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Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Bible Commentaries
Commentaire biblique simple Commentaire biblique simple
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
"Commentaire sur Luke 8". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/commentaries/fre/cbs/luke-8.html.
"Commentaire sur Luke 8". "Commentaire biblique simple". https://www.studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-56
Luc 8:1-15
Beaucoup de femmes se tenaient auprès de Jésus et l'assistaient de leurs biens
8 Et il arriva, par la suite, qu'il traversait villes et villages, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Et les Douze [étaient] avec lui,
2 ainsi que quelques femmes qui avaient été guéries d'esprits mauvais et d'infirmités : Marie, qu'on appelait Magdeleine1, de qui étaient sortis sept démons,
1 ou : de Magdala.
3 et Jeanne, femme de Chuzas, intendant d'Hérode, et Susanne, et beaucoup d'autres, qui l'assistaient1 de leurs biens.
1 littéralement : le servaient.
La parabole du semeur
4 Et comme une grande foule se rassemblait et qu'on venait à lui de toutes les villes, il dit en parabole :
5 « Le semeur sortit pour semer sa semence. Et comme il semait, quelques [grains] tombèrent au bord du chemin. Et ils furent piétinés et les oiseaux du ciel mangèrent tout1.
1 littéralement : les dévorèrent.
6 Et d'autres tombèrent sur la roche. Et ayant levé, ils se desséchèrent parce qu'ils n'avaient pas d'humidité.
7 Et d'autres tombèrent au milieu des ronces. Et les ronces levèrent avec eux et les étouffèrent.
8 Et d'autres tombèrent dans la bonne terre. Et ils levèrent et produisirent du fruit au centuple. » En disant ces choses, il s'écriait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende ! »
9 Or ses disciples lui demandèrent ce que pouvait signifier cette parabole.
10 Alors il dit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais pour les autres, [c'est] en paraboles, afin que voyant ils ne voient pas et qu'entendant ils ne comprennent pas.
11 Or voici [le sens de] la parabole : La semence est la parole de Dieu.
12 Et ceux qui sont au bord du chemin sont ceux qui entendent [la Parole]. Ensuite vient le Diable et il enlève de leur cœur la Parole, de peur qu'ils ne croient et ne soient sauvés.
13 Et ceux qui sont sur la roche sont ceux qui, lorsqu'ils entendent la Parole, la reçoivent avec joie. Mais ceux-ci n'ont pas de racines, ils ne croient que pour un temps et, au moment de l'épreuve, ils se retirent.
14 Et ce qui est tombé parmi les ronces, ce sont ceux qui, ayant entendu [la Parole] et poursuivant leur chemin, sont étouffés par les soucis et les richesses et les plaisirs de la vie1, et ils ne portent pas de fruit à maturité.
1 la vie comme telle dans ce monde.
15 Mais ce qui est [tombé] dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la Parole, la retiennent dans un cœur honnête et bon, et portent du fruit avec persévérance.
Avec les disciples, quelques femmes dévouées suivaient le Seigneur et «l'assistaient de leurs biens». Ce qu'elles ont fait pour Jésus est mentionné à la suite de ce que Lui a d'abord fait pour elles (v. 2).
Les v. 4 à 15 contiennent la parabole du Semeur et son explication. Trois choses amènent la stérilité du sol: les oiseaux, figure du diable (v. 12), le roc, image ici du cœur aride, impénétrable à toute action profonde et durable, les épines enfin, qui nous parlent du monde avec ses préoccupations, ses richesses et ses plaisirs (v. 14). Cependant le meilleur des terrains doit d'abord être labouré. Opération pénible! Le sol est brisé, remué, retourné, rendu ainsi propre à laisser pénétrer et germer la semence. C'est ainsi que Dieu opère (souvent par des épreuves) dans la conscience de ceux qui vont recevoir la Parole.
Mais ce travail ne se fait pas dans les trois premiers terrains. Il est inutile de labourer dans un chemin continuellement piétiné et c'est chose impossible sur le rocher. Quant aux épines, un défrichage est d'abord nécessaire et les racines du monde dans un cœur sont souvent profondément enfoncées.
Entendre la Parole caractérise tous les sols. La retenir et porter du fruit avec patience est le propre de la bonne terre (v. 15).
Luc 8:16-25
La parabole de la lampe
16 « Or personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d'un vase ni ne la met sous un lit. Mais il la place sur un porte-lampe, afin que ceux qui entrent voient la lumière.
17 Car il n'y a rien de caché qui ne deviendra manifeste ni rien de secret qui ne sera connu et ne viendra en évidence.
18 Prenez donc garde comment vous entendez. Car à celui qui a, il sera donné, mais à celui qui n'a pas, cela même qu'il pense avoir lui sera enlevé. »
La vraie famille de Jésus
19 Or sa mère et ses frères s'approchèrent de lui, mais ils ne pouvaient pas l'aborder à cause de la foule.
20 Alors on lui annonça : « Ta mère et tes frères se tiennent dehors, désirant te voir. »
21 Mais lui, répondant, leur dit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique. »
Jésus dort pendant la tempête
22 Et il arriva, l'un de ces jours-là1, qu'il monta dans un bateau ainsi que ses disciples. Et il leur dit : « Passons à l'autre rive du lac. » Et ils gagnèrent le large.
1 littéralement : dans un des jours.
23 Or comme ils naviguaient, il s'endormit. Et un vent de tempête descendit sur le lac, et le bateau se remplissait1, et ils étaient en danger.
1 littéralement : ils se remplissaient.
24 Alors ils s'approchèrent [de lui] et le réveillèrent, en disant : « Maître, maître1, nous périssons ! » Et lui, s'étant réveillé, menaça le vent et les vagues. Et ils s'apaisèrent et le calme se fit.
1 maître : celui qui est au-dessus des autres.
25 Alors il leur dit : « Où est votre foi ? » Mais eux, saisis de crainte, étaient dans l'admiration et disaient entre eux : « Qui donc est celui-ci qui commande même aux vents et à l'eau, et ils lui obéissent ? »
Il ne viendrait à l'idée de personne, après avoir allumé une lampe, de la cacher sous un vase ou sous un lit. «Enfants de lumière», notre raison d'être ici-bas est de faire briller bien distinctement dans les ténèbres de ce monde les vertus de Celui qui est Lumière (v. 16; Matt. 5:14 mt 5.13-16; 1 Pier. 2:9 1p 2.9-10).
À l'occasion de la venue de sa mère et de ses frères, le Seigneur parle encore de «ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique» (v. 21; ch. 6 v. 47 lc 6.47-49). Eux seuls peuvent se prévaloir d'une relation avec Lui.
Le sommeil de Jésus dans le bâteau nous le montre comme un homme fatigué par sa journée de travail. Mais, l'instant d'après, l'ordre qu'Il donne au vent et aux vagues le fait connaître comme Dieu souverain. Saisis de crainte, les disciples s'écrient: «Qui donc est celui-ci…?». Plusieurs fois nous avons entendu cette question (v. 25; ch. 5 v. 21 lc 5.18-26; ch. 7 v. 49 lc 7.36-50). Agur autrefois l'avait posée: «Qui a rassemblé le vent dans le creux de ses mains? Qui a serré les eaux dans un manteau?…» (Prov. 30:4 pv 30.4). Celui qui «commande même aux vents et à l'eau» et révèle sa puissance aux disciples manquant de foi est le Fils de Dieu, le Créateur. Sa puissance aujourd'hui n'a pas changé. Mais qu'en est-il de notre foi?
Luc 8:26-39
Guérison du démoniaque gérasénien
26 Puis ils abordèrent dans le pays des Géraséniens1, qui est en face de la Galilée.
1 plusieurs manuscrits portent : Gadaréniens.
27 Et quand il fut descendu à terre, un homme de la ville vint à sa rencontre. Depuis longtemps, il avait des démons et ne portait pas de vêtement et n'habitait pas dans une maison, mais dans les tombeaux.
28 Et ayant vu Jésus et poussant un cri, il se jeta devant lui et dit d'une voix forte : « Qu'y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ? Je t'en supplie, ne me tourmente pas ! »
29 Car Jésus1 avait commandé à l'esprit impur de sortir de l'homme. Bien des fois, en effet, il s'était emparé de lui, Or l'homme1 avait été lié avec des chaînes et des fers aux pieds, pour le garder; mais brisant les liens, il était entraîné par le démon dans les déserts.
1 littéralement : il.
30 Et Jésus lui demanda : « Quel est ton nom ? » Et il dit : « Légion ». Car beaucoup de démons étaient entrés en lui.
31 Et ils le priaient de ne pas leur commander de s'en aller dans l'abîme.
32 Or il y avait là un très grand troupeau de porcs qui paissaient sur la montagne, et ils le prièrent de leur permettre d'entrer en eux. Et il le leur permit.
33 Alors les démons, étant sortis de l'homme, entrèrent dans les porcs et le troupeau se précipita du haut de la falaise dans le lac et se noya.
34 Et ceux qui le faisaient paître, ayant vu ce qui était arrivé, s'enfuirent et le racontèrent dans la ville et dans les campagnes.
35 Alors ils sortirent pour voir ce qui était arrivé. Et ils vinrent à Jésus et trouvèrent l'homme de qui étaient sortis les démons, assis aux pieds de Jésus, habillé et avec toute sa raison1. Et ils eurent peur.
1 littéralement : sain d'esprit.
36 Et ceux qui avaient vu [ce qui s'était passé] leur racontèrent comment le démoniaque avait été délivré.
37 Mais toute la multitude de la région environnante des Géraséniens demanda à Jésus1 de s'en aller loin d'eux, car ils étaient saisis d'une grande frayeur. Et lui, étant monté dans un bateau, s'en retourna.
1 littéralement : lui demanda.
38 Et l'homme de qui étaient sortis les démons le supplia [de lui permettre] de rester avec lui. Mais il le renvoya, en disant :
39 « Retourne dans ta maison et raconte tout ce que Dieu a fait pour toi. » Et il s'en alla, proclamant dans toute la ville tout ce que Jésus avait fait pour lui.
La puissance divine dont Jésus a donné un aperçu en calmant la tempête se trouve ici en face d'une violence autrement redoutable: celle de Satan. Une armée de démons s'était complètement emparée de la volonté de ce malheureux Gadarénien. On avait bien essayé, mais sans succès, de le maîtriser par des chaînes et des fers, image des vains efforts de la société pour réfréner les passions. Habitant les tombeaux, ce possédé était déjà moralement un mort. Il était nu; c'est-à-dire incapable, comme Adam, de cacher à Dieu son état. Quel tableau de la déchéance morale de la créature! Mais aussi quel changement lorsque intervient la délivrance du Seigneur (lire Éph. 2:1-6 ep 2.1-10)! Les gens de la ville ne peuvent que le constater. Ils trouvent cet homme «assis, vêtu, et avec toute sa raison, aux pieds de Jésus». Oui, le racheté trouve enfin paix et repos auprès de son Sauveur; Dieu le revêt de justice et lui donne une intelligence pour le connaître.
Hélas! La présence de Dieu inquiète et dérange davantage le monde que la domination du diable.
Le démoniaque guéri souhaite accompagner Jésus (comp. Phil. 1:23 ph 1.21-26). Mais le Seigneur lui désigne son champ de travail: sa propre maison et sa ville où il raconte tout ce que Jésus a fait pour lui (Ps. 66:16 Psaumes 66:13-20).
Luc 8:40-56
Guérison d'une femme ayant une perte de sang, et résurrection de la fille de Jaïrus
40 Et quand Jésus fut de retour, la foule l'accueillit, car tous l'attendaient.
41 Et voici, un homme dont le nom était Jaïrus arriva. Or il était chef de la synagogue. Et, se jetant aux pieds de Jésus, il le supplia de venir dans sa maison.
42 Car il avait une fille unique d'environ douze ans, et elle était mourante. Et comme Jésus1 y allait, les foules le serraient au point de l'étouffer2.
1 littéralement : il. 2 littéralement : les foules l'étouffaient.
43 Or une femme qui avait une perte de sang depuis douze ans et qui, [ayant dépensé tous ses biens en médecins,] n'avait pu être guérie par aucun,
44 s'approcha par-derrière et toucha le bord de son vêtement. Et à l'instant, sa perte de sang s'arrêta.
45 Alors Jésus dit : « Qui m'a touché ? » Et comme tous niaient, Pierre dit1 : « Maître2, les foules te serrent et s'amassent [contre toi]3. »
1 plusieurs manuscrits ajoutent : ainsi que ceux qui étaient avec lui. 2 maître : celui qui est au-dessus des autres. 3 plusieurs manuscrits ajoutent : et tu dis : Qui m'a touché ?
46 Mais Jésus dit : « Quelqu'un m'a touché, car moi, je sais que de la puissance est sortie de moi. »
47 Alors la femme, voyant qu'elle n'était pas passée inaperçue, vint en tremblant et, se jetant devant lui, déclara devant tout le peuple pour quelle raison elle l'avait touché et comment elle avait été guérie instantanément.
48 Et il lui dit : « [Ma] fille, ta foi t'a guérie1; va en paix. »
1 littéralement : sauvée.
49 Comme il parlait encore, il vient quelqu'un de chez le chef de synagogue, qui [lui] dit : « Ta fille est morte, n'importune pas le maître1. »
1 maître : celui qui enseigne.
50 Mais Jésus, l'ayant entendu, lui répondit : « Ne crains pas, crois seulement et elle sera sauvée. »
51 Et quand il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d'entrer avec lui, sinon à Pierre et à Jean, et à Jacques, et au père de l'enfant, et à la mère.
52 Et tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Mais il dit : « Ne pleurez pas, car elle n'est pas morte, mais elle dort. »
53 Et ils se moquaient de lui, sachant qu'elle était morte.
54 Mais lui, l'ayant prise par la main, s'écria, en disant : « [Mon] enfant, réveille-toi ! »
55 Et son esprit retourna [en elle] et elle se leva immédiatement. Puis il commanda qu'on lui donne à manger.
56 Et ses parents étaient stupéfaits; mais il leur commanda de ne dire à personne ce qui était arrivé.
Jaïrus, ce chef de synagogue dont la fille unique est en train de mourir, supplie Jésus de venir dans sa maison. Il n'a pas autant de foi que le centurion du ch. 7 lc 7.1-18; car ce dernier savait qu'une parole du Seigneur était suffisante pour que son serviteur soit guéri, même à distance. Pendant que Jésus est en chemin, Il est touché furtivement par cette femme qui auparavant avait consulté en pure perte un grand nombre de médecins. Mais avec la guérison le Seigneur veut lui donner l'assurance de la paix; aussi l'oblige-t-il à se faire connaître.
Poursuivant sa route avec le père angoissé, Jésus a «la langue de ceux qui sont instruits» pour le soutenir par une parole (v. 50; comp. ch. 7 v. 13 lc 7.1-18 et És. 50:4 es 50.4-7). Et alors, a lieu une scène extraordinaire. À l'appel du «Prince de la vie» (Act. 3:15 ac 3.12-21), la jeune fille se lève immédiatement. Mais Jésus sait qu'elle a maintenant besoin de nourriture, et dans sa tendre sollicitude, Il veille à ce que celle-ci soit assurée. Ainsi dans ces deux circonstances nous voyons l'amour du Seigneur se manifester encore après la délivrance: Envers la femme pour l'établir dans une relation personnelle avec Lui et l'amener à Lui rendre un témoignage public; envers cette jeune fille pour la nourrir et la fortifier.