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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 8". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/john-8.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 8". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-59
Résumé du chapitre : épreuve des hommes par la manifestation de Jésus
Ici maintenant, lâEsprit nous présente ce que Jésus est en lui-même et ce quâil est vis-à -vis des hommes, mettant ainsi ceux-ci à lâépreuve, de sorte quâen le rejetant ils se rejettent eux-mêmes et se montrent réprouvés.
Ch. 8 v. 1-29 â Gloire de Christ manifesté comme lumière au monde
Mais examinons ce chapitre plus en détail. Toujours même contraste avec le judaïsme : [8:3] on amène une femme, [8:4] coupable sans contredit; [8:6] lâiniquité des Juifs la présente au Seigneur pour le confondre. Sâil la condamnait, il nâétait pas un Sauveur, il ne faisait pas autre chose que la loi; sâil la laissait aller, il méprisait et méconnaissait la loi. La démarche était habile, quelque méchante quâelle fût; mais que vaut lâhabileté en présence de Dieu qui sonde le cÅur ? Le Seigneur les laisse sâengager complètement dans leur entreprise, en ne répondant pas pour le moment. â Probablement ils le croyaient pris dans le piège quâils lui avaient tendu. â [8:7] Enfin il leur dit : « Que celui de vous qui est sans péché, jette le premier la pierre contre elle » (vers. 7). [8:9] Condamnés par leur conscience, sans droiture et sans foi, ils quittent le lieu de leur confusion, se séparent lâun de lâautre, chacun étant préoccupé de lui-même, de son caractère, non de sa conscience, et sâéloignent de celui qui les avait convaincus, celui qui avait le plus dââge, le plus de réputation à soigner sâen allant le premier. Quel triste tableau ! Quelle puissante parole ! Jésus et la femme restent seuls ensemble. Qui peut se tenir en la présence du Seigneur, sans conviction de culpabilité ? â [8:11] à lâégard de la femme dont la culpabilité était reconnue, le Seigneur ne dépasse pas la position dans laquelle sa relation avec le judaïsme le plaçait, sauf à conserver les droits qui se rattachaient à sa personne, comme venu en grâce. Il ne prononce pas ici, comme en Luc 7 [(v. 48, 50)], le pardon absolu et le salut. Ceux qui avaient accusé la femme nâavaient pas pu la condamner; Lui ne le veut pas, â et il la renvoie en disant : « Va, â dorénavant ne pèche plus ». Ce nâest donc pas la grâce du salut que le Seigneur montre ici : il ne juge pas, car il nâétait pas venu pour cela [(12:47)]. Mais lâefficace du pardon nâest pas le sujet des chapitres qui nous occupent, câest la gloire de la personne du Seigneur lui-même en contraste avec tout ce qui est légal. [8:12] Il est la lumière par la puissance de sa Parole. Par cette Parole, il avait agi comme lumière dans la conscience de ceux qui avaient amené la femme, car cette Parole était la lumière : mais ce nâest pas là toute la vérité présentée dans ce chapitre. Câétait en tant que venant au monde, quâil était la lumière (chap. 1:4-10). Or câétait la vie qui était la lumière des hommes [(1:4)], et non une loi qui exigeait et condamnait, ou qui promettait la vie si lâon observait ses préceptes. Câétait la vie même qui était là dans la présence du Fils de Dieu, de la Parole, et cette vie était la lumière des hommes, les convainquait et les jugeait peut-être, mais le faisait comme lumière. Ainsi le Seigneur dit ici â en contraste avec la loi, apportée par ceux-là qui avaient reculé devant la lumière â « Moi, je suis la lumière du monde » (non pas seulement des Juifs). Dans cet évangile, nous avons ce que Christ est essentiellement dans sa personne, soit comme Dieu, le Fils venu du Père, ou comme Fils de lâhomme â et non ce que Dieu était dans ses dispensations spéciales envers les Juifs. Il était ainsi lâobjet de la foi en sa personne et non dans ses relations dispensationnelles. « Celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (vers. 12). Mais câétait en Lui, dans sa personne, que cette lumière se trouvait; [8:14] et il pouvait rendre témoignage à lui-même, parce que, tout homme quâil fût dans le monde, il savait dâoù il venait et où il allait. Il était le Fils qui venait du Père et y retournait; il en avait la connaissance et la conscience. Ainsi son témoignage nâétait pas celui dâun homme intéressé, de sorte quâon pût hésiter à y ajouter foi; [8:18] il avait, pour démontrer quâil était bien lâhomme pour lequel il se donnait, le témoignage du Fils (son propre témoignage) et le témoignage du Père. [8:19] Si les Juifs lâavaient connu, Lui, ils auraient connu le Père. [8:20] Malgré un pareil témoignage, on ne se saisit pourtant pas de lui : son heure nâétait pas encore venue. Il nâattendait néanmoins que cela, car lâopposition des Juifs à Dieu était certaine et connue du Seigneur : elle est clairement déclarée dans les vers. 19-24. [8:24] Si les Juifs ne croyaient pas, ils mourraient dans leur péché. [8:28] Le Seigneur leur annonce cependant quâils sauraient bien que « câétait lui » (le Messie, Fils de Dieu), quand il serait déjà rejeté, élevé sur la croix, ayant pris une toute autre position comme Sauveur rejeté du peuple et inconnu du monde : alors, quand il ne se présenterait plus comme Messie, ils connaîtraient que câétait bien lui, le Fils, et quâil leur parlait de la part du Père.
Ch. 8 v. 30-59 â Réaction des hommes à la manifestation de Christ
Ch. 8 v. 30-36 â Affranchissement par la vérité seule
Comme Jésus parlait, plusieurs crurent en lui (vers. 30) : [8:31] mais il leur déclare lâeffet de la foi; et cela fait ressortir avec une clarté terrible la vraie condition des Juifs. [8:32] Dâabord il déclare que la vérité les affranchirait [8:36] et que si le Fils (qui est la vérité) les affranchissait, ils seraient vraiment libres. â La vérité affranchit moralement devant Dieu. â Le Fils, en vertu de ses droits naturels et dâhéritage dans la maison, les y placerait selon ces droits, et cela dans la puissance de la vie divine venue dâen haut â le Fils de Dieu, comme la résurrection lâa déclaré avec force. Câest en ceci que se trouvait, le véritable affranchissement.
Ch. 8 v. 33-45 â Asservissement au péché, et descendance morale
[8:33] Piqués dâêtre tenus pour des esclaves, irrités de cette idée que leur orgueil ne supportait pas, les Juifs prétendent être libres, et nâavoir jamais été asservis à personne. [8:34] Dans sa réponse, le Seigneur montre quâen commettant le péché, on est esclave du péché. [8:35] Or le fait dâêtre sous la loi, le fait par conséquent quâils étaient Juifs, les plaçait là dans la position de serviteurs; et ainsi, comme serviteurs, ils seraient renvoyés de la maison, tandis que le Fils y avait des droits inaliénables; il était de la maison même et y demeurait pour toujours. [8:34] Ãtre sous le péché et sous la loi, câest la même chose pour un enfant dâAdam : on est esclave. Câest ce que lâapôtre montre en Rom. 6, avec lequel on pourra comparer les chap. 7 et 8 de la même épître, et Gal. 4, et 5. [8:39] En outre, les Juifs nâétaient pas réellement, ni moralement devant Dieu des enfants dâAbraham, tout en lâétant selon la chair; [8:40] car ils cherchaient à tuer Jésus. [8:42] Ils nâétaient pas des enfants de Dieu; sâils lâeussent été, ils auraient aimé Jésus qui venait de Dieu. [8:44] Ils étaient enfants du diable, et ils accompliraient ses Åuvres.
Ch. 8 v. 46-58 â Révélation de Jésus comme Dieu, face à lâopposition des Juifs
[8:43] Remarquez ici que, comprendre le sens de la Parole est le moyen de saisir la portée des paroles; on nâapprend pas la définition des mots pour comprendre les choses; on apprend les choses, et ainsi le sens des paroles est évident : celui qui sait ce que câest que la régénération, comprendrait ce que le Seigneur dit lorsquâil parle dâêtre né de nouveau. [8:52] Les Juifs commencent dès lors à lutter contre le témoignage du Seigneur, [8:53] sentant que celui-ci se faisait plus grand que tous ceux sur lesquels ils sâappuyaient. [8:52] Ils le raillent à cause de ses paroles; [8:55] et, par leur opposition, le Seigneur est amené à dire plus clairement ce qui en était de Lui, [8:56] jusquâà ce que (ayant déclaré quâAbraham sâétait réjoui de voir son jour, [8:57] et les Juifs appliquant cette parole à son âge comme homme) [8:58] il annonce positivement quâil est Celui qui sâappelle « Je suis » â nom suprême de Dieu : â il annonce quâil est Dieu lui-même, celui quâils prétendaient connaître comme sâétant révélé lui-même dans le buisson. Merveilleuse révélation ! Homme méprisé, rejeté, le méprisé et le rejeté des hommes, contredit, attaqué, maltraité â câétait Dieu lui-même qui se trouvait là . Quel fait ! quel changement de tout ! quelle révélation pour ceux qui le reconnaissent, ou qui le connaissent ! Quel état que celui de lâavoir rejeté, et rejeté parce que le cÅur était opposé à tout ce quâil était, car il nâavait pas manqué de se manifester ! Quelle pensée, que Dieu lui-même a été ici-bas la bonté même ! Comme tout sâefface devant Lui â la loi, lâhomme, ses raisonnements ! Tout dépend nécessairement de ce grand fait, que Dieu a été ici-bas; et, grâces lui en soient rendues, ce Dieu est un Sauveur. Câest aux souffrances de Christ que nous sommes redevables de le savoir. Et remarquez ici comment la suppression des dispensations formelles de Dieu sâopère par la révélation de lui-même, et introduit ainsi une bénédiction infiniment plus grande.
Jésus, témoin divin ici-bas, face aux hommes opposés, qui sont de lâennemi
Mais ici, le Sauveur se présente comme le Témoin : il est la Parole, la Parole faite chair, le Fils de Dieu, mais toujours la Parole, Dieu lui-même. Dans le récit qui se trouve au commencement du chapitre, [8:7] il adresse son témoignage à la conscience; il est la Parole qui sonde et qui convainc. Au vers. 18, il rend témoignage avec le Père; au vers. 26, il déclare dans le monde ce quâil a reçu du Père et que câest, comme enseigné de Lui, quâil a parlé. [8:29] Au reste, le Père était avec lui. Par sa parole, on connaissait la vérité, vers. 32-33, et la vérité affranchissait; vers. 47, ses paroles sont les paroles de Dieu; vers. 51, sa parole étant gardée, garantit de la mort; vers. 58, on trouve que câest Dieu lui-même, lâÃternel, connu des pères, qui parle. Lâopposition découlait de ce que sa parole était la Parole de la vérité (vers. 45). [8:44] Les opposants étaient de lâEnnemi; il était meurtrier depuis le commencement; ils le suivraient; et comme la vérité était la source de la vie, ce qui caractérisait lâEnnemi, câétait quâil nâest pas demeuré dans la vérité. La vérité nâest pas en lui; il est le père et la source du mensonge, de sorte que, si le mensonge parle, câest un des siens qui parle. â [8:34] Le péché était lâesclavage, et on était dans cet esclavage en étant sous la loi. [8:32] La vérité, [8:36] le Fils lui-même affranchissait. [8:44] Or, plus que cela, les Juifs étaient ennemis, enfants de lâEnnemi et feraient les Åuvres de lâEnnemi, [8:45] ne croyant pas ce que Christ disait, parce quâil disait la vérité. Il nây a pas de miracle accompli dans cette occasion : ce que le chapitre nous présente, câest la puissance de la Parole, et la Parole vivante est Dieu lui-même. Rejeté des hommes, il est, pour ainsi dire, forcé de dire la vérité, de se révéler, â caché et manifesté, en même temps quâil était dans la chair; caché quant à sa gloire, manifesté quant à tout ce quâil est dans sa personne et dans sa grâce.