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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Luke 24". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/luke-24.html.
bibliography-text="Commentaire sur Luke 24". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-53
Chapitres 23 et 24
Ch. 23 v. 1-32 â La responsabilité dâIsraël dans la condamnation de Jésus, et son jugement à venir
Câen était fait dâIsraël quant à sa propre responsabilité. La gloire céleste du Fils de lâhomme et la gloire personnelle du Fils de Dieu allaient bientôt éclater; [23:1] et afin que tout soit accompli, Jésus est livré aux gentils. Ceux-ci, dans lâévangile qui nous occupe, ne sont pas présentés comme volontairement coupables. On trouve, sans doute, chez eux une indifférence qui est une injustice flagrante en pareil cas, et une insolence inexcusable; [23:20] mais Pilate fait ce quâil peut pour délivrer Christ, [23:11] et Hérode désappointé, le renvoie sans jugement : [23:5, 10, 21, 23] la volonté positive de lui nuire est toute entière du côté des Juifs. Câest là le caractère de cette partie de lâhistorique dans lâévangile selon Luc. [23:22] Pilate aurait aimé ne pas se charger dâun crime inutile, et il méprisait les Juifs; [23:21] mais ceux-ci voulaient que Jésus fût crucifié [23:18] et ils demandent quâon relâche Barabbas, homme séditieux et meurtrier (vers. 20-25).1 [23:26] Aussi le Seigneur, allant au Calvaire, [23:27] annonce aux femmes qui pleuraient sur Lui avec des sentiments naturels de pitié, [23:28] que câen était fait de Jérusalem â quâelles nâavaient pas à pleurer sur son propre sort, mais sur le leur â [23:29] quâil viendrait sur Jérusalem des jours auxquels elles estimeraient heureuses celles qui nâavaient jamais été mères, [23:30] des jours auxquels on chercherait en vain un abri contre la frayeur et le jugement : [23:31] car si en Lui, lâarbre vert, ces choses sâaccomplissaient, que deviendrait lâarbre sec du judaïsme sans Dieu ?
1 Ce forfait volontaire des Juifs est raconté aussi dans des termes expressifs dans lâévangile de Jean, câest-à -dire leur crime national. [ Jean 19:14-15] Pilate les traite avec mépris, câest alors quâils disent : « Nous nâavons pas dâautre roi que César ».
Ch. 23 v. 33-43 â La mort de Christ, fin des espérances juives et délivrance pour les pécheurs
Le peuple juif mis de côté par la mort de son roi, et le salut pour tout pécheur repentant
[23:33] Cependant le Seigneur, au moment de son crucifiement, [23:34] intercède pour Israël, disant : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce quâils font » (vers. 34); intercession à laquelle le discours que Pierre fait aux Juifs (Actes 3 [v. 17]), est la remarquable réponse par le Saint Esprit descendu du ciel. [23:35] Aveuglés entièrement, les principaux des Juifs, aussi bien que le peuple, insultent Jésus comme ne pouvant pas se délivrer, ignorant que cela était impossible, sâil était un Sauveur; tout leur était ôté. â Dieu établissait un autre ordre de choses, fondé sur lâexpiation, une puissance de vie éternelle par la résurrection. â [23:36] Affreux aveuglement duquel les pauvres soldats nâétaient imitateurs que selon la malignité de la nature humaine; [23:37] mais le jugement dâIsraël était dans leur bouche, [23:38] et de la part de Dieu, sur la croix. Celui qui était sur cette croix était le roi des Juifs; bien abaissé, sans doute, [23:39] car un malfaiteur pendu à ses côtés pouvait lâoutrager; [23:43] mais placé là par lâamour, pour le salut éternel et présent des âmes, comme cela se manifeste dans le moment même. [23:35] Les paroles insultantes par lesquelles on reproche au Sauveur de ne pouvoir se délivrer lui-même de la croix, [23:43] trouvent leur réponse dans la conversion du malfaiteur qui doit aller rejoindre Jésus ce jour-là même dans le paradis. Ce récit est la démonstration frappante du changement auquel cet évangile de Luc nous conduit. â [23:35] Le roi des Juifs, du propre aveu de ceux-ci, nâest pas délivré; il est crucifié : câest la fin des espérances de ce peuple. [23:43] Mais en même temps un pécheur grossier, converti par la grâce sur le gibet même, va droit au paradis : une âme est éternellement sauvée. [23:42] Ce nâest plus le royaume, comme on voit, [23:43] mais une âme hors du corps dans le bonheur avec Jésus. [23:39] On peut remarquer ici comment la présentation de Christ met en action la méchanceté du coeur humain. Aucun malfaiteur nâaurait pu se moquer ou adresser des reproches à lâun de ses compagnons sur le gibet. Mais du moment où Christ se trouve là , câest ce qui lui arrive.
Ch. 23 v. 40-43 â La conversion du brigand et la réponse de la grâce
Je voudrais dire quelques mots sur la condition de lâautre malfaiteur et sur la réponse de Christ. [23:41] On trouve chez ce malfaiteur tous les signes de la conversion [23:42] et de la foi la plus remarquable. [23:40] La crainte de Dieu, le commencement de la sagesse, est là â [23:41] une conscience droite et énergique. Il ne dit pas à son compagnon « et justement », mais «
y sommes justement », reconnaissant la parfaite justice sans péché de Jésus que ce pauvre pécheur témoigne être le Seigneur, quand ses propres disciples lâont abandonné et renié. [23:33] Et tout cela a lieu dans le moment où il nây avait aucun signe de la gloire ni de la dignité de la personne de Jésus, dans le moment où les hommes ne voyaient dans celui-ci quâun être semblable au brigand, [23:37] et où son royaume nâétait quâun sujet de moquerie dans la bouche de tous. [23:42] Le pauvre malfaiteur est tout lui est clair. Il est aussi certain que Christ aura le royaume, que sâil régnait actuellement en gloire. Tout son désir est que Christ veuille se souvenir de lui alors; [23:41] et quelle confiance en Christ il témoigne par la connaissance de Sa personne, malgré son crime quâil avoue ! [23:42] Cela montre combien Christ remplissait son coeur, et comment sa confiance dans la grâce, par sa clarté, faisait disparaître la honte humaine, car qui aurait aimé quâon se souvînt de lui dans la honte dâun gibet ! Lâenseignement divin est particulièrement manifesté ici. [23:41] Ne savons-nous pas par cet enseignement que Christ était sans péché, [23:42] et être assuré de son royaume, câétait une foi au-dessus de toutes les circonstances. Le malfaiteur seul devient la consolation de Jésus sur la croix, [23:43] et pour répondre à sa foi, Jésus doit penser à ce paradis qui attendait son âme pour le moment où il aurait achevé lâoeuvre que son Père lui avait confiée. Lâétat de sanctification où était ce pauvre homme, par la foi, nâest pas moins à remarquer. [23:42] Dans lâagonie de la croix, lors même quâil croit que Jésus est le Seigneur, il ne cherche en Lui aucun soulagement à ses maux corporels, mais demande au Seigneur de se souvenir de lui dans son royaume, en venant pour régner, préoccupé quâil est dâune seule pensée, celle dâavoir sa portion avec Jésus. Il croit au retour du Sauveur, à la résurrection, au royaume, quand le Roi est crucifié, rejeté, et que, selon lâhomme, il nây avait plus dâespoir pour la délivrance du peuple sur la terre; [23:43] mais la réponse de Jésus va plus loin que la révélation de ce qui est propre à cet évangile, il introduit, comme objet dâattente prochaine, non le royaume, mais la vie éternelle, le bonheur de lââme. [23:42] à ce quâavait demandé le malfaiteur, que Jésus se souvînt de lui quand viendrait son règne, [23:43] Jésus répond quâil nâattendrait pas, pour jouir du bonheur, jusquâà ce jour de gloire manifeste et visible au monde : mais que, ce jour-là même, le pauvre pécheur croyant serait avec Lui en paradis : â précieux témoignage et parfaite grâce ! Jésus crucifié était plus que Roi, il était Sauveur. Le pauvre malfaiteur en était le témoignage, il était la joie et la consolation du coeur du Seigneur, prémices de lâamour qui les avait placés lâun à côté de lâautre, où, [23:41] si le pauvre brigand portait, de la part de lâhomme, le fruit de ses péchés, le Seigneur de gloire en portait le fruit de la part de Dieu, [23:33] traité lui-même comme un malfaiteur dans la même condamnation. [23:43] Par une oeuvre inconnue à lâhomme, sauf à la foi, les péchés de son compagnon étaient loin pour toujours, ils nâexistaient plus, leur souvenir nâétait plus pour lui que le souvenir de la grâce qui les avait ôtés et qui en avait nettoyé pour toujours son âme, la rendant à lâinstant propre pour entrer dans le paradis comme Jésus lui-même, son compagnon ici-bas.Ch. 23 v. 44-46 â La mort de Jésus et le chemin vers Dieu ouvert
[23:46] Enfin, ayant tout accompli, le Seigneur encore plein de force, rend lui-même son esprit à son Père; il le lui confie, dernier acte de ce qui faisait toute sa vie, savoir la parfaite énergie du Saint Esprit, agissant dans une parfaite confiance en son Père et sous sa dépendance. Il remet son esprit à son Père, et il expire; car câétait la mort quâil avait devant lui, mais la mort avec une foi absolue de confiance en son Père, la mort avec Dieu par la foi, et non celle qui sépare de Lui. [23:44] à ce moment-là , la nature se voile, comme pour proclamer que Celui qui lâa créée, a quitté le monde (vers. 44-46) : tout est ténèbres; â [23:45] mais dâun autre côté, Dieu se révèle : le voile du temple se déchire de haut en bas. Dieu jusque-là sâétait caché dans lâobscurité, et le chemin des lieux saints nâétait pas encore manifesté, mais maintenant il nây a plus de voile : ce qui a ôté le péché fait luire lâamour parfait de Dieu, et la sainteté de sa présence fait la joie de lââme et non son tourment. Ce qui nous introduit en présence de la sainteté parfaite sans voile, abolit le péché qui nous empêchait de nous trouver là . Notre communion est avec Lui par Jésus, nous sommes saints et irrépréhensibles devant Lui en amour.
Ch. 23 v. 47-56 â Les suites immédiates de la mort de Christ
Ch. 23 v. 47-48 â Les effets sur la conscience des hommes
[23:47] Frappé de tout ce qui sâest passé, le pauvre centurion, â tel est lâeffet de la croix sur la conscience â reconnaît que le Jésus quâil a crucifié, était certainement lâhomme juste (vers. 47). Je dis : lâeffet sur
parce que je ne prétends pas dire que la chose allât plus loin chez le centurion. [23:48] On voit un effet semblable chez les spectateurs qui entouraient la croix; ils sâen vont en se frappant la poitrine, voyant que quelque chose de solennel était arrivé, que lâon sâétait fatalement compromis avec Dieu (vers. 48).Ch. 23 v. 49-56 â Lâensevelissement de Jésus
Mais le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, avait tout préparé pour lâensevelissement de son Fils qui lâavait glorifié en se livrant à la mort. Dans sa mort, il est avec le riche (Ãs. 53:9). [23:50] Joseph, homme juste [23:51] qui nâavait pas consenti au péché de son peuple, [23:53] place le corps du Sauveur dans un sépulcre où personne nâavait été mis encore. [23:54] Câétait le jour de la préparation avant le sabbat; mais le sabbat sâapprochait. [23:55] Les femmes qui avaient accompagné le Sauveur jusque-là , lors de sa mort, tout ignorantes quâelles fussent, fidèles à lâaffection quâelles avaient eue pour Lui, pendant sa vie, voient où son corps a été déposé [23:56] et vont préparer ce quâil fallait pour lâembaumer. Luc ne parle de ces femmes quâen général; et nous suivrons son récit tel quel : les détails se trouveront ailleurs (vers. 49-56, et chap. 24:1-11).
Ch. 24 v. 1-43 â La résurrection de Jésus et sa révélation aux disciples
Ch. 24 v. 1-33 â La résurrection révélée aux femmes au sépulcre, puis aux disciples dâEmmaüs
[24:1] Les femmes viennent, [24:2] trouvent la pierre enlevée [24:3] et le sépulcre ne contenant plus le corps de celui quâelles avaient aimé; [24:4] mais, en perplexité à ce sujet, elles voient deux anges à côté dâelles, [24:5] qui leur demandent pourquoi elles viennent chercher le vivant parmi les morts, [24:6] et ils leur rappellent les paroles si claires de Jésus lui-même, prononcées en Galilée. [24:9] Elles, étant retournées, vont annoncer ces choses à tous les disciples [24:11] qui ne peuvent croire leur récit; [24:12] mais Pierre court au sépulcre où il voit tout en ordre; et il sâen va étonné de ce qui venait dâarriver (vers. 12). Il nây avait en tout ceci aucune foi en la parole de Jésus, ni en ce que disaient les Ãcritures. [24:13] Mais dans le voyage à Emmaüs, [24:27] le Seigneur fait le rapprochement de ces Ãcritures avec ce qui lui était arrivé, [24:21] dévoilant aux esprits des deux disciples encore préoccupés de la pensée dâun royaume terrestre, [24:26] que, selon ces Ãcritures qui révèlent les conseils de Dieu, Christ devait souffrir et entrer dans sa gloire, un Christ rejeté et céleste. [24:32] Il réveille en eux cette attention ardente qui absorbe le coeur quand il est touché; [24:30] ensuite il se révèle à eux en rompant le pain, acte qui était la figure de sa mort, non que ce quâil ait fait là fût la célébration de la cène, mais cet acte particulier se rattachait dans sa signification au fait solennel rappelé aussi par la cène : â [24:31] alors les yeux des disciples sont ouverts et Jésus disparaît. Câétait bien réellement Lui, mais Lui ressuscité, [24:27] qui venait de leur exposer le contenu des Ãcritures, et qui se présentait vivant [24:30] avec les symboles de sa mort. Les deux disciples sâen retournent à Jérusalem.
Ch. 24 v. 33-43 â Les preuves réelles de la résurrection dans le corps données aux disciples
[24:34] Le Seigneur sâétait déjà montré à Simon, et cette apparition dont nous nâavons pas dâautres détails, est mentionnée par Paul (1 Cor. 15 [v. 5]), comme étant la première dont les apôtres jouirent. [24:33] Pendant que les deux disciples, ayant trouvé les onze assemblés et ceux qui étaient avec eux, [24:35] racontaient ce qui leur était arrivé, [24:36] Jésus se présente lui-même au milieu dâeux; [24:37] mais leurs pensées ne sâétaient pas encore faites à la vérité de sa présence en résurrection; ils ne savent pas réaliser lâidée de la résurrection du corps; aussi la présence de Jésus les agite. [24:38] Le Seigneur fait servir leur trouble (très naturel, humainement parlant) à notre bénédiction, [24:39-40] en leur donnant les preuves les plus sensibles que câétait bien lui ressuscité quâils voyaient, et lui avec le corps et lââme quâil avait avant sa mort; il les invite à le toucher, [24:43] et il mange devant eux (*); pas de doute donc que ce ne fût Lui.
(*) Rien ne peut être plus touchant que la manière avec laquelle Il entretient leur confiance en Celui quâils ont connu, homme, tel quâil avait été auparavant, homme toujours, bien que dans un corps spirituel. [24:39] « Touchez-moi », dit-il, « voyez⦠que câest moi-même ». Béni soit Dieu, il est pour toujours un Homme, le même que nous avons connu, dans son amour parfait, au milieu de notre faiblesse.
Ch. 24 v. 44-53 â La mission des disciples après le départ de Jésus
Ch. 24 v. 44-48 â Les disciples sont témoins, dâabord aux Juifs, avec la Parole comme base
[24:44] Il y avait encore une chose importante à leur communiquer â base dâune foi vraie : les paroles de Christ et le témoignage des Ãcritures. Câest ce quâil place devant eux. Mais deux choses étaient encore requises : [24:45] premièrement, la capacité de comprendre la Parole. Jésus ouvre donc leur intelligence pour entendre les Ãcritures, [24:48] et secondement il les établit comme témoins capables de dire, non seulement : Il en est ainsi, car nous lâavons vu, â [24:46] mais aussi : Il en devait être ainsi, parce que Dieu lâa dit dans sa Parole, et le témoignage de Christ a été accompli, confirmé dans sa résurrection. â [24:47] Maintenant la grâce manifestée en Jésus rejeté des Juifs, en Jésus mort pour nos péchés et ressuscité pour le salut de nos âmes, doit être annoncée à toutes les nations, câest-à -dire la repentance et la rémission des péchés. Câest une grâce manifestée à la suite de la résurrection de Jésus, lorsquâil a fait la paix et donne la vie selon la puissance de sa résurrection, lorsque la purification du péché étant faite, le pardon est déjà accordé dans le don de la vie. En même temps, on devait commencer là où la patiente grâce de Dieu reconnaissait encore un lien par lâintercession de Jésus [(23:34)], mais qui ne pouvait être atteint que par la souveraine grâce, et où le péché le plus aggravé rendait le pardon plus nécessaire, et cela par un témoignage qui, venant dâen haut, devait agir avec Jérusalem, comme il agissait avec tous. Ils devaient prêcher la repentance et la rémission des péchés à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. Le Juif, enfant de colère comme les autres, devait rester sur le même pied que ceux-ci. Le témoignage venait dâune plus haute source, où la différence de Juif et de gentil, la différence entre le formalisme légal du premier et le péché plus grossier du dernier pouvait être distinguée, bien quâil lâenvoie encore : « au Juif premièrement ».
Ch. 24 v. 49-53 â Le Saint Esprit, puissance du service, envoyé par Jésus élevé au ciel
Mais il fallait encore quelque chose pour lâaccomplissement de cette mission, savoir la puissance : [24:49] il fallait que les disciples restassent à Jérusalem jusquâà ce quâils fussent revêtus de la puissance dâen haut, dâoù Jésus allait leur envoyer le Saint Esprit par lui promis, et duquel les prophètes mêmes avaient parlé. â [24:50] Après avoir béni ses disciples, les cieux et la grâce céleste caractérisant ses relations avec eux, [24:51] Jésus se sépara dâeux et fut élevé dans le ciel, [24:52] et eux revinrent à Jérusalem avec joie (vers. 48-53).
Jérusalem et Béthanie, liens entre Jésus et les Juifs, et Jésus et les disciples
On aura remarqué que le récit de Luc est très général ici et renferme les grands principes sur lesquels sont basées la doctrine et les preuves de la résurrection. [24:11] On y trouve lâincrédulité du coeur naturel dépeinte dâune manière frappante dans des récits simples et touchants; [24:21] lâattachement des disciples à leur propre espérance du royaume; [24:25] la peine avec laquelle la doctrine de la Parole sâempare de leur coeur, [24:32] quoiquâil sâouvre avec joie à cette doctrine à mesure quâils la réalisent; [24:39] la personne de Jésus ressuscité, encore un homme, lâexcellente personne quâils avaient connue; [24:44] la doctrine de la Parole; [24:45] lâintelligence de la Parole donnée; [24:49] la puissance de lâEsprit accordée â tout ce qui tenait à la vérité et à lâordre éternel des choses mis en évidence. [24:47] Toutefois, Jérusalem, encore reconnue comme point de départ de la grâce sur la terre selon les dispensations de Dieu envers elle, [24:50] nâest pas, même comme localité, un point de contact et de liaison entre Jésus et ses disciples. Ce nâest pas de là quâil les bénit, [24:49] bien que, selon les vues de Dieu envers la terre, ce fût là quâils dussent attendre le Saint Esprit. [24:50] Mais pour ce qui concerne les disciples eux-mêmes et leurs rapports avec lui, le Seigneur les conduit jusquâà Béthanie, dâoù il était parti pour se présenter à Jérusalem comme roi [(19:29)]. Câest dans ce lieu que sâétait accomplie la résurrection de Lazare [(Jean 11)]; câest là quâil avait été reçu par cette famille, type le plus frappant du caractère du résidu qui sâattache à sa personne maintenant rejetée, avec des espérances meilleures [(Jean 12:1-3)]. Câétait là que Jésus sâétait retiré quand il avait accompli pour les Juifs son témoignage, afin que son coeur pût se reposer pendant quelques moments au milieu de ces bien-aimés quâil aimait et qui, à leur tour, lâaimaient par la grâce [(Matt. 21:17)]. Et câest là aussi que, quant aux circonstances extérieures, il établit le lien entre le résidu attaché à sa personne, et le ciel : [24:51] et de là il est enlevé en haut.
[24:47] Jérusalem nâest que le point de départ public des apôtres, pour leur ministère, comme elle avait été le dernier lieu de la scène de son propre témoignage. [24:50-51] Quant aux apôtres eux-mêmes, leur souvenir de la personne de Jésus, séparé dâavec eux, se lie à Béthanie et au ciel; et câest de là que le témoignage devait venir pour Jérusalem même. Ceci est dâautant plus frappant, si nous le comparons avec Matthieu. [Matt. 28:16] Là , le Seigneur va en Galilée, le lieu dâassociation avec le résidu juif, il nâest pas fait mention de lâascension, [Matt. 28:19] et la mission confiée aux disciples est exclusivement envers les nations; câétait rapporter à ceux-ci ce qui avait été confié aux Juifs avec défense de le réintroduire désormais.