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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 15". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/luke-15.html.
bibliography-text="Commentaire sur Luke 15". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-32
La grâce
Le contraste entre la grâce qui a sa source en Dieu et ce qui est de lâhomme
Ayant ainsi développé la différence du caractère des deux économies de la loi et de la grâce, et les circonstances de la transition de lâune à lâautre, le Seigneur aborde des principes plus élevés et les sources de lâéconomie qui sâintroduisait par la grâce. Ici, elles sont bien mises en contraste, ainsi que dans les chapitres précédents; mais ce contraste remonte à sa source glorieuse, la propre grâce de Dieu, laquelle fait contraste en effet avec la misérable propre justice de lâhomme.
Ch. 15 v. 1-2 â La grâce attire les pécheurs, mais la propre justice la rejette
[15:1] Les publicains et les pécheurs sâapprochaient de Jésus pour lâentendre. Pour ceux qui avaient besoin de la grâce, cette grâce avait une vraie dignité; [15:2] mais la propre justice repoussait ce qui nâétait pas aussi méprisable quâelle-même, et, en même temps, Dieu dans sa nature dâamour : les pharisiens et les scribes murmuraient contre Celui qui était le témoin de la grâce en lâaccomplissant.
Les grands principes liés à la grâce
Impossible de méditer proprement ici ce chapitre, qui a fait la joie de tant dââmes et fourni le sujet de tant de témoignages rendus à la grâce depuis le temps où le Seigneur a prononcé ces paroles; et cette difficulté à ne pas sâétendre sur cette grâce parfaite, dans son application au coeur, se rencontre constamment en méditant la portion de la Parole qui nous occupe. Je dois me borner ici à relever les grands principes qui sây trouvent, en laissant le développement à ceux qui prêchent la Parole. Câest une difficulté qui se présente constamment dans cette portion de la Parole.
La joie de Dieu à faire grâce
Le grand principe que le Seigneur expose et sur lequel il fonde la justification des voies de Dieu (triste est lâétat du coeur qui lâexige ! â merveilleuses sont la grâce et la patience qui lâaccordent !), ce grand principe, dis-je, câest que Dieu trouve sa propre joie à faire grâce. [15:2] Quelle réponse à lâaffreux esprit des pharisiens qui en faisaient une objection contre Jésus ! [15:6] Câest le berger qui éprouve de la joie, quand la brebis perdue est retrouvée; [15:9] câest la femme qui en ressent, quand la drachme est dans sa main; [15:32] le père, quand son fils est dans ses bras. Quelle expression de ce que Dieu est ! Et que Jésus est bien celui qui peut nous le dire ! Câest sur cela seul que la bénédiction de lâhomme peut être fondée, et en cela que Dieu glorifie sa grâce. Mais il y a dans cette grâce deux parties distinctes, lâamour qui cherche, et lâamour avec lequel on est reçu.
Les deux caractères de la grâce
Ch. 15 v. 3-10 â Lâamour qui cherche ce qui est perdu
3>Lâoeuvre de Christ et du Saint Esprit envers les pécheurs
Les deux premières paraboles dépeignent le premier caractère de cette grâce. [15:4] Le berger cherche sa brebis, [15:8] la femme sa pièce de monnaie; la brebis et lâargent nâagissent en rien. [15:4] Le berger cherche, [15:8] ainsi que la femme, jusquâà ce quâil trouve, parce quâil sâintéresse à lâobjet quâil poursuit; [15:5] et quand la brebis est fatiguée de ses errements, elle nâa pas besoin de marcher pour sâen retourner; le berger la met sur ses épaules et la porte chez lui. Il se charge de tout, heureux de ravoir sa brebis. Câest là lâesprit du ciel, quel que soit le coeur de lâhomme sur la terre : câest lâoeuvre de Christ, le bon Berger. [15:8] Le travail de la femme est une image des soins que Dieu se donne dans son amour, de sorte que son oeuvre représente davantage celle de lâEsprit; on apporte la lumière, la femme balaie la maison jusquâà ce quâelle retrouve sa pièce : câest ainsi que Dieu en agit dans le monde, cherchant les pécheurs. [15:2] Lâodieuse et haïssable jalousie de la propre justice ne trouve pas de place dans lâesprit du ciel où Dieu demeure et où il reproduit, dans le bonheur qui lâentoure, le reflet de ses perfections.
3>Le travail effectué dans le coeur nâest pas ce qui donne la paix
Toutefois, bien que ni la brebis, ni la drachme ne fassent rien pour être retrouvées, il y a pourtant une oeuvre réelle opérée dans le coeur de celui qui est ramené; mais cette oeuvre, toute nécessaire quâelle soit pour quâun homme ait la paix ou même quâil la cherche, nâest pas ce sur quoi cette paix est fondée.
Ch. 15 v. 11-32 â Lâamour qui reçoit celui qui est perdu
Le retour et la réception du pécheur sont dépeints dans la troisième parabole. Lâoeuvre de la grâce accomplie par la seule puissance de Dieu, et complète dans ses effets, est décrite dans les deux premières; [15:17-19] dans la troisième, le pécheur revient avec des pensées que nous allons examiner, pensées produites par la grâce, mais qui, avant quâil ait été reçu, ne sont jamais montées à la hauteur de la grâce manifestée dans lâaccueil qui lui a été fait. â La Parole nous dépeint dâabord son éloignement de Dieu. [15:13] Aussi coupable, au moment où tournant le dos à son père, il franchit le seuil de la maison paternelle, [15:16] quâà lâépoque où il mange les gousses avec les pourceaux, lâhomme, trompé par le péché, est présenté ici dans le dernier état de dégradation où le péché le conduit. [15:14] Ayant dépensé tout ce qui lui est échu selon la nature, le dénuement dans lequel il se trouve (plus dâune âme ressent la famine quâelle a attirée sur elle-même, le vide de tout ce qui lâentoure sans un désir après Dieu ou la sainteté, et souvent dans lâavilissement du péché) ne le pousse pas vers Dieu, [15:15] mais le conduit à chercher une ressource dans ce que lui fournit le pays de Satan, où rien ne se donne; et il se trouve avec les pourceaux. [15:17] Mais la grâce agit, la pensée du bonheur qui se trouvait dans la maison de son père se réveille dans son coeur, ainsi que celle de la bonté qui rendait tout béni à lâentour dâelle. Lorsque lâEsprit de Dieu agit, on trouve toujours deux choses : la conviction dans la conscience et lâattraction du coeur. Câest réellement la révélation de Dieu à lââme, et Dieu est lumière et il est amour [(1 Jean 1:5; 4:8)]; comme lumière, la conviction est produite dans lââme, mais comme amour, il y a lâattraction de la bonté et une vraie confession est produite. [15:18] Ce nâest pas simplement que nous avons péché, mais que nous avons affaire avec Dieu, retenus, tout en le désirant, par la crainte de ce quâil est, et cependant nous sommes conduits à aller. Ainsi la femme du chap. 7, et Pierre, dans sa nacelle [(5:8)]. [15:17] Cela produit la conviction que lâon périt, et un sentiment faible peut-être, mais réel, de la bonté de Dieu et du bonheur qui se trouve en sa présence, quoique lâon ne soit pas assuré dâêtre reçu : mais on ne reste pas où lâon périt. [15:18] Il y a sentiment du péché et humiliation, sentiment quâil y a de la bonté en Dieu, mais pas encore sentiment de ce quâest la grâce de Dieu : celle-ci attire, on va vers Dieu, [15:19] mais on serait content dâêtre reçu comme un domestique â preuve que, quoique le coeur ait été travaillé par la grâce, il nâa pas encore rencontré Dieu. Mais le progrès de lââme dans les choses spirituelles, bien que réel, ne donne jamais la paix. Il y a un certain repos du coeur qui découle du fait quâon retourne vers Dieu, mais on ne sait quel accueil on trouvera après lâabandon de Dieu dont on est coupable. Plus lâenfant prodigue approche de la maison, plus son coeur doit battre à la pensée de sa rencontre avec son père. [15:20] Mais le père prend les devants avant son arrivée, et agit envers son fils, non selon les mérites de celui-ci, mais selon son coeur de père à lui, seule mesure des voies de Dieu envers nous. Il est sur le cou de son fils encore dans ses haillons, [15:21] avant que celui-ci ait pu dire : « Traite-moi comme lâun de tes mercenaires ». Le fils, objet dâun pareil accueil, ne pouvait plus parler ainsi : câétait la demande dâun coeur, anticipant comment il serait reçu, et non pas dâune âme qui avait rencontré Dieu. Celle-là sait la manière dont elle a été reçue. [15:18-19] Le prodigue se proposait de le dire (on parle souvent dâun « humble espoir » et « dâune basse condition »); [15:21] mais, quoique la confession fût complète, lorsquâil arrive, il ne peut plus dire : « Traite-moi comme lâun de tes mercenaires ». Comment aurait-il pu le dire ? La position du fils était fixée par le coeur du père, par les propres sentiments du père, par lâamour quâil avait pour son enfant et par la position dans laquelle son coeur lâavait mis à lâégard de celui-ci : la position du père décidait de celle du fils. Voilà sur quoi se fondaient les relations entre le père et le fils; mais ce nâétait pas tout. [15:22] Le père aimait son fils quelle quâeût été sa conduite; mais il ne lâintroduirait pas tel quel dans la maison : le même amour qui lâaccueillait comme fils, voulait quâil y entrât tel que devait être le fils dâun tel père. Les serviteurs sont invités à apporter la plus belle robe et à lâen revêtir. â Ainsi aimés et accueillis de Dieu dans nos misères, nous sommes revêtus de Christ pour être introduits dans la maison du Père; nous nâapportons pas cette meilleure robe; notre Dieu et Père nous la fournit; câest une chose entièrement nouvelle : câest Christ lui-même; et nous devenons justice de Dieu en Lui. Câest la plus belle robe du ciel ! [15:23-24] Tout est maintenant joie, [15:28] sauf chez lâhomme à propre justice, le vrai Juif. [15:23-24] La joie est la joie du père; mais toute la maison y participe. [15:25] Le fils aîné qui nâest pas dans la maison, quoique près, [15:28] refuse dây entrer : [15:30] il ne veut pas de la grâce qui fait dâun pauvre prodigue le sujet de la joie de lâamour. [15:28] Néanmoins la grâce agit; le père pour le prier dâentrer. Câest ainsi que sous lâÃvangile, Dieu en a fait pour le Juif : [15:29-30] mais la justice de lâhomme qui nâest quâégoïsme et péché, repousse la grâce. [15:32] Or, Dieu ne veut pas abandonner cette dernière qui est propre à sa nature : Dieu veut être Dieu; et il est amour.
Voilà ce qui vient remplacer les prétentions des Juifs qui ont rejeté le Seigneur et lâaccomplissement des promesses en Lui. Ce qui donne la paix et qui caractérise notre position selon la grâce, ce ne sont pas les sentiments agissant dans nos coeurs et qui existent réellement, mais ceux de Dieu lui-même.