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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 14". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/matthew-14.html.
bibliography-text="Commentaire sur Matthew 14". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-36
Mort de Jean le Baptiseur
(v. 1-12). â Au chapitre 11:2-6, nous avons vu Jean le Baptiseur en prison. Ici, nous apprenons la cause de son emprisonnement (v. 1-12). Hérode, le prince qui gouvernait en Galilée, tout en éprouvant un certain respect pour Jean, lâavait fait emprisonner; Jean lui avait dit, en effet, quâil ne devait pas avoir pour femme Hérodias, sa belle-sÅur. à cause de cela, celle-ci le haïssait et aurait aimé quâHérode le fasse mourir; mais le roi craignait le peuple qui tenait Jean pour un prophète, et lui-même reconnaissait quâil était un homme juste et saint (Marc 6:20). Toutefois, la haine dâHérodias allait bientôt triompher de ces considérations. Hérode célébrait lâanniversaire de sa naissance. Pendant quâil était à table, entouré de ses convives, la fille dâHérodias entra et dansa devant tous. Elle plut au roi qui lui promit, avec serment, de lui donner tout ce quâelle demanderait. Cette jeune fille alla prendre conseil de sa mère pour présenter sa requête au roi. Possédée par le désir de se débarrasser entièrement de lâhomme qui avait osé blâmer son inconduite, la malheureuse femme incita sa fille à demander la tête de Jean. Elle entra donc dans la salle du festin et dit au roi «Donne-moi ici... dans un plat, la tête de Jean le Baptiseur». Hérode en fut affligé, mais, ne voulant pas manquer de parole, il fit violence à sa conscience, et donna lâordre de satisfaire à cette demande sanguinaire. Ainsi un crime abominable vint sâajouter à une vie de corruption. Un serviteur dâHérode alla décapiter Jean dans la prison, et on apporta sur un plat la tête du précurseur du Messie à la jeune fille qui la remit à sa mère.
Quelle triste illustration des paroles que nous lisons en Jean 3:19, 20: «Les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs Åuvres étaient mauvaises; car quiconque fait des choses mauvaises hait la lumière, et ne vient pas à la lumière, de peur que ses Åuvres ne soient reprises». La lumière de Dieu, par le moyen de Jean, avait lui sur la conscience dâHérode et dâHérodias. Le rang de ces personnages dans la société paraissait les placer au-dessus de toute critique et leur permettre de donner libre cours à leurs passions infâmes. Mais au-dessus dâeux, Celui quâils oubliaient avait envoyé Jean le Baptiseur, dont la vie sainte et juste lâautorisait à accomplir sa mission en dénonçant le mal partout où il se trouvait; il invitait à la repentance (Luc 3:7-15) et préparait ainsi le chemin du Seigneur, qui apportait la grâce à tous les pécheurs qui recevaient son témoignage. Cette lumière nâa fait que manifester la haine dâHérodias. Elle voulut lâéteindre pour mieux satisfaire les goûts corrompus de sa propre nature, à la faveur des ténèbres morales quâelle avait choisies. Hérode, dont la conscience avait été atteinte dans une certaine mesure, nâavait aucune force; il aimait le péché, et lâon «est esclave de celui par qui on est vaincu» (2 Pierre 2:19). Chef de sa maison, souverain au milieu de ses courtisans, il se laissa lier par une parole légère, parce quâil était lui-même lié par le péché; il ajouta ainsi la violence à la corruption, ces deux grands caractères du mal à son apogée, au milieu des hommes (voir Genèse 6:11).
Remarquons quâil ne suffit pas dâécouter la Parole, de reconnaître combien elle est juste et vraie; il faut la recevoir en reconnaissant son autorité divine et la laisser opérer dans la conscience, afin dâabandonner le mal quâelle dévoile. Car si nous nous plaçons du côté de Dieu pour résister au mal qui est dans notre propre cÅur, il donne la force nécessaire pour en être délivré. Rien de plus dangereux que dâécouter la Parole sans la mettre en pratique; câest ainsi que le cÅur sâendurcit et se soumet à la puissance de lâEnnemi. Hérodias, plus criminelle quâHérode, nâaurait pas écouté Jean comme lui; cependant lâétat de lâun et de lâautre, quant au résultat éternel, est exactement le même. Hélas! Combien de personnes auront même pris plaisir à entendre la parole de Dieu, auront admis combien elle était juste et sainte, et se trouveront malgré cela avec les moqueurs et les incrédules dans les ténèbres de dehors, là où sont les pleurs et les grincements de dents, parce quâelles nâauront pas cru: «La parole quâils entendirent ne leur servit de rien, nâétant pas mêlée avec de la foi dans ceux qui lâentendirent» (Hébreux 4:2).
Hérode entend parler de la renommée de Jésus; aussitôt, la conscience accablée par la mort dâun juste, il dit à ses serviteurs: «Câest Jean le Baptiseur; il est ressuscité des morts, et câest pourquoi les miracles sâopèrent par lui» (v. 1, 2).
Hérode croyait-il à la résurrection? On ne peut le dire, car on voit les Hérodiens assimilés, quant à leurs doctrines, aux Sadducéens qui niaient la résurrection (voir chap. 16:6 et Marc 8:15). Mais la conscience ne permet à lâhomme de contredire la vérité que lorsquâil croit que Dieu est loin de lui ou quâil nâexiste pas; mais dès que se produit un fait extraordinaire, il perd son assurance, il se trouble, sa conscience lâaccuse et le fait trembler. Que sera-ce lorsque, dépouillé de tous ses vains raisonnements, comme de tout ce par quoi il aura cru se soustraire à la lumière de Dieu ici-bas, lâhomme se trouvera nu, câest-à -dire tel que Dieu le voit dans son état naturel, chargé de ses péchés, devant la lumière éclatante du grand trône blanc, où il ne sera plus question de grâce ni de pardon?
Multiplication des pains
(v. 13-21). â Ayant enlevé de la prison le corps de leur maître, les disciples de Jean lâensevelirent et vinrent rapporter à Jésus ce qui sâétait passé. «Jésus, lâayant entendu, se retira de là dans une nacelle en un lieu désert, à lâécart». Quel effet pénible la mort de Jean dut produire sur le cÅur du Seigneur! La croix projetait déjà son ombre sur ce chemin de douleur, car si la haine de lâhomme sâétait montrée telle envers le précurseur du Christ, elle se montrerait plus implacable encore contre celui qui était la lumière du monde, jusquâ à ce quâil fût cloué sur la croix.
Jésus se retire à lâécart en un lieu désert, image de ce monde pour le cÅur de Christ, comme pour le croyant; il nây trouve que le péché et une haine mortelle contre la lumière et lâamour. Qui pourrait décrire la souffrance continuelle produite par la connaissance de lâétat de lâhomme dans le cÅur de Jésus qui sentait toutes choses selon ses perfections divines et humaines? Câest pour venir nous délivrer quâil a bien voulu quitter la gloire, afin de subir, de la main des hommes, les douleurs, la mort.
Apprenant le départ du Seigneur, les foules le suivirent à pied. Quand il les vit, ému de compassion envers elles, il guérit leurs infirmes. Lâamour infatigable de Jésus ne peut trouver de repos, pendant que lâhomme traîne après lui les maux que le péché a introduits dans ce monde. Mais le Seigneur est seul pour satisfaire aux besoins de la foule, et seul il pouvait le faire, car en lui se trouvaient toutes ressources, alors comme aujourdâhui.
Les disciples lui conseillent de renvoyer les foules, afin quâelles pourvoient elles-mêmes à leurs besoins. Ils font valoir dâexcellentes raisons pour cela: lâheure tardive, la solitude des lieux. La nuit, le désert, lâheure passée, câest ce qui caractérise lâétat dâIsraël et de ce monde qui a rejeté Christ. La lumière était rejetée; le soir du jour où elle avait lui était arrivé, sans que lâhomme en ait profité; lâheure était passée! Le désert, câest ce que le monde peut fournir en fait de ressources pour sortir lâhomme de sa misère, lui donner la vie et alimenter cette vie. Mais, grâces à Dieu, le Christ rejeté, encore là , toujours le même, veut non seulement rassasier ces foules, mais apprendre aux disciples à profiter de sa puissance, car le soir était venu; il allait les quitter et les laisser seuls dans le désert de ce monde, où ils auraient encore à répondre à beaucoup de besoins, dans lâaccomplissement de leur ministère. Jésus leur dit: «Il nâest pas nécessaire quâelles sâen aillent; vous, donnez-leur à manger. Mais ils lui disent: Nous nâavons ici que cinq pains et deux poissons. Et il dit: Apportez-les moi ici». Les disciples nâavaient de nourriture que pour eux-mêmes, mais le Seigneur veut quâils se servent de ce quâils possèdent et le donnent eux-mêmes aux foules, après le lui avoir apporté. Le fait important dans lâaccomplissement de ce service, câest dâapporter au Seigneur ce quâils ont. Jésus prend de leurs mains les cinq pains et les deux poissons et, regardant vers le ciel, il bénit. Câest la bénédiction du Seigneur qui rend efficace ce que nous possédons pour le faire servir aux besoins dâautrui.
Puis Jésus rompit les pains et les fit distribuer par les disciples aux cinq mille hommes, outre les femmes et les enfants, qui se trouvaient là . Il y eut même douze paniers pleins de restes. Nous voyons que, selon la pensée de Dieu, lâordre et lâéconomie sont inséparables de lâabondance. Avoir des biens à profusion nâest pas une raison pour en laisser perdre ou agir avec prodigalité; il faut soigner ce qui ne nous est pas nécessaire, afin de pouvoir faire du bien à dâautres. Tandis que lâavare économise pour satisfaire son égoïsme, lâamour, qui est lâopposé de lâégoïsme, rend soigneux pour pouvoir faire du bien.
Par cette multiplication des pains, le Seigneur veut montrer à son peuple quâil est celui dont David avait parlé au Psaumes 132:15, disant: «Je bénirai abondamment ses vivres, je rassasierai de pain ses pauvres», paroles qui auront leur plein accomplissement lors du règne glorieux du Messie. Ce règne ne pouvant sâaccomplir alors, par suite du rejet de Christ, le Seigneur veut apprendre à ses disciples quâils posséderaient en lui toutes les ressources nécessaires à leur service en lâabsence de leur Maître, ressources toujours à la portée de la foi pour tous les temps, pour tous les besoins et pour chaque croyant.
Si le Seigneur nous confie un service quelconque, nous sentons immédiatement notre insuffisance pour lâaccomplir, mais il nous dit, comme aux disciples: «Apportez-les-moi», et ce peu que nous possédons, il le bénit, de sorte quâil peut sortir de nos mains multiplié et supérieur à tous les besoins. Câest une grâce merveilleuse que dâen faire lâexpérience encore maintenant. Si par exemple un croyant, quoique jeune encore, se sent appelé à parler du Seigneur à un de ses camarades, malade ou même en bonne santé, il dira peut-être: «Je suis ignorant des choses de Dieu; je nâai pas lâhabitude dâen parler; cela me gêne». Cependant il connaît quelque chose de la grâce merveilleuse de Jésus. Il nâa quâà aller au Seigneur, placer devant lui, par la prière, le peu quâil a, et, le recevant du Seigneur, et non de sa pauvre connaissance, il pourra aller le donner; il fera la même expérience que les disciples lors de la multiplication des pains.
Le même principe sâapplique à tout ce que nous avons à faire. Il faut se servir de ce que lâon a et ne pas attendre dâavoir davantage pour faire le bien qui est placé devant soi. Il faut compter sur le Seigneur qui veut bénir les ressources limitées comme les plus abondantes. Lâapôtre Paul dit: On «est agréable selon ce quâon a» (2 Corinthiens 8:12). «Tel disperse, et augmente encore; et tel retient plus quâil ne faut, mais nâen a que disette. Lââme qui bénit sera engraissée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé» (Proverbes 11:24, 25).
Jésus sur la montagne
(v. 22, 23). â Après cela le Seigneur contraignit les disciples de monter dans une barque et de le précéder de lâautre côté du lac de Génésareth, pendant quâil renvoyait les foules (v. 22, 23). Comme toujours dans les Ãcritures, le récit que rapporte lâécrivain inspiré contient un enseignement figuré qui dépasse de beaucoup les faits historiques, tout intéressants quâils soient. Câest ce que nous pouvons remarquer tout particulièrement dans ce chapitre. Nous avons déjà vu que câétait le soir du jour où le Seigneur se trouvait au milieu de son peuple. En conséquence de son rejet, Jésus renvoie les foules, figure du peuple, après avoir accompli les signes qui devaient faire reconnaître en lui le Messie promis. En même temps, il contraint ceux qui lâavaient reçu â les disciples â à le précéder, câest-à -dire à se mettre en chemin sans lui, pour traverser ce monde, jusquâà la rive bienheureuse où ils jouiront des glorieuses bénédictions que le Seigneur leur apportera, lorsquâil les aura rejoints. Quant à lui, il monte sur une montagne où il est seul pour prier, figure de la position que Christ a prise: il est monté au ciel pour sâoccuper de ceux qui, en attendant son retour, traversent la nuit orageuse de ce monde. Toujours vivant pour intercéder en faveur des siens, connaissant les dangers dâun chemin quâil a parcouru, il peut secourir au moment opportun ceux qui y passent après lui. Tel est le service de la sacrificature de Christ, présenté dans lâépître aux Hébreux.
Les disciples dans la tempête
(v. 24-33). â Dans les versets 24-33, nous avons un autre tableau de la situation des disciples en lâabsence de Jésus. Le vent contraire, soulevant les vagues qui menacent de les engloutir, est une figure de lâopposition violente que suscite lâennemi, surtout par la persécution contre les croyants. Elle atteignit les disciples après le départ de leur Maître. Le futur résidu dâIsraël la rencontrera aussi, lorsquâil traversera la terrible tribulation de la fin; elle ne cessera quâau moment où Jésus, venant en gloire, calmera, par sa puissance, la tempête suscitée par Satan. En attendant, nous pouvons nous appliquer les précieux enseignements contenus dans ce récit, car nous traversons aussi la nuit morale dans laquelle se trouve le monde où la puissance de Satan se fait sentir, où il y a pour tous des moments dâépreuves qui peuvent bien être comparées à une tempête. Nous savons ainsi quâau-dessus de tout se trouve le Seigneur dans la gloire. Toujours occupé de ceux qui sont dans les difficultés quelconques, il fait entendre sa voix au moment opportun, rassurant les siens, les encourageant par sa Parole, nous disant aussi: «Câest moi, nâayez point de peur». Il connaissait lâangoisse des disciples, lorsque, à la quatrième veille de la nuit, il alla vers eux, marchant sur les eaux. Jésus sait aussi quelles sont les afflictions par lesquelles nous passons. «Car, en ce quâil a souffert lui-même, étant tenté, il est à même de secourir ceux qui sont tentés» (Hébreux 2:18). Mais il nous arrive souvent de méconnaître son intervention et dâêtre alarmés, au lieu de voir sa bonne main dans lâépreuve, comme les disciples qui prirent Jésus pour un fantôme lorsquâil sâapprochait dâeux. Puissions-nous tous être assez occupés de lui pour le discerner en toute circonstance!
Quand Pierre entendit la voix de Jésus, il lui dit: «Seigneur, si câest toi, commande-moi dâaller à toi sur les eaux». Jésus lui répondit: «Viens». Alors Pierre descendit de la nacelle et marcha sur les eaux pour aller à Jésus. Combien grande est la puissance de la parole du Seigneur! Pierre nâavait jamais marché sur les eaux, et aucun homme ne saurait le faire; mais Pierre voit que le Seigneur le peut, et il le connaît assez pour savoir que, sâil lui commande dâaller à lui, il le soutiendra. Souvenons-nous que le Seigneur donne toujours la capacité dâexécuter ce quâil nous commande; nous pouvons compter sur lui pour nous fournir ce qui est nécessaire pour lui obéir, tout insurmontables que paraissent les difficultés. Mais il faut avoir une pleine foi en sa Parole et ne pas regarder aux circonstances, car, dans le chemin de lâobéissance, les difficultés subsistent. Les disciples avaient obéi au Seigneur en sâembarquant pour lâautre rive; la tempête fut permise, afin quâils puissent apprendre à mieux connaître leur Seigneur.
Après avoir marché un moment, Pierre enfonça, car ses regards étaient dirigés sur lâorage, au lieu dâêtre fixés sur celui qui lui avait dit: «Viens». Voyant la violence du vent, il eut peur. Mais quelle grâce dans la personne de Jésus! à lâappel de Pierre qui sâécrie: «Seigneur, sauve-moi», il étendit la main et le prit, lui disant: «Homme de petite foi, pourquoi as-tu douté?» Le Seigneur a la puissance de nous faire marcher sans broncher, si nous regardons à lui par la foi, et si nous enfonçons, faute dâavoir tenu nos regards fixés sur lui, sa main puissante est prête à nous secourir quand nous crions à lui dans la détresse. Il est précieux dâen faire lâexpérience; mais le Seigneur est bien plus glorifié lorsque nous comptons sur lui sans faillir et que nous réalisons quelque peu la puissance par laquelle il a marché lui-même dans ce chemin dâobéissance. Il ne se préoccupait que dâaccomplir la volonté de son Père.
Dès que le Seigneur eut délivré Pierre, ils rejoignirent les disciples restés dans la nacelle et le vent tomba. «Et ceux qui étaient dans la nacelle vinrent et lui rendirent hommage, disant: Véritablement tu es le Fils de Dieu!»
Dans cette circonstance, Pierre représente lâÃglise qui, à lâappel du Seigneur, sâest acheminée au-devant de lui, par la foi! Hélas! comme Pierre, elle a enfoncé à cause de son incrédulité, parce quâelle a perdu de vue son Seigneur; mais il la prendra à lui par sa puissante grâce. Puis le Seigneur rejoindra le résidu dâIsraël, que représentent les disciples. Le vent de la puissance de Satan, qui aura soufflé contre eux dâune manière effroyable, tombera, et le résidu Juif reconnaîtra Jésus, comme étant véritablement le Fils de Dieu, titre sous lequel les Juifs refusèrent de le reconnaître lorsquâil était au milieu dâeux en grâce; ils demandèrent à Pilate sa mort, parce que, disaient-ils, il sâest fait Fils de Dieu (Jean 19:7).
Quelle preuve de lâinspiration divine nous avons dans ce simple récit! En quelques mots, dans une courte narration, lâEsprit de Dieu nous donne un résumé de toute lâhistoire des Juifs et de lâÃglise depuis lâascension du Seigneur jusquâà son retour en gloire, et de ce quâil est pour les siens pendant ce temps.
Les versets 34-36 complètent ce merveilleux tableau, en nous montrant le Seigneur reconnu par les hommes de la contrée de Génésareth; ils lâavaient prié de se retirer de leur territoire quand il y vint, lors de la guérison du démoniaque (Matthieu 8:34). Câest ce qui aura lieu lors de la venue de Christ pour la délivrance du résidu pieux. Tous ceux qui le recevront seront au bénéfice de sa puissante bonté pour être guéris et jouir des temps de paix et de repos quâil établira par sa présence.
Nâoublions pas que la part de ceux qui auront cru au Seigneur et lâauront suivi pendant son rejet, sera infiniment plus belle que la part de ceux qui ne croiront que lorsquâils le verront. Câest ce que le Seigneur dit à Thomas: «Bienheureux ceux qui nâont point vu et qui ont cru» (Jean 20:29).
Puissions-nous tous lui dire de cÅur, aujourdâhui: «Viens, Seigneur Jésus!»