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Thursday, November 21st, 2024
the Week of Proper 28 / Ordinary 33
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-56
1 Ă 25 JĂ©sus devant Pilate et HĂ©rode.
Voir, sur le procès de Jésus devant Pilate, Matthieu 27:1-2; Matthieu 27:11-30, notes; Marc 15:1-20, notes; Jean 18:28-19.16, notes.
Les Juifs formulent ici une accusation politique, qui peut se décomposer en trois chefs principaux :
Ils ne mentionnent pas sa prétention d’être le Fils de Dieu (Luc 22:70), pour laquelle ils l’avaient condamné comme blasphémateur, car ils savent que le gouverneur romain n’aurait eu aucun égard à ce grief d’ordre purement religieux (comparer Matthieu 27:11, note)
Tu le dis, hébraïsme qui signifie : Oui, je le suis.
Cette franche confession de sa royauté, faite par Jésus devant Pilate sans aucune explication, se trouve dans les trois premiers évangiles. Mais, d’après Jean (Jean 18:33-37), le Sauveur eut avec le gouverneur un entretien sur la nature de cette royauté. Sans ce récit de Jean, on ne comprendrait pas comment Pilate conclut ici (verset 4) à l’innocence de Jésus.
Ce mot il agite ou trouble le peuple devait encore avoir, aux yeux de Pilate, une signification politique, et le verbe est au présent pour indiquer que Jésus cause habituellement ce trouble, et maintenant même, ici, à Jérusalem, comme il l’a fait en Galilée.
Les accusateurs font sans doute allusion aux foules qui suivaient Jésus avec enthousiasme, lors de son entrée à Jérusalem.
Grec : Entendant (le mot) Galilée…
Codex Sinaiticus, B retranchent Galilée.
Pilate, convaincu de l’innocence de Jésus (verset 4), voyant clairement que les accusateurs n’agissaient que par haine (Matthieu 27:18), devait désirer de ne pas souiller son gouvernement de ce meurtre juridique; mais comme, d’autre part, il craignait que les Juifs ne l’accusassent auprès de l’empereur (Jean 19:12), il se voit en grande perplexité, sans avoir au dedans de lui le secours puissant de la conscience, qui seule donne la force de dire : « Je ne puis pas ».
Il s’engage dans une série de manœuvres pour délivrer Jésus. Il saisit avec empressement l’occasion qui s’offre à lui de rejeter sur un autre la responsabilité de cette affaire. Il renvoie Jésus à Hérode, qui se trouvait comme lui à Jérusalem à l’occasion de la fête, pensant que ce prince le ferait emmener dans son gouvernement, dont il ressortirait, afin de le juger. Il s’agit d’Hérode Antipas, tétrarque de la Galilée et de la Pérée (Luc 3:1-2, note).
Luc seul a conservé ce trait auquel la tradition apostolique avait sans doute attribué peu d’importance, parce qu’il était resté sans influence sur le procès de Jésus.
Ce prince débauché, superstitieux et sans caractère (voir Matthieu 14:1-11), désirait, pour satisfaire une vaine curiosité, voir le prophète dont la renommée remplissait ses États (Luc 9:9).
Le texte reçu porte : « il avait ouï dire de lui beaucoup de choses », mot qui est omis par Codex Sinaiticus, B, D, la plupart des majuscules et quelques versions.
Grec : il l’interrogeait par beaucoup de paroles, mais lui-même (Jésus) ne lui répondit rien.
Le verbe à l’imparfait indique qu’en effet l’interrogatoire dura longtemps; mais jusqu’au bout le Sauveur garda le silence.
Ce silence significatif disait au meurtrier de Jean-Baptiste qu’il était moralement incapable et indigne d’entendre une seule parole du Sauveur, et bien plus encore de lui voir faire un miracle.
Ils pouvaient répéter devant Hérode, qui était Juif, les mêmes accusations qu’ils avaient articulées, soit devant le sanhédrin, soit devant Pilate.
Mais Hérode connaissait trop bien Jésus, par sa réputation en Galilée, pour entrer dans leurs vues.
Hérode, blessé du silence de Jésus, se venge de lui par le mépris, montre en même temps qu’il n’a rien à craindre d’un tel roi, et dédaigne de le juger.
Il n’avait pas toujours pensé ainsi (Luc 9:9; comparez Luc 13:31); mais il parait que les remords, qui lui avaient jadis inspiré de la crainte, étaient étouffés.
Le vêtement éclatant dont il revêtit Jésus pouvait être la toge blanche que portaient les candidats aux grands emplois de l’État, ou un manteau royal; dans l’un et l’autre cas, Hérode parodiait avec mépris l’idée de la royauté de Jésus. C’est là ce qu’imitera bientôt Pilate, en couvrant Jésus d’un manteau de pourpre et d’une couronne d’épines !
On ignore quelle était la cause de cette inimitié; peut-être quelque conflit de compétence. Mais Hérode, peu habitué aux prévenances du gouverneur romain, fut flatté d’un acte par lequel Pilate reconnaissait son autorité, même à Jérusalem; de là leur réconciliation.
On voit fréquemment les grands du monde oublier leurs rivalités et leurs haines, pour unir leurs efforts contre Jésus et sa cause (Actes 4:27).
Pilate, voyant qu’il n’avait pas réussi à se débarrasser de cette affaire en la renvoyant à Hérode, recourt à un autre expédient.
Il rappelle auprès de lui les chefs et tout le peuple, et leur déclare encore une fois que, dans son premier interrogatoire, il n’a trouvé en Jésus aucun motif de condamnation, et qu’Hérode aussi l’a trouvé innocent, puisqu’il l’a renvoyé.
Il leur propose donc de le châtier, afin de leur donner quelque satisfaction, et de le relâcher ensuite.
Le texte reçu, avec A, D, porte : (verset 15) je vous ai renvoyés à lui, au lieu de il nous l’a renvoyé; la leçon que nous adoptons avec les meilleurs critiques exprime évidemment la pensée de Pilate; car c’est le fait même qu’Hérode a renvoyé Jésus qui prouve que ce dernier n’a rien fait qui fût digne de mort.
Le mot châtier n’indique pas quel genre de châtiment Pilate propose d’infliger à Jésus; mais c’était évidemment l’horrible supplice de la flagellation, qui précédait toujours l’exécution d’une sentence de mort (voir Matthieu 27:26 note).
Pilate espérait qu’après avoir fait subir à Jésus cette première partie du supplice, il obtiendrait de pouvoir l’exempter de la seconde. Il comptait sans la haine des accusateurs : ceux-ci repousseront une concession, qui est déjà un déni de justice, puisque Pilate avait déclaré l’accusé innocent.
Le peuple répond à Pilate en réclamant à grands cris la mort de Jésus. Tel est le sens de ce mot : Ôte celui-ci.
Mais comment l’idée lui vient-elle de demander la liberté de Barabbas ? Les trois autres évangélistes rappellent ici le privilège qu’avait le peuple juif d’obtenir la liberté d’un prisonnier à la fête de Pâques; d’après Matthieu, Pilate pose au peuple cette question : « Lequel voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ou Jésus ? » Pour réparer cette omission de Luc, le texte reçu a introduit le verset 17 « Or il était obligé de leur relâcher quelqu’un à chaque fête » (Matthieu 27:15; Marc 15:6; Jean 18:39).
Ce verset 17, bien qu’il se lise dans Codex Sinaiticus, plusieurs majuscules, l’Itala et d’autres versions et que D le place après le verset 19, doit être retranché d’après B, A, et d’autres témoignages.
Marc Marc 15:7 caractérise ce criminel de la même manière que Luc, mais sans nous dire en quelles circonstances avaient eu lieu cette sédition et ce meurtre.
Jean (Jean 18:40) appelle Barabbas un brigand.
Le contenu de cette nouvelle allocution de Pilate n’est pas indiqué.
(comparer Jean 19:4-12)
D’après le récit de Luc, c’est en effet la troisième fois que Pilate déclare Jésus innocent (versets 4, 14). Et il réitère (verset 16) l’offre de faire châtier Jésus.
Luc ne mentionne pas l’exécution de ce châtiment.
Matthieu (Matthieu 27:26) et Marc (Marc 15:15) rapportent que la flagellation eut lieu après le prononcé de la sentence, tandis que Jean (Jean 19:1) la présente comme un des moyens que Pilate employa pour libérer Jésus, en excitant la pitié du peuple.
Redoublaient, devenaient plus forts, ou, mieux encore, prévalaient, l’emportaient sur toutes les résistances et sur tous les expédients de Pilate. Ce ne fut plus un jugement, mais un tumulte, une violence.
Après les mots : leurs cris, le texte reçu ajoute : et ceux des principaux sacrificateurs.
Ces derniers mots manquent dans Codex Sinaiticus, B, l’Itala, et sont probablement tirés des parallèles.
Quel contraste tragique entre ces deux hommes, dont l’un est libéré et l’autre livré à la mort !
Luc résume admirablement son récit : il fait ressortir l’iniquité du choix du peuple, en répétant les titres de Barabbas (versets 19, 25), et accentue par ces expressions, qui ne sont pas exemptes d’ironie, la lâcheté du gouverneur romain : Pilate prononça que ce qu’ils demandaient fût fait, et : il le livra à leur volonté.
Pour Jésus, ce fut une dernière amertume, de se voir préférer un brigand !
Plan
3>L’inhumation de Jésus
Joseph d’Arimathée, membre du sanhédrin, qui n’avait point participé à la décision de cette assemblée, se rend auprès de Pilate et demande le corps de Jésus ; puis, après l’avoir descendu de la croix et enveloppé dans un linceul, il le dépose dans un sépulcre neuf (50-53).
Les préparatifs des femmes
Comme le sabbat allait commencer, les femmes galiléennes observent où l’on met le corps de Jésus, puis vont préparer des aromates (54-56a).
50 à 56 la sépulture
Voir, sur la sépulture de Jésus, Matthieu 27:57-61; Marc 15:42-47, notes; comparez Jean 19:38-42.
Chacun des quatre évangélistes caractérise Joseph d’Arimathée à sa manière, de sorte que réunis, ils nous donnent une idée assez complète de ce pieux et éminent Israélite.
Matthieu fait remarquer qu’il était « riche »;
Marc le nomme « un conseiller de distinction » et ajoute, ainsi que Luc, « qu’il attendait, lui aussi, le royaume de Dieu »;
Luc le désigne encore par ces deux épithètes importantes : un homme bon et juste.
Enfin, Jean nous apprend qu’il était « disciple de Jésus, mais en secret, à cause de la crainte des Juifs ».
Et maintenant, à l’heure du danger, quand la cause du Sauveur parait perdue, cet homme, intimidé jusqu’alors, trouve le courage d’accomplir un saint devoir.
Déjà avant la manifestation du Sauveur, Joseph était du nombre de ces pieux Israélites qui attendaient l’accomplissement des promesses de Dieu et l’établissement de son règne (Luc 2:25-38); c’est ce qu’indique le mot lui aussi, omis à tort par quelques manuscrits (Codex Sinaiticus, B, C, D).
Sa conduite actuelle prouve qu’il avait reconnu en Jésus le fondateur de ce royaume.
Matthieu nous apprend que ce sépulcre appartenait à Joseph lui-même et qu’il était neuf. Luc et Jean attachent assez d’importance à ce dernier trait pour ajouter que personne n’y avait encore été mis.
Un tel sépulcre était plus honorable pour le Sauveur en préservant son corps du contact avec d’autres cadavres, qui, suivant la loi juive, lui auraient fait contracter une souillure.
Ce jour était la préparation du sabbat; celui-ci allait commencer le vendredi soir au coucher du soleil.
Cette indication, ainsi que quelques autres dans les récits des synoptiques eux-mêmes, semble prouver que la mort de Jésus n’eut pas lieu au grand jour de la fête, le 15 nizan, car il serait étrange que celui-ci fût désigné par ce terme de préparation, et opposé à un simple sabbat.
Voir, sur cette question, Jean 13:1, note.
Ici, comme au verset 49, Luc passe sous silence les noms de ces femmes, conservés par Matthieu et Marc. Elles suivirent Joseph jusqu’au sépulcre, soit par attachement au Maître qu’elles avaient perdu, soit à cause de leur intention indiquée au verset suivant.
Marc (Marc 16:1) dit plus exactement qu’elles firent ces préparatifs le samedi soir après que le sabbat fût passé. Elles n’auraient pas eu le temps de les faire le vendredi soir, parce que le sabbat commençait au coucher du soleil. Leurs préparatifs achevés le samedi soir, il était trop tard pour procéder encore à l’embaumement du corps de Jésus; voilà pourquoi elles ne vinrent au sépulcre que le dimanche matin.
Mais alors le Prince de la vie n’avait plus besoin de leurs aromates et de leurs parfums; Dieu n’avait pas permis que son Bien-Aimé sentit la corruption (Psaumes 16:10; Actes 2:27).