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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur John 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/john-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur John 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-51
Chapitre 1er
Ch. 1 v. 1-18 â Nature de Jésus, en rapport avec ce monde
Ch. 1 v. 1-5 â Jésus, Fils de Dieu, vu comme la Parole
Ch. 1 v. 1-2 â Présentation des caractères de Jésus comme la Parole
3>Ch. 1 v. 1 â Jésus, la Parole, est Dieu depuis toute éternité
Lâévangile de Jean, chaque chrétien sâen aperçoit, a un certain caractère particulier. Il ne nous présente pas la naissance du Christ dans ce monde, envisagé comme Fils de David; il ne trace pas sa généalogie depuis Adam pour faire ressortir son titre de Fils de lâhomme, et ne présente pas le Prophète qui accomplit par son témoignage le service de son Père ici-bas comme tel. Ce nâest ni la naissance du Seigneur dans ce monde, ni le commencement de son Ãvangile, [1:1] mais son existence avant le commencement de tout ce qui en a eu un : « Au commencement était la Parole »; â en un mot, câest la gloire de la personne de Jésus, le Fils de Dieu, au-dessus de toute économie, une gloire développée de bien des manières en grâce, mais qui est toujours elle-même. Lâévangile du disciple bien-aimé nous fait connaître ce que le Seigneur est, en nous révélant en même temps que nous avons part à toutes les bénédictions qui découlent de ce quâIl est, quand Il est manifesté de manière à les communiquer. Déjà le premier chapitre constate ce quâIl était avant toutes choses, et les divers caractères dans lesquels il est en bénédiction à lâhomme, comme Parole faite chair [(1:14)]. Il est; et il est lâexpression de toute la pensée qui subsiste en Dieu, le lÏgoV. â « Au commencement il était ». Si nous retournons en arrière autant que lâesprit de lâhomme le peut, quelque loin que nous allions au-delà de tout ce qui a commencé, Il est. â Câest lâidée la plus parfaite que nous puissions nous faire historiquement, si jâose parler ainsi, de lâexistence de Dieu.
3>Ch. 1 v. 1-2 â Existence personnelle de la Parole, qui est Dieu depuis toujours
[1:1] « Au commencement
la Parole ». Nây avait-il que cela outre Lui ? Impossible ! De quoi aurait-Il été la parole ? â « La Parole était de Dieu », câest-à -dire : une existence personnelle lui est attribuée. Mais de peur quâon ne pensât quâIl fût quelque chose en Dieu, que lâéternité impliquât, et que lâEsprit de Dieu vient révéler, il est dit quâIl était Dieu : â dans son existence, éternel, â dans sa nature, divin, â dans sa personne, distinct. On aurait pu en parler comme dâune émanation dans le temps, comme si sa personnalité était du temps, quoique éternel dans sa nature; [1:2] lâEsprit donc ajoute : « Il était au commencement auprès de Dieu ».3>Histoire de la Parole avant le temps, avant la Genèse
[1:1] Nous trouvons ainsi la révélation du lÏgoV éternel avant toute création. Cet évangile donc commence réellement avant la Genèse. La Genèse nous donne lâhistoire du monde dans le temps; Jean celle de la Parole qui existait dans lâéternité avant que le monde fût, Parole qui, lorsque lâhomme peut parler de commencement,
, et qui, par conséquent, nâa pas commencé dâexister. Les paroles de lâévangile sont aussi claires que possible; et, comme le glaive qui gardait le paradis [(Gen. 3:24)], elles tournent de tous les côtés contre les pensées et les raisonnements des hommes pour défendre la divinité et la personnalité du Fils de Dieu.Ch. 1 v. 4-5 â La Parole, créateur de toutes choses, et ayant la vie en elle
[1:3] Ensuite : « Toutes choses furent faites par elle ». Il y a des choses qui ont un commencement, â câest de Lui quâelles tirent toutes leur origine : « et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait », distinction nette, positive, et absolue de tout ce qui a été fait, dâavec Jésus. Si une chose quelconque a été faite, elle nâest pas la Parole : car tout ce qui a été fait a été fait par cette Parole. Mais outre lâacte suprême de créer toutes choses, acte qui caractérise la Parole, [1:4] il y a une autre chose, il y a ce qui était
Lui. La création a été faite par Lui, mais elle nâexiste pas en Lui; â mais « en elle était la vie ». Par celle-ci, Il était en relation avec une partie spéciale de la création, partie qui était lâobjet des pensées et des intentions de Dieu. Cette « vie était la lumière des hommes », se révélait comme un témoignage de la nature divine en rapport immédiat avec eux, dâune manière dâaprès laquelle elle ne le faisait pas à lâégard de quoi que ce soit dâautre1. [1:5] Or, de fait, cette lumière brillait dans ce qui était, de sa nature2, contraire à elle, un mal au-delà de toute image prise dans la nature, car là où vient la lumière, les ténèbres se dissipent; mais ici la lumière vient et les ténèbres nâen ont pas la perception â demeurent ténèbres, et conséquemment ne la comprenaient pas, ne la recevaient pas. Voilà les relations de la Parole avec la création et avec lâhomme, lorsquâelle est envisagée dans sa nature dâune manière abstraite. LâEsprit poursuit ce sujet en nous donnant les détails de cette dernière relation dâune manière historique.1 La forme de lâexpression en grec est très forte, comme identifiant entièrement la vie avec la lumière des hommes; câest une proposition réciproque.
2 Ce nâest pas mon but ici de développer les rapports qui peuvent exister entre la Parole et les erreurs de lâesprit humain; mais de fait, comme elle révèle la vérité de la part de Dieu, elle répond aussi dâune manière remarquable à toute erreur de lâesprit humain, témoins, quant à la personne du Seigneur, les premiers versets du chapitre. Ici, lâerreur qui faisait du principe des ténèbres, un second Dieu en lutte à puissance égale avec le bon Créateur, cette erreur est réfutée par le simple témoignage que la vie était la lumière [(1:4)], et les ténèbres une condition morale incapable et négative, au milieu de laquelle cette vie sâest manifestée en lumière. Si nous avons la vérité elle-même, nous nâavons pas besoin de connaître lâerreur. La connaissance de la voix du bon Berger nous fait savoir que nulle autre nâest de lui. Mais de fait, la possession de la vérité, telle quâelle est révélée dans les Ãcritures, est la réponse à toutes les erreurs dans lesquelles lâhomme est tombé, tout innombrables quâelles sont.
Ch. 1 v. 6-13 â Introduction de la lumière dans le monde, et réaction des hommes
On peut remarquer ici, et le point est important, comment lâEsprit passe de la nature divine et éternelle de la Parole existant avant toutes choses [(1:1)], à la manifestation de la Parole faite chair dans ce monde, dans la personne de Jésus [(1:14)]. Toutes les voies de Dieu, les économies quâil avait ordonnées pour le déploiement de ces voies, en un mot son gouvernement du monde, sont passés sous silence. En contemplant Jésus sur la terre, nous sommes en rapport immédiat avec Lui comme existant avant que le monde fût. Seulement Il est introduit par Jean le baptiseur, et ce qui se trouvait dans le monde, est reconnu comme créé. [1:7] Jean est venu pour rendre témoignage à la lumière (vers. 7). [1:9] La vraie lumière était celle qui, en venant au monde, luisait pour tout homme, et non pas seulement pour les Juifs. [1:10] Créateur du monde, cette Parole est venue au monde; â le monde, dans les ténèbres, et aveuglé, ne lâa pas connue. [1:11] Il est venu chez les siens (les Juifs) et les siens ne lâont pas reçu. [1:12] Mais il y en avait quelques-uns qui lâont reçu et de ceux-ci deux choses sont dites : ils ont reçu le droit de devenir enfants de Dieu1, de prendre position comme tels; â [1:13] et, de fait, ils étaient nés de Dieu; â ni la descendance selon la chair, ni la volonté de lâhomme nây étaient pour rien. Ainsi nous avons trouvé la Parole dans sa nature, dâune manière abstraite (vers. 1-3), et comme vie, la manifestation de la lumière divine parmi les hommes avec la conséquence de cette manifestation (vers. 4, 5), et comment il a été reçu là où il sâest présenté ainsi (vers. 10-13). Cette partie générale qui a rapport à sa nature se termine ici. LâEsprit poursuit lâhistorique de ce quâest le Seigneur, manifesté comme homme sur la terre, de sorte quâil recommence, pour ainsi dire, à neuf ici (vers. 14), avec Jésus présent sur la terre â ce que la Parole devint, non pas ce quâelle était. Comme lumière dans le monde, les droits quâil avait sur lâhomme étaient inconnus. Ne pas le connaître ou le rejeter quand il se trouvait dispensationnellement en rapport avec lâhomme, était la seule différence. La grâce vient alors avec la puissance de donner la vie pour amener les hommes à le recevoir. [1:10] Le monde nâa pas connu son Créateur, lorsquâil est venu comme la lumière; [1:11] les siens ont rejeté leur Seigneur. [1:12-13] Ceux qui sont nés, non de la volonté de lâhomme, mais de Dieu, lâont reçu. Ainsi nous nâavons pas ce que la Parole était, mais ce quâelle devint.
1 Dans les écrits de Paul, la place de fils est celle qui appartient aux chrétiens en rapport avec Dieu, place dans laquelle Christ les a amenés par la rédemption, la même place qui lui appartient à Lui selon les conseils de Dieu. Par contre, dans la famille du Père, les chrétiens sont enfants. (Les deux expressions se trouvent en Rom. 8:14-16, et dans ce passage on peut comprendre leur portée à toutes deux. Nous crions : « Père ! » donc nous sommes ses enfants, mais, par lâEsprit, nous pouvons prendre la place de fils avec Christ, devant Dieu). Jusquâà la fin du vers. 13, nous trouvons dâune manière abstraite ce que Christ était en lui-même et de toute éternité et aussi ce quâétait lâhomme, câest-à -dire ténèbres. Cette première division va jusquâà la fin du vers. 5. Ensuite nous voyons comment Dieu agit, la place occupée par Jean et son service; [1:9] alors paraît la lumière. [1:10] Il vint dans le monde qui avait été fait par Lui et le monde ne lâa pas connu. [1:11] Il vint vers les siens, le peuple juif, et les siens ne lâont pas reçu. [1:12-13] Mais il y avait ceux qui, étant nés de Dieu, avaient le droit de prendre la place dâenfants, une race nouvelle.
Ch. 1 v. 14-18 â Ce que Jésus est dans ce monde
Ch. 1 v. 14 â Venue de la Parole, du Fils de Dieu, parmi nous en grâce
3>La Parole, parfaite expression, en grâce, de Dieu pour lâhomme
[1:14] La Parole a été faite chair, et a demeuré parmi nous dans la plénitude de la grâce et de la vérité. Voilà le grand fait duquel lâÃvangile nous entretient, fait qui est la source de toute bénédiction pour nous1, la parfaite expression de Dieu, adaptée (en prenant la propre nature de lâhomme) à tout ce qui se trouve dans lâhomme, allant au-devant de chaque besoin humain; toute la capacité de la nouvelle nature dans lâhomme pour jouir de lâexpression de tout ce en quoi Dieu lâadapte à lui. Câest plus que la lumière, qui est pure et dévoile toutes choses : câest lâexpression de ce que Dieu est, de Dieu en grâce, source de bénédiction. Remarquez, Dieu ne pourrait pas être pour les anges ce quâIl est pour lâhomme â grâce, patience, miséricorde, amour, envers des pécheurs. Et Il est tout cela, aussi bien que la bénédiction de Dieu, pour le nouvel homme. La gloire dans laquelle Jésus a été vu, ainsi manifestée pour ceux qui avaient des yeux pour voir, était celle dâun Fils unique de la part du Père, lâobjet constant de ses délices de Père.
1 Câest bien ce qui est la source de toute bénédiction; mais lâétat de lâhomme était tel que sans la mort du Seigneur, personne nâaurait eu part à la bénédiction. Le grain de froment, sâil ne tombe pas en terre et ne meurt, reste seul; sâil meurt, il porte beaucoup de fruit [(Jean 12:24)].
3>La Parole faite chair, avec la gloire du Fils unique du Père
Ce sont les deux parties de cette grande vérité que le commencement de notre évangile nous présente : [1:1] la Parole qui était avec Dieu et qui était Dieu, [1:14] a été faite chair, et Celui qui a été vu sur la terre avait la gloire dâun Fils unique de la part du Père.
Ch. 1 v. 17-18 â En conséquence, venue de la grâce et de la vérité, et révélation du Père
Deux choses en sont la conséquence : [1:14] dâabord la
(quelle grâce plus grande ? â câest lâamour même qui se révèle, et envers les pécheurs !) et la sont non pas déclarées, [1:17] mais par Jésus Christ. â La vraie relation de toutes choses avec Dieu a été montrée, et leur séparation survenue. Câest là le fondement de la vérité. Toute chose a pris sa vraie place et son vrai caractère sous tous les rapports, et le centre de tous ces rapports, câest Dieu. Ce que Dieu est, ce quâest lâhomme parfait, lâhomme pécheur, ce quâest le monde et son prince, la présence de Christ dévoile tout. La grâce donc et la vérité sont venues. â [1:18] Ensuite, seconde chose, le Fils unique, dans le sein du Père, révèle Dieu, et le révèle par conséquent comme connu par lui-même dans cette position. Et ceci se lie avec le caractère et la révélation de la grâce, dans lâévangile de Jean : [1:16] dâabord la plénitude, avec laquelle nous sommes en communication et dont nous avons tous reçu; ensuite notre position.Ch. 1 v. 16 â Plein don de la grâce, et manifestation de la vérité
Mais il reste encore dans ces versets des instructions importantes. [1:14] La personne de Jésus, la Parole faite chair, demeurant au milieu de nous, a été pleine de grâce et de vérité. [1:16] De cette plénitude nous avons reçu, non pas vérité sur vérité (la vérité est simple et met chaque chose exactement à sa place, moralement et dans sa nature), mais nous avons reçu ce dont nous avons besoin â grâce sur grâce, la faveur de Dieu en abondance de bénédictions divines, fruit de son amour, comme accumulées les unes sur les autres. La vérité luit â toute chose est parfaitement manifestée; â la grâce se donne.
Ch. 1 v. 15, 17 â Relation avec Jean et la loi, autres témoignages de Dieu
[1:14] Ensuite la relation de cette manifestation de la grâce de Dieu dans la Parole faite chair (dans laquelle aussi la parfaite vérité se fait jour) avec dâautres témoignages de Dieu, est constatée. [1:15] Jean lui a rendu témoignage. â [1:17] Le service de Moïse avait un tout autre caractère. [1:15] Jean a précédé le Seigneur dans son service ici-bas, mais Jésus a pris place avant lui; car tout humble quâil ait pu être, Dieu par-dessus toutes choses béni éternellement [(Rom. 9:5)], il était avant Jean, tout en venant après lui. [1:17] Moïse avait donné la loi, parfaite à sa place, pour exiger de lâhomme de la part de Dieu, ce que lâhomme devait être. Dieu était alors caché, et Dieu envoie une loi, montrant ce que lâhomme devait être; mais maintenant Dieu sâest révélé par Christ, et la vérité (quant à toute chose) et la grâce sont venues. Cette loi nâétait ni la vérité pleine et entière à tous égards1, comme en Jésus, ni la grâce; ce nâétait pas une transcription de Dieu, mais une règle parfaite pour lâhomme. La grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ, non pas par Moïse. Rien ne peut être dâune importance plus essentielle que cette affirmation. La loi exigeait de lâhomme ce quâil devait être devant Dieu, et sâil lâaccomplissait, câétait sa justice. La vérité en Christ montre ce que lâhomme est (non pas ce quâil doit être) et ce que Dieu est, et, comme inséparable de la grâce, nâexige rien, mais apporte à lâhomme ce dont il a besoin. « Si tu connaissais le don de Dieu », dit le Sauveur à la femme samaritaine [(Jean 4:10)]. Ainsi, à la fin du voyage dans le désert, Balaam est obligé de dire : « Selon ce temps il sera dit de Jacob et dâIsraël : Quâest-ce que Dieu a fait ? » [(Nomb. 23:23)]. Le verbe « venir » est au singulier après grâce et vérité. Christ est les deux en un; en effet, si la grâce nâétait pas là , Il ne serait pas la vérité quant à Dieu. Exiger de lâhomme ce quâil devait être était une exigence juste. Mais donner la grâce et la gloire, son Fils, était autre chose sous tous les rapports et il sanctionnait seulement la loi comme étant parfaite à sa place.
1 Elle disait, en effet, ce que lâhomme devait être, non pas ce que lâhomme, ou quoi que ce soit, était, et câest là proprement la vérité.
Pleine manifestation de Jésus ici-bas
[1:14] Nous avons ainsi le caractère et la position de la Parole faite chair â ce que Jésus a été ici-bas, la Parole faite chair; sa gloire
par la foi, celle dâun Fils unique de la part du Père; Il a été plein de grâce et de vérité. [1:18] Il a révélé Dieu comme il lâa connu, connu comme Fils unique dans le sein du Père. En comparant les vers. 14 et 18, [1:14] nous voyons que ce titre de fils unique de la part du Père, nâétait pas seulement le caractère de sa gloire ici-bas, mais exprime ce quâIl était (ce quâIl a été, ce quâIl est toujours) dans le sein du Père lui-même, dans la divinité : et câest ainsi quâIl le déclare. [1:15] Ensuite, Il était avant Jean le baptiseur, tout en venant après lui. [1:17] Il a apporté dans sa personne ce qui est dâune nature et dâun caractère entièrement différents que la loi donnée par Moïse.Voilà donc le Seigneur manifesté sur la terre.
Ch. 1 v. 19-28 â Jean, le précurseur, fait place à Jésus et témoigne de Lui
Témoignage de Jean dans chaque partie du chapitre 1
Suivent ses rapports avec les hommes, les positions quâil a prises, les caractères quâil revêt parmi les hommes, selon les desseins de Dieu et selon le témoignage de sa Parole. [1:26-27] Premièrement, Jean le baptiseur lui fait place; et on remarquera quâil rend témoignage, dans chaque partie1 des divisions de ce chapitre 1 : â au vers. 62, dans celle qui donne la révélation abstraite de la nature de la Parole; â au vers. 15, câest son témoignage à lâégard de Sa manifestation en chair; â au vers. 19, son témoignage à la gloire de Sa personne, bien quâil vienne après Jean [(1:27)]; â au vers. 29, à Son Åuvre et à ce qui était à la suite de cette Åuvre; â et au vers. 36, nous trouvons le témoignage pour le temps alors présent, afin quâon le suivît comme venu pour chercher le résidu juif.
1 On observera que ce chapitre se divise comme suit : vers. 1-18 (cette partie se subdivise ainsi 1-5, 6-13, 14-18), 19-28, 29-34 (subdivisions : 29-31, 32-34), et du vers. 35 à la fin. Ces derniers versets à leur tour se subdivisent : 35-42 et 42 à la fin du chapitre. Nous trouvons dâabord ce que Christ est Lui-même dâune manière abstraite [(1:1-5)]; puis le témoignage que Jean Lui rend comme étant la lumière [(1:6-13)]; ensuite, ce quâil est, Lui, personnellement, dans le monde [(1:14-18)]; Jean nâétait que le précurseur de Jéhovah, le témoin de lâexcellence de Christ [(1:19-28)]; plus loin nous avons lâÅuvre de Christ [(1:29-34)] (IâAgneau de Dieu qui ôte le péché du monde [(1:29)], Il baptise du Saint Esprit [(1:33)] et Il est le Fils de Dieu [(1:34)]); Jean rassemble les fidèles autour de Jésus; Lui les rassemble autour de Lui-même [(1:35-41)]. Ceci continue jusquâà ce que le résidu pieux dâIsraël le reconnaisse comme Fils de Dieu et comme Roi dâIsraël [(1:42-50)]; alors, il prend le caractère plus étendu de Fils de lâhomme [(1:51-52)].
Tous les caractères personnels de Christ, pour ainsi dire, se trouvent ici, ainsi que son Åuvre, mais non Ses caractères dans sa relation avec dâautres; Il nâest ici ni le Christ, ni le Sacrificateur, ni la Tête de lâAssemblée qui est son Corps [(Ãph. 1:22-23)], mais la Parole [(1:14)], le Fils de Dieu [(1:34)], lâAgneau de Dieu [(1:29)], Celui qui baptise du Saint Esprit [(1:33)], et, selon le Ps. 2, le Fils de Dieu, le Roi dâIsraël [(1:50)]; Il est aussi, selon le Ps. 8, le Fils de lâhomme que les anges servent [(1:52)] â en un mot Il est Dieu [(1:1)], Il est la Vie et la Lumière des hommes [(1:4)].
2 Lâétat strictement abstrait se termine au vers. 5. La réception de Christ venu comme lumière dans le monde sert dâintroduction à cet évangile. Nous ne sommes plus dans ce qui est strictement abstrait; quoique ne développant pas le sujet â ce que la Parole devint â câest historique quant à la réception de la lumière, nous dévoilant ainsi ce que lâhomme était, et ce quâIl est, par grâce, étant né de Dieu.
Jean rend compte de lui-même et introduit Jésus
Après la révélation abstraite de la nature de la Parole [(1:1)], et celle de sa manifestation en chair [(1:14)], se présente le témoignage rendu de fait dans le monde. Les vers. 19-28 forment une espèce dâintroduction dans laquelle, [1:19] sur la demande des sacrificateurs et des lévites, [1:23] Jean rend compte de lui-même, [1:26-27] et par occasion parle de la différence entre lui et le Seigneur, de sorte que, quels que soient les caractères que prend Christ en rapport avec son Åuvre, la gloire de sa personne est tout premièrement en vue. Câest ce dont le témoin sâoccupe naturellement, pour ainsi dire, avant de rendre son témoignage formel aux fonctions que celui qui était lâobjet de son témoignage a remplies. [1:21] Jean nâest ni Ãlie, ni le prophète (savoir celui dont Moïse avait parlé [(Deut. 18:15)]), [1:20] ni le Christ : [1:23] il est la voix de laquelle Ãsaïe a parlé, la voix qui devait préparer le chemin du Seigneur [(Ãs. 40:3)]. Ce nâest pas précisément devant le Messie que la voix se fait entendre, quoiquâil le fût de fait; [1:21] le baptiseur nâest pas non plus Ãlie avant la journée de lâÃternel, [1:23] mais la voix dans le désert, devant le Seigneur (lâÃternel) lui-même. LâÃternel venait : câest par conséquent ce dont Jean parle. [1:26] Jean baptisait bien pour la repentance, mais au milieu dâeux se trouvait déjà quelquâun dâinconnu, [1:27] qui venait après lui, qui était son supérieur, de la sandale duquel il nâétait pas digne de délier la courroie.
Ch. 1 v. 29-34 â Témoignage direct de Jean à Jésus et à Son Åuvre
Ch. 1 v. 29-31 â Jean témoigne, en voyant Jésus, de toute Son Åuvre
Ch. 1 v. 29 â Jésus désigné comme lâAgneau de Dieu, réglant toute la question du péché
[1:29] Nous trouvons ensuite le témoignage direct de Jean, lorsquâil voit Jésus venant à lui. Jean le désigne, non pas comme le Messie, mais selon toute lâétendue de son Åuvre, ainsi que nous en jouissons dans le salut éternel quâil a accompli, et le plein résultat de lâÅuvre glorieuse par laquelle il a été accompli. Il est lâAgneau de Dieu, que Dieu seul pouvait fournir, et était, pour Dieu et selon son dessein, celui qui ôte le péché (non pas les péchés) du monde; câest-à -dire, il restaure, non pas tous les méchants, mais les bases des relations du monde avec Dieu. Depuis la chute, quelles que soient les voies de Dieu1, câest bien le péché, que Dieu doit considérer dans ses relations avec ce monde. Le résultat de lâÅuvre de Christ sera que ceci ne sera plus le cas; son Åuvre fera la base éternelle de ces relations dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre, le péché étant entièrement mis de côté comme formant cette base. Par la foi, nous avons connaissance de ces choses, avant leur manifestation publique dans le monde.
1 Ainsi le déluge, la loi, la grâce. Dâabord nous trouvons un paradis dâinnocence, puis un monde de péché; plus tard un royaume de justice, finalement un monde (nouveaux cieux et nouvelle terre) dans lequel la justice habite [(2 Pier. 3:13)]. Mais câest une justice éternelle, fondée sur lâÅuvre de lâAgneau qui ne peut jamais perdre sa valeur. Câest un état de choses immuable. LâÃglise ou lâAssemblée, quoiquâelle y soit révélée, est au-dessus et à part de tout cela.
Le Seigneur prend place avant Jean, manifesté à Israël pour tout le monde
[1:29] Tout en étant Agneau immolé, [1:30] Il est préféré à Jean le baptiseur, car Il était avant lui : lâAgneau immolé était lâÃternel lui-même. [1:31] Dans lâadministration des voies de Dieu, câétait en
que ce témoignage à lâÅuvre du Seigneur devait être rendu, [1:29] bien que son sujet fût lâAgneau, dont le sacrifice sâétendait au péché et que le Seigneur fût lâÃternel. [1:31] Jean ne lâavait pas connu personnellement; mais Il était le seul et unique but de sa mission.Ch. 1 v. 32-34 â Jésus scellé de lâEsprit et reconnu Fils de Dieu ici-bas
Mais ce nâétait pas tout : la Parole sâétait faite homme [(1:14)], [1:32] et comme homme Il a reçu la plénitude de lâEsprit, qui est descendu sur Lui et y est demeuré; [1:33] et lâhomme ainsi désigné et scellé de la part du Père, doit lui-même baptiser de lâEsprit Saint. [1:34] En même temps, par la descente de lâEsprit, Il était désigné dans un autre caractère auquel, par conséquent, Jean rend témoignage. Existant ainsi comme homme, et vu et scellé sur la terre, Il était le Fils de Dieu. Jean le reconnaît comme tel et lâannonce. Ensuite arrive ce quâon peut appeler lâexercice et lâeffet direct du ministère du baptiseur dans ce temps-là ; mais câest toujours de lâAgneau quâil parle, car lâÅuvre de cet Agneau était lâobjet des desseins, du propos arrêté de Dieu. Or lâaccomplissement de ces desseins par Jésus et la révélation de sa personne et en Lui de la gloire du Père, font le sujet de notre évangile, quoique Israël fût reconnu à sa place, place qui lui appartient de la part de Dieu.
Ch. 1 v. 35-52 â Rassemblement des fidèles autour de Jésus
Ch. 1 v. 35-43 â Attachement du résidu à Jésus connu comme Messie, et ayant autorité
[1:35] Là -dessus les disciples de Jean1, [1:37] ayant entendu leur maître, suivent Jésus à sa demeure. Câest lâeffet du témoignage de Jean, dâattacher le résidu à Jésus, le centre de leur rassemblement. [1:39] Jésus ne se refuse pas à la demande des disciples, fruit de ce témoignage; [1:40] et ils lâaccompagnent. [1:42] Cependant ce résidu, quelle quâait été lâétendue du témoignage de Jean, ne va pas de fait plus loin que de reconnaître Jésus comme le Messie2 : câest ce qui arrive par rapport aux deux disciples dans lâhistoire que nous lisons. [1:36] Jean avait parlé de lâAgneau; [1:42] ils ne voient que le Messie; â [1:43] mais Jésus les connaît à fond, annonce le caractère de Simon aussitôt quâil arrive auprès de Lui, et lui donne son nom propre. Câétait là un acte dâautorité qui désigne Jésus comme le chef et le centre de tout le système. Dieu peut donner des noms; il connaît toutes choses. Il accorde à Adam le droit dâen donner, et Adam a usé de ce droit, selon Dieu, à lâégard de tout ce qui lui était assujetti [(Gen. 2:19-20)], ainsi quâà lâégard de sa femme [(Gen. 2:23)]. Les grands rois qui prétendaient avoir ce même droit, ont, de fait, donné de nouveaux noms à ceux qui les entouraient [(Dan. 1:7)]. Ãve a voulu le faire, mais elle sâest bien trompée [(Gen. 4:1-2)]; quoique Dieu puisse donner au cÅur lâintelligence qui, sous son influence, sâexprime justement sous ce rapport. Or Christ confère un nom caractéristique ici, avec autorité et avec toute science, à lâinstant où le cas se présente.
1 Remarquez que ce nâest pas en vertu de son témoignage public, mais après avoir entendu lâexpression de son cÅur qui ne sâadressait à personne.
2 Principe profondément intéressant pour nous, comme effet de la grâce : en recevant Jésus, on reçoit tout ce quâil est, bien quâau moment même, on ne voie en lui que ce qui est le point le moins élevé de sa gloire.
Ch. 1 v. 44-52 â Christ appelle les siens et se manifeste comme Fils de lâhomme
Vers. 441. Nous trouvons ensuite le témoignage immédiat de Christ lui-même et des siens. [1:44] Premièrement, il appelle dâautres personnes à le suivre, quand il se rend dans le lieu de son pèlerinage terrestre, qui avait été déjà indiqué par les prophètes. [1:47] Nathanaël qui, de prime abord, rejette celui qui sortait de Nazareth, nous présente, je nâen doute nullement, le résidu des derniers jours. (Le témoignage auquel lâÃvangile de grâce se rattache, précède aux vers. 29-34). Nous le trouvons, en premier lieu, repoussant le méprisé du peuple, [1:49] et sous le figuier, figure de la nation dâIsraël (comme le figuier qui ne devait plus jamais porter du fruit [(Matt. 21:19)], Israël sous lâancienne alliance); mais Nathanaël est la figure dâun résidu vu et connu du Seigneur, en rapport avec Israël. [1:50] Le Seigneur qui sâest manifesté ainsi à son cÅur et à sa conscience, est reconnu comme Fils de Dieu et roi dâIsraël : câest la foi formelle du résidu dâIsraël épargné aux derniers jours, selon le Ps. 2. [1:51] Or ceux qui recevaient ainsi Jésus, quand il était dans ce monde, verraient encore de plus grandes choses que celles qui les avaient convaincus. [1:52] Du reste, désormais, ils verraient les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de lâhomme : celui, qui, par sa naissance, avait pris place parmi les enfants des hommes, par ce titre même, serait lâobjet du service des créatures les plus excellentes de Dieu. Lâexpression est emphatique. Les anges de Dieu lui-même seraient au service du Fils de lâhomme : [1:50] de sorte que le résidu sans fraude dâIsraël le reconnaît Fils de Dieu et roi dâIsraël, [1:52] et le Seigneur se déclare de plus être Fils de lâhomme, en humiliation, en vérité, mais objet du service des anges de Dieu. Ainsi, nous avons dans ce chapitre remarquable, la révélation de la personne et des titres de Jésus, depuis son existence éternelle et divine, comme la Parole, jusquâà sa place millénaire de roi dâIsraël et de Fils de lâhomme2, ce quâil était déjà comme né dans ce monde, mais qui sera réalisé lorsquâil reviendra dans sa gloire.
1 Ces versets 38 à 44 embrassent les deux caractères de nos rapports avec Christ. [1:40] Il reçoit les deux disciples, ils demeurent avec lui, et il leur demande de le suivre. Nous nâavons pas un monde dans lequel nous puissions demeurer, ni un centre autour duquel puissent se rassembler ceux que la grâce a bien disposés. Aucun prophète, ni aucun serviteur de Dieu ne pouvait le faire. Christ est le seul centre de rassemblement dans ce monde. Le fait de « suivre » suppose que nous ne sommes pas encore entrés dans le repos de Dieu. En Ãden, il nây avait pas dâappel à suivre. Au ciel, il nây en aura pas non plus. Câest une joie et un repos parfaits, là où nous nous trouvons. En Christ nous possédons un objet divin, nous traçant un chemin bien défini à travers ce monde dans lequel nous ne pouvons nous reposer avec Dieu, car le péché sây trouve.
2 Sauf ce qui concerne lâAssemblée et Israël. Ici, Christ nâest pas Souverain Sacrificateur; Il nâest pas la Tête du Corps, il nâest pas révélé comme le Christ. Jean ne nous donne pas ce qui montre lâhomme dans le ciel , mais Dieu, dans lâhomme, sur la terre â non pas ce qui est céleste, comme étant monté dans le ciel, mais ce qui est divin ici-bas. Dans tout lâévangile, Israël est considéré comme étant rejeté. Les disciples reconnaissent Jésus comme le Christ, mais il nâest pas proclamé comme tel.
Résumé du chapitre
Révélation de tous les titres personnels de Jésus dans ce monde
Avant dâaller plus loin, repassons quelques points de ce chapitre. [1:1] Le Seigneur est révélé comme la Parole; comme Dieu, [1:2] et avec Dieu; [1:4] comme lumière; comme vie; [1:14] secondement, comme la Parole faite chair, ayant la gloire dâun Fils unique de la part du Père â comme tel il est plein de grâce, et la vérité procède de Lui, [1:16] de sa plénitude nous avons tout reçu, [1:18] et il a annoncé le Père (comp. chap. 14) â [1:29] comme Agneau de Dieu; [1:32] comme Celui sur lequel le Saint Esprit a pu descendre [1:33] et qui baptisait du Saint Esprit; [1:34] comme le Fils de Dieu1; [1:29] troisièmement, son Åuvre, ce quâil accomplit comme Agneau de Dieu ôtant le péché du monde, [1:50] et comme Fils de Dieu et roi dâIsraël. Ici se termine la révélation de sa personne et de son Åuvre. Dans les vers. 35-43, le ministère de Jean, mais où Jésus, comme il pouvait seul le devenir, est le centre du rassemblement. Vers. 44, le ministère de Christ, par lequel il appelle des âmes à le suivre, ce qui, avec les vers. 38, 39, lui donne son double caractère, comme étant le point dâattraction dans le monde; avec cela, sa pleine humiliation, mais reconnu par un témoignage divin adressé au résidu, selon le Ps. 2, [1:52] et prenant son titre de Fils de lâhomme, selon le Ps. 8 â le Fils de lâhomme : nous pouvons dire, tous ses titres personnels. Nous ne trouvons pas ici sa relation avec lâÃglise, ni sa fonction de sacrificateur, mais ce qui appartient à sa personne et aux rapports de lâhomme avec Dieu dans ce monde. Ainsi, outre sa nature divine, câest tout ce quâil était et ce quâil sera dans ce monde : sa position céleste et ses conséquences pour la foi sont enseignées ailleurs, et il y est à peine fait allusion dans cet évangile, quand cela est nécessaire.
1 Ici il est vu comme Fils de Dieu dans ce monde; au vers. 14, il est dans la gloire dâun fils unique de la part du Père; au vers. 18, il est tel dans le sein du Père.
Attachement à Jésus, même si le caractère saisi tout dâabord est peu élevé
Remarquez que, [1:36] lorsque Christ est prêché dâune manière complète jusquâà un certain point, [1:42] le cÅur de lâauditeur peut vraiment croire et sâattacher à Lui en le revêtant dâun caractère que lâétat de lââme ne sait pas encore dépasser, et en ignorant la plénitude dans laquelle Il a été révélé. En effet, quand cela est réel, le témoignage, quelque élevé quâil soit dans son caractère, atteint le cÅur où il se trouve. [1:36] « Voilà lâAgneau de Dieu », dit Jean; â [1:42] « nous avons trouvé le Messie », disent les disciples qui ont suivi Jésus, sur le témoignage de leur maître.
Effet du témoignage du cÅur plus que de la doctrine
Remarquez aussi que lâexpression de ce qui se passait dans le cÅur de Jean a plus dâeffet quâun témoignage plus formel, plus doctrinal. [1:36] Il regardait Jésus et sâécriait : « Voilà lâAgneau de Dieu ! » â [1:37] Les disciples lâont entendu et ont suivi Jésus. Câétait, sans doute, le témoignage propre de Jean de la part de Dieu, Jésus étant là ; mais ce nâétait pas une explication doctrinale comme ce qui précède.