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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/john-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Ch. 2 v. 1-22 â Position millénaire de Jésus, en rapport avec Israël
Ch. 2 v. 1-12 â Bénédiction en Galilée pour le résidu, dans un service séparé dâIsraël
Les deux témoignages à Christ qui devaient se rendre dans ce monde avaient été rendus, â les deux ayant pour objet de rassembler autour de Lui comme centre â celui de Jean, et celui de Jésus prenant place en Galilée avec le résidu : ce sont les deux jours des voies de Dieu envers Israël ici-bas1. [2:1] Le troisième jour se trouve au chap. 2. Un mariage a lieu en Galilée; [2:2] Jésus y est, [2:6-8] et lâeau de la purification est changée en vin, le vin de la joie des noces. [2:16] Ensuite, à Jérusalem, Jésus purifie le temple de Dieu avec autorité, [2:15] en exécutant le jugement sur tous ceux qui le profanaient. Ce sont en principe les deux choses qui caractérisent la position millénaire du Seigneur. Sans doute, les faits racontés ici sont réellement arrivés; mais introduits ici et de cette manière, leur portée est évidemment plus grande que celle de simples faits historiques. Ensuite, pourquoi est-il dit le troisième jour ? Le troisième jour après quoi ? Deux jours de témoignages ont déjà formé le sujet du récit de notre évangile : lâun, celui du témoignage de Jean [(1:29)], et lâautre, celui du témoignage de Jésus [(1:35)]. Maintenant, la bénédiction et le jugement sâaccomplissent. En Galilée le résidu avait sa place : cette contrée était le lieu de bénédiction, dâaprès Ãs. 9 [(v. 1-2)], â Jérusalem, celui de jugement. [2:4] à la noce, le Seigneur ne connaît pas sa mère : la relation dans laquelle il se trouvait avec elle, était lâexpression de sa relation naturelle avec Israël. Celui-ci était sa mère, en envisageant le Sauveur comme né sous la loi; et il sâen sépare pour accomplir la bénédiction. Il nâaccomplit, par conséquent, cette bénédiction pour le moment, quâen témoignage en Galilée pour le résidu. Ce sera quand Il reviendra, que le bon vin sera pour Israël la vraie bénédiction et la joie « à la fin » de toutes les voies de Dieu à son égard. [2:12] Cependant, le Seigneur demeure encore avec sa mère que, quant à son Åuvre, il ne reconnaît pas : et câest bien ce qui est arrivé dans ses rapports avec Israël.
1 [1:40] Remarquez ici que Jésus accepte dâêtre le centre autour duquel les âmes doivent être rassemblées â principe de toute importance. Nul autre ne pouvait occuper cette place. Câétait une place divine. Le monde était ruiné, sans Dieu, et un nouveau rassemblement, tiré du monde, devait se grouper autour de Christ. [1:44] Ensuite, il donne le chemin dans lequel lâhomme doit marcher : « Suis-moi ». Adam, dans le Paradis, nâavait besoin dâaucun chemin. Christ donne un chemin divin, dans un monde où ne pouvait sâen trouver un pareil, car la condition tout entière du monde était le fruit du péché. Troisièmement, dans sa Personne, il révèle lâhomme comme étant le Chef glorieux au-dessus de toutes choses, celui que servent les créatures les plus élevées.
Ch. 2 v. 13-22 â Jugement judiciaire à Jérusalem, comme Fils et temple de Dieu
[2:15] Ensuite, en jugeant les Juifs et en purifiant judiciairement le temple, [1:16] le Seigneur se présente comme Fils de Dieu; le temple est la maison de son Père. [2:19] La preuve quâil donne de la gloire de sa personne et de ses droits divins, câest sa résurrection après que les Juifs lâauraient rejeté et crucifié. Du reste, il nâétait pas seulement Fils : â Dieu était en Lui, non pas dans le temple. Elle était vide, cette maison bâtie par Hérode : [2:21] le corps de Jésus était maintenant le vrai temple. [2:22] Scellées par sa résurrection, les Ãcritures et la parole de Jésus étaient dâautorité divine pour les disciples, comme parlant de Lui selon lâintention de lâEsprit de Dieu.
Fin de la révélation terrestre de Christ, avant lâÅuvre accomplie
Câest là que se termine cette subdivision du livre qui nous occupe. Elle termine la révélation terrestre de Christ, y compris sa mort; mais même ainsi, câest le péché du monde. Le chap. 2 nous présente le millénium; le chap. 3 est lâÅuvre accomplie en nous et pour nous, qui nous rend propres pour le royaume sur la terre et dans les cieux; et lâÅuvre pour nous, terminant les rapports du Messie avec les Juifs, découvre les choses célestes par la crucifixion du Fils de lâhomme â amour divin et vie éternelle.
Ch. 2 v. 23-25 â Incapacité de lâhomme à recevoir ce qui vient de Dieu
[2:23] Les miracles que le Seigneur opérait, convainquaient beaucoup de gens selon leur intelligence naturelle. Sans doute, ils étaient sincères, mais ils croyaient par une conclusion humaine. Une autre vérité se dévoile maintenant : lâhomme, dans son état naturel était réellement incapable (*) de recevoir les choses de Dieu, non que le témoignage fût insuffisant pour le convaincre, ni quâil ne fût jamais convaincu; plusieurs lâont été alors, [2:24] mais Jésus ne se fiait pas à eux. [2:25] Il savait ce que câétait que lâhomme. Bien que celui-ci fût convaincu, sa volonté ni sa nature nâétaient pas pour cela changées; quand le moment de lâépreuve serait arrivé, il se montrerait tel quâil était, aliéné de Dieu, même son ennemi : triste, mais trop vrai témoignage ! La vie, la mort de Jésus en ont été la démonstration. Il a commencé son Åuvre, sachant bien tout cela; son amour ne sâen est pas refroidi, car la force de cet amour était en lui-même.
1 Remarquez que lâétat de lâhomme est pleinement manifesté ici. En supposant que lâhomme est extérieurement juste selon la loi, quâil croit en Jésus selon des convictions sincères dâaprès la nature, il sâen revêt pour se cacher à lui-même ce quâil est réellement. Il ne se connaît nullement; ce quâil est reste intact : or il est pécheur. Mais ceci nous conduit à une autre observation. Il y a deux grands principes depuis le paradis même â la responsabilité et la vie : lâhomme ne peut jamais les démêler jusquâà ce quâil apprenne quâil est perdu et quâil nâexiste pas de bien en lui; alors il est content de savoir quâil y a une source de vie et de pardon en dehors de lui. Câest ce qui nous est montré ici. â [3:7] Il faut la vie nouvelle. â Jésus nâenseigne pas une nature qui nâest que du péché. Ces deux principes sont développés dans les Ãcritures dâune manière remarquable : dâabord, au paradis, comme nous lâavons dit, la responsabilité et la vie en puissance. Lâhomme prit le fruit dâun arbre, tomba sous le rapport de la responsabilité et fut déchu de la vie. La loi donnait la mesure de la responsabilité lorsque le bien et le mal furent connus, et promettait la vie sur ce principe : faire ce qui était commandé, en satisfaisant à la responsabilité. Christ vient, fait face aux manquements de lâhomme sous le rapport de la responsabilité, et donne, ce quâIl est, la vie éternelle. Ainsi, et ainsi seulement, la question peut être résolue, et les deux principes réconciliés.
Mais deux choses se présentent en Lui pour révéler Dieu : [2:24-25] Il connaît lâhomme et tous les hommes. Quelle connaissance dans ce monde ! Un prophète sait ce qui lui est révélé; il a dans ce cas-là une connaissance divine. Mais Jésus connaît tous les hommes dâune manière absolue. Il est Dieu. Puis une fois quâil a introduit la vie en grâce, il parle dâune autre chose : [3:11] il dit ce quâil connaît, et rend témoignage à ce quâil a vu. Or il connaît Dieu son Père dans le ciel; il est le Fils de lâhomme qui est dans le ciel. â Il connaît lâhomme divinement, mais il connaît Dieu et toute sa gloire divinement aussi.
Quel superbe tableau, quelle révélation plutôt, devrais-je dire, de ce que Jésus est pour nous, car câest ici comme homme quâil nous parle; aussi devient-il pour que nous y entrions et que nous en jouissions, le sacrifice pour le péché, selon lâamour éternel de Dieu, son Père.