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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-56
1 à 25 Jésus devant Pilate et Hérode.
Voir, sur le procès de Jésus devant Pilate, Matthieu 27:1-2; Matthieu 27:11-30, notes; Marc 15:1-20, notes; Jean 18:28-19.16, notes.
Les Juifs formulent ici une accusation politique, qui peut se décomposer en trois chefs principaux :
Ils ne mentionnent pas sa prétention dâêtre le Fils de Dieu (Luc 22:70), pour laquelle ils lâavaient condamné comme blasphémateur, car ils savent que le gouverneur romain nâaurait eu aucun égard à ce grief dâordre purement religieux (comparer Matthieu 27:11, note)
Tu le dis, hébraïsme qui signifie : Oui, je le suis.
Cette franche confession de sa royauté, faite par Jésus devant Pilate sans aucune explication, se trouve dans les trois premiers évangiles. Mais, dâaprès Jean (Jean 18:33-37), le Sauveur eut avec le gouverneur un entretien sur la nature de cette royauté. Sans ce récit de Jean, on ne comprendrait pas comment Pilate conclut ici (verset 4) à lâinnocence de Jésus.
Ce mot il agite ou trouble le peuple devait encore avoir, aux yeux de Pilate, une signification politique, et le verbe est au présent pour indiquer que Jésus cause habituellement ce trouble, et maintenant même, ici, à Jérusalem, comme il lâa fait en Galilée.
Les accusateurs font sans doute allusion aux foules qui suivaient Jésus avec enthousiasme, lors de son entrée à Jérusalem.
Grec : Entendant (le mot) Galiléeâ¦
Codex Sinaiticus, B retranchent Galilée.
Pilate, convaincu de lâinnocence de Jésus (verset 4), voyant clairement que les accusateurs nâagissaient que par haine (Matthieu 27:18), devait désirer de ne pas souiller son gouvernement de ce meurtre juridique; mais comme, dâautre part, il craignait que les Juifs ne lâaccusassent auprès de lâempereur (Jean 19:12), il se voit en grande perplexité, sans avoir au dedans de lui le secours puissant de la conscience, qui seule donne la force de dire : «â¯Je ne puis pasâ¯Â».
Il sâengage dans une série de manÅuvres pour délivrer Jésus. Il saisit avec empressement lâoccasion qui sâoffre à lui de rejeter sur un autre la responsabilité de cette affaire. Il renvoie Jésus à Hérode, qui se trouvait comme lui à Jérusalem à lâoccasion de la fête, pensant que ce prince le ferait emmener dans son gouvernement, dont il ressortirait, afin de le juger. Il sâagit dâHérode Antipas, tétrarque de la Galilée et de la Pérée (Luc 3:1-2, note).
Luc seul a conservé ce trait auquel la tradition apostolique avait sans doute attribué peu dâimportance, parce quâil était resté sans influence sur le procès de Jésus.
Ce prince débauché, superstitieux et sans caractère (voir Matthieu 14:1-11), désirait, pour satisfaire une vaine curiosité, voir le prophète dont la renommée remplissait ses Ãtats (Luc 9:9).
Le texte reçu porte : «â¯il avait ouï dire de lui beaucoup de chosesâ¯Â», mot qui est omis par Codex Sinaiticus, B, D, la plupart des majuscules et quelques versions.
Grec : il lâinterrogeait par beaucoup de paroles, mais lui-même (Jésus) ne lui répondit rien.
Le verbe à lâimparfait indique quâen effet lâinterrogatoire dura longtemps; mais jusquâau bout le Sauveur garda le silence.
Ce silence significatif disait au meurtrier de Jean-Baptiste quâil était moralement incapable et indigne dâentendre une seule parole du Sauveur, et bien plus encore de lui voir faire un miracle.
Ils pouvaient répéter devant Hérode, qui était Juif, les mêmes accusations quâils avaient articulées, soit devant le sanhédrin, soit devant Pilate.
Mais Hérode connaissait trop bien Jésus, par sa réputation en Galilée, pour entrer dans leurs vues.
Hérode, blessé du silence de Jésus, se venge de lui par le mépris, montre en même temps quâil nâa rien à craindre dâun tel roi, et dédaigne de le juger.
Il nâavait pas toujours pensé ainsi (Luc 9:9; comparez Luc 13:31); mais il parait que les remords, qui lui avaient jadis inspiré de la crainte, étaient étouffés.
Le vêtement éclatant dont il revêtit Jésus pouvait être la toge blanche que portaient les candidats aux grands emplois de lâÃtat, ou un manteau royal; dans lâun et lâautre cas, Hérode parodiait avec mépris lâidée de la royauté de Jésus. Câest là ce quâimitera bientôt Pilate, en couvrant Jésus dâun manteau de pourpre et dâune couronne dâépines !
On ignore quelle était la cause de cette inimitié; peut-être quelque conflit de compétence. Mais Hérode, peu habitué aux prévenances du gouverneur romain, fut flatté dâun acte par lequel Pilate reconnaissait son autorité, même à Jérusalem; de là leur réconciliation.
On voit fréquemment les grands du monde oublier leurs rivalités et leurs haines, pour unir leurs efforts contre Jésus et sa cause (Actes 4:27).
Pilate, voyant quâil nâavait pas réussi à se débarrasser de cette affaire en la renvoyant à Hérode, recourt à un autre expédient.
Il rappelle auprès de lui les chefs et tout le peuple, et leur déclare encore une fois que, dans son premier interrogatoire, il nâa trouvé en Jésus aucun motif de condamnation, et quâHérode aussi lâa trouvé innocent, puisquâil lâa renvoyé.
Il leur propose donc de le châtier, afin de leur donner quelque satisfaction, et de le relâcher ensuite.
Le texte reçu, avec A, D, porte : (verset 15) je vous ai renvoyés à lui, au lieu de il nous lâa renvoyé; la leçon que nous adoptons avec les meilleurs critiques exprime évidemment la pensée de Pilate; car câest le fait même quâHérode a renvoyé Jésus qui prouve que ce dernier nâa rien fait qui fût digne de mort.
Le mot châtier nâindique pas quel genre de châtiment Pilate propose dâinfliger à Jésus; mais câétait évidemment lâhorrible supplice de la flagellation, qui précédait toujours lâexécution dâune sentence de mort (voir Matthieu 27:26 note).
Pilate espérait quâaprès avoir fait subir à Jésus cette première partie du supplice, il obtiendrait de pouvoir lâexempter de la seconde. Il comptait sans la haine des accusateurs : ceux-ci repousseront une concession, qui est déjà un déni de justice, puisque Pilate avait déclaré lâaccusé innocent.
Le peuple répond à Pilate en réclamant à grands cris la mort de Jésus. Tel est le sens de ce mot : Ãte celui-ci.
Mais comment lâidée lui vient-elle de demander la liberté de Barabbas ? Les trois autres évangélistes rappellent ici le privilège quâavait le peuple juif dâobtenir la liberté dâun prisonnier à la fête de Pâques; dâaprès Matthieu, Pilate pose au peuple cette question : «â¯Lequel voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ou Jésus ?â¯Â» Pour réparer cette omission de Luc, le texte reçu a introduit le verset 17 «â¯Or il était obligé de leur relâcher quelquâun à chaque fêteâ¯Â» (Matthieu 27:15; Marc 15:6; Jean 18:39).
Ce verset 17, bien quâil se lise dans Codex Sinaiticus, plusieurs majuscules, lâItala et dâautres versions et que D le place après le verset 19, doit être retranché dâaprès B, A, et dâautres témoignages.
Marc Marc 15:7 caractérise ce criminel de la même manière que Luc, mais sans nous dire en quelles circonstances avaient eu lieu cette sédition et ce meurtre.
Jean (Jean 18:40) appelle Barabbas un brigand.
Le contenu de cette nouvelle allocution de Pilate nâest pas indiqué.
(comparer Jean 19:4-12)
Dâaprès le récit de Luc, câest en effet la troisième fois que Pilate déclare Jésus innocent (versets 4, 14). Et il réitère (verset 16) lâoffre de faire châtier Jésus.
Luc ne mentionne pas lâexécution de ce châtiment.
Matthieu (Matthieu 27:26) et Marc (Marc 15:15) rapportent que la flagellation eut lieu après le prononcé de la sentence, tandis que Jean (Jean 19:1) la présente comme un des moyens que Pilate employa pour libérer Jésus, en excitant la pitié du peuple.
Redoublaient, devenaient plus forts, ou, mieux encore, prévalaient, lâemportaient sur toutes les résistances et sur tous les expédients de Pilate. Ce ne fut plus un jugement, mais un tumulte, une violence.
Après les mots : leurs cris, le texte reçu ajoute : et ceux des principaux sacrificateurs.
Ces derniers mots manquent dans Codex Sinaiticus, B, lâItala, et sont probablement tirés des parallèles.
Quel contraste tragique entre ces deux hommes, dont lâun est libéré et lâautre livré à la mort !
Luc résume admirablement son récit : il fait ressortir lâiniquité du choix du peuple, en répétant les titres de Barabbas (versets 19, 25), et accentue par ces expressions, qui ne sont pas exemptes dâironie, la lâcheté du gouverneur romain : Pilate prononça que ce quâils demandaient fût fait, et : il le livra à leur volonté.
Pour Jésus, ce fut une dernière amertume, de se voir préférer un brigand !
Plan
3>Lâinhumation de Jésus
Joseph dâArimathée, membre du sanhédrin, qui nâavait point participé à la décision de cette assemblée, se rend auprès de Pilate et demande le corps de Jésus ; puis, après lâavoir descendu de la croix et enveloppé dans un linceul, il le dépose dans un sépulcre neuf (50-53).
Les préparatifs des femmes
Comme le sabbat allait commencer, les femmes galiléennes observent où lâon met le corps de Jésus, puis vont préparer des aromates (54-56a).
50 à 56 la sépulture
Voir, sur la sépulture de Jésus, Matthieu 27:57-61; Marc 15:42-47, notes; comparez Jean 19:38-42.
Chacun des quatre évangélistes caractérise Joseph dâArimathée à sa manière, de sorte que réunis, ils nous donnent une idée assez complète de ce pieux et éminent Israélite.
Matthieu fait remarquer quâil était «â¯richeâ¯Â»;
Marc le nomme «â¯un conseiller de distinctionâ¯Â» et ajoute, ainsi que Luc, «â¯quâil attendait, lui aussi, le royaume de Dieuâ¯Â»;
Luc le désigne encore par ces deux épithètes importantes : un homme bon et juste.
Enfin, Jean nous apprend quâil était «â¯disciple de Jésus, mais en secret, à cause de la crainte des Juifsâ¯Â».
Et maintenant, à lâheure du danger, quand la cause du Sauveur parait perdue, cet homme, intimidé jusquâalors, trouve le courage dâaccomplir un saint devoir.
Déjà avant la manifestation du Sauveur, Joseph était du nombre de ces pieux Israélites qui attendaient lâaccomplissement des promesses de Dieu et lâétablissement de son règne (Luc 2:25-38); câest ce quâindique le mot lui aussi, omis à tort par quelques manuscrits (Codex Sinaiticus, B, C, D).
Sa conduite actuelle prouve quâil avait reconnu en Jésus le fondateur de ce royaume.
Matthieu nous apprend que ce sépulcre appartenait à Joseph lui-même et quâil était neuf. Luc et Jean attachent assez dâimportance à ce dernier trait pour ajouter que personne nây avait encore été mis.
Un tel sépulcre était plus honorable pour le Sauveur en préservant son corps du contact avec dâautres cadavres, qui, suivant la loi juive, lui auraient fait contracter une souillure.
Ce jour était la préparation du sabbat; celui-ci allait commencer le vendredi soir au coucher du soleil.
Cette indication, ainsi que quelques autres dans les récits des synoptiques eux-mêmes, semble prouver que la mort de Jésus nâeut pas lieu au grand jour de la fête, le 15 nizan, car il serait étrange que celui-ci fût désigné par ce terme de préparation, et opposé à un simple sabbat.
Voir, sur cette question, Jean 13:1, note.
Ici, comme au verset 49, Luc passe sous silence les noms de ces femmes, conservés par Matthieu et Marc. Elles suivirent Joseph jusquâau sépulcre, soit par attachement au Maître quâelles avaient perdu, soit à cause de leur intention indiquée au verset suivant.
Marc (Marc 16:1) dit plus exactement quâelles firent ces préparatifs le samedi soir après que le sabbat fût passé. Elles nâauraient pas eu le temps de les faire le vendredi soir, parce que le sabbat commençait au coucher du soleil. Leurs préparatifs achevés le samedi soir, il était trop tard pour procéder encore à lâembaumement du corps de Jésus; voilà pourquoi elles ne vinrent au sépulcre que le dimanche matin.
Mais alors le Prince de la vie nâavait plus besoin de leurs aromates et de leurs parfums; Dieu nâavait pas permis que son Bien-Aimé sentit la corruption (Psaumes 16:10; Actes 2:27).