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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-50
Plan
3>La pécheresse aux pieds de Jésus
Jésus a accepté lâinvitation dâun pharisien, il est à table chez lui, quand une pécheresse apporte un vase dâalbâtre, arrose de ses larmes les pieds du Sauveur, les essuie avec ses cheveux, les baise et les oint de parfum (36-38).
à Simon scandalisé Jésus répond par la parabole des deux créanciers
a) La parabole. Simon conclut de ce qui se passe que Jésus nâest pas un prophète, puisquâil ignore le caractère de cette femme. Jésus répond aux pensées du pharisien en lui proposant lâexemple de deux débiteurs qui avaient lâun une dette considérable, lâautre une dette moindre. Le créancier leur remet à tous deux leur dette. Lequel lâaimera le plus ? Simon répond que câest celui à qui il a remis davantage. Jésus loue cette réponse (39-43).
b) Lâapplication de la parabole. Jésus se tourne alors vers la pécheresse, et, la désignant à Simon, il lui fait remarquer tous les témoignages de respect et dâamour quâelle nâa cessé de lui prodiguer ; puis, concluant de lâeffet à la cause, il déclare au pharisien que les nombreux péchés de cette femme lui sont pardonnes. Il ajoute que celui qui est lâobjet dâun moindre pardon ressent un moindre amour (44-47).
Jésus sâadresse à la pécheresse
Jésus confère à la femme le pardon de ses péchés. Cette déclaration scandalise les assistants, mais Jésus assure à la pécheresse que sa foi lâa sauvée, et il la renvoie en paix (48-50).
36 à 50 la pécheresse chez Simon le pharisien
Ce pharisien (voir Matthieu 3:7, note), qui invite Jésus avait moins de préventions contre lui que les autres représentants de son parti. Frappé de sa sainteté et de ses miracles, il hésitait à reconnaître en lui un envoyé de Dieu (verset 39).
Il lâavait invité pour lâobserver, peut-être aussi pour se procurer lâhonneur de recevoir à sa table un rabbi devenu célèbre dans tout le pays. Jésus accepte son invitation, certain quâil pourra à la table du pharisien aussi bien quâailleurs, faire son Åuvre, sauver les âmes, glorifier Dieu.
Parce que ce pharisien sâappelait Simon, et parce que chez lui apparaît une femme qui porte un vase de parfum et oint le Seigneur, plusieurs interprètes ont identifié ce fait avec celui qui se passa plus tard à Béthanie, quand Marie, sÅur de Lazare, rendit un semblable hommage à Jésus (Matthieu 26:6 et suivants, Marc 14:3 et suivants; Jean 12:1 et suivants).
Ils se fondent encore sur ce que Matthieu et Marc omettent ce récit de Luc, tandis que Luc ne rapporte pas celui du repas de Béthanie. Lâomission de ce dernier fait par Luc ne prouve rien; car il est une foule de traits de la vie de Jésus au sujet desquels nul ne saurait dire pourquoi tel évangéliste les omet, tandis que tel autre les raconte.
Quâon songe au possédé de Capernaüm, passé sous silence par Matthieu, à la guérison du serviteur du centenier, omise par Marc, à la résurrection du jeune homme de Nain, conservée par Luc seul, et à celle de Lazare, racontée par Jean seul.
Quant au nom de Simon, il était si fréquent chez les Juifs, que deux hôtes du Sauveur peuvent lâavoir porté.
Enfin, lâonction dâhuile pratiquée par les deux femmes était un honneur si fréquemment rendu en Orient, que Jésus sâétonne de nâavoir pas reçu du pharisien cette marque de considération (verset 46).
Pour le reste, tout est différent dans les deux histoires. Ici la Galilée, là la Judée; ici le temps de la plus grande activité du Sauveur dans son ministère, là lâépoque de sa passion; ici le blâme de Simon, là celui de Judas et des disciples; ici une femme étrangère à la maison, là Marie dont la sÅur sert à table; et, surtout, ici une pauvre femme perdue de réputation, là la sÅur de Lazare, qui ne saurait être confondue avec elle (comparez Luc 10:39-42, et Jean 11); ici, enfin, un entretien de Jésus avec Simon sur le péché, le pardon et lâamour du pécheur sauvé; là Jésus prenant la défense de Marie et mentionnant sa mort prochaine.
Il faut être bien décidé à confondre deux faits pour ne pas voir que ceux-ci nâont de commun que quelques coïncidences fortuites.
Il ressort évidemment de cette histoire, et surtout du verset 39, que les péchés de cette femme avaient acquis une notoriété publique. Câest ce que nos versions ordinaires ont rendu par cette périphrase : une femme de mauvaise vie.
Une variante dans lâordre des mots, dans Codex Sinaiticus, B, accentue cette idée : «â¯Et voici, une femme qui était pécheresse dans cette villeâ¯Â», ce qui paraît vouloir dire quâelle exerçait cette honteuse profession.
La ville nâest point nommée. Des interprètes ont supposé que câétait Magdala et ont identifié la pécheresse avec Marie-Madeleine.
Ainsi est née dans lâÃglise latine, dès les temps anciens, la légende célèbre dans la littérature religieuse et dans les arts, de la Madeleine pénitente. Mais lâidentification de ces deux femmes ne repose sur aucun fondement, et tout dans lâÃvangile parait y être contraire.
Luc Luc 8:2 mentionne pour la première fois Marie-Madeleine avec dâautres femmes que Jésus avait «â¯délivrées de malins esprits et dâinfirmitésâ¯Â» et nous apprend, en particulier, que Madeleine avait été, plus que dâautres, en proie à la puissance des ténèbres. Or, rien, dans notre récit, ne montre que Jésus se trouve en présence dâune possédée dont il chasse le démon.
Luc ajoute que Marie-Madeleine était au nombre de ces femmes qui suivaient Jésus et ses disciples et «â¯les assistaient de leurs biensâ¯Â». La pécheresse pouvait-elle être admise à jouer un tel rôle ? Non, lâÃvangile a fût, par délicatesse, le nom de cette femme. Lâexégèse ne peut faire mieux que de respecter son silence.
Quels mobiles furent assez puissants pour amener cette femme dans une maison étrangère, où elle savait bien quâelle ne rencontrerait quâun orgueilleux mépris ? Ce nâétait probablement pas sa première rencontre avec Jésus. Pressée par le remords, animée dâune vraie repentance, elle avait cherché déjà à le voir, à lâentendre, et sans doute, par la parole ou par le regard, le Sauveur lui avait témoigné une compassion qui avait été pour elle la révélation de la miséricorde divine. Un rayon dâespérance avait pénétré dans son âme; il fallait quâelle revit, quâelle entendit encore
Celui dont elle avait reçu ce premier soulagement, quâelle reçût de lui le pardon seul capable de la sauver de sa misère. Elle va donc, trop humiliée devant Dieu pour craindre dâêtre humiliée devant les hommes, et elle apporte avec elle ce parfum par lequel elle témoignera à Jésus sa reconnaissance et sa vénération.
On comprend mieux le courage quâeut cette femme de sâapprocher de Jésus au sein dâune telle société, si lâon se souvient quâen Orient on prend le repas du soir
Quelle scène ! Pour se la représenter, il faut se souvenir que Jésus, ainsi que les autres convives (verset 49), était à table, selon lâusage antique, à demi couché sur le bras gauche, appuyé sur les coussins dâun divan, et les pieds nus étendus en arrière (Jean 13:23, note).
La pécheresse put ainsi sâapprocher et se tenir derrière lui, à ses pieds, agenouillée probablement. Elle ne prononce pas une parole, mais son cÅur, plein dâhumiliation et de douleur, se répand en larmes abondantes qui tombent sur les pieds de Jésus. Ses cheveux dénoués pendent épars en signe de deuil, et elle sâen sert pour essuyer les pieds du Maître, quâelle baise avec vénération.
Elle voudrait lâhonorer en répandant sur sa tête le parfum dont elle sâest munie; mais nâosant élever ses mains ni son regard jusquâà la tête de Jésus, elle se contente dâoindre ses pieds. Impossible dâexprimer avec plus dâéloquence le respect, la reconnaissance, lâamour qui débordent de son cÅur brisé.
(Ainsi Luc 17:15; Luc 19:37)
Le pharisien, dans sa froide dignité, ne comprend rien à cette scène, ni à ce qui en faisait la profonde signification morale. Il en conclut que ce rabbi, qui se laissait approcher et toucher par une telle femme, ignorait ce quâelle était et, par conséquent, ne pouvait être un prophète.
Moins aveuglé par le sentiment de sa propre justice, moins étranger aux saintes douleurs de la repentance, sa conclusion aurait été tout autre, et il se serait dit sans doute : Cet homme est le Sauveur, puisque, en recevant ainsi une âme pénitente, il représente sur la terre la miséricorde de Dieu même.
Mais loin de là , le blâme quâil prononce tacitement sur Jésus retombe lourdement sur la femme qui pleure à ses pieds. Ces termes multipliés : qui elle est, quelle elle est (dans sa vie morale) et que câest une pécheresse, expriment un profond mépris.
Répondant à quoi ? à la pensée du pharisien que pourtant il nâa point exprimée, car «â¯il se disait en lui-mêmeâ¯Â» (verset 39; comparez Jean 2:25).
Voir sur cet usage du verbe répondre, Matthieu 11:25, note.
Cinq cents deniers, environ 400 fr.; cinquante deniers, à peu près 40 fr.
Jésus lui-même va expliquer cette parabole (verset 47).
Le créancier, câest lui, le débiteur qui doit le plus, câest la pécheresse. Celui qui doit le moins, câest Simon. Mais il est débiteur pourtant, et même il nâa pas de quoi payer, aussi bien que la pécheresse.
En effet, la dette, ce sont les péchés de Simon et de la pécheresse (verset 47), et non les bienfaits quâils auraient reçus de Jésus comme lâont prétendu quelques interprètes. Or, ces péchés, nul ne saurait en acquitter un seul; devant Dieu tous les hommes sont parfaitement insolvables.
Et voici lâunique ressource du pécheur condamné, telle que Jésus la révèle dans le dernier mot de la parabole : il remit la dette à tous deux (grec : il donna par grâce ou il fit grâce à lâun et à lâautre). La grâce, telle est la grande révélation, la bonne nouvelle apportée par Jésus aux hommes pécheurs.
Le texte reçu porte : dis-moi, après lequel des deux.
Ce mot manque dans Codex Sinaiticus, B, D et la plupart des versions. Jésus, se fondant sur les sentiments naturels au cÅur humain, admet que la générosité du créancier produira la reconnaissance, que le pardon produira lâamour, et cela en proportion de la grandeur du pardon.
Tel est en effet le principe de la morale évangélique confirmé par lâexpérience du chrétien : «â¯Nous lâaimons, parce quâil nous a aimés le premierâ¯Â» (1 Jean 4:19).
Le pharisien a mis une certaine gravité dans sa réponse à une question si simple. Aussi paraît-il y avoir une sorte de bienveillante ironie dans la réplique de Jésus. «â¯Tu as droitement jugéâ¯Â».
Ce nâest pas sans une intention marquée que Jésus commence lâapplication de la parabole par ces mots : Je suis entré dans ta maison.
Par là , il avait fait au pharisien un honneur que celui-ci ne lui a pas rendu. à trois égards, en effet, il avait manqué à ces bienveillantes et respectueuses attentions avec lesquelles, dans les temps anciens, on recevait dans sa maison un hôte quâon tenait à honorer.
Dâabord, on lui faisait présenter par un esclave de lâeau pour se laver et se rafraîchir les pieds (Genèse 18:4). La chaleur du climat et lâusage de ne porter que des sandales rendaient ce service bienfaisant et nécessaire. Le pharisien lâavait négligé.
Mais la pénitente, au lieu dâeau, avait offert ses larmes.
Ensuite, on recevait son hôte en lui souhaitant par un baiser la bienvenue. Le mot grec signifie amitié, affection; et tels sont les sentiments quâon lui témoignait en lâaccueillant ainsi. Les premiers chrétiens avaient conservé lâusage des Israélites (Romains 16:16; 1 Corinthiens 16:20; 1 Pierre 5:14).
Simon nâavait pas donné à Jésus cette marque dâaffection. Mais la pécheresse, avec autant dâhumilité que dâamour, lui avait baisé les pieds.
Enfin, en Orient, où la chaleur et les vents brûlants dessèchent la peau et les cheveux, on éprouvait le besoin de les oindre dâune huile parfumée (Psaumes 23:5).
Ici encore, même contraste entre la conduite du pharisien et celle de la femme. Il nây a plus quâà en conclure lâamour qui les anime lâun et lâantre.
Cette conclusion renferme une difficulté grammaticale qui a donné lieu à beaucoup de discussions.
On sâattendait à ce que Jésus dirait : «â¯Ses péchés lui sont pardonnés, et câest pour cela ou à cause de cela quâelle a beaucoup aiméâ¯Â».
Ce car paraît, au contraire, présenter lâamour comme la cause et non comme lâeffet du pardon.
De là une controverse qui nâest pas près de finir, surtout entre catholiques et protestants, les premiers se servant de cette parole pour appuyer leur doctrine du pardon obtenu par des Åuvres de piété ou de charité, les derniers sâefforçant de donner à cette particule car un sens qui soit en harmonie, non seulement avec lâhistoire de la pécheresse et la parabole des deux débiteurs, mais avec le grand principe évangélique du pardon et du salut par la foi seule.
Si lâamour était la cause du pardon, Jésus nâaurait pas dû demander : (verset 42) «â¯Lequel des deux lâaimera le plus ?â¯Â» mais : «â¯lequel lâaimait le plus avant son bienfait ?â¯Â»
Au lieu de conclure : (verset 47) «â¯Celui à qui il est peu pardonné aime peuâ¯Â», il aurait dû dire : «â¯Celui qui aime peu, il lui est peu pardonnéâ¯Â», Le Sauveur montre du reste clairement quelle est la cause du pardon et du salut quand il dit à la pécheresse : (verset 50) «â¯Ta foi tâa sauvéeâ¯Â».
Tout cela ressort avec évidence de notre récit et est en pleine harmonie avec tout lâÃvangile. Ce nâest donc pas sans raison quâon sâest efforcé de donner a cette particule car un sens qui soit en accord avec tout le contexte.
Ce mot, a-t-on dit, peut exprimer lâeffet aussi bien que la cause, comme dans ces phrases : «â¯Le soleil est levé, car il fait jourâ¯Â»;
«â¯cet homme est guéri de sa maladie, car il a repris son activitéâ¯Â».
Cette explication est très admissible, dâautant plus que nous ne savons pas de quelle particule Jésus sâest servi en araméen. Et toutefois on se demande involontairement pourquoi Luc a ainsi rendu la pensée du Sauveur. Bien plus, il ne dit pas seulement : car, mais parce que elle a beaucoup aimé.
Nây aurait-il pas là une intention, et ne serait-on pas tenté dâadmettre avec Olshausen que ces termes doivent nous faire sentir que la foi, la confiance du cÅur qui reçoit le pardon est inséparable de lâamour, ou plutôt est déjà lâamour ? (Galates 5:6)
Croire que Dieu pardonne, câest croire quâil aime, et aucun pécheur ne se livre à lâassurance de cet amour si déjà il nâaime.
On peut remonter plus haut dans lâexpérience chrétienne, et dire sans craindre de se tromper que la repentance implique déjà de lâamour pour Dieu et quâil nây a point de vraie repentance sans amour. Ainsi comprise, lâadmirable histoire qui nous occupe conserve toute sa vérité, et lâon ne fait aucune violence au texte.
Jésus a fait la part de la femme; ces dernières paroles sont la part du pharisien. Le pharisien aime peu, extrêmement peu, sâil se compare à la pécheresse. Mais pourquoi lui est-il peu pardonné ? parce quâil avait peu péché ? Non, mais parce quâil ne le sentait pas dans sa conscience et ne sâen humiliait pas. T
ant quâun homme nâest point encore réconcilié avec Dieu par lâassurance du pardon, il se peut quâen se comparant à la loi il reconnaisse et sente tel ou tel péché particulier, quâil sâen repente, quâil en demande le pardon et quâil lâobtienne. Mais sâil ne considère ce péché que comme un fait extérieur et isolé dans sa vie, si de là il nâest pas conduit à découvrir dans son cÅur sa corruption, source de tous ses péchés, Dieu lui pardonne peu et seulement dans la mesure de sa repentance.
Dans une telle situation le pécheur devrait reconnaître sa misère à la froideur de son cÅur impénitent, orgueilleux, étranger à lâamour. Jamais il nâaimera beaucoup si sa repentance ne devient plus profonde, plus douloureuse, et si lâamour infini de Dieu ne lui est pas personnellement révélé par le pardon complet de tous ses péchés.
Cette parole de miséricorde et de salut, la pauvre femme était venue la chercher aux pieds de Jésus. Elle la reçoit non comme un vÅu que Jésus ferait pour elle, mais comme une déclaration expresse, elle y trouve la communication même du pardon qui descend dans son cÅur et y produit un silencieux tressaillement de joie.
Une première rencontre avec Jésus lui avait révélé la miséricorde divine, lui avait donné lâespérance dây avoir part, et tout son cÅur sâétait tourné vers ce Sauveur avec un amour qui lui avait fait tout braver pour parvenir jusquâà lui (verset 37 notes).
Cet amour, elle le lui avait témoigné dâune manière touchante. De là ce verbe au passé : «â¯Elle a beaucoup aiméâ¯Â». Maintenant elle possède dans sa plénitude lâassurance personnelle du pardon et du salut. Elle pourra «â¯sâen aller en paixâ¯Â».
Il nous semble que câest affaiblir la déclaration de pardon qui est le dénouement de toute cette histoire, en diminuer la saisissante actualité, que de la considérer, avec plusieurs interprètes, comme une simple confirmation dâun pardon quâelle aurait déjà reçu personnellement auparavant.
On se fonde pour cela sur ce que le verbe est au parfait passif; mais cette forme exprime plutôt la permanence que le passé de lâaction. Câest ce que prouve avec évidence la même parole adressée au paralytique (Luc 5:20; Matthieu 9:2), qui, bien certainement, nâavait pas reçu avant ce moment-là le pardon de ses péchés.
Dans leur ignorance, ces hommes se scandalisent de ce qui aurait dû les toucher profondément.
(voir. Matthieu 9:3; Luc 5:21, note).
Jésus continue à sâadresser à la femme, sans se mettre en peine des pensées non exprimées des adversaires, qui pourtant ne lui ont pas échappé, comme le montre ce mot : Mais il dit.
Câest une nouvelle assurance de son salut que Jésus donne à la pécheresse, par cette parole qui est le commentaire lumineux de tout le récit et qui aurait dû mettre fin à toutes les controverses sur ce sujet : Ta foi tâa sauvée.
Par ces derniers mots : Va en paix, Jésus congédie la femme, afin de la soustraire aux observations blessantes des convives; mais il la congédie avec le plus grand des biens dans son cÅur, la paix de Dieu (Luc 8:48).