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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 6". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/luke-6.html.
bibliography-text="Commentaire sur Luke 6". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-49
Ch. 6 v. 1-11 â La mise de côté du sabbat par la grâce
Les récits qui se trouvent ici, vers. 1-10, et que nous avons mentionnés déjà en passant, ont trait à la même vérité et sous un point de vue important. Le sabbat était le signe de lâalliance entre Dieu et Israël; le repos après le travail achevé. [6:2] Les pharisiens blâment les disciples de ce quâils broient des épis entre leurs mains. [6:4] Mais un David rejeté franchissait les barrières de la loi quand ses besoins lâexigeaient. Lorsque lâOint de Dieu fut rejeté et mis dehors, toutes choses devinrent, pour ainsi dire,
[(1 Sam. 21:5)]. [6:5] Le Fils de lâhomme (fils de David, rejeté comme le fils de Jessé, roi élu et oint), était Seigneur du sabbat. Dieu était Seigneur du sabbat, puisquâil avait établi cette ordonnance. Il lâavait établie et, lors de sa présence en grâce, lâobligation de lâhomme cédait devant la souveraineté de Dieu; et le Fils de lâhomme était là avec les droits et la puissance de Dieu : fait merveilleux ! [6:9] Aussi la puissance de Dieu, présente en grâce, ne laissait pas subsister la misère, parce que câétait le jour de la grâce. Mais câétait mettre de côté le judaïsme, lâobligation de lâhomme envers Dieu, et Christ était la manifestation de Dieu en grâce envers les hommes1. [6:10] Jésus se prévalant des droits de la bonté suprême et montrant la puissance qui légitimait ses prétentions à faire valoir ces droits, guérit en pleine synagogue un homme qui a la main sèche. [6:11] Mais ceux qui étaient là sont remplis de fureur contre cette manifestation de puissance qui déborde et qui rompt les digues de leur propre justice et de leur orgueil. Toutes ces circonstances, comme on peut le remarquer, sont rassemblées dans un ordre et une relation parfaite entre elles2.1 Ceci est un point important. Avoir part au repos de Dieu est le privilège distinctif des saints du peuple de Dieu. Lâhomme ne le possédait pas à la chute et cependant le repos de Dieu nâen demeure pas moins la portion spéciale de son peuple. Il ne lâa pas obtenu sous la loi. [Ex. 20:8-11; 31:13-17; Lév. 23:3; Deut. 5:12-15] Mais avec chaque institution nouvelle sous la loi, Dieu insiste de nouveau sur le sabbat, cette expression formelle du repos de premier Adam, et Israël en jouira à la fin de lâhistoire de ce monde. Jusque-là , comme dit le Seigneur, dans cette précieuse parole : « Mon Père travaille⦠et moi je travaille » [(Jean 5:17)]. Pour nous, le jour du repos nâest pas le septième jour, cette fin de la semaine du monde, mais bien le premier jour, le jour après le sabbat, le commencement dâune nouvelle semaine, dâune nouvelle création, le jour de la résurrection de Christ, le point de départ dâun nouvel état pour lâhomme, dont la création qui nous entoure attend lâaccomplissement, tandis que nous sommes devant Dieu en Esprit, comme Christ lâest lui-même. De là vient que le sabbat, le septième jour, le repos de la première création sur un terrain humain et légal, est toujours rejeté dans le Nouveau Testament, bien quâil ne soit vraiment mis de côté que lorsque le jugement sera exécuté; mais, comme ordonnance, le sabbat mourut avec Christ dans la tombe où Il le passa â seulement il avait été donné à lâhomme comme une faveur. Le jour du Seigneur est notre jour, avant-goût béni du repos céleste.
2 Je puis remarquer ici que lorsque lâordre chronologique est suivi dans Luc, câest le même ordre que celui de Marc, lâordre des événements eux-mêmes; non pas comme en Matthieu où les faits sont placés de manière à faire ressortir le but de lâÃvangile. Seulement Luc introduit de temps en temps une circonstance qui a pu se passer à un autre moment afin dâillustrer le sujet présenté historiquement. Mais au chapitre 9, Luc arrive au dernier voyage à Jérusalem (vers. 51), et dès lors suivent une série dâinstructions morales jusquâau chap. 18:31; ces instructions ont sans doute été pour la plupart sinon toutes données durant la période du voyage, mais elles nâont guère à faire avec les dates.
Ch. 6 v. 12-19 â Christ est le centre de ceux qui recherchent Dieu
Ch. 6 v. 12-16 â Jésus sâentoure des siens et les envoie témoigner de la manifestation de Dieu en lui
[5:32] Le Seigneur a montré que la grâce qui avait visité Israël, selon tout ce quâon pouvait attendre du Dieu tout-puissant fidèle à ses promesses, ne pouvait cependant se borner aux limites étroites de ce peuple, [5:36] ni sâadapter aux ordonnances de la loi; [5:39] il avait montré que les hommes voulant le
, [5:38] la puissance de Dieu agissait selon sa propre nature; [6:5] il avait montré que le signe le plus sacré, le plus obligatoire de lâancienne alliance devait reconnaître son titre à Lui, supérieur à toute ordonnance, [6:9] et faire place aux droits de lâamour divin qui était en activité. Mais les choses anciennes étaient ainsi jugées et disparaissaient. [5:11] Le Seigneur sâétait montré lui-même en tout, particulièrement par lâappel de Pierre, comme le centre nouveau autour duquel devait se grouper tout ce qui cherchait Dieu et la bénédiction; car il en était la manifestation vivante dans lâhomme. Ainsi Dieu était manifesté, lâancien ordre de choses usé et incapable de contenir cette grâce, le résidu séparé. [6:13] Celui-ci entoure le Seigneur du monde â dâun monde qui ne voyait aucune beauté en Lui qui fît quâil le désirât [(Ãs. 53:2)]. Le Seigneur agit maintenant selon la nouvelle position quâil a prise : la foi le cherche encore en Israël, mais cette puissance de grâce manifeste Dieu dâune autre manière. Dieu, comme centre de bénédiction dans le Christ homme, sâentoure des hommes; mais il est amour, et dans lâactivité de cet amour, il cherche ce qui était perdu. Nul, sauf un seul, Celui qui était Dieu et qui le révélait, ne pouvait sâentourer de ses compagnons. Aucun prophète ne le fit (voyez Jean 1). Nul autre que Dieu ne pouvait envoyer avec lâautorité et la puissance dâun message divin. Christ avait été envoyé, et maintenant il envoie (vers. 12 et suiv.). Et cette mission dâ (ou dâ , car Jésus les nomme ainsi) renferme cette profonde et merveilleuse vérité que Dieu est actif en grâce. Il sâentoure des bienheureux; [5:32] il cherche des malheureux, de pauvres pécheurs; [6:13] et si Christ, vrai centre de bonheur et de grâce, sâentoure de ceux qui le suivent, il envoie les siens pour rendre témoignage de lâamour quâil est venu manifester. Dieu sâest manifesté dans lâhomme et cherche les pécheurs par lâhomme qui a une part dans le déploiement le plus immédiat de la nature divine des deux manières. Il (lâhomme) est avec Christ comme étant tel, câest-à -dire homme; il est envoyé par Christ. Christ lui-même â comme homme, lâhomme rempli du Saint Esprit â envoie : [6:12] aussi le voit-on toujours manifesté dans la dépendance de son Père; avant de choisir les apôtres, il se retire pour prier et passe toute la nuit en prière.Ch. 6 v. 17-19 â La puissance de Dieu manifestée en Jésus attire à lui
Et maintenant, il va plus loin que de se manifester comme personnellement rempli du Saint Esprit pour introduire la connaissance de Dieu au milieu des hommes; [6:13] il devient le centre duquel doivent sâapprocher ceux qui cherchent Dieu, et la source dâune mission qui accomplit son amour : le centre de la manifestation de la puissance divine en grâce; et ainsi, il appelle autour de Lui le résidu qui devait être sauvé. [6:17] Sa position à tous égards se résume dans ce qui est dit lorsquâil est descendu de la montagne. De sa communion avec Dieu il descend avec ses apôtres dans la plaine1; il est entouré de la foule de ses disciples, et ensuite dâune grande multitude attirée par sa parole et ses oeuvres (vers. 17). Lâattrait de la parole de Dieu les rassemble autour de Lui; puis il guérit la misère de lâhomme [6:18] et chasse la puissance de Satan. [6:19] Le pouvoir quâil exerçait résidait dans sa personne; la vertu qui sortait de Lui donnait ces témoignages extérieurs de la puissance de Dieu présente en grâce : lâattention du peuple était attirée sur Lui par ces moyens. [5:37] Cependant, ainsi que nous lâavons vu, les choses vieilles [5:39] auxquelles les masses sâattachaient, sâen allaient : [6:13] le Seigneur sâentourait lui-même des coeurs fidèles à Dieu, des appelés de sa grâce. Ici donc (vers. 20 et suiv.), il nâannonce pas proprement, comme dans Matthieu, le caractère du royaume, pour montrer quel serait celui de lâéconomie à venir, en disant : « Bienheureux les pauvres en esprit; bienheureux, etc. » [(Matt. 5:3 et suiv.)]; mais il distingue le résidu par son attachement à Lui. [6:20] Il déclare aux disciples qui le suivaient quâils étaient des personnes bénies : â ils étaient pauvres et méprisés, mais ils étaient bienheureux : ce seraient eux qui auraient le royaume. Ceci est important, car le Seigneur sépare le résidu et le met en relation avec lui-même pour recevoir la bénédiction : il dépeint dâune manière remarquable le caractère de ceux qui sont ainsi bénis de Dieu.
1 Proprement : « un terrain uni » sur la montagne.
Ch. 6 v. 20-49 â Le discours du Seigneur sur la montagne
Le discours du Seigneur se divise en plusieurs portions, comme suit :
Ch. 6 v. 20-26 â Contraste entre le résidu des disciples et le monde
Vers. 20-26. [6:20-23] Contraste entre le résidu manifesté par le fait que ceux qui le composaient étaient devenus ses disciples, [6:24-25] et la masse qui se contentait du monde. [6:26] Le Seigneur ajoute un avertissement à ceux qui occupaient la position de disciples et qui, dans cette position, gagnaient la faveur du monde. Malheur à eux ! [6:22] Il est à remarquer à ce propos quâau vers. 22, il nâest pas question, comme en Matthieu, dâêtre persécuté pour la justice, mais seulement de ce que lâon subira pour lâamour de
nom : la position de chacun se dessinait par son attachement à la personne de Jésus.Ch. 6 v. 27-36 â Les fidèles doivent manifester les caractères du Père
Vers. 27-36. â Caractère de Dieu leur Père dans la manifestation de sa grâce en Christ, caractère que lâon devait imiter et qui est particulièrement développé. [6:36] Il révèle, remarquez-le, le nom du Père [6:35] et les place dans la position dâenfants.
Ch. 6 v. 37-38 â Le caractère divin pleinement développé en Christ ici-bas
Vers. 37-38. Ce caractère est particulièrement développé dans la position de Christ tel quâil était venu dans ce temps-là , Christ accomplissant son service sur la terre. [6:38] Ceci impliquait le gouvernement et les récompenses de la part de Dieu, principe qui trouvait son application à la vie et au service du Christ lui-même.
Ch. 6 v. 39 â Le peuple dâIsraël et ses conducteurs dâalors
Vers. 39. Condition des conducteurs de la masse du peuple en Israël, et relation de celle-ci avec eux.
Ch. 6 v. 40 â Les disciples et leur maître
Vers. 40. Condition des disciples en relation avec Christ.
Ch. 6 v. 41-42 â Le jugement de soi-même est nécessaire au disciple
Vers 41-42. Moyen de parvenir à cette condition et de voir clair au milieu du mal : [6:42] pour arriver à ce dernier but, il faut ôter le mal de soi-même.
Ch. 6 v. 43-49 â La mise en pratique caractérise la réalité du coeur
Vers. 43 et suiv. [6:44] En général,
fruit de chaque arbre caractérise lâarbre. [6:46] Il sâagissait non pas dâentourer Christ pour lâentendre, [6:47] mais que le Christ eût pour le coeur une telle valeur que les motifs qui arrêtaient le coeur fussent ôtés et que lâon mît en pratique ce quâil disait.Résumé des chapitres 5 et 6
En résumé, dans ces chap. 5 et 6, Christ agit dans une puissance qui chasse le mal, parce quâIl le trouve, et que lui-même est bon : Dieu seul est bon [(18:19)]. [5:8] Il atteint la conscience [5:11] et appelle les âmes autour de Lui; [5:13] il agit en rapport avec lâespérance dâIsraël et la puissance de Dieu pour nettoyer le peuple, [5:20] lui pardonner [5:24] et lui donner de la force. [5:32] Mais câest une grâce dont nous avons tous besoin : et la bonté de Dieu, lâénergie de son amour qui restaure, ne se bornaient pas à ce peuple; [5:36] lâexercice de cette puissance ne sâaccordait pas avec les formes dont les Juifs vivaient, ou plutôt ne pouvaient vivre; [5:38] et le vin nouveau devait être mis dans des outres neuves. [6:5] La question du sabbat tranchait celle de lâintroduction de cette puissance : le signe de lâalliance lui faisait place; Celui qui exerçait la puissance était le Seigneur du sabbat. [6:9] La bonté du Dieu du sabbat nâétait pas arrêtée, comme si elle était placée entre des mains liées par ce quâil avait ordonné en rapport avec cette alliance. [6:12] Alors, selon la volonté de Dieu, [6:13] le Seigneur rassemble autour de lui-même les vaisseaux de sa grâce et de sa puissance (vers. 12 et suiv.) : [6:20] ils étaient les bienheureux, les héritiers du royaume. [6:21] Le Seigneur dépeint aussi leur caractère : ce nâétait pas lâinsouciance et lâorgueil que donnait lâignorance de Dieu, de Dieu justement aliéné dâIsraël qui lâavait offensé, et qui méprisait la glorieuse manifestation de sa grâce en Jésus. [6:22] Les disciples partagent la honte et la douleur quâun tel état du peuple de Dieu devait produire chez ceux qui avaient part aux pensées de Dieu : câest leur gloire dâêtre haïs, proscrits, honnis pour lâamour du nom du Fils de lâhomme qui était venu porter leurs misères. [6:23] Ils auront part à sa gloire quand la nature de Dieu se glorifiera en faisant tout selon ses pensées : dans le ciel ils ne seront plus haïs; ils auront là leur récompense, et non pas en Israël. « Leurs pères en ont fait de même aux prophètes ». [6:24-25] Malheur à ceux qui étaient à leur aise en Sion dans lâétat de péché où Israël se trouvait et où le Messie était rejeté et maltraité !
[6:20-26] En un mot, nous trouvons ici le contraste entre le caractère du vrai résidu et celui des orgueilleux dâentre le peuple. Puis vient la conduite convenable aux disciples; conduite qui, quant à ses éléments essentiels, se résume dans un mot, savoir le caractère de Dieu en grâce, tel quâil sâest manifesté en Jésus sur la terre. Mais Jésus, tout en étant la manifestation de Dieu en chair, avait aussi un caractère de service qui lui appartenait comme Fils de lâhomme. Lâapplication de ceci aux circonstances particulières des disciples est ajouté aux vers. 37-38, comme il a été dit plus haut; et aux vers. 39 et 40, nous sont présentés les gouverneurs dâIsraël et la portion des disciples. [6:40] Rejetés comme Jésus, les disciples auront sa portion, mais en supposant quâils le suivront parfaitement. Ils auront cette portion en bénédiction, en grâce, en caractère, en position aussi. Quelle grâce !1 [6:42] Aussi le jugement de soi-même, et non pas de son frère, est-il le moyen de voir clair moralement. [6:43] Lâarbre étant bon le fruit le sera : le jugement de soi-même sâapplique aux arbres; et il en est partout et toujours ainsi. Dans le jugement de soi-même, ce ne sont pas seulement les fruits qui sont corrigés, mais on lâest soi-même; [6:44] ensuite lâarbre est connu par son fruit : non seulement par du fruit
, mais par . [6:47] Le chrétien porte le fruit de la nature de Christ; mais il faut nous souvenir quâil sâagit du fruit du coeur et de lâobéissance pratique et réelle.1 Ceci cependant nâa pas trait à la nature dâune manière intrinsèque, car en Christ, il nây avait pas de péché. Le mot que nous traduisons par « parfait » [cf Matt. 5:48 différent de Luc 6:36; accompli en 6:40] nâa pas non plus ce sens-là . Il signifie quelquâun qui a été instruit à fond, qui a été complètement formé par lâenseignement de son maître, omnibus numeris absolutus. [6:40] Il sera semblable à son maître, dans tout ce en quoi il a été formé par lui. Christ était la perfection; nous croissons en Lui en toutes choses, « selon la mesure de la stature de la plénitude du Christ » (cf. Col. 1:28).
Les principes de la vie nouvelle en Christ
Ici donc, la Parole place devant nos yeux les grands principes de la nouvelle vie dans son plein développement pratique en Christ; câest la chose neuve, le goût et le caractère du vin nouveau [(5:38)], le résidu assimilé à Christ quâil suivait, à Christ, le nouveau centre du mouvement de lâEsprit de Dieu et de lâappel de sa grâce. Christ est sorti de la cour murée du judaïsme dans la puissance dâune vie nouvelle et par lâautorité du Très-Haut qui avait apporté la bénédiction au-dedans de cette enceinte où lâon ne savait pas le reconnaître. Il en est sorti quant aux principes de cette vie même quâil annonçait; mais historiquement il faisait encore partie du système qui y était renfermé.