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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 7". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/john-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 7". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-53
Ch. 7 v. 1-13, 37-39 â Jésus à la fête des Tabernacles
Antitype de cette fête encore à venir, quand Jésus se montrera au monde
[7:5] Ici, les frères de Jésus selon la chair, encore plongés dans lâincrédulité, [7:3-4] veulent, sâil fait de si grandes choses, quâil se montre au monde; [7:6] mais le temps nâétait pas encore venu pour quâil se montrât : câest à lâaccomplissement du type de la fête des tabernacles quâil le fera. La Pâque a eu son antitype à la croix; la Pentecôte à la descente du Saint Esprit; mais la fête des tabernacles nâa pas encore eu son antitype. Cette dernière fête avait lieu après la moisson et les vendanges [(Lév. 23:39)]; et dans cette fête, Israël faisait avec joie dans sa terre, la commémoration de son pèlerinage passé et quâil avait accompli avant dâentrer dans le repos que Dieu lui avait donné dans la terre de la promesse. Ainsi lâaccomplissement de ce type des Tabernacles aura lieu lorsque, après les jugements exécutés, soit en discernant les bons dâavec les méchants, soit en pure vengeance1, Israël, de retour en son pays, sera en possession de toutes les bénédictions qui lui avaient été promises. Dans ce temps-là , Jésus se montrera au monde : au moment dont nous nous occupons, son temps nâétait pas encore venu. En attendant, sâen étant allé au ciel (versets 33-34), il donne le Saint Esprit aux croyants (versets 38-39).
1 La moisson est un jugement séparatif; il y a de lâivraie et du bon grain [(Matt. 13:30)]. Le pressoir est le jugement exécutif de la vengeance. Dans le premier cas, il y en aura deux dans un lit, lâun sera pris, et lâautre laissé [(Luc 17:34)]; mais le pressoir représente uniquement la colère comme en Ãs. 63 [(v. 3)], et en Apoc. 14 [(v. 20)].
Ch. 7 v. 37-39 â Omission de la Pentecôte, mais présentation du don du Saint Esprit
Remarquez ici que la Pentecôte nâest pas mentionnée. Nous passons de la Pâque, au chap. 6. [(v. 4)] à la fête des tabernacles, au chap. 7 [(v. 2)]; car la Pentecôte représentait la descente du Saint Esprit sur les croyants. Comme je lâai déjà dit, cet évangile a pour objet une Personne divine sur la terre, et non pas lâhomme dans le ciel. Il est cependant parlé du Saint Esprit comme substitué au dernier ou huitième jour de la fête des tabernacles [(7:37-39)]. La Pentecôte suppose que Jésus est au ciel. [7:39] Jésus présentait cependant au peuple ce don du Saint Esprit, de manière a en faire lâespoir de la foi dans le temps où il parlait, si Dieu créait des besoins dans les âmes. [7:37] Si quelquâun avait soif et quâil vînt à Jésus pour boire, là , non seulement il se désaltérerait, [7:38] mais de lâhomme intérieur, de son âme, couleraient des fleuves dâeau vive : ainsi lââme altérée venait à lui par la foi, pour satisfaire à ses propres besoins. â En croyant en Jésus, non seulement lâEsprit serait une source jaillissante en vie éternelle au-dedans de lâhomme : il coulerait aussi du croyant en abondance, pour rafraîchir tous ceux qui avaient soif.
Ch. 7 v. 37-39 â Saint Esprit donné aux croyants, et source jaillissante en eux
Remarquez ici quâIsraël buvait de lâeau dans le désert, avant de pouvoir célébrer la fête des tabernacles; mais Israël ne faisait que boire : il nây avait pas de source vive en eux; lâeau coulait du rocher. Sous la grâce, quoique sans doute chaque croyant ne soit pas une source en lui-même, [7:38] un fleuve coule de lui. [7:39] Ceci cependant nâaurait lieu que lorsque Jésus serait glorifié et arriverait à ceux qui
: â le Seigneur ne parle pas ici de lâÅuvre de la régénération, mais dâun don fait à ceux qui croient; de plus, à la vraie fête des tabernacles, Jésus se montrera lui-même au monde. Mais ce nâest pas de cela que lâEsprit, ainsi reçu, est spécialement témoin ici : il est donné en rapport avec la gloire de Jésus pendant que celui-ci est caché au monde. [7:37] Aussi le Seigneur nous annonce-t-il ce don à lâoccasion du huitième jour de la fête qui porte les regards de la foi sur une part au-delà du repos sabbatique de ce monde et préfigure le commencement dâune autre période, dâune nouvelle scène de gloire. Remarquez aussi quâen pratique, quoique le Saint Esprit soit présenté ici comme puissance agissant en bénédiction en dehors de celui en qui il demeure, sa présence dans le croyant est le fruit dâune soif personnelle, des besoins de lââme elle-même, des besoins auxquels celle-ci avait cherché la réponse en Christ. Quand on a soif, on a soif pour soi. [7:38] Le Saint Esprit, en nous révélant Jésus, devient, par son habitation en nous à la suite de la foi, un fleuve en nous, et ainsi de lâeau vive pour les autres.Ch. 7 v. 14-36, 40-53 â Opposition des Juifs à Jésus
Les Juifs veulent tuer Jésus, qui va bientôt retourner au Père
Du reste, lâesprit des juifs se dévoilait clairement. [7:25] Ils cherchaient à tuer le Seigneur; [7:33] et Jésus leur dit que ses relations avec eux sur la terre, se termineraient en effet bientôt (vers. 33). Ils nâavaient pas besoin de tant se hâter de se débarrasser de lui; [7:34] bientôt ils le chercheraient et ne le trouveraient point, car il sâen allait vers son Père.
Manifestation de lâétat de cÅur de la foule et des responsables des Juifs
On voit clairement ici la différence entre « la foule » et « les Juifs » â deux partis qui sont toujours distingués dans cet évangile. [7:20] La foule ne comprenait pas pourquoi Jésus parlait du désir manifesté de le tuer : [7:25-26] ceux de Judée sâétonnaient de sa hardiesse, sachant quâon machinait à Jérusalem contre sa vie. â [7:30] Mais son temps nâétait pas encore venu. [7:32] On envoie des huissiers pour le prendre, [7:45-46] et ils reviennent frappés de son discours, sans sâêtre emparés de Lui (vers. 45 et suiv.). [7:48-49] Les pharisiens en sont irrités et expriment leur mépris pour le peuple. « Aucun dâentre les chefs ou dâentre les pharisiens, a-t-il cru en lui ? Mais cette foule qui ne connaît pas la loi est maudite ». [7:50-51] Nicodème hasarde un mot de justice, dâaprès la loi, [7:52] et attire le mépris sur lui-même; [7:53] puis chacun sâen va chez lui. [8:1] Jésus qui nâavait point de lieu où se retirer jusquâà ce quâil fût en haut dâoù il était venu, se rend à la montagne des Oliviers, dans ce lieu témoin de son agonie [(Luc 22:39)], de son ascension [(Act. 1:12)], et qui le sera de son retour [(Zach. 14:4)], dans ce lieu quâil fréquentait habituellement, lorsquâil se trouvait à Jérusalem, pendant le temps de son ministère sur la terre.
Révélation de Jésus dans les chapitres 5 à 9, hors du système juif
Le contraste entre lâenseignement de ce chapitre et le judaïsme (même pour les meilleures espérances qui remplissaient lâavenir que Dieu a préparé pour son peuple terrestre) est trop évident pour que je mâétende davantage sur ce sujet. Ici, comme partout, cet évangile révèle Jésus en dehors de tout ce qui appartenait au système terrestre du judaïsme. Au chap. 6, câétait la mort sur la croix ici-bas; ici, câest la gloire dans le ciel, les Juifs étant rejetés, et le Saint Esprit donné au croyant [(7:39)]. Au chap. 5 [(v. 21)], Jésus donne la vie comme Fils de Dieu; au chap. 6 [(v. 32-33)], il est le même Fils, non pas comme Fils de lâhomme qui vivifie et juge divinement, mais comme descendu du ciel, le Fils dans lâhumiliation ici-bas, mais le vrai pain venu du ciel, que le Père a donné. Dans cette humble personne, ils devaient discerner le Fils, afin de vivre. Puis, étant venu de cette manière, ayant pris la forme dâesclave et étant trouvé en figure comme un homme [(Phil. 2:7-8)], il sâest abaissé (vers. 53) et a souffert sur la croix comme Fils de lâhomme; au chap. 7 [(v. 39)], il monte dans la gloire et envoie le Saint Esprit. Le chap. 5 expose ses titres de gloire personnelle; les chap. 6 et 7, son Åuvre et le don de lâEsprit aux croyants, résultat de sa glorification actuelle en haut1, glorification à laquelle la présence du Saint Esprit répond en bas; aux chap. 8 et 92 nous trouvons le témoignage de Jésus et ses Åuvres également rejetés, et la question décidée entre Lui et les Juifs. On remarquera aussi que les chap. 5 et 6 sâoccupent de la vie : au chap. 5 [(v. 21, 26)], elle est donnée souverainement et divinement par celui qui la possède; au chap. 6, lââme, en recevant Jésus et en sâoccupant de Lui par la foi, trouve la vie, et se nourrissant de Lui, vit par lui, par la grâce du Père. Ces deux choses sont distinctes dans leur nature : Dieu donne; â lâhomme, par la grâce, se nourrit. Dâun autre côté, le chap. 7 [(v. 33)] nous montre Christ retournant vers Celui qui lâa envoyé, et annonce, en attendant, le don du Saint Esprit qui déploie la gloire dans laquelle il se trouve â en nous et par nous dans son caractère céleste [(7:39)]. Au chap. 5 [(v. 21)], Christ est le Fils de Dieu qui vivifie en puissance et volonté divine abstraite, câest-à -dire ce quâil est, non la place où il se trouve, mais étant seul juge, comme Fils de lâhomme; â au chap. 6 [(v. 32-33)], le même Fils, mais descendu du ciel, objet de la foi dans son abaissement, puis le Fils de lâhomme, mourant et sâen retournant au ciel [(6:62)]; â au chap. 7 [(v. 8)], il nâest pas encore révélé au monde. Le Saint Esprit est donné tandis quâil est glorifié en haut, Fils de lâhomme dans le ciel, considéré du moins comme entrant là [(7:33, 39)]. Enfin, au chap. 8, ainsi que nous lâavons dit, la parole de Jésus est rejetée, et au chap. 9, ses Åuvres le sont. Mais il y a beaucoup plus que cela : les gloires personnelles du Seigneur, dont les titres se trouvent au chapitre premier, se reproduisent et sont développées dans tous ces chapitres, à part les vers. 36 à 51 de ce chapitre premier. Nous avons retrouvé dans les chap. 5, 6, 7, les vers. 14 à 34 de ce chapitre 1; maintenant le Saint Esprit revient au sujet des premiers versets de ce même chapitre. Christ est la Parole; â il est la vie, et la vie qui est la lumière des hommes [(1:4)]. Les trois chapitres que je viens dâindiquer (5-7) sâoccupent de ce quâil est en grâce pour les hommes, tout en annonçant les droits quâil a de juger.
1 Cette gloire, cependant, est seulement sous-entendue ici, non développée. Elle ne peut pas se trouver à la fête des tabernacles, le repos dâIsraël, et Jésus ne peut sây montrer au monde, comme il le fera alors [(7:8)]; mais, au lieu de cela, il donne le Saint Esprit. Nous savons que cela suppose sa position actuelle, à laquelle fait allusion le chap. 6.
2 La doctrine du chap. 9 continue jusquâau vers. 30 du chap. 10.