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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/luke-4.html.
bibliography-text="Commentaire sur Luke 4". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-44
Ch. 4 v. 1-13 â Les tentations au désert
Ch. 4 v. 1-2 â Jésus est tenté comme homme, combattant à part du péché
[3:22] Reconnu Fils de Dieu sur la terre, [4:1] Jésus est mené au désert par le Saint Esprit, [3:22] par lequel il avait été scellé, [4:2] pour subir la tentation de lâEnnemi auquel Adam avait succombé. Mais Jésus subit cette tentation dans les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons â non dans celles où se trouvait Adam â câest-à -dire dans toutes les difficultés de la vie de la foi : il la sentit à part le péché, car il « a été tenté en toutes choses comme nous, à part le péché » [(Héb. 4:15)]. Remarquez quâil ne sâagit pas ici de lâesclavage du péché, mais du combat; quand il sâagit dâesclavage, il sâagit de délivrance et non de combat. Israël
en Canaan; il avait été dâÃgypte : il ne sâagissait pas là de combat.La perfection de lâhomme ici-bas : lâobéissance à Dieu, selon sa Parole
Dans lâévangile de Luc, les tentations sont rapportées dâaprès leur ordre moral : [4:3] ainsi dâabord, nous trouvons ce que les besoins du corps exigent; [4:6-7] puis le monde; [4:9-11] enfin la subtilité spirituelle. Dans toutes, le Seigneur garde la position dâobéissance et de dépendance, en donnant à Dieu et à ses communications à lâhomme â sa Parole â leur vraie place : simple principe qui nous met à lâabri de toute atteinte; mais qui, par sa simplicité même, est la perfection. Cependant souvenons-nous quâil en est ainsi; car ce nâest pas de nous élever à de merveilleuses hauteurs qui est exigé de nous, mais dâappliquer à lâétat humain la règle normale de sa conduite. Il sâagit dâobéir, il sâagit de la dépendance, de ne rien faire quâautant que Dieu le veut; il sâagit de la confiance en Lui. Cette marche suppose lâexistence de la Parole, et que nous possédons cette Parole pour nous diriger et nous faire connaître la volonté de Dieu. La Parole est lâexpression de la volonté, de la bonté et de lâautorité de Dieu, applicables à toutes les circonstances de lâhomme tel quâil est : elle montre que Dieu sâintéresse à tout ce qui concerne lâhomme. Pourquoi lâhomme agirait-il de son chef sans regarder à Dieu et à cette Parole ? Hélas ! en parlant des hommes en général, ils ont une volonté propre : se soumettre et être sous la dépendance est précisément ce quâils ne veulent pas; ils sont trop inimitié contre Dieu pour se confier en Lui. Câétait donc cette soumission, câétait lâobéissance, qui distinguaient le Sauveur. Le pouvoir dâopérer un miracle, Dieu pouvait le conférer à qui il voulait; mais un homme obéissant, sans aucun vouloir de faire quoi que ce soit, là où la volonté de Dieu nâétait pas exprimée, un homme qui vivait de la Parole et sous la dépendance complète de Dieu, ayant cette parfaite confiance qui nâexige aucune autre preuve de la fidélité de Dieu que sa Parole, et aucun autre moyen de certitude quâil veuille intervenir, que la promesse de le faire, un homme qui sâattendait à cette intervention de Dieu dans le chemin de Sa volonté â voilà ce qui était plus que du pouvoir. Câétait la perfection de lâhomme dans la position où lâhomme se trouvait; câétait lâhomme, non pas simplement innocent (car lâinnocence nâa pas besoin de se confier en Dieu à travers les difficultés, les peines, les questions soulevées par le péché, la connaissance du bien et du mal), mais une perfection plaçant celui qui était tel à lâabri de toute attaque que Satan lui livrerait : car que pouvait Satan contre celui qui ne sâécartait pas de la volonté de Dieu et qui avait dans cette volonté son seul motif dâaction ? Or la puissance de lâEsprit de Dieu était avec celui qui agissait dans cet esprit dâobéissance.
Dépendance, confiance en Dieu et obéissance triomphent des attaques de Satan
Ainsi donc la simple obéissance, dirigée par la Parole, se trouve être la seule arme employée par Jésus. Cette obéissance exige la dépendance de Dieu et la confiance en Dieu pour lâaccomplir. [4:4] Jésus vit de la Parole; câest là la dépendance. [4:12] Il ne veut pas tenter Dieu, câest-à -dire le mettre à lâépreuve, pour voir sâil est fidèle; câest là la confiance. [4:4] Il agit quand Dieu veut, fait ce que Dieu veut, et parce quâil le veut : le reste, il le laisse à Dieu. Câest là lâobéissance; et, remarquons-le, non pas lâobéissance comme soumission à la volonté de Dieu quand il nây avait point de volonté opposée, mais quand la volonté de Dieu était le seul motif pour agir. Nous sommes sanctifiés pour lâobéissance de Christ [(1 Pier. 1:2)]. [4:13] Satan est vaincu et impuissant devant le second Adam, [4:1] agissant selon la puissance de lâEsprit dans la place où se trouve lâhomme, par les moyens que Dieu a donnés à lâhomme et au milieu des circonstances dans lesquelles Satan exerce sa puissance. De péché, il nây en avait pas en Jésus : sâil y en avait eu, câeût été succomber et non vaincre : le péché était exclu par lâobéissance. Mais Satan est vaincu dans les circonstances de tentation au milieu desquelles lâhomme se trouve. [4:3] Les tentations se rapportent aux besoins du corps qui seraient devenus convoitise si la volonté propre sây était introduite, [4:4] au lieu de sâattendre à la volonté de Dieu; â [4:6] au monde et à toute sa gloire qui,
de la convoitise de lâhomme, est en effet lâempire de Satan, [4:7] terrain sur lequel Satan a voulu amener Jésus et sâest montré Satan en le faisant; â [4:9] enfin, à lâélévation de soi-même, religieusement, [4:10-11] par les choses que Dieu nous a données. Voilà les points dâattaque de lâEnnemi; mais il nây avait pas recherche de soi en Jésus.Nous avons à combattre lâennemi vaincu par Jésus, homme parfait
Nous avons donc trouvé dans ce que nous venons de parcourir : [1:35] dâabord, lâhomme né du Saint Esprit, [4:1] rempli du Saint Esprit ici-bas, [3:22] parfaitement agréable à Dieu et objet de son affection, Fils bien-aimé de Dieu dans sa position de dépendance; [4:2] nous lâavons trouvé en second lieu, homme vainqueur de Satan au milieu des tentations par lesquelles celui-ci a ordinairement prise sur lâhomme. Nous lâavons vu vaincre dans ce combat par la vertu du Saint Esprit, et pour remporter cette victoire, employer la Parole comme dépendant et obéissant, et se confier en Dieu dans les circonstances où nous nous trouvons tous. Dans la première position, Jésus se trouvait avec le résidu; et dans la seconde, comme en Gethsémané et sur la croix. Toutefois il était là pour nous : et acceptés comme Jésus, en un certain sens, nous avons lâEnnemi à vaincre : mais câest un ennemi battu auquel nous résistons par la puissance de lâEsprit qui nous est donné en vertu de la rédemption. Si nous résistons à lâEnnemi, il sâenfuit, car il a rencontré son vainqueur; la chair ne lui résiste pas : â il trouve Christ en nous. La résistance selon la chair ne conduit pas à la victoire.
Les moyens de notre victoire sont ceux utilisés par Jésus
Jésus a vaincu et a ensuite pillé les biens de lâhomme fort [(Matt. 12:29)]; mais dans la tentation, ce qui caractérisait Jésus câétait lâobéissance, câétait dâavoir la volonté de Dieu pour sienne; câétait enfin lâemploi de la Parole en se tenant sous la dépendance de Dieu, toutes choses que le premier Adam avait abandonnées. Câest ainsi que Jésus a remporté la victoire sur lâEnnemi; et après cette victoire, nous aussi, comme serviteurs de Christ, nous remportons des victoires positives, ou plutôt nous recueillons les fruits de la victoire déjà remportée en la présence de Dieu.
Ch. 4 v. 14-30 â Le commencement de lâoeuvre du Seigneur par lâEsprit
Ch. 4 v. 14-15 â Jésus, tel que vu jusque là , accomplit la volonté du Père par lâEsprit
Le Seigneur a maintenant, pour ainsi dire, pris sa place pour lâoeuvre du second Adam, de lâhomme en qui est lâEsprit sans mesure, Fils de Dieu dans ce monde par sa naissance. [1:31] Il a pris cette place comme semence de la femme ([1:35] conçu toutefois par lâEsprit Saint); [3:22] il lâa prise comme Fils de Dieu parfaitement agréable à Dieu dans sa personne en tant quâhomme ici-bas; [4:13] il lâa prise comme vainqueur de Satan. [3:22] Reconnu Fils de Dieu et scellé du Saint Esprit par le Père, [3:21] le ciel étant ouvert sur lui, comme homme, [3:38] il fait remonter pourtant sa généalogie à Adam. [4:1] Descendant dâAdam, sans péché, ainsi que rempli du Saint Esprit ([4:4] comme homme obéissant, la volonté de Dieu étant son seul mobile), [4:13] il vainc Satan; [4:15] puis il se met, et cela comme homme, par la puissance du Saint Esprit, à accomplir lâoeuvre que son Père lui a confiée dans ce monde. [4:14] Il retourne en Galilée1 par la vertu de lâEsprit, et sa renommée se répand dans tout le pays dâalentour (vers. 14).
1 [4:1] Remarquez ici que câest comme oint de lâEsprit Saint, et conduit par Lui, que Jésus va pour être tenté, [4:14] et quâil revient dans la même puissance. Aucun nâétait perdu, et cette puissance se manifestait aussi bien dans le résultat, en apparence négatif, dâavoir vaincu, quâensuite, dans la manifestation miraculeuse de cette puissance envers les hommes.
Ch. 4 v. 16-22 â Lâaccomplissement en grâce des promesses en Jésus
[4:18] Câest dans ce caractère que Jésus se présente ici : « LâEsprit du Seigneur est sur moi, parce quâil mâa oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres; il mâa envoyé pour publier aux captifs la délivrance⦠et pour publier lâan agréable du Seigneur » (vers. 18-19). Là il sâarrête : ce qui suit dans le prophète et qui a rapport à la délivrance dâIsraël par le jugement qui tire vengeance des ennemis du peuple, est omis par le Seigneur. [4:21] Or Jésus nâannonce pas des promesses, mais leur accomplissement en grâce par sa propre présence. [4:22] LâEsprit est sur cet homme plein de grâce; et le Dieu de grâce, en Lui, manifeste sa bonté. [4:21] Le temps de la délivrance est là ; le vase de la faveur de ce Dieu de grâce pour Israël se trouve au milieu de ce peuple.
Christ est la parfaite manifestation de la grâce envers Israël
Lâexamen de la prophétie rend ce témoignage cité par le Seigneur dâautant plus remarquable, que lâEsprit, ayant déclaré le péché du peuple et son jugement dans les chapitres qui précèdent [(Ãs. 58-59)], ne parle que de grâce et de bénédiction envers Israël, en introduisant le Christ, lâOint. Lors même que câest la vengeance qui sâexécute, elle est exécutée contre les adversaires du peuple pour le délivrer : mais ici câest la grâce dans la personne du Christ. [4:18] Cet homme, Fils de Dieu, est plein du Saint Esprit pour annoncer la miséricorde dâun Dieu fidèle à ses promesses, [4:19] pour consoler et relever les pauvres en esprit et ceux qui ont le coeur brisé : [4:21] la bénédiction était là qui se présentait devant leurs yeux. Ils ne peuvent la méconnaître; [4:22] mais ils ne voient pas le
et ils disent : « Celui-ci nâest-il pas le fils de Joseph ? » (vers 20-22). Voilà toute lâhistoire de Christ : [4:24] il a été la parfaite manifestation de la grâce au milieu dâIsraël, son pays et son peuple; et ensuite, il a été méconnu : « Aucun prophète nâest reçu dans son pays » (vers. 24).Ch. 4 v. 25-30 â Israël rejette la grâce, pour lui comme pour les autres
[4:24] Mais ce rejet du Seigneur donnait lieu à une grâce qui franchissait les limites que voulait lui imposer un peuple rebelle : [4:25-26] la femme de Sarepta [4:27] et Naaman lui servaient de témoins que cette grâce dépassait les limites dâIsraël selon la volonté de Dieu (vers. 25-27). [4:28] Alors la colère sâempare dâun peuple qui ne veut pas la grâce; [4:29] incrédules et incapables de voir la bénédiction qui les avait visités, ils ne veulent pas quâelle aille ailleurs. Lâorgueil qui les rendait incapables dâapprécier la grâce, ne voulait pas entendre parler de sa communication à dâautres : alors ils veulent détruire Jésus; [4:30] mais Lui poursuit son chemin. Encore une fois, nous trouvons dans cette scène toute lâhistoire de Jésus au milieu du peuple tracée à lâavance.
Ch. 4 v. 31-44 â Le travail de Jésus en grâce parmi le peuple
[4:31] Jésus poursuit son oeuvre; et lâEsprit nous raconte les faits et les guérisons qui caractérisent son ministère sous le rapport de lâefficace de la grâce et de son extension à dâautres quâà Israël. [4:36] La puissance était dans Celui dont la grâce était rejetée. [4:34, 41] Il est reconnu par les démons sâil ne lâest pas dâIsraël : [4:35] dâun seul mot il les chasse. Toute la puissance de lâEnnemi, les tristes effets extérieurs du péché, disparaissent de devant Lui. [4:40] Il guérit les malades; [4:42-43] il guérit, puis se retire malgré les sollicitations des foules [4:37] qui, à cause de lâeffet de ses oeuvres, lui rendaient un honneur quâil ne cherchait point. [4:43] Il sâen va travailler ailleurs dans le témoignage qui lui avait été confié, car il cherche à accomplir son oeuvre et non à être honoré. [4:44] Il prêche partout au milieu du peuple; il chasse lâEnnemi et la souffrance, et annonce la bonté de Dieu aux pauvres (vers. 31-44).