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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique intermédiaire Commentaire biblique intermédiaire
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/commentaries/fre/cbi/luke-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur Luke 3". "Commentaire biblique intermédiaire". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-38
Prédication de Jean le Baptiseur
(v. 1-20). â Trente ans environ sâétaient écoulés depuis la naissance de Jean le Baptiseur. Tibère avait succédé à Auguste comme empereur. Ponce Pilate gouvernait la Judée; Hérode, fils du roi du même nom, était tétrarque de la Galilée, Philippe, son frère, tétrarque de lâIturée et de la contrée de Trachonite, et Lysanias tétrarque de lâAbilène1. Anne et Caïphe étaient souverains sacrificateurs. Par lâénumération des diverses contrées qui formaient autrefois le pays dâIsraël, toutes gouvernées par des Gentils, lâEsprit de Dieu fait ressortir lâassujettissement de son peuple aux nations à cause de ses péchés et la nécessité du ministère qui va sâexercer au milieu de ce peuple en vue de le délivrer, de le ramener à Dieu pour lâaccomplissement des promesses.
1 Ces trois contrées étaient situées au nord et à lâest de la Palestine. Le tétrarque était le gouverneur de la quatrième partie dâun état démembré.
La quinzième année du règne de Tibère, la parole de Dieu vint à Jean qui habitait dans le désert. Son ministère devait, selon la prophétie dâÃsaïe, précéder lâarrivée du Messie. Dans toute lâhistoire dâIsraël, on remarque que Dieu envoyait des prophètes au peuple quand il marchait mal, afin de le ramener à lâobéissance. En même temps, il le menaçait de jugements sâil ne se repentait pas, et lui annonçait sa restauration après les jugements, par la venue du Messie. Jean, un de ces prophètes, portait un caractère spécial. Il ne cherchait pas à ramener le peuple à la loi; câétait inutile. Il devait le préparer à recevoir le Seigneur. Il se tenait en dehors du peuple, dans le désert. «Comme il est écrit au livre des paroles dâÃsaïe le prophète: Voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, faites droits ses sentiers. Toute vallée sera comblée, et toute montagne et toute colline sera abaissée, et les choses tortues seront rendues droites, et les sentiers raboteux deviendront des sentiers unis; et toute chair verra le salut de Dieu» (v. 4 à 6, citation dâ Ãsaïe 40:3-5). Ce langage figuré dâÃsaïe décrit lâÅuvre qui doit sâaccomplir dans les cÅurs, non pour revenir à la loi, comme nous lâavons dit, mais afin de les amener à un état moral propre à recevoir le Seigneur. Il ne suffisait pas de dire, comme au v. 8: «Nous avons Abraham pour père», pour jouir des bienfaits quâapportait le Seigneur; il fallait lâÅuvre de la repentance dans chaque cÅur individuellement. Câest cette Åuvre que le ministère de Jean devait produire; il prêchait le baptême de la repentance, acte par lequel on reconnaissait publiquement sa culpabilité. à ces gens-là le Seigneur apporterait la rémission de leurs péchés. Le travail de Dieu sâopère de la même manière pour la conversion. Avant de recevoir le pardon de ses péchés, il faut quâune Åuvre profonde sâaccomplisse, par la parole de Dieu, dans le cÅur et la conscience, Åuvre qui consiste à reconnaître son état de péché et à accepter le jugement que Dieu porte sur un tel état. Celui en qui ce travail sâaccomplit, tremblant sous la menace de la juste colère de Dieu, accepte avec joie le Sauveur qui lâa subie à sa place.
Des foules venaient auprès de Jean afin dâêtre baptisées, mais sans que le travail de la repentance soit produit en elles. Il est facile dâaccomplir un acte extérieur, grâce auquel on prétend avoir un droit à la bénédiction, tandis que le cÅur demeure insensible à la vérité qui dévoile dâun côté le mal, de lâautre la sainteté de Dieu. On peut recevoir le baptême chrétien, prendre la cène et demeurer inconverti, par conséquent perdu. Jean discernait cette légèreté dans la foule; câest pourquoi il disait: «Race de vipères, qui vous a avertis de fuir la colère qui vient? Produisez donc des fruits qui conviennent à la repentance; et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père; car je vous dis que Dieu peut, de ces pierres, susciter des enfants à Abraham» (v. 7-8). Dieu ne veut pas des formes, mais des fruits, des actes, un changement de conduite qui découle de lâaction de la parole dans le cÅur et la conscience. Plusieurs fois, jadis, le peuple revint à Dieu, mais dâune façon passagère seulement. Osée dit: «Votre piété est comme la nuée du matin et comme la rosée qui sâen va de bonne heure» (chap. 6:4). Et Ãsaïe: «Ce peuple mâhonore des lèvres, mais leur cÅur est fort éloigné de moi; mais ils mâhonorent en vain..» (Ãsaïe 29:13, cité en Matthieu 15:8). Cette fois, Jean leur dit que la cognée est déjà mise à la racine de lâarbre, prête à lâabattre sâil ne produit pas de bons fruits; le jugement allait donc sâexécuter sur ceux qui ne répondaient pas à lâappel du prophète. Il frappa Israël après la mort de Jésus, mais il aura lieu définitivement sur le peuple apostat lorsque Jésus établira son règne, comme accomplissement de ce que Jean annonce au v. 17. «Les foules lâinterrogèrent, disant: Que faut-il donc que nous fassions?» (v. 10). Jean leur recommande dâexercer la bonté les uns envers les autres. Aux publicains ou péagers1, qui sâenrichissaient aux dépens des contribuables, il dit de ne rien percevoir au delà de ce qui leur était ordonné. Aux gens de guerre, il prescrit de sâabstenir dâextorsions et de fausses accusations, en dâautres termes, de ne pas user de la force quâils représentent à leur avantage, mais de se contenter de leurs gages. En principe, ce que Jean réclamait, de la part de Dieu, câétait la pratique de lâamour et de la justice, qui doit caractériser tout croyant.
1 Percepteurs dâimpôts.
En entendant le prophète, le peuple se demandait sâil ne serait point le Christ. Jean leur répondit: «Moi, je vous baptise avec de lâeau; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, duquel je ne suis pas digne de délier la courroie des sandales: lui vous baptisera de lâEsprit Saint et de feu. Il a son van dans sa main, et il nettoiera entièrement son aire et assemblera le froment dans son grenier, mais il brûlera la balle au feu inextinguible» (v. 16-17). Jésus venait; ceux qui le recevraient seraient baptisés de lâEsprit Saint; ils posséderaient la puissance dâune vie qui les rendrait capables dâaccomplir le bien. Ceux qui resteraient indifférents à la prédication de Jean, qui demeureraient dans leurs péchés, en rejetant Jésus, seraient baptisés de feu, câest-à -dire subiraient le jugement. Câest ce qui allait arriver à Israël comme peuple, appelé ici lâaire de Dieu. Le froment, ceux qui écouteraient et croiraient, seraient mis à part, tandis que les méchants, la balle, seraient lâobjet du jugement final. Il importait donc dâécouter la prédication de Jean, car il faudrait avoir affaire, un jour ou lâautre, avec le Seigneur, comme Juge. Sâil en était ainsi aux jours de Jean, à la fin de lâhistoire dâIsraël responsable, il en va de même maintenant, au terme de lâhistoire de lâÃglise responsable. Nous arrivons au temps où le froment va être assemblé dans le grenier de Dieu, et lâivraie jetée au feu (Matthieu 13:30 et 40-42).
Jean exhortait le peuple de diverses manières et évangélisait. Hérode même, dans son immoralité, nâéchappa point aux reproches du prophète. Repris par lui au sujet de la femme quâil avait, â câétait sa belle-sÅur, â et à propos de toutes ses mauvaises actions, il nâaccepta pas ces avertissements et fit jeter Jean en prison, dâoù il ne sortit pas, comme nous lâapprenons ailleurs.
Luc termine le récit de lâactivité de Jean, avant de parler de celle de Jésus, parce quâil présente, avec Jean, la situation en rapport avec Israël: sa propre naissance, son ministère, dans le cadre de lâhistoire dâIsraël, ainsi que la naissance de Jésus. Cette histoire se termine moralement par le rejet de Jean; celle de la grâce, dans la personne de Jésus, le Fils de lâhomme, va commencer.
Luc ne suit, en effet, pas toujours lâordre chronologique des faits, mais bien lâordre moral. Ainsi moralement, le ministère de Jésus suit celui de Jean, quoique historiquement celui de Jean se soit encore exercé quelque temps en même temps que celui de Christ commençait. Beaucoup de prétendues contradictions, dans les récits des divers évangélistes, trouvent leur explication lorsquâon a compris cela.
Baptême de Jésus
(v. 21-38). â Avec le baptême de Jésus commence lâhistoire de son activité. La grâce lui fait prendre place, comme homme, au milieu de ceux qui viennent à Jean. Il entre en scène dâune manière touchante en sâassociant aux pécheurs repentants, leur montrant quâil vient au milieu dâeux comme un vrai homme. Quoiquâil nâait aucun péché à confesser, il se fait baptiser comme eux, afin de les encourager dans le chemin qui aboutira pour eux, comme pour lui, à la gloire, avec cette différence pourtant que Jésus devra passer lui-même par le jugement que ces repentants avaient mérité. Il entrera de plein droit dans la gloire, et les rachetés par grâce.
La position que prend Jésus nous enseigne une vérité très encourageante: dès quâune âme reconnaît sa culpabilité, le Seigneur se tient auprès dâelle pour lâencourager dans le chemin de la repentance qui aboutit à une pleine délivrance, tandis quâil ne peut sâassocier aux orgueilleux qui se justifient eux-mêmes; il leur résiste.
La manière dont Luc parle de Jésus au début de son ministère, sâaccorde parfaitement avec le caractère de Fils de lâhomme, homme dépendant, sous lequel lâEsprit de Dieu le présente tout au long de cet évangile. Seul Luc rapporte que Jésus priait à son baptême, lorsque le ciel sâouvrit sur lui. Dieu reconnaît cet homme comme son Fils en qui il a trouvé son plaisir. Il peut le sceller du Saint Esprit en vertu de ses propres perfections. Dieu ne veut pas que son Fils se confonde avec les pécheurs qui lâentouraient, tout excellents que fussent les repentants pour son cÅur. «Et lâEsprit Saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe; et il y eut une voix qui venait du ciel: Tu es mon Fils bien-aimé; en toi jâai trouvé mon plaisir» (v. 22). Non seulement Dieu trouvait ses délices de toute éternité en son Fils unique, mais maintenant il les trouvait en lui, lâHomme parfait, humble de cÅur, venu dans ce monde pour accomplir ses conseils éternels.
En vertu de la perfection de lâÅuvre de Christ, le croyant se trouve dans une position telle que Dieu peut aussi le sceller du Saint Esprit et le faire jouir de sa faveur. Jésus était oint du Saint Esprit parce quâil était Fils de Dieu sans aucune trace de souillure; le croyant lâest parce que, devenu enfant de Dieu, le sang de Christ a effacé toutes ses souillures. Dieu peut prendre son plaisir en lui en vertu de lâÅuvre de Christ: «Il nous a rendus agréables dans le Bien-aimé» (Ãphésiens 1:6). «Nous avons trouvé accès... à cette faveur dans laquelle nous sommes» (Romains 5:2). «Comme il est, lui, nous sommes, nous aussi, dans ce monde» (1 Jean 4:17).
Nous comprenons un peu ce que le Seigneur, le Fils de Dieu, est pour son Père, et quelle gloire lui reviendra éternellement pour avoir accompli une Åuvre semblable, qui a de si glorieux résultats. Et que ne doit-il pas être pour celui qui fait lâobjet de son amour maintenant et pour lâéternité?
La généalogie de Jésus, du côté de sa mère, termine ce chapitre, tandis que Matthieu nous la donne du côté de Joseph, en partant dâAbraham, souche de la promesse, comme il convenait à lâÃvangile qui présentait le Messie. La généalogie de Luc, celle du Fils de lâhomme, part de Jésus par Marie pour arriver à Dieu par Adam. Si on enlève tous les noms de Joseph (v. 24) à Adam, il reste «Fils de... Dieu» (v. 38), ce quâil était tout en étant Fils de lâhomme.
«Et Jésus lui-même commençait dâavoir environ trente ans, étant, comme on lâestimait, fils de Joseph...» (v. 23). On lâestimait fils de Joseph, mais Joseph nâétait que le mari de Marie, lui-même fils de Jacob, fils de Nathan, etc (Matthieu 1:15-16). Le père de Marie était Héli, fils de Matthat, de Lévi, de Melchi, etc (v. 24). La généalogie de Joseph arrive à David par Salomon, et celle de Marie par Nathan. Ces deux fils de David étaient fils de Bath-Shéba (1 Chroniques 3:5).