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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 5". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/luke-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur Luke 5". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-39
Ch. 5 v. 1-16 â La grâce appelle Pierre et veut guérir le lépreux, mais en étant encore sous la loi
Homme, Jésus était venu pour les hommes et il veut sâassocier dâautres hommes pour être ses compagnons dans cette oeuvre glorieuse : il en a le droit. Sâil est serviteur en grâce, il lâest selon la pleine puissance du Saint Esprit; [5:6] et il opère un miracle propre à frapper ceux quâil voulait appeler, un miracle qui leur faisait sentir quâil disposait de tout, que tout dépendait de Lui et quâil pouvait tout, [5:5] là où lâhomme ne pouvait rien (vers. 4-7). [5:8] Pierre, frappé jusque dans sa conscience par la présence du Seigneur, confesse son indignité : Il se jeta « aux genoux de Jésus, disant : Seigneur, retire-toi de moi, car je suis un homme pécheur » (vers. 8). [5:10] La grâce le relève, et dispose son coeur à parler dâelle à dâautres ou à pêcher des hommes, en lui donnant la capacité de le faire. Déjà Jésus nâétait pas un prédicateur de justice au milieu du peuple de Dieu, mais Celui qui attirait dans son filet ceux qui étaient loin de cette justice. [5:1] Il attirait autour de Lui, comme étant la manifestation sur la terre de la puissance de Dieu et de son caractère : câétait la grâce qui se trouvait là . [5:13] Il était là , avec la volonté et la puissance de guérir ce qui était le signe du péché, la lèpre, ce mal incurable à moins dâune intervention directe de la puissance de Dieu : et Dieu intervenait en grâce. Jésus peut dire, et il dit à celui qui reconnaît sa puissance et doutait de sa volonté : « Je veux, sois net »1. [5:14] Toutefois, il se soumettait aux ordonnances comme un Juif obéissant sous la loi; [5:16] il priait comme un homme dépendant de Dieu (vers. 16) : câétait sa perfection comme homme né sous la loi. Dâailleurs, il fallait que Christ reconnût lâautorité des ordonnances de Dieu qui, Lui nâétant pas encore rejeté nâétaient point abrogées : il était au milieu dâIsraël. [5:14] Mais cette obéissance comme homme lui serait pour témoignage; car la puissance de lâÃternel seule pouvait guérir la lèpre, et les sacrificateurs devaient reconnaître ce qui était arrivé au lépreux et ainsi constater lâintervention de Dieu.
1 [5:13] Quand un homme touchait un lépreux, il était impur. Mais ici, la grâce opère, et Jésus qui ne pouvait être souillé touche le lépreux (Dieu en grâce, sans souillure, mais homme, touchant lâobjet souillé pour le nettoyer).
Ch. 5 v. 17-26 â Le pardon des péchés est venu avec Jésus ici-bas
[5:20] Mais Jésus apporte le pardon de nos péchés [5:13]aussi bien que le nettoiement de nos souillures. [5:24] Il en donne la preuve en ôtant toute infirmité et en donnant la force à celui qui nâen avait point (vers. 17 et suiv.). Ce nâest pas la doctrine que Dieu pouvait pardonner, car cela on le croyait bien; mais Dieu était intervenu, et le pardon était là . On nâattendrait plus au dernier jour ou à un jour de jugement pour savoir ce quâil en était; un Nathan ne serait plus nécessaire pour venir, de la part de Dieu dans le ciel, annoncer ce pardon aux siens sur la terre [(2 Sam. 12:13)] : le pardon était arrivé dans la personne du Fils de lâhomme venu sur la terre. Or en tout ceci le Seigneur donne des preuves de la puissance et des droits de lâÃternel (câest dans le cas qui nous occupe lâaccomplissement du Ps. 103:3); mais il les présente en même temps comme accomplis par la puissance de lâEsprit sans mesure dans lâ
dans sa personne, vrai Fils de Dieu. « Le Fils de lâhomme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés » (vers. 24). En effet, lâÃternel était venu, homme sur la terre : le Fils de lâhomme était là devant leurs yeux à tous, en grâce, pour exercer cette puissance, preuve de la présence de Dieu ici-bas.Jésus nettoie et pardonne, en rapport avec Israël
Dans ces deux cas1 le Seigneur, tout en déployant une puissance propre à sâétendre et qui devait sâétendre au-delà de cette sphère, agit en rapport avec Israël. [5:13] Le nettoiement était la preuve de la puissance de lâÃternel au milieu dâIsraël; [5:20] et le pardon, un pardon qui se rapportait à son gouvernement au milieu de ce peuple, [5:24] démontrait ainsi, par la guérison parfaite de celui qui souffrait, la présence de celui qui, selon le Ps. 103 déjà cité, accordait ce pardon et accomplissait la guérison2. Sans doute de tels droits ne se bornaient pas à Israël, mais ils sâexerçaient dans ce moment-là en rapport avec ce peuple. [5:13] Jésus le nettoyait en grâce de ce dont lâÃternel seul pouvait le nettoyer. [5:20] Il lui pardonne [5:21] ce que lâÃternel seul pouvait lui pardonner, [5:24] en ôtant toutes les conséquences de son péché. Câétait dans ce sens un pardon gouvernemental : la puissance de lâÃternel était présente pour restaurer et rétablir pleinement Israël, là du moins où la foi voulait en profiter. Plus tard, nous trouverons le pardon pour la paix de lââme.
1 Lâappel de Pierre est plus général en ceci quâil se rattache à la personne du Christ. Cependant, [5:10] quoique Pierre fût pêcheur dâhommes (un mot employé évidemment en contraste avec les poissons, dont il était occupé), il a exercé son ministère plus particulièrement en rapport avec Israël : mais câest la puissance dans la personne de Jésus qui a gouverné son coeur, de sorte que, pour le fond, cette influence était une chose nouvelle; toutefois elle a été exercée dans la sphère des rapports du Messie avec Israël, quoique sâétendant plus loin. Câest à la fin du chap. 7 et au chap. 8, que nous entrons sur un terrain en dehors des limites étroites dâIsraël.
2 Comparez Job 33 et 36, et Jacq. 5:14-15, le premier, en dehors des économies, et Jacques sous le christianisme. En Israël, câest le Seigneur lui-même en grâce souveraine.
Ch. 5 v. 27-39 â La manifestation de la puissance de la grâce
[5:27] Lâappel de Lévi et ce qui suit (vers. 27-39), [5:32] montre non seulement quâune telle puissance de grâce qui apportait la paix et la vie devait sâétendre au-delà dâIsraël, [5:37] mais que le « vieux vaisseau » ne saurait la supporter : [5:38] elle devait se former elle-même des vaisseaux pour elle.
Ch. 5 v. 17-20 â La persévérance de la foi pour obtenir la réponse à ses besoins
[5:19] On peut également remarquer ici, dâun autre côté, la persévérance comme caractère de la foi. [5:18] Le sentiment du mal, dâun mal sans remède, uni à lâassurance que Celui qui peut guérir est là , ne nous permet pas de nous laisser rebuter, ni ne renvoie le soulagement de notre besoin. [5:17] Or la puissance de Dieu
en réponse à ce besoin.Lâexercice de la puissance divine en grâce par Jésus, en Israël
Les récits de lâexercice de la puissance en Israël, avant le contraste entre la grâce et le judaïsme
Ceci termine les récits qui révèlent dâune manière positive la puissance divine, visitant la terre en grâce par la personne du Fils de lâhomme, et sâexerçant en Israël dans la condition dans laquelle le Fils de lâhomme le trouvait.
Ch. 4 v. 31 à 5 v. 26 â La manifestation de la puissance â Les âmes mises en rapport avec Dieu
Ce qui suit caractérise lâexercice de cette grâce en contraste avec le judaïsme. Mais ce que nous avons déjà examiné se divise en deux parties, ayant des caractères distincts quâil vaut la peine dâexaminer. Ainsi, au chap. 4:31-41, [4:40-41] on voit la puissance du Seigneur qui se manifeste de sa part, triomphant (sans rapport particulier avec les pensées de lâindividu) de toute la puissance de lâEnnemi, [4:39] soit dans les maladies, [4:35] soit dans les possessions. La puissance de lâEnnemi est là : Jésus chasse lâEnnemi [4:40] et guérit ceux qui souffrent. [4:44] Mais son occupation est proprement de prêcher. Cependant le royaume nâétait pas seulement la manifestation dâune puissance qui chassait toute celle de lâEnnemi, mais dâune puissance qui aussi mettait les âmes en rapport avec Dieu. Câest ce qui se voit au chap. 5:1-26. Dans ce passage-ci, lâétat des âmes devant Dieu, le péché, la foi, sont en question â en un mot, tout ce qui tenait à leur relation avec Dieu. Nous voyons par conséquent ici lâautorité de la parole de Christ sur le coeur, la manifestation de sa gloire : [5:8] Jésus est reconnu Seigneur. La conviction du péché, la juste jalousie pour sa gloire dans le sentiment de sa sainteté qui devait se garantir de toute atteinte, font que lââme prend le parti de Dieu contre elle-même, parce quâelle aime la sainteté et respecte la gloire de Dieu, tout en subissant en même temps lâattrait de sa grâce; [5:11] et par ces moyens, poissons, barque, dangers, filets, tout est oublié ! Une chose possède lââme déjà . [5:10] Ensuite la réponse du Seigneur ôte toute frayeur, et il sâassocie lââme délivrée, dans la grâce quâil exerçait envers elle et dans lâoeuvre quâil accomplissait en faveur des hommes.
Ch. 5 v. 1-11 â La délivrance de lââme et sa mise à part
Déjà lââme était délivrée moralement de tout ce qui lâentourait; maintenant, jouissant pleinement de la grâce, elle est affranchie par la puissance de cette grâce, étant toute à Jésus. Le Seigneur, parfaite manifestation de Dieu, en créant de nouvelles affections par cette révélation de Dieu, sépare le coeur de tout ce qui lâattachait à ce monde et à lâordre du vieil homme, afin de le mettre à part pour Lui-même ou pour Dieu. Le Seigneur délivre les âmes moralement, en étant le centre des affections qui les gouvernent et qui sont formées par cette révélation.
Ch. 5 v. 12-16 â Jésus nettoie du péché, dans la dépendance divine
[5:13] Ensuite (ce que lâÃternel seul pouvait faire), le Seigneur nettoie de la lèpre (vers. 12-16); [5:14] toutefois, il ne sort pas de sa position sous la loi : [5:15] quelque grande que soit sa renommée, [5:16] il garde sa place de parfaite dépendance comme homme vis-à -vis de Dieu. Le lépreux, le souillé peuvent désormais revenir à Dieu.
Ch. 5 v. 17-26 â Le pardon en réponse à la foi qui cherche Jésus
Puis le Seigneur pardonne (vers. 17-26). Le coupable ne lâest plus vis-à -vis de Dieu : il est pardonné; en même temps il acquiert de la force. Toutefois câest toujours le Fils de lâhomme qui est là ; et dans les deux cas dont il vient dâêtre question, la foi
le Seigneur en lui présentant ses besoins.Ch. 5 v. 27-39 â La souveraineté de la grâce dans ses actions
La grâce agit envers lâhomme selon ses besoins, sans restrictions
Maintenant (vers. 27 et suiv.), le Seigneur montre le caractère de cette grâce vis-à -vis des objets dont elle sâoccupait. Ãtant souveraine, étant de Dieu, elle agit en vertu de ses droits; les circonstances humaines ne lâarrêtent pas. Elle sâadapte par sa nature même à des besoins et non à des privilèges humains : elle ne se soumet pas aux ordonnances1, ni ne sâintroduit en elles. La puissance de Dieu par lâEsprit était là , agissant pour elle-même; [5:38] et elle produisait ses effets en laissant de côté ce qui était vieux, [5:39] ce à quoi lâhomme sâattachait2 [5:37] et à quoi la puissance de lâEsprit ne pouvait être restreinte.
1 Christ né sous la loi [(Gal. 4:4)], sây soumettait; mais câest autre chose. Ici, câest la puissance divine agissant en grâce.
2 [5:34-35] Mais ici aussi le Seigneur, en donnant les raisons pour lesquelles les disciples ne suivent pas les institutions et les ordonnances de Jean et des pharisiens, rattache ces raisons aux deux principes que nous avons déjà signalés, savoir sa position au milieu dâIsraël, [5:32] et la puissance de la grâce qui en franchissait les limites. [5:34] Le Messie, lâÃternel lui-même était au milieu dâIsraël dans cette grâce dâaprès laquelle lâÃternel sâappelait : « Je suis lâÃternel qui te guérit » (Exode 15:26). Il y était malgré la chute du peuple sous la loi, malgré son assujettissement aux gentils; â au moins il était là , pour la foi, dans la suprématie de la grâce. Ceux qui le reconnaissaient pour le Messie, lâépoux dâIsraël, pouvaient-ils jeûner lorsquâil était présent ? [5:35] Il les quitterait, sans doute; ce serait leur temps pour jeûner. [5:36] De plus, il ne pouvait (car câest toujours impossible) adapter le drap neuf du christianisme au vieil habit du judaïsme (par sa nature incapable de recevoir son énergie ou de sâadapter à la grâce) usé en même temps, comme dispensation, par le péché, et sous lequel, en jugement, Israël était assujetti aux gentils.
Ensuite, la puissance de lâEsprit de Dieu en grâce ne saurait se restreindre aux ordonnances légales : elle les détruirait par le fait même de sa force. [5:27] Lâappel de Lévi violait, et de la manière la plus publique, tous les préjugés des Juifs. Leurs propres compatriotes servaient dâinstruments dâextorsion à leurs maîtres, et leur rappelaient de la manière la plus pénible leur assujettissement aux gentils. [5:32] Mais le Seigneur était là en grâce pour chercher les pécheurs.
Ce qui est mis ici devant nos yeux par le Saint Esprit, est la présence du Seigneur; ce sont les droits qui se rattachent nécessairement à sa personne et à sa grâce souveraine entrée au milieu dâIsraël, mais dépassant nécessairement les limites de cette nation, et, en résultat, mettant de côté le système légal qui ne pouvait recevoir le nouvel état de choses. Câest là la clef de tous les récits qui viennent de nous occuper; [6:5] et encore, dans ce qui suit à lâoccasion du sabbat. Le premier cas dont il est question (chap. 6:1-3) montre la suprématie que sa personne glorieuse donnait au Seigneur sur ce qui était le signe de lâalliance elle-même. [6:9] Lâautre cas (chap. 6:6-11) fait voir que la bonté de Dieu ne peut abandonner ses droits et sa nature; il voulait faire du bien, même en un jour de sabbat.
Lâénergie divine remplace les formes anciennes selon lâhomme
[5:30] Les pharisiens et les scribes ne veulent pas que le Seigneur soit avec les méchants et les gens de mauvaise réputation; [5:32] mais Dieu cherche en grâce ceux qui ont besoin de Lui, les pécheurs. [5:33] Lorsquâon demande au Seigneur pourquoi ses disciples ne suivent pas les habitudes et les ordonnances de Jean et des pharisiens, par lesquelles ceux-ci dirigeaient la piété légale de leurs disciples, [5:36-37] sa réponse est que la chose nouvelle ne saurait sâassujettir aux formes de ce qui tenait à lâ
et ne supportait pas lâénergie et la force de ce qui venait de Dieu. Lâ , câétaient les formes dans lesquelles lâhomme selon la chair cherchait sa religion; le , câétait lâénergie de Dieu selon le Saint Esprit. [5:34] Ce nâétait pas le moment alors pour une piété, qui prenait dans ce temps-là un caractère de mortification de soi. Que pouvait donc faire lâhomme ? Mais lâÃpoux était là . [5:39] Toutefois quelque occasion de joie, quelque énergie de Dieu quâil y eût, lâhomme aimerait mieux ce qui était vieux, parce que câétait lâhomme et non pas lâénergie de Dieu.