Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Take your personal ministry to the Next Level by helping StudyLight build churches and supporting pastors in Uganda.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/john-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-36
Ch. 3 v. 1-21 â Révélation de Jésus agissant en nous et pour nous
Ch. 3 v. 1-13 â Nécessité de la nouvelle naissance, pour le royaume
Ch. 3 v. 1-3 â Désir et besoins du cÅur de Nicodème
[3:1] Mais il y avait un homme, et dâentre les pharisiens, lequel ne se contentait pas de cette conviction oiseuse qui a caractérisé les foules témoins des miracles du Seigneur. [3:2] Sa conscience était atteinte; la vue de Jésus et lâaudition de son témoignage avaient produit des besoins dans son cÅur. Ce qui se montre en lui, nâest pas sans doute la connaissance de la grâce; mais il y a, sous le rapport de lâétat de lâhomme, un changement total. Nicodème ne connaît rien de la vérité, mais il a vu quâelle est en Jésus, et il la désire : aussi à lâinstant même, il a instinctivement la conscience que le monde lui sera opposé, et il vient de nuit. Le cÅur craint le monde, aussitôt quâil a à faire avec Dieu, car le monde Lui est opposé; lâamitié du monde est inimitié contre Dieu [(Jac. 4:4)]. Câétait le besoin qui faisait la différence dans le cas de Nicodème. Il avait été convaincu comme les autres; aussi dit-il : «
savons que tu es un docteur venu de Dieu »; et la source de sa conviction comme de celle des autres, câétaient les miracles. [3:3] Mais le Seigneur lâarrête tout court, et cela à cause du vrai besoin qui se faisait sentir dans lââme de Nicodème. LâÅuvre de la bénédiction nâétait pas dâagir en enseignant le homme; lâhomme avait besoin dâêtre renouvelé dans la source de sa nature, sans quoi il ne pouvait voir le royaume1. Les choses de Dieu se discernent spirituellement [(1 Cor. 2:14)], et lâhomme est charnel : il nâa pas lâEsprit. Le Seigneur ne va pas plus loin que le royaume (qui nâétait pas du reste la loi), duquel Nicodème aurait dû savoir quelque chose; toutefois il ne commence pas à enseigner les Juifs comme un prophète sous la loi, mais à présenter le royaume même. En même temps, selon son témoignage, pour voir celui-ci, il fallait être né de nouveau. Mais le royaume venu ainsi avec le fils du charpentier ne pouvait être vu sans une nature entièrement nouvelle; il ne faisait résonner aucune corde de lâintelligence de lâhomme, ou des espérances juives, quoique le témoignage en fût donné amplement en parole et en Åuvre : la manière dây entrer et dây avoir part est développée ici. Nicodème ne voit pas plus loin que la chair.1 Câest-à -dire tel quâil était venu alors. Eux, voyaient le fils du charpentier [(Matt. 13:55)]. En gloire, cela est évident, tout Åil sur la terre verra le royaume.
Ch. 3 v. 4-8 â Purification par la mort de la chair, et communication dâune vie nouvelle par lâEsprit
Le Seigneur sâexplique. [3:5] Il fallait deux choses, être né de lâeau et de lâEsprit : lâeau purifie lâhomme; en lâappliquant spirituellement, cette purification a lieu dans ses affections, cÅur, conscience, pensées, actes, etc. On existe, et lâon est, en pratique, moralement purifié par lâapplication de la parole de Dieu qui juge tout par la puissance de lâEsprit de Dieu, et opère en nous, dâune manière vivante, de nouvelles pensées et affections. Câest ce que veut dire : « être né dâeau » : câest de fait la mort de la chair. La vraie eau qui purifie chrétiennement est sortie du côté dâun Christ mort [(Jean 19:34)] : il est venu par lâeau et par le sang, dans la puissance de la purification et de lâexpiation [(1 Jean 5:6)]; il sanctifie lâAssemblée, en la purifiant « par le lavage dâeau par Parole1 » [(Ãph. 5:26)]. « Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai dite » [(Jean 15:3)]. Câest donc la Parole puissante de Dieu qui, puisque lâhomme doit être né de nouveau dans le principe et la source de son être moral, juge, comme étant la mort, tout ce qui est de la chair2. [3:6] Mais il y a, de fait, la communication dâune vie nouvelle; « ce qui est né de lâEsprit est esprit », nâest pas chair, tient sa nature de lâEsprit. La Parole ne dit pas est « lâEsprit »; ce serait une incarnation de lâEsprit de Dieu : â mais elle est esprit, cette nouvelle vie; elle partage la nature de Celui qui en est lâorigine. [3:5] Sans cette nouvelle vie spirituelle, lâhomme ne peut entrer dans le royaume. Or, ce nâest pas tout. [3:8] Si cette nouvelle naissance était une nécessité pour le Juif, nominalement déjà enfant du royaume, car ici, nous avons affaire avec ce qui est essentiel et vrai, la communication de la vie était aussi un acte souverain de Dieu, et sâaccomplissait, par conséquent, partout où lâEsprit agissait dans cette puissance : « Il en est ainsi de tout homme qui est né de lâEsprit » (vers. 8). Ceci ouvre la porte, en principe, aux gentils.
1 Lisez ainsi, et non pas « et par la Parole ».
2 Remarquez ici que le baptême, au lieu dâêtre le signe du don de la vie, est le signe de la mort : nous sommes baptisés pour sa mort [(Rom. 6:3)]. En sortant de lâeau, nous commençons une nouvelle vie en résurrection; tout ce qui tient à lâhomme naturel étant censé être mort en Christ et passé pour tout jamais â « vous êtes morts ». Or « celui qui est mort est justifié du péché » [(Rom. 6:7)]; mais nous vivons ainsi avec une bonne conscience par la résurrection de Jésus Christ. Ainsi Pierre compare le baptême au déluge à travers lequel Noé a été sauvé, mais qui a mis à mort le vieux monde, qui a eu comme une nouvelle vie, quand il en a été dehors [(1 Pier. 3:20-21)].
Ch. 3 v. 9-11 â Annonce prophétique de la nécessité dâun changement de nature
[3:10] Cependant Nicodème, comme docteur dâIsraël, aurait dû comprendre cette doctrine du Sauveur; les prophètes avaient déclaré quâIsraël devait subir un changement essentiel pour jouir de lâeffet des promesses (voyez Ãzéch. 36) que Dieu lui avait faites à lâégard de sa bénédiction dans la terre sainte. Mais le Seigneur parlait de ces choses dâune manière immédiate et en rapport avec la nature et la gloire de Dieu lui-même. Un docteur en Israël aurait dû savoir ce que contenait la sûre parole de la prophétie. [3:11] Le Fils de Dieu annonçait ce quâil connaissait et ce quâil avait vu auprès de son Père : la nature impure de lâhomme ne saurait être en relation avec Celui qui se révélait dans le ciel, dâoù Jésus venait. La gloire du sein de laquelle Il était descendu et qui, comme gloire quâil avait vue, faisait ainsi le sujet de son témoignage, cette gloire de laquelle le royaume tirait son origine, ne souffrait rien dâimpur. Il fallait être né de nouveau pour en jouir.
Ch. 3 v. 11-13 â Témoignage de Jésus à ce qui est céleste, comme étant du ciel
[3:11] Jésus rendait donc témoignage comme venu dâen haut et sachant ce qui convenait à Dieu son Père. Lâhomme ne recevait pas son témoignage : il pouvait bien lui arriver dâêtre convaincu extérieurement par des miracles [(2:23)]; mais recevoir ce qui convenait à la présence de Dieu, câétait autre chose. [3:12] Et si Nicodème nâavait pas pu recevoir la vérité dans ses rapports avec la partie terrestre du royaume dont les prophètes mêmes avaient parlé, que ferait-il, et les autres Juifs avec lui, si Jésus parlait de choses célestes ? [3:13] Cependant personne ne pouvait rien savoir de ces choses par dâautres moyens; personne nâétait monté au ciel ni nâen était descendu, pour en apporter le témoignage. Jésus seul, en vertu de ce quâil était, pouvait les révéler, parce quâil était Fils de lâhomme ici-bas, existant en même temps dans le ciel. Il était la manifestation à lâhomme de ce qui était céleste, de Dieu lui-même dans lâhomme, existant comme Dieu dans le ciel et partout, et comme Fils de lâhomme se tenant devant les yeux de Nicodème et de tous. [3:14] Cependant il devait être crucifié et élevé ainsi de ce monde où il avait vécu comme la manifestation de lâamour de Dieu dans toutes ses voies, et de Dieu lui-même, et seulement ainsi la porte des cieux pouvait être ouverte aux hommes pécheurs, et seulement ainsi un lien avec le ciel était formé pour lâhomme.
Ch. 3 v. 14-21 â Nécessité du rachat de lâhomme et de lâexpiation du péché
Ch. 3 v. 14-15 â Jésus vient du ciel ôter le péché, à la place de lâhomme qui Le rejetait
Or ceci révélait une autre vérité fondamentale. Sâil sâagissait des cieux, il fallait encore autre chose que dâêtre né de nouveau. Le péché existait : â il doit être ôté pour celui qui aurait la vie éternelle. [3:13] Et si Jésus venant du ciel, était descendu [3:15] afin dâêtre le moyen pour dâautres de participer à cette vie éternelle, il devait, en se chargeant de la tâche de leur salut, ôter le péché â être ainsi fait péché â afin que le déshonneur fait à Dieu, fût lavé, et la vérité de son caractère, sans laquelle il ne peut y avoir rien de sûr, de bon, ou de juste, fût maintenue. [3:14] Il fallait que le Fils de lâhomme fût élevé, comme le serpent lâavait été dans le désert, afin que la malédiction sous laquelle le peuple mourait fût enlevée. Lâhomme, tel quâil était ici-bas, se montrait, par le rejet du témoignage divin du Sauveur, incapable de recevoir la bénédiction dâen haut. Il a dû être racheté; son péché a dû être expié, enlevé, et lui-même être traité selon la vérité de son état et le caractère de Dieu qui ne saurait se renier lui-même. Christ a pris cette place de lâhomme, en grâce. Il
que le Fils de lâhomme fût élevé, quâil fût rejeté de la terre par lâhomme, accomplissant lâexpiation devant le Dieu de justice. En un mot, Christ vient avec la connaissance de ce quâétaient le ciel et la gloire divine; â pour que lâhomme y participât, il fallait que le Fils de lâhomme passât par la mort, prît une place expiatoire en dehors de la terre1. Remarquez ici le profond et glorieux caractère de ce que Jésus apportait avec lui, de la révélation quâil faisait.1 Sur la croix, Christ nâest pas sur la terre, mais il est élevé de la terre, rejeté ignominieusement par lâhomme, mais en même temps, par cette Åuvre, il est présenté comme une victime offerte à Dieu sur lâautel.
Ch. 3 v. 14-15 â La croix est le point de rencontre entre lâhomme et Dieu
[3:14] La croix et la séparation absolue entre lâhomme sur la terre et Dieu, est le point de rencontre de la foi et de Dieu; car la vérité de la condition de lâhomme sây dévoile immédiatement, ainsi que lâamour qui y pourvoit. Ainsi, lorsque du camp on sâapprochait du lieu saint, la première chose quâon rencontrait après la porte du parvis, câétait lâautel. Lâautel se présentait à celui qui quittait le monde de dehors pour entrer dans les parvis de Dieu. Christ élevé de la terre attire tous les hommes à Lui [(Jean 12:32)]; mais , vu lâétat dâaliénation et de culpabilité où était lâhomme, que le Fils de lâhomme fût élevé de la terre, [3:15] afin que quiconque croit en lui, eût la vie éternelle.
Ch. 3 v. 16-21 â Don du Fils de Dieu pour le salut de ceux qui croient par la foi
Ce même fait glorieux se présentait aussi sous un autre aspect. [3:16] Dieu avait tellement aimé le monde, quâil avait donné son Fils, afin que quiconque croirait en lui eût la vie éternelle. [3:14-15] Sur la croix on voit, au point de vue moral, la nécessité de la mort du Fils de lâhomme; [3:16] on voit le don ineffable du Fils de Dieu; ces deux vérités se réunissent dans le but commun du don de la vie éternelle à tout croyant. Si ce don de la vie éternelle était fait Ã
croyant, il sâagissait donc de lâhomme, de Dieu et du ciel, et lâon sortait des promesses faites aux Juifs et des limites des voies de Dieu à leur égard. [3:17] Car Dieu a envoyé son Fils non pas pour condamner le monde, mais pour le sauver. [3:18] Mais le salut est par la foi; et celui qui croit à la venue du Fils qui met présentement tout à lâépreuve, nâest pas condamné : son état est décidé par le moyen de cette épreuve. Celui qui ne croit pas est déjà condamné : il n a pas cru au nom du Fils unique de Dieu, il a montré quel est son état. [3:19] Et voici ce que Dieu met à la charge de ceux au milieu desquels Christ est venu : la lumière est venue dans le monde, et ils ont mieux les ténèbres, parce que leurs Åuvres étaient mauvaises. Pouvait-il y avoir sujet de condamnation plus juste ? [3:20] Ce nâest pas que lâhomme ne pût trouver le pardon, mais il préférait les ténèbres pour pouvoir demeurer dans le péché.ch. 3 v. 22-36 â Positions de Jean et de Christ ici-bas
Contraste entre Christ et Jean, ami de lâépoux et réjoui de tout ce quâil a
Le reste du chapitre nous présente le contraste des positions de Jean et de Christ : tous les deux sont en scène; [3:29] lâun, le fidèle ami de lâÃpoux, ne vivant que pour celui-ci; lâautre, lâÃpoux à qui tout appartient; [3:31] lâun en soi homme de la terre, quelque grand que fût le don quâil eût reçu dâen haut; lâautre, dâen haut lui-même, et au-dessus de tout. [3:29] LâÃpouse était à celui-ci; lâami de lâÃpoux était tout réjoui en entendant sa voix. Rien de plus beau que cette expression du cÅur de Jean le baptiseur inspirée par la présence du Seigneur. Il était assez près de Jésus, pour être content et joyeux de ce que Jésus peut tout : â il en est toujours ainsi de celui qui est près de Jésus.
Ch. 3 v. 31-36 â Témoignage de Jean et de Jésus, venu du ciel et étant Dieu
[3:31] Ensuite, quant à son témoignage, Jean en rendait un en rapport avec les choses terrestres : il était envoyé dans ce but. Celui qui venait dâen-haut était au-dessus de tous, [3:32] rendait témoignage de ce qui était là -haut, de ce quâil avait vu et entendu. Personne ne recevait son témoignage; lâhomme nâétait pas du ciel. Sans la grâce, nous croyons selon nos propres pensées. [3:34] Mais, en parlant comme homme sur la terre, Jésus parlait les paroles de Dieu, [3:33] et en recevant son témoignage, celui qui y croit, met son sceau à la vérité de Dieu lui-même : [3:34] car lâEsprit nâest pas donné par mesure. En envisageant Jésus comme témoin, son témoignage était le témoignage de Dieu lui-même, et ses paroles les paroles de Dieu. Précieuse vérité ! â [3:35] De plus, il était le Fils1; â le Père lâaimait et avait mis toutes choses entre ses mains. (Câest un autre titre glorieux de Christ et un autre aspect de sa gloire). [3:36] Les conséquences de ceci pour lâhomme étaient éternelles. Ce nâétait pas le secours tout-puissant donné à des pèlerins, ni la fidélité aux promesses, en sorte que son peuple pût se confier en Lui, malgré tout : câétait le don suprême de la vie par le Fils du Père. Tout y était renfermé : « Qui croit au Fils, a la vie éternelle; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie »; il demeure donc dans sa culpabilité, et « la colère de Dieu
sur lui ».1 La question se présente ici naturellement, où finit le témoignage de Jean, et où commence celui de lâévangéliste. Je présume que les deux derniers versets sont de lâévangéliste.
3.3 - [Résumé du chapitre, introduction au ministère du Seigneur
Tout ceci est une espèce dâintroduction. Le ministère proprement dit du Seigneur vient après, car Jean nâavait pas encore été jeté en prison (vers. 24), et ce nâest quâaprès cet événement que le Seigneur a commencé son témoignage public. Le chapitre que nous venons dâétudier explique quel était le ministère du Seigneur, le caractère dans lequel il venait, sa position, la gloire de sa personne, la nature du témoignage quâil rendait, la position de lâhomme en rapport avec les choses dont il parlait. Il commence par les Juifs, objets déjà des promesses de Dieu, selon la chair, et enfants du royaume; et il passe par la nouvelle naissance [(3:3)], la croix [(3:14)] et lâamour de Dieu [(3:16)], à ses droits comme venu dans le monde, à la suprême dignité de sa propre Personne [(3:31)], à son témoignage proprement divin [(3:33)], à sa relation avec le Père, qui lâavait pour objet de son amour et avait mis toutes choses entre ses mains [(3:35)]. Il était le fidèle témoin, et cela des choses célestes (vers. 13), mais il était aussi le Fils lui-même, venu de la part du Père [(3:17)]. Tout, pour lâhomme, se rattachait à la foi en Lui. [3:8] Le Seigneur sort du judaïsme, [3:10] en montrant le témoignage des prophètes, [3:11] et apporte du ciel le témoignage direct de Dieu et de la gloire, montrant le seul fondement par lequel nous pouvons y participer. [3:3] Juifs ou gentils doivent être nés de nouveau; [3:13] et les choses célestes peuvent seulement être introduites par la croix, [3:16] cette preuve merveilleuse de lâamour de Dieu envers le monde. [3:30] Jean cède la place au Seigneur [3:31-32] en faisant ressortir, non dans un témoignage public en Israël, mais dans un témoignage rendu à ses disciples, la vraie gloire de sa personne et de son Åuvre1) dans ce monde. [3:29] Les expressions dâ et dâ ont ici, je crois, une acception tout à fait générale : [3:28] Jean dit, en effet, que lui-même nâest pas le Christ : [3:29] lâÃpouse terrestre appartient au Christ, mais il ne lâa jamais prise à Lui, et Jean parle des droits du Seigneur, droits qui pour nous seront réalisés dans un meilleur pays et sous un ciel plus beau que ceux que le monde peut nous offrir. Câest, je le répète, lâidée générale dâépoux et dâépouse. Mais nous sommes parvenus sur le nouveau terrain dâune nouvelle nature : la croix et le monde, et lâamour de Dieu envers le monde.
1 Remarquez ici que le Seigneur, tout en ne cachant pas le caractère de son témoignage, ce quâil ne pouvait pas (vers. 11-13), [3:14] parle de la nécessité de sa mort [3:16] et de lâamour de Dieu : â [3:31] Jean, de la gloire de la personne de Christ. [3:16] Jésus exalte son Père, en subissant la nécessité que lui imposait la condition de lâhomme, si le Seigneur voulait le placer dans une nouvelle relation avec Dieu : « Dieu », dit-il, « a tant aimé »; [3:31] Jean exalte Jésus. Tout est parfait et à sa place. Le témoignage de Jean à lâégard de Jésus comprend deux choses : [3:29-31] la suprématie du Seigneur; [3:32-34] son témoignage; ensuite ce qui suit (vers. 35, 36) : [3:35] le fait que toutes choses sont remises entre ses mains par le Père qui lâaime; [3:36] et la vie éternelle de la part de Dieu, en contraste avec la colère qui est le sort de lâhomme non croyant â ceci est plutôt une révélation nouvelle; [3:35] le conseil de Dieu en mettant toutes choses entre les mains de Christ, Celui-ci étant lui-même la vie éternelle descendue du ciel, est le témoignage de Jean lâévangéliste.