la moindre pensée de ce qui convenait aux noces, on aurait sûrement senti le besoin de paraître dans une robe de noces; sinon, lâon aurait oublié lâhonneur du Fils du Roi. Le coeur y est étranger; [22:11] lâhomme lui-même sera traité en étranger par le jugement du Roi, quand il prendra connaissance des conviés qui sont entrés.
[22:7] Ainsi aussi la grâce a été montrée envers Israël, et ce dernier est jugé pour avoir refusé lâinvitation du grand Roi aux noces de son Fils. [22:13] Ainsi lâabus de la grâce par ceux qui prétendent en profiter est jugé. Lâentrée des gentils est annoncée. Ici se termine lâhistoire du jugement dâIsraël en général, ainsi que du caractère que prendra le royaume.
Ch. 22 v. 15-40 â Questions et jugement des différentes parties du peuple
Ch. 22 v. 15-22 â La question du tribut à César
Après ceci (v. 15 et suiv.), les diverses classes des Juifs se présentent chacune à leur tour. [22:16] Dâabord, les pharisiens et les hérodiens (câest-à -dire ceux qui favorisaient lâautorité des Romains et ceux qui y étaient opposés) [22:15] cherchent à embarrasser Jésus dans ses paroles. [22:21] Le précieux Sauveur leur répond avec cette parfaite sagesse qui se révélait toujours dans tout ce quâil faisait et disait. [22:18] De leur part, ce nâétait que méchanceté pure, manifestant une absence totale de conscience. Câétait leur propre péché qui les avait placés sous le joug romain, position contraire, en effet, à celle où aurait dû être le peuple de Dieu sur la terre. [22:17] Ainsi, en apparence, Christ a dû, ou se rendre suspect aux autorités, ou bien renoncer à la prétention dâêtre le Messie, et par conséquent le Libérateur. Mais qui est-ce qui avait amené ce dilemne ? Nâétait-il pas le fruit de leurs propres péchés ? [22:20] Le Seigneur leur montre quâils avaient accepté eux-mêmes le joug. Le denier en portait lâempreinte : [22:21] quâils le rendissent donc à ceux auxquels il appartenait, et quâils rendissent aussi â ce quâils ne faisaient pas â à Dieu ce qui était à Dieu. [22:22] Le Seigneur les laisse sous le joug sous lequel ils étaient forcés de reconnaître quâils sâétaient placés. [22:21] Il leur rappelle les droits de Dieu quâils avaient oubliés. Tel dâailleurs aurait dû être lâétat dâIsraël dâaprès la puissance remise à Nébucadnetsar comme une « vigne qui sâétendit, mais avait peu de hauteur » [(Ãz. 17:6)].
Ch. 22 v. 23-33 â Les sadducéens et la question de la résurrection
[22:23] Ce sont, ensuite, les sadducéens qui arrivent auprès de Lui et qui Lui font des questions sur la résurrection, pensant en démontrer lâabsurdité. [22:29] Or, de même que lâétat de la nation avait été mis en évidence dans lâentretien de Jésus avec les pharisiens, ainsi lâincrédulité des sadducéens est exposée ici. Les sadducéens ne pensaient quâaux choses de ce monde, voulant nier lâexistence dâun autre monde. [22:32] Mais, quel que fût lâétat de dégradation et dâassujettissement dans lequel était tombé le peuple, le Dieu dâAbraham, dâIsaac et de Jacob ne changeait pas. Les promesses faites aux pères restaient assurées, et les pères étaient vivants pour en jouir plus tard. [22:29] Câétaient la parole et la puissance de Dieu qui étaient en question. Le Seigneur les maintient avec puissance et clarté. [22:34] Les sadducéens sont réduits au silence.
Ch. 22 v. 34-40 â Lâessence de la loi
[22:35] Les gens de loi, frappés de sa réponse, font une question (v. 36) qui donne occasion au Seigneur [22:40] dâextraire du contenu de la loi ce qui, aux yeux de Dieu, en est lâessence, présentant ainsi la perfection de la loi, et ce qui â quel que soit le moyen dây parvenir â fait le bonheur de ceux qui y marchent. La grâce seule sâélève plus haut.
Ici, leurs questions cessent. Tout est jugé, tout est mis en lumière à lâégard de la position du peuple et des sectes dâIsraël; et le Seigneur a placé devant eux les pensées parfaites de Dieu à leur égard, soit au sujet de lâétat du peuple [(22:21)], des promesses de Dieu [(22:32)] ou de la substance de la loi [(22:40)].
Ch. 22 v. 41-46 â La position de Jésus, Fils de Dieu et Fils de David
[22:42] Câétait à Jésus maintenant de poser une question pour faire ressortir sa position à Lui. [22:45] Il propose aux pharisiens de concilier le titre de Fils de David avec celui de Seigneur qui Lui a été donné par David lui-même, [22:44] et cela en rapport avec lâascension de ce même Christ pour siéger à la droite de Dieu jusquâà ce que Dieu ait mis tous ses ennemis pour le marchepied de ses pieds et quâil ait établi son trône en Sion. Or, câétait là la clef de la position de Christ dans ce moment-là . [22:46] Incapables de Lui répondre, personne nâose plus Lui faire de question. En effet, si les Juifs avaient pu comprendre ce Ps. 110, ils eussent compris toutes les voies de Dieu à lâégard de son Fils dans le moment où ils allaient le rejeter. Ceci terminait nécessairement ces entretiens, en montrant la vraie position de Christ, qui, tout en étant Fils de David, devait monter en haut pour recevoir le royaume, et, en lâattendant, rester assis à la droite de Dieu, selon les droits de sa glorieuse personne â Seigneur de David, aussi bien que Fils de David.
Lâétat des relations des Juifs avec Dieu et la position de Jésus
Il y a une autre chose intéressante à remarquer ici. Le Seigneur, dans ses entretiens et ses discours aux diverses classes du peuple, constate lâétat des Juifs à lâégard de leurs relations avec Dieu sous tous les rapports, et montre la position quâil prenait lui-même. [21:32] Il fait voir dâabord leur position nationale vis-à -vis de Dieu, comme étant responsables envers Lui, selon la conscience naturelle et les privilèges qui leur appartenaient. [21:41] Le résultat en sera leur retranchement et leur remplacement par dâautres dans la vigne du Seigneur (chap. 21:23-46). [22:3] Ensuite, le Seigneur expose la condition des Juifs en rapport avec la grâce du royaume, [22:9] ainsi que lâintroduction des pécheurs gentils. [22:7] Ici aussi, le résultat est le retranchement et la destruction de la ville (*). [22:21] Puis les hérodiens, les amis des Romains, et les pharisiens, leurs ennemis, prétendus amis de Dieu, font ressortir la vraie position des Juifs vis-à -vis de la puissance impériale des gentils et vis-à -vis de Dieu. [22:32] Dans son entrevue avec les sadducéens, le Seigneur fait voir la certitude des promesses faites aux pères, et les relations de Dieu avec eux à lâégard de la vie et de la résurrection. [22:40] Puis il montre aux scribes la vraie portée de la loi, [22:44] et enfin la position que Lui, le Fils de David, prenait, dâaprès le Ps. 110; position qui se rattachait à son rejet par les conducteurs de la nation dont il était entouré.
1 Depuis le verset 28 du chap. 21, jusquâà la fin, nous trouvons la responsabilité de la nation envisagée comme jouissant de ses anciens privilèges, selon lesquels elle aurait dû porter du fruit. Ne lâayant point fait, une autre nation lui est substituée. Mais ce nâest point la cause du jugement qui sâexécutait contre Jérusalem et doit encore sâexercer dâune manière plus terrible, et qui même alors accomplissait la destruction de la ville. La mort de Jésus, le dernier de ceux qui avaient été envoyés pour chercher du fruit, amène le jugement sur ces meurtriers (Matt. 21:31-41). La destruction de Jérusalem est la conséquence du refus du témoignage au royaume, témoignage envoyé pour les appeler en grâce. Il sâagit dâabord du jugement sur les vignerons â les scribes, les principaux sacrificateurs et les chefs du peuple. Le jugement exécuté à cause du rejet du témoignage du royaume, va plus loin (Voyez chap. 22:7). Les uns méprisent le message, les autres maltraitent les messagers, et la grâce étant ainsi rejetée, la ville est brûlée, et ses habitants sont retranchés (Comp. chap. 23:36, et voyez la prophétie historique en Luc 21). Cette distinction est maintenue dans chacun des trois évangiles.