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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur John 8". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/john-8.html.
"Commentaire sur John 8". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-59
Jean 8:1-20
8 Mais Jésus s'en alla au mont des Oliviers.
Jésus et la femme adultère
2 Et tôt le matin, il vint encore au Temple et tout le peuple venait à lui. Et s'étant assis, il les enseignait.
3 Alors les scribes et les Pharisiens amènent une femme surprise en [train de commettre un] adultère. Et l'ayant placée au milieu,
4 ils lui disent : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère.
5 Or dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider de telles [femmes]. Alors toi, que dis-tu ? »
6 Or ils disaient cela pour le mettre à l'épreuve, afin qu'ils aient [un motif] pour l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, se mit à écrire sur la terre avec le doigt.
7 Et comme ils continuaient à l'interroger, s'étant relevé, il leur dit : « Que celui parmi vous qui est sans péché jette le premier une pierre contre elle. »
8 Et s'étant encore baissé, il écrivait sur la terre.
9 Mais eux, l'ayant entendu, sortirent un à un, en commençant par les plus âgés1. Et Jésus2 fut laissé seul avec la femme devant lui3.
1 plusieurs manuscrits ajoutent : jusqu'aux derniers. 2 littéralement : il. 3 littéralement : étant au milieu.
10 Alors Jésus s'étant relevé1 lui dit : « Femme, où sont-ils2 ? Personne ne t'a condamnée ? »
1 plusieurs manuscrits ajoutent : et ne voyant personne que la femme. 2 plusieurs manuscrits ajoutent : ceux-là, tes accusateurs.
11 Et elle dit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va [et] désormais ne pèche plus. »1
1 plusieurs manuscrits omettent les versets 7:53 à 8:11.
Jésus rend de nouveau témoignage à lui-même
12 Alors Jésus leur parla encore, en disant : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera certainement pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
13 Les Pharisiens lui dirent donc : « Toi, tu rends témoignage à1 toi-même; ton témoignage n'est pas vrai. »
1 littéralement : au sujet de.
14 Jésus répondit et leur dit : « Même si moi, je rends témoignage à1 moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d'où je suis venu et où je vais. Mais vous, vous ne savez pas d'où je viens ni où je vais.
1 littéralement : au sujet de.
15 Vous, vous jugez selon la chair; moi, je ne juge personne.
16 Et même si moi, je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul, mais [il y a] moi et le Père qui m'a envoyé.
17 Et il est écrit aussi dans votre loi que le témoignage de deux hommes est vrai.
18 Moi, je rends témoignage à1 moi-même et le Père qui m'a envoyé rend témoignage à moi-même. »
1 littéralement : au sujet de.
19 Ils lui dirent alors : « Où est ton père ? » Jésus répondit : « Vous ne connaissez ni moi ni mon Père. Si vous m'aviez connu, vous auriez connu aussi mon Père. »
20 Il dit ces paroles dans le Trésor1, enseignant dans le Temple. Et personne ne se saisit de lui parce que son heure n'était pas encore venue.
1 Trésor : pièce dans le temple, contenant les coffres destinés à recevoir les offrandes.
C'est un piège particulièrement subtil dans lequel les scribes et les pharisiens pensent faire tomber le Seigneur Jésus. Par Lui sont venues ensemble la grâce et la vérité (ch. 1 v. 17 j 1.17-18). Or s'Il condamne cette femme coupable, où est la grâce que tous connaissent (Luc 4:22 lc 4.14-22)? Et s'Il l'épargne, n'est-ce pas au détriment de la vérité, en contradiction avec la Loi? Dans sa sagesse infaillible, Jésus leur montre que cette loi les atteint tous. On l'a comparée à une épée sans poignée qui blesse d'abord celui qui s'en sert. Mais au lieu de confesser les péchés qui leur reviennent à la mémoire, les accusateurs se retirent l'un après l'autre, remplis de confusion (Job 5:13 jb 5.13-14). «La Lumière du monde» est devant eux (v. 12). Mais «les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière», tels ces insectes qui, lorsqu’on soulève la pierre qui les abritait courent se cacher ailleurs (ch. 3 v. 19 j 3.17-21). Alors le seul qui, étant sans péché, aurait eu le droit d'exercer le châtiment déclare à la femme: «Moi non plus, je ne te condamne pas». Il ajoute: «va, dorénavant ne pèche plus» (v. 11). Bien des personnes s'efforcent par leur propre conduite de mériter le pardon de Dieu; tandis que le Seigneur commence par pardonner et ensuite seulement commande de ne plus pécher (comp. ch. 5 v. 14 j 5.5-16; Ps. 130:4 Psaumes 130:1-4; 1 Jean 3:9 1j 3.7-10).
Jean 8:21-36
Conséquences de l'incrédulité
21 Il leur dit donc encore : « Moi, je m'en vais et vous me chercherez et vous mourrez dans votre péché. Là où moi, je vais, vous, vous ne pouvez pas venir. »
22 Les Juifs disaient alors : « Se tuera-t-il pour qu'il dise : "Là où moi, je vais, vous, vous ne pouvez pas venir" ? »
23 Mais il leur dit : « Vous, vous êtes d'en bas1, moi, je suis d'en haut2. Vous, vous êtes de ce monde, moi, je ne suis pas de ce monde.
1 littéralement : des choses qui sont en bas. 2 littéralement : des choses qui sont en haut.
24 C'est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. Car si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS1, vous mourrez dans vos péchés. »
1 comparer avec Exode 3:14.
25 Ils lui disaient alors : « Toi, qui es-tu ? » Et Jésus leur dit : « Absolument1 ce qu'aussi je vous dis.
1 dans le principe et l'universalité de ce que je suis. Sa parole, son langage, le présentait lui-même, étant la vérité.
26 J'ai à votre sujet beaucoup [de choses] à dire et à juger. Mais celui qui m'a envoyé est vrai et les choses que j'ai entendues de lui, moi, je les dis au monde. »
27 Ils ne comprirent1 pas qu'il leur parlait du Père.
1 littéralement : connurent
28 Alors Jésus [leur] dit : « Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis ces choses comme le Père m'a enseigné.
29 Et celui qui m'a envoyé est avec moi. Il ne m'a pas laissé seul, parce que moi, je fais toujours les choses qui lui sont agréables. »
30 Comme il disait ces choses, beaucoup crurent en lui.
Libres ou esclaves du péché
31 Alors Jésus dit aux Juifs qui avaient cru en lui : « Si vous, vous persévérez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples.
32 Et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. »
33 Ils lui répondirent : « Nous sommes la descendance d'Abraham et jamais nous n'avons été dans l'esclavage de personne. Comment toi, dis-tu : "Vous serez rendus libres" ? »
34 Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité, je vous [le] dis : Quiconque pratique le péché est esclave du péché.
35 Or l'esclave ne reste pas dans la maison pour toujours; le fils [y] reste pour toujours.
36 Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.
Les Juifs avaient déclaré au Seigneur que son témoignage n'était pas vrai (v. 13 j 8.12-18). À quoi bon alors Lui demander maintenant qui Il est (v. 25)? Il ne peut que leur répondre: «Absolument ce qu'aussi je vous dis» (voir note). Ses paroles sont l'expression parfaite de ce qu'Il est (Ps. 17:3 Psaumes 17:1-7). Il suffit de penser par contraste à la différence entre ce que nous disons ou montrons aux autres et ce que nous sommes en réalité. Tout ce que Jésus disait et faisait était en harmonie parfaite avec la pensée de son Père. «Je fais toujours les choses qui Lui sont agréables», peut-Il affirmer (v. 29). Modèle inimitable et que pourtant nous devons chercher à imiter!
À ceux qui croient en Lui, Jésus annonce une pleine délivrance. Mais les Juifs qui sont là protestent: «Jamais nous n'avons été dans l'esclavage de personne» (v. 33). Par un étrange manque de mémoire, ou plutôt par orgueil, ils ont effacé de leur histoire l'Égypte, Babylone… et la présente domination romaine. Tel est l'homme: il n'admet pas qu'il est esclave du péché et s'imagine être libre de faire ce qu'il veut (2 Pier. 2:19 2p 2.15-19).
Reconnaissons, chers amis, la terrible condition dans laquelle nous avons été trouvés, mais retenons aussi la vraie liberté dans laquelle le Fils nous a placés en qualité d'enfants de Dieu.
Jean 8:37-59
Les juifs incrédules sont enfants du Diable
37 « Je sais que vous êtes la descendance d'Abraham. Mais vous cherchez à me faire mourir parce que ma parole n'a pas d'entrée auprès de vous.
38 Moi, je dis ce que j'ai vu auprès de mon Père. Mais vous, vous faites1 les choses que vous avez entendues de votre père. »
1 ou : Mais vous, faites; faire, ici : faire habituellement ou de manière caractéristique; ailleurs : pratiquer.
39 Ils répondirent et lui dirent : « Abraham est notre père. » Jésus leur dit : « Si vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez les œuvres d'Abraham.
40 Mais maintenant, vous cherchez à me faire mourir, [moi,] un homme qui vous ai dit1 la vérité, celle que j'ai entendue auprès de Dieu. Abraham n'a pas fait cela.
1 littéralement : parlé.
41 Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent [alors] : « Nous ne sommes pas nés de la fornication; nous avons un père, Dieu. »
42 Jésus leur dit : « Si Dieu était votre père, vous m'aimeriez; car moi, je suis sorti de Dieu et je viens de lui. Car je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est lui qui m'a envoyé.
43 Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez pas écouter ma parole.
44 Vous, vous avez pour père le Diable et vous voulez faire les désirs de votre père. Lui a été meurtrier dès le commencement et n'a pas persévéré1 dans la vérité, car il n'y a pas de vérité en lui. Quand il dit un mensonge, il parle de ce qui lui est propre, car il est menteur et le père du mensonge2.
1 littéralement : ne s'est pas tenu debout. 2 littéralement : de lui.
45 Mais moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.
46 Qui de vous me convainc de péché ? Si je dis la vérité, vous, pourquoi ne me croyez-vous pas ?
47 Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu. C'est pourquoi vous, vous n'écoutez pas parce que vous n'êtes pas de Dieu. »
48 Les Juifs répondirent et lui dirent : « N'avons-nous pas raison de dire que tu es, toi, un Samaritain et que tu as un démon ? »
49 Jésus répondit : « Moi, je n'ai pas un démon, mais j'honore mon Père; et vous, vous me déshonorez.
50 Mais moi, je ne cherche pas ma gloire. Il y en a un qui [la] cherche et qui juge.
Jésus révèle la gloire de sa personne
51 « En vérité, en vérité, je vous [le] dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra absolument pas la mort, jamais. »
52 Les Juifs [donc] lui dirent : « Maintenant, nous savons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : "Si quelqu'un garde ma parole, il ne fera absolument pas l'expérience de la mort, jamais."
53 Es-tu plus grand que notre père Abraham qui est mort ? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être1 ? »
1 littéralement : Qui fais-tu toi-même.
54 Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n'est rien. C'est mon Père qui me glorifie, lui dont vous, vous dites : "Il est notre Dieu."
55 Et vous ne le connaissez1 pas, mais moi, je le connais2. Et si je disais que je ne le connais2 pas, je serais un menteur, comme vous. Mais je le connais2 et je garde sa parole.
1 connaître objectivement, pour les Juifs. 2 connaître subjectivement.
56 Abraham, votre père, a exulté de ce qu'il verrait mon jour; et il l'a vu et s'est réjoui. »
57 Les Juifs lui dirent alors : « Tu n'as pas encore 50 ans et tu as vu Abraham ? »
58 Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous [le] dis, avant qu'Abraham n'ait existé, moi, JE SUIS. »
59 Ils prirent alors des pierres pour les jeter contre lui. Mais Jésus se cacha et sortit du Temple.
Au ch. 5 v. 45 j 5.43-47, le Seigneur a fait remarquer aux Juifs leur inconséquence: ils se référaient à Moïse mais ses écrits les accusaient! Ils se réclament ici de leur qualité d'enfants d'Abraham. Mais leurs œuvres sont celles du diable qui est menteur et meurtrier dès le commencement. On entend parfois dire: tel père, tel fils (comp. Éz. 16:44 ez 16.44-45), et le Seigneur confirme que c'est la nature de nos œuvres qui fait reconnaître de qui nous sommes les enfants (comp. aussi 1 Jean 3:7-10 1j 3.7-10). Il n'y a sur la terre que deux grandes familles: celle de Dieu et celle du diable. Chacun doit savoir à laquelle il appartient. Le fait d'être enfants de parents chrétiens ne confère pas plus de droits devant Dieu, qu'à ces Juifs orgueilleux leur titre de descendants d'Abraham. C'est au contraire une responsabilité supplémentaire.
«Tu as un démon» répètent ces misérables (v. 48 et 52; comp. ch. 7 v. 20 j 7.15-24 et ch. 10 v. 20 j 10.19-21). Et nous admirons la patience du Seigneur Jésus. Devant cet outrage, Il laisse au Père le soin de revendiquer sa gloire. Il est en cela, encore notre grand Modèle. Notre seule affaire est de connaître Dieu et de garder sa parole (v. 55).
«Je suis» — déclare Jésus au v. 58. Non pas seulement «j'étais avant Abraham», mais «je suis éternellement» (comp. Ex. 3:14 ex 3.11-15).