Bible Commentaries
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versets 1-29

Colossiens 1:1

* Cette épître a été rédigée à cause des difficultés rencontrées parmi les Colossiens, probablement suite à la présence de faux docteurs : les frères de cette église en ont donc inform él’apôtre.

Le but de l’épître est de montrer que toute l’espérance de la rédemption de l’homme est fondée sur Christ ; en Lui seul se trouvent toute la plénitude, les perfections, et la suffisance.

Les Colossiens sont mis en garde contre ceux qui prônaient le judaïsme, ainsi que différentes notions de sagesse charnelle, contre les inventions et traditions humaines, toutes non compatibles avec une pleine confiance en Christ.

Dans les deux premiers chapitres l’apôtre annonce ce qu’ils doivent croire en Christ, et dans les deux derniers, ce qu’ils doivent mettre en pratique ; il s’agit de la doctrine de la foi, avec les préceptes conduisant au salut.

* L’apôtre Paul salue les Colossiens, et bénit Dieu pour leur foi, leur amour, et leur espérance. (1-8)
Il prie pour leur « croissance » dans la connaissance spirituelle.  (9-14)
Il donne une image glorieuse de Christ. (15-23)
Il définit son ministère, en tant « qu’apôtre des Païens ».(24-29)
(1-8)

Tous les véritables chrétiens sont des « frères ». La fidélité se manifeste à travers chaque caractère et relation de la vie chrétienne. La foi, l’espérance, et l’amour, sont les trois grâces principales inhérentes à la vie chrétienne, et les sujets les plus appropriés pour la prière et les louanges.

Plus nous fixons notre espérance sur les récompenses qui nous sont promises dans l’au-delà, plus nous sommes enclins à pratiquer le bien, avec ce dont nous disposons ici-bas.

Un « héritage spirituel » était en réserve pour les Colossiens, et nul ennemi ne pouvait les en priver. L’Évangile est la parole de vérité, et nous pouvons, en toute confiance, baser notre vie sur lui. Tous ceux qui entendent la parole de l’Évangile, doivent en porter le fruit, y obéir, et mener leurs principes de vie en accord avec Lui.

L’amour du monde fait croître nos prétentions, soit dans des perspectives d’intérêt, soit dans différents désirs de « mimer » certaines vaines manières de vivre ; l’amour charnel provient de l’appétit envers les plaisirs de ce monde. On peut associer à cela, la corruption, l’égoïsme, et le mal, éléments qui vont de pair.

L’amour chrétien, quant à lui, provient du Saint-Esprit, il est rempli de sainteté  !

Colossiens 1:9

(9-14)

L’apôtre demandait constamment dans sa prière que les croyants puissent être remplis de la connaissance de la volonté de Dieu, en toute sagesse.

De bonnes paroles doivent toujours être accompagnées de bonnes œuvres. Celui qui entreprend de donner de la force à Son peuple est un Dieu puissant, Son pouvoir est glorieux. L’Esprit béni en est l’Auteur.

En priant pour obtenir la force spirituelle, nous ne sommes pas « mis à l’étroit », ni emprisonnés dans certaines promesses ; nous ne devons pas être brimés, quant à notre espérance ou nos désirs.

La présence de la Grâce divine dans le cœur des croyants, dépend du pouvoir de Dieu ; Sa Gloire se révèle dans ce pouvoir. Cette Puissance se manifeste particulièrement lors de la souffrance des enfants de Dieu. Elle opère sans cesse, même quand nous souffrons.

Au sein de toutes leurs épreuves, les Colossiens rendirent gloire au Père de notre Seigneur Jésus, dont la Grâce particulière leur permettait de participer à l’héritage réservé aux saints. Un tel changement se remarque chez ceux, qui étaient auparavant esclaves de Satan et qui deviennent désormais des sujets bien disposés pour le service de Christ. Tous les rachetés qui doivent aller au ciel, sont « préparés » dès maintenant pour atteindre ce but. Ceux qui sont promus à recevoir l’héritage céleste, reçoivent leur préparation et leur disposition spirituelles, en tant qu’enfants de Dieu. Par la foi en Christ, ces derniers bénéficient de Sa Rédemption, par Son sang expiatoire, en lequel le pardon des péchés et toutes autres bénédictions spirituelles ont été accordés.

Il est certain que nous estimerons comme une faveur, d’être délivrés du royaume de Satan, pour être conduits dans celui de Christ, sachant que toutes nos épreuves connaîtront bientôt une fin, et que chaque croyant se trouvera parmi ceux qui sortiront vainqueurs de la grande tribulation !

Colossiens 1:15

(15-23)

Christ dans Sa nature humaine, nous a permis de découvrir le Dieu invisible, et celui qui L’a vu, a vu le Père. Abordons ces mystères avec une humble foi, et portons notre regard vers la gloire du Seigneur, en Jésus-Christ !

Christ est né (ou a été engendré) avant toute la création, avant que toute créature ne voie le jour ; l’Écriture représente Christ comme « le premier et le dernier », Elle nous révèle l’éternité de Dieu. Tout ce qui a été créé par Lui, l’a été pour Lui ; tout a été fait par Son pouvoir, selon Son plaisir, pour Sa gloire. Christ a non seulement créé toutes choses dès le commencement, mais c’est par la Parole et le pouvoir de la Providence que ces œuvres sont soutenues.

Christ, en tant que Médiateur, est la Tête du corps qu’est l’église ; toute Grâce et toute force proviennent de Lui ; l’église est Son corps. Toute plénitude demeure en Lui : une plénitude de mérite et de justice, de force et de grâce, pour notre bien. Dieu a révélé Sa justice, exigeant qu’elle soit pleinement satisfaite.

La mort de Christ a été le « mode » de rédemption parfaite de l’espèce humaine. Ce texte nous présente « le chemin » pour être réconciliés avec Dieu. Pourquoi, malgré Sa haine du péché, il plut à Dieu de se réconcilier Lui-même avec l’homme, après sa chute ? Si nous sommes convaincus que nous étions de véritables « ennemis » de Dieu (par nos œuvres mauvaises), et que nous sommes désormais réconciliés avec Lui, par le sacrifice et la mort de Christ, nous ne tenterons pas davantage de chercher à comprendre ces mystères …  Nous découvrirons alors toute la gloire de ce plan de rédemption, et nous nous réjouirons de l’espérance spirituelle qui en résulte !

Si nous réalisons vraiment la grandeur de l’Amour de Dieu, qu’allons-nous faire maintenant pour Le servir ? Prions fréquemment, abondons dans l’exercice de nos saints devoirs ; ne vivons plus pour nous-mêmes, mais « en » Christ. Il est mort pour nous ! Pourquoi ? Pour que nous puissions abonder davantage dans le péché ? Assurément non ! Mais pour que nous puissions mourir au péché, et que nous vivions désormais, non pour nous-mêmes, mais pour Lui ! 

Colossiens 1:24

(24-29)

Les souffrances de la Tête (le Seigneur), ainsi que celles des membres (l’église) sont appelées les « afflictions de Christ », le tout formant un corps, l’assemblée.

Christ a souffert pour la rédemption de l’église ; nous souffrons pour d’autres raisons : en fait, nous ne goûtons que « du bout des lèvres » la coupe de détresses que Christ a d’abord consommée totalement. On peut dire d’un chrétien, qu’il « participe » aux souffrances de Christ, lorsque, d’après Son saint modèle, il supporte patiemment les épreuves que Dieu lui inflige.

Soyons reconnaissants : Dieu nous a fait connaître le « mystère » caché de tous âges et générations, Il a révélé la richesse de Sa Gloire parmi nous. Lorsque Christ est « prêché », demandons-nous sérieusement s’Il demeure véritablement dans notre cœur ; seule Sa présence spirituelle peut garantir l’espérance assurée de Sa gloire.

Nous devons rester fidèles jusqu’à la mort, malgré toutes nos épreuves, afin que nous puissions recevoir la couronne de vie, et parvenir au but de notre foi : le salut de notre âme !