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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur Luke 15". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/luke-15.html.
"Commentaire sur Luke 15". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-32
Luc 15:1-10
Parabole de la brebis perdue
15 Et tous les publicains et les pécheurs s'approchaient de lui pour l'entendre.
2 Mais les Pharisiens et les scribes murmuraient, en disant : « Celui-ci reçoit des pécheurs et mange avec eux. »
3 Alors il leur adressa cette parabole, en disant :
4 « Quel est l'homme parmi vous qui, ayant 100 brebis et en ayant perdu une, ne laisse pas les 99 dans le désert pour aller après celle qui est perdue jusqu'à ce qu'il l'ait trouvée ?
5 Puis, l'ayant trouvée, il la met sur ses épaules, tout joyeux.
6 Et étant de retour à la maison, il réunit1 les amis et les voisins, en leur disant : "Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue."
7 Je vous dis qu'ainsi il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de repentance.
Parabole de la drachme perdue
8 « Ou bien, quelle est la femme qui, ayant 10 drachmes1, si elle perd une drachme, n'allume une lampe et ne balaie la maison et ne cherche soigneusement jusqu'à ce qu'elle l'ait trouvée ?
1 drachme : pièce de monnaie grecque valant environ 1 denier romain (c.-à-d. le salaire journalier d'un ouvrier).
9 Et l'ayant trouvée, elle réunit1 les amies et les voisines, en disant : "Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue."
1 littéralement : convoque.
10 Ainsi, je vous [le] dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. »
Les trois paraboles de ce chapitre forment un ensemble merveilleux. La condition d'un pécheur nous y est présentée sous trois aspects: celui de la brebis, de la drachme et de l'enfant, tous trois perdus; et son salut comme accompli en amour à la fois par le Fils (le bon Berger) par le Saint Esprit (la femme diligente) et par le Père.
Non seulement le tendre Berger cherche sa brebis «jusqu'à ce qu'il l'ait trouvée» (v. 4; comp. v. 8 fin) mais Il la charge ensuite sur ses propres épaules pour la conduire à la maison.
Comme cette drachme, pièce de monnaie à l'effigie du souverain qui l'a émise, l'homme est à l'image de Celui qui l'a créé. Mais perdu, à quoi pouvait-il servir? Il est devenu inutile (Rom. 3:12 rm 3.9-18). Alors le Saint Esprit «allumant la lampe» s'est mis à l'œuvre diligemment et Il nous a trouvés dans nos ténèbres et dans notre poussière.
Chaque parabole mentionne la joie du propriétaire légitime, une joie qui cherche à être partagée. Celle de Dieu rencontre un écho chez les anges. Si nous entendons ceux-ci chanter au moment de la création (Job 38:7 jb 38.4-11) puis lors de la naissance du Sauveur (ch. 2 v. 13 lc 2.8-14), l'allégresse remplit aussi le ciel «pour un seul pécheur qui se repent». Le prix d'une âme est si grand aux yeux du Dieu d'amour!
Luc 15:11-32
Parabole du fils prodigue
11 Puis il dit : « Un homme avait 2 fils.
12 Et le plus jeune dit à son père : "Père, donne-moi la part des biens qui me revient." Et il leur partagea ses biens.
13 Et peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné. Et là il dilapida ses biens en vivant dans la débauche.
14 Or après qu'il eut tout dépensé, une grande famine arriva dans ce pays et il commença à être dans le besoin.
15 Alors il s'en alla et se joignit à l'un des citoyens de ce pays, et celui-ci l'envoya dans ses champs pour faire paître des porcs.
16 Et il aurait bien voulu se rassasier des caroubes1 que les porcs mangeaient, mais personne ne lui donnait [rien].
1 caroube : fruit du caroubier, arbre méditerranéen.
17 Alors, étant revenu à lui-même, il dit : "Combien d'ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, je meurs de faim ici !
18 Je me lèverai et j'irai vers mon père et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi,
19 je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes ouvriers."
20 Et s'étant levé, il alla vers son père. Mais comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion. Et il courut se jeter à son cou et l'embrassa avec empressement.
21 Et le fils lui dit : "Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils."
22 Mais le père dit à ses esclaves : "Apportez vite dehors la plus belle1 robe2 et mettez-la-lui; et passez-lui un anneau au doigt3 et des sandales aux pieds.
1 littéralement : la première. 2 littéralement : robe longue. 3 littéralement : donnez un anneau à sa main.
23 Et amenez le veau gras et tuez-le; et mangeons et réjouissons-nous.
24 Car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie; il était perdu et il est retrouvé." Et ils commencèrent à se réjouir.
25 « Or son fils aîné était dans les champs. Et comme il revenait et qu'il s'approchait de la maison, il entendit la musique et les danses.
26 Et ayant appelé auprès [de lui] un des serviteurs, il s'informa de ce que pouvait être ces choses.
27 Et il lui dit : "Ton frère est revenu et ton père a tué le veau gras, parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé."
28 Alors il se mit en colère et ne voulait pas entrer. Et son père étant sorti le suppliait [d'entrer].
29 Mais lui, répondant, dit à son père : "Voilà tant d'années que je te sers1 et jamais je n'ai transgressé ton commandement. Et tu ne m'as jamais donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.
1 servir, ici : être esclave, servir comme tel.
30 Mais quand celui-ci, ton fils, qui a dilapidé1 tes biens avec des prostituées, est venu, tu as tué pour lui le veau gras."
1 littéralement : dévoré.
31 Et il lui dit : "[Mon] enfant, tu es toujours avec moi et tout ce qui est à moi est à toi.
32 Mais il fallait se réjouir et être heureux. Car celui-ci, ton frère, était mort et il est revenu à la vie; il était aussi perdu et il est retrouvé." »
Un premier tableau nous présente ce jeune homme qui considère son père comme un obstacle à son bonheur et qui s'en va, loin de sa présence, dilapider follement tout ce qu'il a reçu de lui. La scène suivante nous le montre dans le pays éloigné réduit à la pire déchéance, au dénuement le plus complet. Chacun de nous a-t-il jusqu'ici reconnu sa propre histoire? Puisse-t-elle alors s'achever de la même manière! Sous le poids de sa misère, le prodigue revient à lui-même, se souvient des ressources de la maison paternelle, se lève, prend le chemin du retour… Et c'est le troisième tableau: l'empressement du père qui se porte à sa rencontre, les bras ouverts, les baisers, la confession suivie du plein pardon, les haillons échangés contre la plus belle robe…
Ami qui réalisez votre misère morale, ce récit vous apprend quelles sont envers vous les dispositions du cœur de Dieu. Ne craignez pas d'aller à Lui. Vous serez reçu comme ce fils.
Hélas! Le père ne peut faire partager complètement sa joie. Le frère aîné qui n'aurait pas hésité à faire la fête avec ses amis pendant que son frère était perdu, refuse de prendre part à la fête. Figure du peuple juif obstiné dans son légalisme, mais aussi de tous les propres justes dont le cœur est fermé à la grâce de Dieu.