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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 5". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/john-5.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 5". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-47
Résumé du chapitre : grâce vivifiante, et responsabilité face à la vie manifestée
Ce chapitre met en contraste la puissance vivifiante de Christ et son droit de conférer la vie aux morts, avec lâimpuissance des ordonnances légales. Elles exigeaient la puissance dans la personne qui devait en profiter. Christ apportait dans sa personne la puissance de guérison, et même de résurrection. En outre, [5:22] tout jugement lui a été confié, [5:24] en sorte que ceux qui avaient reçu la vie, ne viendraient pas en jugement. La fin du chapitre rapporte les témoignages qui ont été rendus à Jésus [5:40] et relève ainsi la culpabilité de ceux qui ne voulaient pas venir à Lui pour avoir la vie. Dâun côté, câest la grâce souveraine; de lâautre, câest la responsabilité, parce que la vie était là . Pour avoir la vie, il fallait la puissance divine du Seigneur; mais si on le rejetait, si on refusait de venir à Lui pour avoir la vie, on le faisait malgré les témoignages clairs et positifs qui lui étaient rendus. â Mais entrons un peu dans les détails de ce chapitre.
Ch. 5 v. 1-20 â Travail de Jésus en grâce, comme étant Dieu
Ch. 5 v. 1-9 â Guérison de lâinfirme impuissant, par la force de Christ
[5:5] Le pauvre homme dont il est question ici, malade depuis 38 ans, [5:7] trouvait dans le caractère de sa maladie un empêchement absolu à profiter des moyens dont lâemploi exigeait de la force. Câest ce qui caractérise le péché dâun côté, et la loi de lâautre. [5:4] Quelques faibles restes des bénédictions de Dieu se trouvaient encore parmi les Juifs : les anges, ministres de lâéconomie judaïque, travaillaient encore au bien du peuple; lâÃternel ne se laissait pas sans témoignage; â mais pour en profiter, il fallait de la force. Or ce que la loi ne pouvait pas faire, étant faible à cause de la chair [(Rom. 8:3)], Dieu lâa fait par Jésus. [5:7] Le désir se trouvait chez lâhomme impotent, la force lui manquait : le désir était avec lui, mais aucune force pour lâaccomplir; [5:6] câest ce que la question du Seigneur fait ressortir. [5:8] Un seul mot de Christ accomplit tout : « Lève-toi, prends ton petit lit, et marche »; [5:9] la force se communique, lâhomme se lève et sâen va avec son lit1
1 Christ apporte avec Lui la force exigée de lâhomme, par la loi, pour pouvoir en profiter.
Ch. 5 v. 9-14 â Nécessité de la grâce pour la guérison comme pour la relation avec Dieu
[5:9] Or, câétait le sabbat, circonstance importante et qui tient une place principale dans cette scène intéressante. Le sabbat était donné comme signe de lâalliance entre les Juifs et lâÃternel1; mais il était démontré que la loi ne donnait pas à lâhomme le repos de Dieu : il fallait la puissance dâune vie nouvelle, il fallait la grâce pour que lâhomme fût en relation avec Dieu. La guérison du pauvre malade de Béthesda était une Åuvre de cette même grâce, de cette même puissance, mais opérée au milieu dâIsraël. [5:4] Le réservoir de Béthesda supposait la puissance dans lâhomme, [5:8] lâacte de Jésus lâemployait en grâce en faveur dâun malheureux du peuple de lâÃternel. [5:14] Ainsi le Seigneur dit à lâhomme : « Ne pèche plus, de peur que pis ne tâarrive » (vers. 14). Câétait lâÃternel agissant en grâce, en bénédiction, par sa puissance, au milieu de son peuple, mais à lâégard des choses temporelles, signes de sa faveur et de sa bonté, et en rapport avec son gouvernement au milieu dâIsraël; â toutefois cette guérison était lâexercice de la grâce et de la puissance divines.
1 Quels que soient lâinstitution ou lâarrangement nouveaux établis sous la loi, le sabbat y est toujours introduit. Et en vérité, sous un certain rapport, avoir part au repos de Dieu est le plus élevé de nos privilèges. Le sabbat terminait la première création [(Gen. 2:3)]; il en était la fin et la sera quand elle aura son accomplissement. Notre repos à nous se trouve dans la nouvelle création et cela non dans lâétat du premier homme comme créature, mais comme hommes ressuscités, Christ, le second homme, en étant le commencement et le Chef. De là , le premier jour de la semaine.
Ch. 5 v. 15-17 â Le sabbat comme repos de Dieu, et Son travail de grâce en amour
[4:15] Or lâhomme ayant dit aux Juifs que câétait Jésus qui lâavait guéri, [4:16] ceux-ci sâélèvent contre lui, sous prétexte de violation du « sabbat ». [5:17] La réponse du Seigneur est profondément touchante et pleine dâinstruction, toute une révélation : elle déclare la relation entre Lui, le Fils, et le Père, relation qui se révélait ouvertement maintenant par sa venue. Il montre (et quelle profonde grâce !) que ni le Père, ni Lui, ne sauraient trouver leur sabbat1 au milieu de la misère et des tristes fruits du péché. LâÃternel en Israël pouvait imposer le sabbat par la loi, comme obligation [(Ex. 20:8-11)], et en faire un signe de cette précieuse vérité que son peuple entrerait dans le repos de Dieu; mais Jésus dans ces paroles-ci fait voir que de fait, une fois Dieu vraiment connu, il nây avait pas de repos dans lâétat actuel de sa création. Mais il y avait plus : Dieu travaillait en grâce; son amour ne pouvait pas reposer dans la misère; il avait institué au commencement un repos en rapport avec la création toute bonne (Gen. 2 [v. 2-3]); mais le péché, la corruption, la misère étaient entrés dans sa création. Dieu, le Saint et le Juste, nây trouvait plus de sabbat, et lâhomme nâentrait pas réellement dans le repos de Dieu (comp. Hébr. 4). De deux choses lâune, ou Dieu devait détruire en justice la race coupable, ou bien â et câest ce quâil a fait dâaprès ses conseils éternels â il devait commencer à travailler en grâce selon cette rédemption que lâétat de lâhomme exigeait â une rédemption dans laquelle toute la gloire de Dieu se déploie. En un mot, Dieu devait se mettre à travailler de nouveau en amour. Câest ce que dit le Seigneur : « Mon Père travaille jusquâà maintenant, et moi je travaille » (vers. 17). Dieu ne prend pas son parti du péché; il ne se repose pas en présence de la misère; il nâa pas de sabbat; â mais il travaille en grâce. Quelle réponse divine à leurs misérables subtilités !
1 Le sabbat de Dieu est un sabbat dâamour et de sainteté.
Ch. 5 v. 18-20 â Union du Fils avec le Père, comme vue des hommes
[5:18] Une autre vérité ressortait de ce que le Seigneur disait : il se plaçait sur un pied dâégalité avec son Père. Or les Juifs, jaloux pour leurs cérémonies, pour ce qui les distinguait des autres nations, et ne voyant rien de la gloire du Christ, le traitent de blasphémateur, et cherchent à le tuer. [5:19] Ceci donne à Jésus lâoccasion dâexposer toute la vérité sur le point en question. Il nâétait pas comme un être indépendant du Père, avec des droits égaux, un autre Dieu qui agissait de son propre chef, ce qui du reste est impossible, car il ne peut y avoir deux êtres suprêmes et omnipotents : le Fils est en pleine union avec le Père, ne fait rien sans le Père; mais il fait tout ce quâil voit faire au Père. [5:20] Il nây a rien que le Père fasse, quâil ne fasse en communion avec le Fils : on en verrait de plus grandes preuves pour sâen émerveiller (vers. 20). Cette dernière partie des paroles du Seigneur, ainsi que le contenu de notre évangile tout entier, montre que Jésus, tout en révélant dâune manière absolue que Lui et le Père sont un [(10:30)], [5:19] parle de cette unité, comme existant lui-même dans une position dans laquelle il a pu être vu des hommes. Lâunité dont il parle est en Dieu : la position dans laquelle il en parle, est une position prise et, dans un certain sens, inférieure. Mais on voit partout néanmoins, quâil est égal au Père et un avec Lui, quoiquâil reçoive tout du Père et fasse tout dâaprès les pensées du Père. Ceci se montre dâune manière remarquable au chapitre 17 : câest le Fils, mais le Fils manifesté en chair, agissant dans la mission pour lâaccomplissement de laquelle le Père lâa envoyé.
Ch. 5 v. 21-47 â Manifestation de la gloire du Fils aux hommes
Ch. 5 v. 21-24 â Jésus donne la vie et juge, étant ainsi honoré par tous
Ch. 5 v. 21-23 â Le Fils donne la vie aux hommes, et juge ceux qui Le rejettent
Le chapitre que nous avons sous les yeux, parle de deux choses par lesquelles la gloire du Fils est mise en évidence : il vivifie et il juge (vers. 21, 22). Il ne sâagit pas de guérir, Åuvre qui, au fond, a la même source, et prend son occasion dâagir dans le même mal; mais il sâagit de donner la vie dâune manière évidemment divine. [5:21] Comme le Père ressuscite les morts et les vivifie, ainsi le Fils
Ici, nous avons la première preuve de ses droits divins : il donne la vie, il la donne à qui il veut. Mais sâétant fait homme, il peut être personnellement déshonoré, méconnu, méprisé par les hommes : [5:22] par conséquent tout jugement lui est confié â le Père ne juge personne â [5:23] afin que tous, même ceux qui ont rejeté le Fils, honorent le Fils comme ils honorent le Père quâils reconnaissent comme Dieu. Sâils ne veulent pas lâhonorer quand il agit en grâce, ils y seront forcés quand il agira en jugement. Dans la vie, nous avons communion par le Saint Esprit avec le Père et le Fils (et vivifier, ou donner la vie, est lâÅuvre simultanée du Père et du Fils); dans le jugement, les incrédules auront à faire avec le Fils de lâhomme quâils ont rejeté. Ces deux choses ne se mêlent pas dans leur accomplissement : celui que Jésus a vivifié nâa pas besoin dâêtre forcé à lâhonorer en subissant le jugement; Jésus nâappelle pas en jugement celui quâil a sauvé en le vivifiant.Ch. 5 v. 24 â La vie éternelle est pour ceux qui croient
Mais comment peut-on savoir à laquelle de ces deux catégories de personnes on appartient ? [5:24] Le Sauveur (grâce lui en soit rendue) répond : « Celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui mâa envoyé », câest-à -dire le Père, en écoutant Jésus, «
la vie (telle est lâefficace vivifiante de la parole du Fils) et mais il est passé de la mort à la vie » (vers. 24) : simple et merveilleux témoignage !1 Le jugement glorifiera le Seigneur dans le cas de ceux qui lâauront méprisé ici-bas. La possession de la vie éternelle, pour ne pas être assujetti à ce jugement, est la portion de ceux qui1 Remarquez la portée de ceci. Sâils ne viennent pas en jugement pour régler leur état, comme dirait lâhomme, ils sont montrés comme étant complètement morts dans le péché. La grâce en Christ ne voit pas un état incertain qui sera déterminé par le jugement. La grâce donne la vie et met à lâabri du jugement. Mais tandis quâil juge comme Fils de lâhomme, dâaprès les actes accomplis dans le corps [(2 Cor. 5:10)], il montre ici que, pour commencer, tous étaient morts dans le péché.
Ch. 5 v. 25-29 â Périodes dâexercice de la puissance donnée du Père
Ch. 5 v. 25-27 â Communication de la vie à lâhomme mort dans ses péchés
Le Seigneur indique ensuite deux périodes distinctes dans lesquelles doit sâexercer la puissance que le Père lui a confiée comme venu en chair. [5:25] Lâheure venait, elle était déjà venue, dans laquelle les morts entendraient la voix du Fils de Dieu, et ceux qui lâauraient entendue, vivraient. Câest la communication de la vie spirituelle par Jésus, le Fils de Dieu, à lâhomme mort par le péché, communication faite par la parole que celui-ci entendrait; [5:26] car le Père a donné au Fils, à Jésus, ainsi manifesté sur la terre, dâavoir la vie en lui-même (comp. 1 Jean 1:1-2). [5:27] Aussi lui a-t-il donné lâautorité pour exécuter le jugement, parce quâil est le Fils de lâhomme; car câest au Fils de lâhomme que, selon les conseils de Dieu, le royaume et le jugement appartiennent, et câest en prenant ce caractère, quand il vint en grâce, quâil a été méprisé et rejeté. Ce passage aussi fait voir que Jésus, tout en étant le Fils éternel, un avec le Père, est toujours considéré comme manifesté en chair ici-bas, et ainsi, comme recevant tout du Père. Câest ainsi que nous lâavons vu au puits de Samarie, le Dieu qui [(4:11)] mais, en même temps, celui qui à la pauvre femme de lui donner à boire [(4:8)].
Ch. 5 v. 28-29 â Résurrection de tous par Jésus, pour la vie ou le jugement
Jésus donc vivifiait les âmes dans ce temps-là ; il vivifie encore. On ne devait pas sâen étonner, car une Åuvre plus extraordinaire aux yeux des hommes sâaccomplirait : [5:29] ceux qui étaient dans les sépulcres en sortiraient. « En vérité, en vérité, je vous dis que lâheure vient, et elle est maintenant, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui lâauront entendue vivront » (vers. 25). [5:28] Câest la seconde période dont le Seigneur parle. Dans lâune, il vivifie les âmes; dans lâautre, il ressuscite les corps. Lâune a duré pendant le ministère de Jésus et plus de 1800 ans depuis sa mort; la seconde nâest pas encore arrivée, mais pendant sa durée deux choses doivent avoir lieu : [5:29] il y aura une résurrection de ceux qui auront pratiqué le bien, et une résurrection de ceux qui auront fait le mal. La première sera une résurrection de vie; le Seigneur mettra le comble à son Åuvre de vivification; la seconde sera la résurrection pour le jugement de ceux qui auront fait le mal (vers. 28-29). Or ce jugement sera selon les pensées de Dieu et non le fruit dâune volonté personnelle de Jésus à part. Jusquâici, câest une puissance souveraine, et pour ce qui regarde la vie, une grâce souveraine â il vivifie qui il veut [(5:21)]. Ce qui suit est la responsabilité de lâhomme pour ce qui a trait à la réception de la vie éternelle. Elle se trouvait là en Jésus, et ils ne voulaient pas venir à Lui pour la recevoir [(5:40)].
Ch. 5 v. 30-47 â Quatre témoignages rendus à Jésus, rejeté par les Juifs
Le Seigneur indique ensuite aux Juifs quatre témoignages rendus à sa gloire et à sa personne, quatre témoignages qui les laissaient sans excuse : [5:33-35] Jean, [5:36] ses propres Åuvres, [5:37-38] son Père, [5:39] et les Ãcritures. [5:40] Tout en prétendant recevoir celles-ci, comme y puisant la vie éternelle, ils ne voulaient cependant pas venir à Celui auquel ces témoignages étaient rendus, pour avoir la vie. [5:43] Pauvres Juifs, le Fils venait au nom du Père, et ils ne voulaient pas le recevoir; un autre viendrait en son propre nom, et ils le recevraient : cela allait mieux au cÅur de lâhomme. [5:44] Ils cherchaient la gloire de la part des hommes, comment pouvaient-ils croire ? Souvenons-nous en. â Dieu ne sâadapte pas à lâorgueil de lâhomme et nâarrange pas la vérité pour nourrir cet orgueil. [5:45] Jésus connaissait les Juifs : non pas quâil voulût les accuser auprès du Père; Moïse, en qui ils se fiaient, le ferait; car ils ne croyaient pas ses écrits; [5:46] sâils avaient cru Moïse, ils auraient cru Jésus; [5:47] mais si les écrits de Moïse ne faisaient pas foi, comment lâauraient fait les paroles dâun Sauveur méprisé ?
Jésus est le Fils de Dieu, donnant la vie et jugeant comme Fils de lâhomme
En résumé, [5:21] le Fils de Dieu donne la vie, [5:22] et il exécute le jugement : dans le jugement quâil exécute, le témoignage rendu à sa personne laisse lâhomme sans excuse sur le pied de sa propre responsabilité. Au chapitre 5, Jésus est le Fils de Dieu, qui, avec le Père, donne la vie, et juge comme Fils de lâhomme. Au chapitre 6, il est lâobjet de la foi, comme descendu des cieux et subissant la mort. Il y est fait allusion à son ascension comme Fils de lâhomme [(6:62)].