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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-56
Plan
3>Jésus sollicité par Jaïrus
De retour sur la rive occidentale, Jésus est l’objet d’un accueil empressé de la part de la foule. Un chef de la synagogue, Jaïrus, le supplie de venir dans sa maison, où sa fille unique se meurt. Il s’y rend, pressé par la foule (40-42).
Jésus retardé par une femme malade
a) La guérison obtenue. Une femme, qui souffrait d’une perte de sang depuis douze ans et se trouvait réduite à la misère, touche le bord de son vêtement et est guérie à l’instant (43, 44).
b) La guérison avouée et la foi confirmée. Jésus demande qui l’a touché. Personne ne répond. Pierre et les disciples lui font remarquer que les foules le touchent et le pressent. Jésus répète que quelqu’un l’a touché, car il a connu qu’une puissance est sortie de lui. La femme, se voyant découverte, vient en tremblant confesser son action. Jésus lui dit : Ta foi t’a sauvée, va en paix ! (45-48)
Jésus rassure et ressuscite
a) L’annonce de la mort. On vient dire à Jaïrus que sa fille est morte. Jésus affermit sa foi ébranlée par cette nouvelle, en lui affirmant que son enfant sera sauvée (49, 50).
b) Dans la maison de Jaïrus. Jésus n’admet dans la chambre de la morte que Pierre, Jean et Jacques, et les parents. Il déclare à ceux qui se lamentent que l’enfant n’est pas morte ; ils se moquent de lui (51-53).
c) La résurrection. Jésus prend la main de la morte et, d’une voix forte, il lui commande de se lever. Son esprit revient, et elle se lève. Jésus lui fait donner à manger et enjoint à ses parents stupéfaits de ne pas divulguer ce miracle (54-56).
40 à 56 résurrection de la fille de Jaïrus, guérison d’une femme malade
La foule, que Jésus avait laissée sur le rivage, s’était rassemblée de nouveau, dès qu’elle avait pu espérer son retour (Marc 5:21).
Elle l’accueillit avec empressement, comme le fait sentir cette remarque de Luc : car tous l’attendaient.
Jésus, qui venait d’opérer une guérison difficile, trouve de nouveaux labeurs, d’autres délivrances à accomplir. Voir, sur les deux miracles qui suivent, Matthieu 9:18-26, notes, et Marc 5:21-43, notes.
Il faut remarquer ce verbe à l’imparfait, qui exprime exactement le mot du père dans Marc : « Ma petite fille est à l’extrémité ».
D’après Matthieu qui, selon sa coutume d’abréger, réunit en un seul trait la prière du père et le message qu’il reçut ensuite, la jeune fille aurait été déjà morte.
Marc et Luc nous font connaître l’âge de cette enfant, et ce dernier nous apprend qu’elle était fille unique, circonstance qui rendait plus cruelle la détresse du père.
Grec : les foules l’étouffaient. Marc (Marc 5:24) emploie une expression également énergique : « elles le foulaient » (comparer verset 45).
Le bord inférieur ou probablement dans un sens plus précis, la frange ou la houppe que la loi ordonnait aux Israélites de porter aux quatre coins de leur vêtement de dessus (Nombres 15:38; Deutéronome 22:12).
Grec : te foulent, c’est-à-dire : « te pressent jusqu’à t’écraser ».
La pensée de Pierre est suffisamment exprimée en ces termes. Le texte reçu la complète en ajoutant : « et tu dis : Qui est-ce qui m’a touché ? » Ces mots omis par Codex Sinaiticus, B sont probablement empruntés à Marc.
D’après le récit de Marc et de Luc, la malade a été guérie par le simple attouchement des vêtements de Jésus (verset 44) et sans une action consciente et voulue du Sauveur, qui pourtant a senti qu’une puissance ou une force salutaire était sortie de lui.
Marc (Marc 5:30) mentionne seulement l’impression que Jésus avait eue. D’après Luc, Jésus aurait énoncé cette impression et réfuté ainsi plus péremptoirement l’objection des disciples.
La nature spéciale de ce miracle a été pour plusieurs interprètes une pierre d’achoppement. Voir, à ce sujet, Marc 5:30, note.
À tous ces termes, qui exprimaient la tendre compassion du Sauveur et étaient propres à consoler la femme, le texte reçu ajoute après : Ma fille, ce mot : prends courage qui est omis par Codex Sinaiticus, B, D, et a été emprunté à Matthieu.
Le texte reçu omet davantage. Ce mot se lit dans Codex Sinaiticus, B, D, et exprime une idée nécessaire. Marc emploie un terme équivalent.
Le texte reçu porte : « Et entrant dans la maison, il ne laissa entrer personne, sinon »; par où il faudrait entendre qu’il interdit aux autres l’entrée même de la maison, ce qui supposerait que la mère de l’enfant était-elle aussi venue à sa rencontre dans la rue.
Avec la leçon de Codex Sinaiticus, A, B, C, majuscules, la situation est la suivante : Jésus étant arrivé dans la maison, ne laisse entrer dans la chambre mortuaire que les trois disciples et les parents de l’enfant.
Si l’évangéliste avait voulu raconter, non une mort réelle, mais une simple léthargie, comme on l’a conclu, à tort, de la parole de Jésus (verset 52), il aurait dit : croyant que, et non sachant que.
Le texte reçu commence ce verset par ces mots : « Mais lui, les ayant tous fait sortir », qui, omis dans Codex Sinaiticus, B, D sont empruntés au récit de Matthieu.
Jésus emploie deux moyens pour rappeler à la vie cette enfant : l’attouchement et la parole (grec il éleva la voix, disant).
L’un et l’autre étaient nécessaires. De pareils détails prouvent que les sources où Luc puisait provenaient de témoins oculaires. Marc (Marc 5:41-43), qui tient ses renseignements de Pierre, raconte le fait d’une manière plus circonstanciée encore (voir les notes).
Luc caractérise par ces termes, qui lui sont propres, la résurrection de l’enfant. La mort est la séparation de l’esprit et du corps; Jésus, par sa parole puissante, rappelle cet esprit, et l’enfant revit (comparer Actes 20:10).
Voir, sur l’ordre que Jésus donne souvent de ne pas publier ses miracles, Matthieu 8:4; comparez Marc 7:36; Marc 8:26.