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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 7". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/luke-7.html.
bibliography-text="Commentaire sur Luke 7". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-50
Ch. 7 v. 1-10 â La foi du centurion de Capernaüm
[7:9] Dès lors, lâEsprit agissant dans le coeur dâun gentil, il sâest manifesté plus de foi que dans qui que ce fût dâentre les enfants dâIsraël. [7:7] Humble de coeur [7:5] et aimant le peuple pour lâamour de Dieu, duquel câétait le peuple, élevé ainsi dans ses affections au-dessus de la misère pratique du peuple, [7:8] le centenier sait voir en Jésus quelquâun qui commandait à tout, comme lui-même commandait aux soldats et à ses serviteurs. [7:7] Il ne savait rien du Messie, mais il reconnaissait en Jésus1 la puissance de Dieu. Ce nâétaient pas des idées, câétait la foi; [7:9] et il nây avait pas une telle foi en Israël !
1 Nous avons vu que ceci est précisément le sujet que lâEsprit a en vue dans notre Ãvangile.
Ch. 7 v. 11-17 â La puissance du Seigneur, qui rend toutes choses nouvelles, ressuscite un mort
Ensuite (vers. 11-17), le Seigneur agit avec une puissance qui doit être la source de ce qui est nouveau pour lâhomme : il ressuscite un
. Câétait bien sortir du giron des ordonnances de la loi. [7:13] Le Seigneur a compassion des afflictions et de la misère de lâhomme : [7:15] la mort pesait sur lui et il lâen délivre. Il nây a pas seulement ici nettoyage dâun Israélite lépreux [(6:13)], ou pardon et guérison des croyants parmi son peuple [(6:24)] : le Seigneur rend la vie à celui qui lâavait perdue. Israël, sans doute, en profitera; mais câest la puissance essentielle à lâaccomplissement de cette oeuvre qui rend toutes choses nouvelles partout où celle-ci sâopère.Ch. 7 v. 18-35 â Les rapports entre Jésus et Jean le Baptiseur
Ch. 7 v. 18-23 â La foi doit recevoir le témoignage de Christ dans sa position nouvelle
Le changement dont nous parlons, et dont ces deux exemples sont de frappantes illustrations, est constaté dans les raisonnements que nous trouvons ici sur les rapports entre Christ et Jean-Baptiste. [7:18] Celui-ci ayant entendu parler de ces miracles de Jésus, [7:19] envoie ses disciples pour apprendre de sa bouche quel était le caractère de celui qui les faisait. Jean était alors en prison [(3:20)], et sans doute il se disait en lui-même que le Messie, exerçant sa puissance, lâeût délivré de ses liens. Jésus était-il donc le Messie, ou Jean devait-il en attendre un autre ? Jean a assez de foi pour sâen rapporter à la réponse de Celui qui faisait ces miracles; mais renfermé dans la prison, son esprit cherche quelque chose de plus positif; et cette circonstance amenée de la part de Dieu, donne lieu à une explication relative à la position respective de Jean et de Jésus. Le Seigneur ne reçoit pas ici, comme ailleurs, témoignage de Jean [(Jean 5:33)]; [7:22] mais Jean doit recevoir Christ sur le témoignage que Jésus donne de lui-même, et cela en tant quâayant pris une position qui était en scandale à ceux qui en jugeaient dâaprès des idées juives et charnelles â position qui rendait nécessaire une foi fondée sur un témoignage divin; et en elle, le Seigneur sâentourait, par conséquent, de ceux quâun changement moral rendait capables dâapprécier ce témoignage.
Ch. 7 v. 24-28 â Jésus rend témoignage à Jean, placé hors du nouvel ordre de choses
[7:21] Le Seigneur, en réponse au message de Jean, opère des miracles qui démontrent la puissance de Dieu présente en grâce et en service, sâexerçant en faveur des pauvres; [7:23] il déclare heureux celui qui ne se scandalisera pas de la position humble quâil a prise pour accomplir ce service. [7:26] Mais sâil ne reçoit pas témoignage de Jean, Jésus, lui, rend témoignage à Jean. Jean avait, et avec raison, attiré lâattention du peuple : il était plus quâun prophète, [7:27] préparant le chemin du Seigneur lui-même. [7:28] Mais malgré cela, sâil préparait le chemin, le changement immense et complet qui devait sâopérer nâétait pas accompli. Ce ministère mettait Jean, par sa nature même, en dehors de lâeffet de ce changement : il devançait celui-ci pour annoncer Celui qui devait lâopérer, et dont la présence introduirait la puissance du nouvel ordre de choses sur la terre. Le plus petit donc dans le royaume était plus grand que Jean (vers. 28).
Ch. 7 v. 29-35 â La sagesse de Dieu le reconnaît et le glorifie; celle des hommes rejette ses avertissements et sa grâce
[7:29] Le peuple qui avait reçu avec humilité la parole envoyée par Jean-Baptiste, rendait témoignage dans son coeur aux voies et à la sagesse de Dieu; [7:30] mais ceux qui sâappuyaient sur eux-mêmes rejetaient les conseils de Dieu qui sâaccomplissaient en Christ. [7:31] Là -dessus (vers. 31 et suiv.), le Seigneur déclare clairement lâétat de ces derniers : [7:33] ils rejetaient également les avertissements [7:34] et la grâce de Dieu; [7:35] mais les enfants de la sagesse, ceux en qui la sagesse de Dieu opérait, la reconnaissaient et la glorifiaient dans ses voies (vers. 32-35); et câest là lâhistoire de la réception soit de Jean, soit de Jésus. La sagesse de lâhomme dénonçait les voies de Dieu. [7:33] La juste sévérité des témoignages de Dieu contre le mal et contre lâétat de son peuple, nâétait pour lâhomme que lâinfluence dâun démon : [7:34] la perfection de la grâce qui descendait dâen haut jusquâaux malheureux pécheurs et se présentait à eux là où ils étaient, câétait se vautrer dans le péché, se faire connaître par sa société ! La propre justice de lâhomme ne pouvait le supporter. [7:35] La sagesse de Dieu serait pourtant reconnue par ceux, mais ceux-là seuls, qui seraient enseignés par elle.
Ch. 7 v. 36-50 â La pécheresse chez le pharisien
Les affections dâun coeur brisé répondent à la grâce souveraine qui pardonne
Les voies de Dieu envers le plus misérable des pécheurs, et leur effet (placés en contraste avec lâesprit pharisaïque), sont manifestés dans lâhistoire de la pécheresse qui entre dans la maison du pharisien (vers. 36-50). [7:47] Ce récit révèle un pardon, non en rapport avec le gouvernement de Dieu sur la terre, en faveur de son peuple (gouvernement auquel se rattachait la guérison dâun Israélite sous la discipline de Dieu), mais un pardon absolu, [7:50] impliquant en soi la paix de lââme, accordé à la plus misérable des pécheresses. [7:39] Il ne sâagit pas seulement dâun prophète, ce que la propre justice du pharisien nâavait pas des yeux pour voir; [7:47] mais il sâagit dâune âme qui aime Dieu, parce que Dieu est amour, ce quâen voyant Jésus, elle a appris à lâégard de ses propres péchés et par leur moyen, quoique ne connaissant pas encore le pardon; câest la grâce ! [7:44-46] Rien de plus touchant que la manière dont le Seigneur montre la présence des qualités qui maintenant rendaient cette femme réellement excellente, qualités qui se rattachaient à la perception de Sa personne, par la foi, de la part de la femme. Il y avait chez celle-ci intelligence divine de la personne de Christ, non pas raisonnée comme doctrine, mais éprouvée par ses effets dans son coeur, sentiment profond de son propre péché, humilité, attachement à ce qui était bon, dévouement à Celui qui lâétait. Tout montrait en elle un coeur où régnaient des sentiments propres à des relations avec Dieu et découlant de sa présence révélée dans le coeur, parce quâil sây était fait connaître. Ce nâest pas ici lâoccasion de méditer sur ce sujet; mais il est important de remarquer ce qui a une grande valeur morale, lorsquâa été révélé ce quâest un pardon gratuit, quel est lâeffet pratique de la grâce qui sâexerce de la part de Dieu, quand elle est reçue dans le coeur. [7:47] Les affections qui répondent à cette grâce et que rien dâautre ne saurait produire, sont en rapport avec la grâce elle-même et avec le sentiment quâelle produit à lâégard du péché; elles donnent la conscience profonde du péché, mais en rapport avec la bonté de Dieu : et ces deux sentiments sâaccroissent dans une mutuelle proportion. La chose nouvelle, la grâce souveraine seule, peut produire ces qualités qui répondent à la nature de Dieu lui-même, nature dont le coeur a saisi le vrai caractère et avec laquelle il est en communion, jugeant le péché comme celui-ci le mérite en présence dâun tel Dieu. On remarquera : l° que ceci se rattache à la connaissance de Christ lui-même, qui est la manifestation de ce caractère : la vraie source par grâce des sentiments de ce coeur brisé; et aussi : 2° que la connaissance du pardon des péchés1 vient après le discernement de la personne de Jésus lui-même.
1 Pour expliquer lâexpression du vers. 47 : « Ses nombreux péchés sont pardonnés, car elle a beaucoup aimé », il faut distinguer entre la grâce révélée dans la personne de Jésus et le pardon quâil annonçait à ceux qui avaient été touchés par cette grâce. Le Seigneur pouvait faire part de ce pardon, et il le révèle à la pauvre femme [(7:48)]. Câétait ce quâelle avait vu en Jésus lui-même, ce quâil était pour des pécheurs tels quâelle-même, qui, par la grâce, avait fondu son coeur et produit cet amour. Elle ne pense quâà Lui : il a pris possession de son coeur, de manière à en exclure dâautres influences. [7:37] Ayant su que Jésus était là , elle entre dans la maison de lâorgueilleux pharisien sans sâinquiéter dâautre chose que du fait que Jésus est là : la présence de Jésus répondant à toutes les difficultés ou les empêchant de sâélever. Elle voyait ce que Jésus était pour un pécheur, et quelle ressource trouvait en Lui le plus malheureux et le plus honni des hommes. [7:47] Elle sentait ses péchés comme les fait sentir cette parfaite grâce qui, ouvrant le coeur, gagne la confiance; et elle aimait beaucoup. La grâce qui était en Christ avait produit son effet : cette femme aimait Jésus à cause de cet amour; câest pourquoi le Seigneur dit : « Ses nombreux péchés sont pardonnés, car elle a beaucoup aimé ». Ce nâétait pas que pour cela lâamour de la femme fût méritoire; mais Dieu révélait ce glorieux fait, que les péchés de celui qui avait eu le coeur tourné vers Dieu, étaient pleinement pardonnés, quelque nombreux et abominables quâils fussent. Il y a bien des âmes tournées vers Dieu qui aiment Jésus et ne savent pas que leurs péchés sont entièrement pardonnés. Jésus prononce ici sur leur cas, [7:50] et les renvoie en paix avec autorité. Câest une révélation ou une réponse faite aux besoins et aux affections produits par la grâce dans le coeur, rendu repentant par la révélation de cette grâce dans la personne de Christ. Si Dieu se manifeste dans ce monde et avec un tel amour, il doit mettre de côté dans le coeur toute autre considération. [7:44-46] Et sans quâelle sâen rendît compte, cette pauvre femme était la seule qui, dans cette circonstance, agît selon les convenances; car elle appréciait la toute importance de Celui qui était là , un Dieu Sauveur : et Lui étant présent, quâimportait Simon et sa maison ? Jésus devait faire oublier tout le reste. Souvenons-nous de ceci. Le commencement de la chute de lâhomme a été le manque de confiance en Dieu, provenant de la suggestion trompeuse de Satan, prétendant que Dieu avait refusé ce qui pouvait rendre lâhomme pareil à Lui [(Gen. 3:5)]. Une fois la confiance en Dieu perdue, lâhomme cherche à se rendre heureux en faisant sa volonté propre : les convoitises, le péché, la transgression en sont la suite. Christ, câest Dieu dans son amour infini regagnant la confiance du coeur de lâhomme envers Dieu. La culpabilité ôtée et le pouvoir de vivre pour Dieu, sont autre chose et se trouvent dans la place qui leur est propre par Christ, comme le pardon se trouve à sa place ici. Mais, par grâce, la pauvre femme avait senti quâil y avait au moins un coeur dans lequel elle pouvait mettre sa confiance, et que câétait le coeur de Dieu.
Dieu est lumière et Dieu est amour [(1 Jean 1:5; 4:8)]. Ce sont là deux noms essentiels de Dieu et on les trouve en rapport avec chaque conversion véritable. Ces deux attributs de Dieu se rencontrent à la croix; le péché y est amené en pleine lumière, mais une lumière qui révèle parfaitement lâamour. Ainsi dans le coeur la lumière révèle le péché, câest-à -dire Dieu le révèle comme lumière, mais cette lumière est donnée en amour parfait pour le faire. Le Dieu qui montre les péchés est là en amour parfait pour les montrer. Christ était tel dans ce monde. En se révélant, il doit être ces deux choses; ainsi Christ était lâamour dans ce monde, mais il en était la lumière [(Jean 8:12)]. Il en est de même pour le coeur. Lâamour, par grâce, donne la confiance; et ainsi la lumière est admise avec joie, et en se fiant à cet amour, tout en se voyant dans la lumière, le coeur a pleinement rencontré le coeur de Dieu : il en était ainsi de cette pauvre femme. Câest là que le coeur de lâhomme et Dieu se rencontreront toujours et câest là seulement quâils peuvent se rencontrer.
Le pharisien ne possédait pas ces choses. Il se trouvait dans une obscurité profonde, sans amour et sans lumière. Dieu, manifesté en chair, était dans sa maison et il ne voyait rien; [7:39] il se contentait dâaffirmer que Jésus nâétait pas un prophète. Quelle scène étonnante à contempler que ces trois coeurs. Celui de lâhomme, comme tel, se reposant sur une fausse justice humaine; celui de Dieu et de la pauvre pécheresse se rencontrant parfaitement. [7:35] Qui donc était lâenfant de la sagesse ? car le récit dans son entier nâest quâun commentaire de cette expression. Et notez que, si Christ a subi le mépris sans en rien dire, il ne demeurait pourtant pas insensible à la négligence qui lui avait refusé les attentions les plus élémentaires. [7:39] Pour Simon, Jésus nâétait quâun pauvre prédicateur, dont il jugeait les prétentions; certainement il ne le tenait pas pour un prophète. Pour la pauvre femme, Il était Dieu en amour, mettant son coeur à lâunisson du sien quant à ses péchés et quant à elle-même, car elle avait mis sa confiance dans lâamour. Notez également que câest en sâattachant étroitement à Jésus que lâon trouve la vraie lumière : [7:47] ici, quant à une révélation efficace de lâévangile; [ Jean 20:17] dans le cas de Marie de Magdala, quant aux privilèges les plus élevés des saints.
Lââme attachée à Jésus jouit du pardon accordé par sa grâce qui suffit à tout
Câest Jésus lui-même, sa personne, sa grâce qui attirent la femme et produisent lâeffet moral sur son coeur; [7:50] elle sâen va en paix, [7:48] quand elle comprend lâétendue de la grâce qui lui est faite dans le pardon que Jésus a prononcé. Et ce pardon même a sa force en ce que Jésus était tout pour cette âme : si Lui pardonnait, elle était contente sans sâen rendre compte; et la source de son contentement était la révélation de Dieu à son coeur, et non lâapprobation dâelle-même, ni le jugement que dâautres pouvaient former sur le changement opéré en elle. La grâce avait tellement pris possession de son coeur, la grâce personnifiée en Jésus, et Dieu était tellement manifesté à cette femme, que son approbation en grâce, son pardon, lâemportaient sur tout le reste : sâil était content, elle lâétait aussi; elle avait tout, en attachant cette importance à Jésus. La grâce trouve sa joie à bénir; et lââme qui attache assez dâimportance à Jésus, est contente de la bénédiction quâelle accorde.
Le jugement de lâhomme contraste avec la foi qui saisit les dons parfaits de la grâce
Quâelle est frappante la fermeté avec laquelle la grâce veut être elle-même et ne craint pas de faire face au jugement de lâhomme qui la méprise ! [7:44] Elle prend sans hésitation fait et cause pour le pauvre pécheur quâelle a touché. [7:39] Le jugement de lâhomme ne prouve autre chose que ceci, câest que lâhomme ne connaît, ni nâapprécie Dieu dans la plus parfaite manifestation de sa nature. Pour lâhomme, sage quâil est, Jésus nâest quâun pauvre prédicateur qui se trompe en se donnant pour un prophète, [7:44] et auquel il ne vaut pas la peine de donner un peu dâeau pour se laver les pieds. [7:50] Pour le croyant, lâamour est parfait et divin, la paix est parfaite, sâil a foi en Christ. Les fruits ne sont pas encore là pour lâhomme; mais ils le sont pour Dieu, si Christ est apprécié; et celui qui apprécie Jésus ne sâoccupe ni de soi-même, ni de ses fruits (sauf des mauvais pour les juger), mais de Celui qui, lorsque lâon nâétait encore que pécheur, a été pour le coeur le témoignage de la grâce.
La grâce est la chose nouvelle manifestée par Dieu en Christ pour le pécheur
Voilà donc une chose nouvelle, la
, et même ses fruits dans leur perfection. Le coeur de Dieu est manifesté en grâce, et le coeur de lâhomme pécheur y répond par la grâce, ayant saisi la parfaite manifestation de cette grâce en Christ, ou plutôt ayant été saisi par elle.