Lectionary Calendar
Sunday, December 22nd, 2024
the Fourth Week of Advent
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-53
Plan
3>Jésus élevé au ciel
Jésus, conduit ses disciples hors de la ville sur le mont des Oliviers, et là, étendant ses mains, il les bénit ; et pendant qu’il les bénit, il est élevé au ciel (50, 51).
Les disciples à Jérusalem
Les disciples s’en retournent à Jérusalem avec une grande joie. Et ils s’assemblent fréquemment, louant et bénissant Dieu (52, 53).
Dehors, c’est-à-dire : hors de la ville.
Jusque vers Béthanie, suivant la leçon de Codex Sinaiticus, B, C.
Le texte reçu porte : jusqu’à Béthanie.
Jésus conduisit ses disciples jusque sur le mont des Oliviers, qu’il fallait traverser pour aller à Béthanie, située sur le versant oriental de la montagne (comparer Actes 1:12). C’est là qu’il s’arrêta, donna à ses disciples sa dernière bénédiction et se sépara d’eux (verset 51).
Voir, sur la sommité de la montagne où eut lieu probablement l’ascension, le Voyage en Terre Sainte de M. Félix Bovet, page 202, 7e édition.
Luc ne fait qu’indiquer ici en quelques mots l’ascension de Jésus, qu’il se proposait de décrire plus en détail dans son second livre (Actes 1:1-12; voir verset 49, note).
Le texte reçu ajoute : et il était élevé en haut vers le ciel.
Codex Sinaiticus, D et quelques exemplaires de l’Itala omettent ces mots, qui sont probablement une interpolation tirée de Marc 16:19 ou de Actes 1:9.
D et quelques copies de l’Itala omettent les mots : l’ayant adoré, que porte le texte reçu; ceux-ci se lisent, il est vrai, dans tous les autres documents, même Codex Sinaiticus
Mais, comme le remarque Tischendorf, ils se rattachent étroitement à la phrase inauthentique du verset précédent. Leur adjonction s’explique mieux que leur omission.
La conviction que leur Maître venait de rentrer dans la gloire divine cause cette grande joie des disciples. Celle-ci a succédé à la profonde tristesse qu’ils éprouvaient à la seule pensée d’une séparation d’avec leur Maître.
Le mot continuellement doit être pris dans un sens relatif : toutes les fois que les actes du culte les appelaient dans le temple.
Ici encore, les critiques préfèrent la leçon de D et de l’Itala : louant; car ce terme, comme le remarque M. Godet,
Codex Sinaiticus; B, C lui ont substitué : bénissant. Le texte reçu, avec A, majuscules, combine les deux leçons : louant et bénissant.
Le texte reçu porte comme dernier mot de l’Évangile : Amen.
Cette adjonction, qui provient de l’usage liturgique, manque dans Codex Sinaiticus, C, D, l’Itala.
On a prétendu que l’ascension de Jésus n’est rapportée que par Luc, Marc 16:19 étant tiré de Luc. Matthieu et Jean gardent le silence sur ce fait. Ce n’est là qu’une apparence : dans saint Jean, Jésus parle à diverses reprises de « remonter où il était auparavant » (Jean 6:62; comparez Luc 17:5; Luc 20:17; Luc 13:1), et, dans Matthieu, chacune des prédictions du retour de Christ pour le jugement du monde suppose son ascension (Matthieu 13:30-41; Matthieu 24:30; Matthieu 25:31, etc.).
Les apôtres proclament d’une voix unanime la réalité de ce fait (Actes 2:32-33; Actes 7:56; Éphésiens 4:10; 1 Timothée 3:16; Hébreux 9:11-24; Hébreux 10:12; 1 Pierre 3:22, et toute l’Apocalypse); et s’ils annoncent aux fidèles leur résurrection et la glorification de leur corps comme l’accomplissement de leurs espérances, c’est en leur montrant le corps glorifié de Christ qui est leur Chef (1 Corinthiens 15:49; Philippiens 3:21).
L’ascension de Jésus est le couronnement de sa vie sainte et le complément de sa résurrection, dont elle ne doit pas être séparée.
Par le fait de la résurrection, Jésus est entré en possession d’un corps glorifié, comme le montrent dans notre récit même ses apparitions et ses disparitions soudaines (versets 15, 31, 36).
La suprême entrevue sur le mont des Oliviers se produisit dans les mêmes conditions que celles qui avaient eu lieu pendant les quarante jours.