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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/luke-3.html.
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-38
Le témoignage de la venue de Dieu pour tous
Au chapitre troisième, nous trouvons lâexercice du ministère de la Parole envers Israël, par un témoignage qui annonce en même temps lâintroduction du Seigneur dans ce monde : ce ne sont pas les promesses à Israël et ses privilèges assurés de la part de Dieu, ni la naissance de lâenfant, héritier de toutes les promesses; lâempire même, témoin de la captivité dâIsraël, servant dâinstrument à lâaccomplissement de la Parole qui concernait le Seigneur.
Ch. 3 v. 1-2 â Lâétat de choses en Israël
Lâempire romain et le système juif
[3:1] « Or, en la quinzième année du règne de Tibère César, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, et Hérode tétrarque de la Galilée, etc. » (vers. 1-2). Les années sont comptées ici dâaprès le règne des gentils : la Judée est une province entre les mains de lâempire des gentils, et les autres parties du pays de Canaan sont partagées entre divers chefs subordonnés à lâempire. [3:2] Le système juif cependant continue; et les souverains sacrificateurs sont là pour indiquer par leurs noms les années de leur assujettissement aux gentils, et en même temps pour conserver lâordre, la doctrine et les cérémonies des Juifs, autant que cela était possible dans les circonstances où Israël se trouvait.
Les communications de Dieu avec son peuple, par le prophète
[3:2] « Or, en la quinzième année de Tibère César⦠la parole de Dieu vint à Jean, le fils de Zacharie, au désert. Et il alla dans tout le pays des environs du Jourdain, prêchant le baptême de repentance en rémission de péchés » (vers. 3 et suiv.). Or la parole de Dieu est toujours sûre, et lorsque le peuple de Dieu a manqué de fidélité, de sorte que ses relations avec Dieu ne trouvent pas de fondement dans lâintégrité du peuple, lorsque, en un mot, il nây a point dâautre moyen que celui-là , alors Dieu maintient ses relations souverainement, par le moyen des communications dâun prophète. Mais dans le cas présent, le message de lâÃternel à son peuple avait un caractère particulier, car Israël était ruiné, ayant abandonné le Seigneur. La bonté de Dieu avait encore laissé subsister le peuple et lâavait laissé extérieurement dans la jouissance des formes de son culte et du service divin; [3:1] mais le trône du monde était transféré aux gentils. [3:3] Il sâagissait pour Israël de se repentir, dâêtre pardonné, et de prendre une nouvelle place par la venue du Messie.
Ch. 3 v. 3-20 â Le ministère de Jean
Ch. 3 v. 3-14 â Lâappel de Jean et lâannonce de la venue de Dieu
La préparation de la venue de Dieu et ce qui y convient
[3:4] Le témoignage de Dieu nâest donc point en rapport avec ses ordonnances à Jérusalem (quoique le juste sây soumette) : le prophète non plus ne les appelle pas à être fidèles, sur le terrain sur lequel ils se trouvaient; câest la voix de Dieu dans le désert, [3:5] aplanissant ses sentiers, afin que Dieu arrivât comme du dehors pour celui qui se repentirait et qui se préparerait à son arrivée. [3:6] Aussi, puisque câétait lâÃternel lui-même qui venait, sa gloire ne serait pas renfermée dans les étroites limites dâIsraël : « Toute chair » verra la délivrance opérée par Dieu (vers. 6). [3:7] Lâétat du peuple même, était cet état duquel Dieu, en annonçant la colère qui allait fondre sur une nation rebelle, [3:8] appelait les âmes à sortir par la repentance. Au reste, si Dieu venait, il voulait des réalités, des fruits réels de justice, et non un peuple qui nâen eût que le nom; aussi en susciterait-il un pour lui-même, selon sa puissance souveraine qui savait former pour elle-même ce quâelle voulait avoir devant ses yeux. Dieu arrivait : il voulait la justice quant à la responsabilité de lâhomme, car il était juste. Il pouvait se susciter une semence dâAbraham par sa puissance divine, et cela de pierres même sâil le trouvait bon. Câest la présence, la venue de Dieu lui-même qui caractérise tout ici.
Jean exhorte à porter des fruits selon la crainte de Dieu
[3:9] Or la cognée était « déjà » mise à la racine des arbres, et chacun était jugé dâaprès ses fruits. Il ne suffisait pas de sâappeler Juif : si lâon jouissait de ce privilège, où en étaient les fruits ? Là où Dieu trouverait des fruits selon son coeur, il reconnaîtrait le bon arbre. [3:11] Jean sâadresse à la conscience de tous. [3:12] Ainsi, les péagers haïs des Juifs comme instruments de lâoppression fiscale des gentils, [3:14] et les soldats qui exécutaient les ordres arbitraires des gouverneurs païens ou des rois imposés au peuple par les Romains, [3:13-14] étaient exhortés à faire ce que la vraie crainte de Dieu devait leur enseigner, en contraste avec lâiniquité qui se pratiquait habituellement selon la volonté de lâhomme. [3:11] Jean exhorte à la charité pratique la foule [3:10] qui lâinterroge; [3:7] tandis que le peuple, envisagé comme peuple, est à ses yeux une race de vipères quâattendait la colère de Dieu. La grâce agit à leur égard, en les avertissant du jugement qui était à la porte.
Plan de la prédication de Jean
Dans les vers. 3-14, nous avons donc ces deux choses : vers. 3-6, la position de Jean vis-à -vis du peuple comme tel, dans la pensée que Dieu lui-même allait paraître; vers. 7-14, lâappel de Jean à la conscience des individus, faisant comprendre (vers. 7-9) que, devant la présence du Dieu juste et saint, [3:8] les privilèges formels du peuple ne présentaient aucun abri : sâen couvrir nâétait quâattirer sur soi la colère, [3:7] car le peuple était sous le jugement et exposé à la colère de Dieu. Au vers. 10, Jean en vient aux détails; puis, vers. 15-17, la question du Messie se résout.
Dieu va paraître, et lâhomme doit se repentir
Du reste, comme nous lâavons dit, le grand sujet de tout ce passage, la grande vérité qui éclate aux yeux du peuple dans le témoignage de Jean le baptiseur, câest que
va paraître. [3:8] Lâhomme doit se repentir : les privilèges accordés en attendant, comme moyens de bénédiction, ne sauraient être invoqués contre la nature et la justice de Celui qui venait, ni détruire la puissance par laquelle il pouvait se créer un peuple selon son coeur; toutefois la porte de la repentance est ouverte selon sa fidélité envers un peuple quâil aimait.Ch. 3 v. 15-17 â Lâoeuvre du Messie en jugement sur le mal
[3:16] Or il y avait une oeuvre spéciale pour le Messie, selon les conseils, la sagesse et la grâce de Dieu. « Lui vous baptisera de lâEsprit Saint et de feu » (vers. 16), câest-à -dire quâil introduirait la puissance et le jugement qui écartent le mal â lâEsprit Saint, écartant le mal par une puissance qui agit en sainteté et en bénédiction â le feu, symbole de ce jugement qui consume et détruit ce qui sâoppose à la volonté de Dieu. Le Christ baptise de lâEsprit Saint : ce nâest pas simplement un renouvellement de désirs, mais la puissance en grâce au milieu du mal; il baptise de feu : câest le jugement qui consume le mal. [3:17] Ensuite ce jugement sâapplique à Israël, son aire. Christ mettra le froment ailleurs en sûreté; la balle sera brûlée par le jugement.
Ch. 3 v. 18-20 â La fin du témoignage de Jean
[3:20] Mais Jean est mis en jugement par le chef royal du peuple : non pas que cet événement ait eu lieu historiquement au moment dont il vient dâêtre question; mais lâEsprit de Dieu veut montrer la fin du témoignage de Jean au point de vue moral, pour commencer le récit de la vie de Jésus, le Fils de lâhomme, mais né Fils de Dieu dans ce monde.
Ch. 3 v. 21-22 â Le commencement du ministère de Jésus
Ch. 3 v. 21 â Jésus prend place, en grâce, avec le résidu repentant
Câest avec le vers. 21 que cette histoire commence; et de quelle manière étonnante et pleine de grâce ! [3:3] Dieu avait appelé par Jean le baptiseur son peuple à la repentance; [3:7] et ceux qui écoutaient sa parole venaient se faire baptiser par celui-ci : câétait le premier signe de la vie et de lâobéissance. [3:21] Et comme tout le peuple était baptisé, Jésus aussi vient, Jésus, parfait en vie et en obéissance, vient en grâce pour le résidu de son peuple; il prend place avec ce résidu; il est baptisé du baptême de Jean, comme le résidu lâavait été. Touchant et merveilleux témoignage ! Jésus nâaime pas de loin, ni en pardonnant seulement; il vient se placer par la grâce là où le péché de son peuple avait placé celui-ci : câétait une place prise sous lâinfluence du sentiment que lâEsprit convertissant et vivifiant de son Dieu donnait à ce peuple. Jésus y pousse son peuple par sa grâce; mais il lâaccompagne dans le chemin dans lequel il lâintroduit, dès le premier pas quâil y fait; il prend place avec lui dans toutes les difficultés du chemin et marche à la rencontre de tous les obstacles qui sây présentent, sâidentifiant réellement avec le pauvre résidu, ces « excellents de la terre en qui il trouvait ses délices », appelant lâÃternel, son Seigneur, sâanéantissant et disant que sa bonté ne sâélevait point jusquâà lâÃternel (Ps. 16 [v. 2-3]). En sâidentifiant ainsi avec les siens dans leur confession, le Seigneur ne prend pas sa place éternelle, mais celle de lâhumiliation, et partant de la perfection, dans la position jusquâà laquelle il sâétait abaissé, mais une perfection qui reconnaissait lâexistence du péché; parce quâen effet il y avait du péché, et le résidu a dû le sentir en retournant à Dieu : ce sentiment était le commencement du bien, de lâoeuvre de la grâce et de lâEsprit dans le résidu. Câest là que Jésus prend place avec lui pour aller jusquâau bout. En Christ, quelque humble que fût la grâce, câétait la grâce qui sâaccomplissait par la justice, car câétait en Lui lâamour et lâobéissance, ainsi que la marche par laquelle il glorifiait son Père. Il est entré par la porte.
Jésus, objet des délices du Père, manifeste sa grâce par rapport au péché
[3:21] Jésus donc, en prenant cette position dâhumiliation que demandait lâétat du peuple bien-aimé, et dans laquelle la grâce le plaçait, [3:22] Jésus se trouvait dans celle de lâaccomplissement de la justice et de tout le bon plaisir du Père dont il devenait ainsi lâobjet. Le Père pouvait le reconnaître comme satisfaisant son coeur là où se trouvait le péché (et en même temps les objets de sa grâce), de sorte quâil pouvait donner libre cours à sa grâce. La croix était le plein accomplissement de cette oeuvre de grâce, dans laquelle Jésus sâest identifié avec les siens pour porter toutes les conséquences de leur état. Il y a une différence, il est vrai, entre la croix et cette identification avec eux dans sa vie dâamour, et nous dirons un mot de cette différence en parlant de la tentation du Seigneur : mais le principe de ce quâil fait est le même dans les deux cas. [3:21] Christ était ici
le résidu, au lieu dâêtre substitué et mis pour expier le péché. [3:22] Mais lâobjet des délices du Père [3:21] avait pris place par grâce avec son peuple, lorsque ce peuple confessait son péché devant Dieu1 et quâil était en ce sens dans son péché, quoique renouvelé pour le confesser; sans quoi le Seigneur nâaurait pu être avec lui, sauf comme témoin pour lui adresser la grâce prophétiquement.1 [3:21] Il prenait cette place au milieu du résidu pieux et avec lui, dans lâacte qui les distinguait de ceux qui ne se repentaient pas; cette place était celle qui convenait au peuple, le premier acte de la vie spirituelle. Le résidu qui entoure Jean représente le vrai Juif prenant sa vraie place devant Dieu. Câest là que Christ entre avec lui.
Ch. 3 v. 21 â Le ciel sâouvre sur Jésus, lâhomme parfait en relation avec Dieu
[3:21] Jésus, ayant pris cette position et priant, occupe la place de lâhomme pieux dépendant de Dieu; et son coeur sâélevant à Lui, dirigé vers Dieu (encore lâexpression de la perfection dans cette position !), le ciel sâouvre à lui. Par le baptême, il prenait sa place avec le résidu; en priant, il montrait sa perfection dans ses propres rapports avec Dieu dans la place quâil avait ainsi prise. La dépendance de Dieu et le mouvement du coeur vers Dieu, comme la première chose qui y surgit et lâexpression de son existence pour ainsi dire, est la perfection de lâhomme ici-bas; et dans ce cas-ci, de lâhomme dans les circonstances où il se trouvait dans ses relations avec Dieu, et Jésus avec lui. Ici, le ciel peut sâouvrir; et remarquez-le, ce nâest pas le ciel sâouvrant pour chercher quelquâun qui était éloigné de Dieu, ni la grâce ouvrant le coeur à la conscience de cet éloignement; mais câest la grâce et la perfection de Jésus qui Jean 10:17)]. Ainsi aussi câest la perfection positive de Jésus1 qui est le motif de lâouverture du ciel. Une fois que ce principe de réconciliation existe, remarquez-le aussi, le ciel et la terre ne sont plus aussi éloignés lâun de lâautre. Il est vrai que, jusquâaprès la mort de Jésus, cette relation de paix et de communion a dû se concentrer sur la personne de Jésus lui-même; mais le fait quâelle était établie en Lui, renfermait toutes les conséquences précieuses qui en découlent pour nous. La proximité entre le ciel et lâhomme était établie en grâce, quoiquâelle ne pût sâétendre encore plus loin; car le grain de froment a dû rester seul jusquâà ce quâil tombât en terre et mourût [(Jean 12:24)]. Cependant les anges, ainsi que nous lâavons vu, ont pu dire : « Sur la terre, paix; et bon plaisir [de Dieu] dans les hommes »; et nous voyons lâange avec les bergers et lâarmée céleste, à la vue et à lâouïe de la terre, louant Dieu de ce qui est arrivé [(2:13-14)], mais ici, le ciel ouvert sur lâhomme et le Saint Esprit descendant sur lui visiblement.
ouvrir le ciel, comme il est dit : « à cause de ceci le Père mâaime, câest que moi je laisse ma vie » [(1 Remarquez ici que Christ nâa pas, comme Ãtienne, un objet dans le ciel sur lequel fixer son attention [(Act. 7:55)]. Lui est lâobjet du ciel. Il est lâobjet dâÃtienne par le Saint Esprit, lorsque les cieux sâouvrent devant le premier martyr. Sa personne demeure toujours clairement en évidence, même lorsquâil met son peuple dans la place quâil occupe, ou lorsquâil sâidentifie avec lui. Voyez sur ce sujet lâévangile de Matthieu.
LâEsprit Saint vient sur Jésus homme, au milieu du résidu
Examinons la portée de ce dernier fait. [3:21] Christ a pris place avec le résidu dans son faible et humble état; mais en y accomplissant la justice. [3:22] La parfaite faveur du Père repose sur lui, et lâEsprit Saint vient lâoindre et le sceller de sa présence et de sa vertu. Fils de Dieu, homme dans ce monde, le ciel est ouvert à Jésus, et toute lâaffection du ciel se concentre sur Lui et sur tous les siens en Lui1. [3:21] Le premier pas que font ces âmes humiliées dans le chemin de la grâce et de la vie, voit Jésus là avec elles, et sâil est là , [3:22] câest la faveur et la dilection du Père et la présence de lâEsprit. Et souvenons-nous toujours que câest sur Lui
, quoiquâil soit en même temps Fils de Dieu.1 Je ne parle pas ici de lâunion de lâÃglise avec Christ en haut; mais de ce quâil a pris place avec le résidu qui vient à Dieu par la grâce, amené par lâefficace de sa Parole et par la puissance de lâEsprit. Câest, je présume, la raison pour laquelle nous voyons tout le peuple être baptisé, et alors Jésus vient et sâassocie avec eux.
La position de lâhomme accepté de Dieu, parfaitement dévoilée en Jésus
Telle est la position de lâhomme accepté devant Dieu : Jésus nous présente cette position comme en étant lui-même la mesure, lâexpression. [3:22] Elle est caractérisée par ces deux choses, que lâhomme fait les délices du Père, et quâil est scellé du Saint Esprit dont la puissance repose sur lui. Ensuite cela a lieu dans ce monde, et est connu de celui qui en jouit. Le ciel est ouvert à lâhomme en Jésus. Il y a cette différence maintenant, déjà notée dans notre position actuelle, dâavec celle de Jésus, que nous regardons par le Saint Esprit dans le ciel où est Jésus; mais nous prenons sa place ici-bas.
[3:21] Il nous faut contempler lâhomme tel quâil est vu dans la personne et la position de Jésus dans ce moment â le ciel ouvert â [3:22] la puissance du Saint Esprit sur Lui et en Lui â le témoignage du Père â et la relation du Fils avec le Père.
Ch. 3 v. 23-38 â La généalogie de Jésus, jusquâà Adam
[3:23] « Et Jésus lui-même commençait dâavoir environ trente ans, étant, comme on lâestimait, fils de Joseph : dâHéli, etc. » (vers. 23 et suiv.). â On remarquera quâici la généalogie de Jésus est tracée non jusquâà Abraham ou à David, afin quâIl soit héritier des promesses selon la chair, [3:38] mais jusquâà Adam, pour montrer que Jésus est le vrai Fils de Dieu, homme dans ce monde, où le premier Adam avait perdu son titre, tel quâil le possédait. Le second Adam, le Fils de Dieu, accepté du Père, était là , et se préparait à prendre sur Lui les difficultés dans lesquelles le péché et la chute du premier Adam avaient placé ceux qui, dâentre sa race, sâapprochaient de Dieu sous lâinfluence de la grâce. LâEnnemi était par le péché en possession du premier Adam, et il faut que Jésus remporte la victoire sur lui, sâil veut délivrer ceux qui étaient sous sa puissance; il doit lier lâhomme fort [(Matt. 12:29)] : le vaincre en pratique, câest la seconde partie de la vie chrétienne. La joie avec Dieu, la lutte avec lâEnnemi, voilà ce qui compose la vie du racheté, scellé du Saint Esprit et marchant par sa puissance; il est avec Jésus et Jésus avec lui dans ces deux parties de sa vie.