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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 16". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/luke-16.html.
bibliography-text="Commentaire sur Luke 16". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-31
Résumé du chap. 16
[16:1-13] Ici, lâeffet de la grâce sur la marche nous est présenté, ainsi que le contraste existant (vu le changement dâéconomie) entre la conduite exigée par le christianisme à lâégard des choses du monde, [16:14-15] et la position des Juifs sous ce rapport. [16:16-18] Or celle-ci nâétait lâexpression que de la position de lâhomme, mise au clair par la loi. La doctrine ainsi formulée dans la parabole de lâéconome infidèle, [16:19-31] est confirmée dans lâhistoire parabolique de lâhomme riche et de Lazare, dans laquelle le Saint Esprit lève le voile qui cache cet autre monde, où le résultat de la conduite des hommes est manifesté.
Ch. 16 v. 1-13 â Lâhomme, responsable des biens confiés par Dieu
Ch. 16 v. 1-9 â Lâusage des biens terrestres en vue de lâavenir
[16:1] Lâhomme est lâéconome de Dieu, câest-à -dire que Dieu lui a confié des biens : Israël se trouvait particulièrement dans cette position. Mais lâhomme a été infidèle : Israël lâavait été beaucoup; â [16:2] aussi Dieu lui a ôté sa charge. Néanmoins, lâhomme est encore en possession des biens, les administre au moins de fait, ainsi quâIsraël le faisait dans le moment où le Sauveur parlait. Il est question ici des choses dâici-bas, de ce que lâhomme peut posséder selon la chair. [16:4-7] Ayant perdu sa charge par son infidélité et étant encore en possession des biens qui lui ont été confiés, lâhomme se sert de ce quâil a pour se faire des amis parmi les débiteurs de son maître, et cela en leur faisant du bien : [16:9] câest ce que le chrétien devrait faire des biens de cette terre, câest-à -dire en user pour les autres en vue de lâavenir. [16:3-4] Lâéconome aurait pu emporter lâargent dû à son maître, mais il aime mieux se faire des amis avec cet argent et sacrifier un avantage présent à un meilleur avenir. [16:9] Nous pouvons convertir les misérables richesses de ce monde en moyen dâaccomplir la charité : lâesprit de grâce qui remplit nos coeurs, en tant quâobjets de la grâce, sâexerce à lâégard des choses temporelles; on se sert de ces biens pour les autres; â quant à nous, câest en vue des tabernacles éternels. Cette expression : « Afin quâils vous reçoivent » équivaut à : « Afin que lâon vous reçoive »; câest une expression employée dans Luc pour désigner un fait, sans parler de ceux qui lâaccomplissent, quoiquâil soit dit : «
vous reçoivent ».Ch. 16 v. 10-13 â Les richesses de la terre et celles du ciel
[16:12] Remarquez que les richesses de cette terre ne sont pas celles qui sont nôtres; tandis que les richesses célestes le sont pour le vrai chrétien. [16:11] Celles-là sont « injustes » en ce quâelles se rattachent à lâhomme en chute et non à lâhomme céleste, ni nâavaient aucune place, lorsque Adam était innocent.
Ch. 16 v. 19-31 â Lâhomme riche et Lazare : un aperçu sur l'autre monde
Les principes contrastés des deux économies quant à ce monde et à lâautre
Or, lorsque se lève le voile qui est sur lâautre monde, la vérité est mise au grand jour, et lâon découvre clairement le contraste existant entre les principes des deux économies juive et chrétienne. Le christianisme manifeste lâétat de ce monde et, quant à son principe, appartient au ciel. Le judaïsme, dâaccord avec les principes gouvernementaux de Dieu pour le monde, promettait aux justes les bénédictions terrestres. Mais tout était en désordre à lâégard des principes sur lesquels ce système était fondé : le chef même du système judaïque, le Messie était rejeté. [16:1] En un mot, Israël envisagé comme responsable, ou devant jouir du bonheur terrestre à condition dâobéir, avait entièrement failli. [16:2] Lâhomme, dans ce monde, placé sur le même pied, ne pouvait plus être le moyen de rendre témoignage à Dieu quant à ses voies de gouvernement. Il y aura un temps de jugement terrestre, mais il nâest pas encore là ; et en attendant, la possession des richesses nâétait rien moins quâune preuve [= plus du tout une preuve] de la faveur de Dieu. [16:19-21] Cette possession était, chez le Juif, caractérisée par lâégoïsme de lâhomme, et hélas ! par lâindifférence envers un frère misérable assis à sa porte. â Mais la Révélation découvre lâautre monde à nos regards. Lâhomme dans ce monde est un être en chute et méchant : [16:25] sâil y a reçu
biens, il y a pris la part de lâhomme pécheur; et ainsi, dans lâautre monde, il sera tourmenté, tandis que celui quâil avait méprisé y trouvera le bonheur. Il ne sâagit pas ici de ce qui donne droit dâentrer dans cet autre monde, mais du caractère des principes du monde visible et du monde invisible, et du contraste qui existe entre eux. Le Juif, ayant choisi ce monde, lâa perdu et lâinvisible aussi : et celui quâil tenait pour misérable se trouve dans le sein dâAbraham. Toutes les expressions de la parabole du riche et du pauvre Lazare font voir que cette parabole se lie avec la question de lâespérance dâIsraël, et lâidée que les richesses étaient une preuve de la faveur de Dieu : idée qui, toute fausse quâelle fût dans tous les cas, même en Israël, se comprend pourtant, si ce monde est la scène du bonheur sous le gouvernement de Dieu.Ch. 16 v. 27-31 â Les Juifs, qui ont rejeté le témoignage de Dieu, sont jugés et mis de côté
Ce qui est à la fin de la parabole montre encore de quoi il sâagissait. [16:30] Le malheureux riche veut que ses frères soient avertis par quelquâun qui soit ressuscité dâentre les morts; [16:31] Abraham lui déclare lâinutilité de ce moyen : â câen était fait dâIsraël. Dieu nâa point présenté son Fils ressuscité à la nation qui, méprisant la loi et les prophètes, lâavait rejeté; le témoignage rendu à sa résurrection nâa trouvé chez elle que lâincrédulité qui lâavait accueilli sa vie durant aussi bien que le témoignage des prophètes avant Lui. â [16:25] Dans lâautre monde il nây a pas de consolation si dans celui-ci lâon rejette le témoignage de la Parole à la conscience. [16:26] Lâabîme qui sépare les bienheureux et ceux qui ont cherché leur satisfaction dans ce monde de péché, ne se traverse pas; [16:31] et un Seigneur revenu dâentre les morts, ne convaincrait pas, là où la Parole a été méprisée. Tout ceci est en rapport avec le jugement des Juifs, qui devait mettre fin à lâéconomie légale; [16:9] comme la parabole précédente montre quelle devrait être la conduite des chrétiens à lâégard des choses temporelles. Et tout ici aussi découle de la grâce qui accomplissait le salut de lâhomme de la part de Dieu en amour, et mettait de côté lâéconomie légale et ses principes en introduisant les choses célestes.