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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur James 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/james-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur James 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-26
Les preuves manifestes de la réalité de la foi professée
Lâapôtre entre maintenant dans ce qui concerne ceux qui faisaient profession de croire que Jésus était le Christ, le Seigneur. Auparavant, au chapitre 1, il avait parlé de la nouvelle nature en rapport avec Dieu, [2:14] ici la profession de la foi en Christ est placée en présence de la même pierre de touche, â la réalité des fruits produits par elle, en contraste avec ce monde. Tous ces principes, [2:7] la valeur du nom de Jésus, [2:8]
de la loi comme Christ lâa présentée, [2:12] et la loi de la liberté, sont mis en avant pour juger de la réalité de la foi professée, ou pour convaincre le professant quâil ne la possédait pas. Deux choses sont réprouvées : [2:9] dâabord dâavoir égard à lâapparence des personnes, [2:17] et ensuite lâabsence des bonnes oeuvres qui doivent être la preuve de la sincérité de la profession.Ch. 2 v. 1-13 â Lâacception entre riches et pauvres
Ch. 2 v. 1-7 â Lâégard à lâapparence est contraire à la pensée divine
[2:4] En premier lieu donc, lâapôtre blâme les égards pour lâapparence des personnes. [2:1] On professe quâon a la foi au Seigneur Jésus, et lâon est animé de lâesprit du monde ! [2:5] Lâapôtre répond : Dieu a choisi les pauvres, en les rendant riches en foi et héritiers du royaume. [2:6] Les professants les avaient méprisés : [2:7] ces riches blasphémaient le nom de Christ [2:6] et persécutaient les chrétiens.
Ch. 2 v. 8-11 â La loi demande dâaimer son prochain sans exception
[2:8] En second lieu, Jacques en appelle au sommaire pratique de la loi dont Jésus avait parlé, à la loi royale. [2:9] On violait la loi elle-même, en favorisant les riches; [2:10] or, la loi nâadmet aucune infraction quelconque à ses commandements, parce quâil y va de lâautorité du législateur. [2:9] En méprisant les pauvres, certes, on nâaime pas son prochain comme soi-même.
Ch. 2 v. 12-13 â Celui qui a la nature divine doit marcher selon les principes de Dieu
[2:12] En troisième lieu, on doit marcher comme ceux dont la responsabilité est mesurée par la loi de la liberté, comme ceux qui, possédant une nature qui goûte et aime ce qui est de Dieu, sont affranchis de tout ce qui lui est contraire, en sorte quâils ne peuvent pas sâexcuser sâils admettent des principes qui ne sont pas ceux de Dieu lui-même. [2:13] Cette introduction de la nature divine conduit lâapôtre à parler de la miséricorde dans laquelle Dieu lui-même se glorifie. Lâhomme qui ne montre point de miséricorde, se trouvera lâobjet du jugement quâil a aimé.
Ch. 2 v. 14-26 â Les oeuvres comme preuve de la foi professée
Ch. 2 v. 14-18 â La foi invisible ne se montre que par ses fruits
[2:14] La seconde partie du chapitre se rattache à cette pensée, car lâapôtre commence son discours sur les oeuvres, comme preuves de la foi, en parlant de cette miséricorde qui répond à la nature et au caractère de Dieu, desquels le vrai chrétien, comme né de Dieu, a été rendu participant. La profession dâavoir la foi, sans cette vie dont lâexistence est prouvée par les oeuvres, ne peut profiter à personne. Câest assez clair. Je dis : la profession dâavoir la foi, parce que lâépître le dit : « Si quelquâun dit quâil a la foi » (vers. 14). Là est la clef de cette partie de lâépître. Il dit quâil a la foi; où en est la preuve ? Elle est « dans les oeuvres ». Et câest de cette manière que lâapôtre use de celles-ci. Un homme
quâil a la foi. Mais la foi nâest pas une chose que nous puissions . [2:18] Câest pourquoi nous disons avec raison : -moi ta foi. Câest lâévidence de la foi qui est demandée pour lâhomme; ce nâest que par ses fruits que nous pouvons la rendre évidente aux hommes; car la foi elle-même ne se voit pas. Mais si je produis ces fruits, il faut bien que la racine soit là , autrement les fruits nây seraient pas. Ainsi la foi ne se montre pas elle-même aux autres et ne peut être reconnue des hommes sans les oeuvres, mais les oeuvres, fruits de la foi, en démontrent lâexistence.Ch. 2 v. 19 â La profession dâune doctrine vraie, sans relation avec Dieu
[2:19] Ce qui suit fait voir que lâapôtre parle de la profession dâune doctrine, vraie peut-être en elle-même, de certaines vérités que lâon confesse; car câest une foi réelle qui est considérée â une certitude de connaissance et de conviction quâont les démons en lâunité de Dieu. Ils ne doutent pas de celle-ci; mais il nây a aucun lien entre leur coeur et Dieu par le moyen dâune nouvelle nature; il sâen faut bien !
Ch. 2 v. 20 â La foi sans fruits est morte
Mais lâapôtre confirme cela par le cas des hommes chez qui lâopposition avec la nature divine nâest pas aussi apparente. [2:20] La foi, cette foi qui reconnaît la vérité à lâégard du Christ, est morte sans les oeuvres, câest-à -dire quâune foi qui est telle quâelle ne produit point de fruits, est morte.
La vraie foi est liée à la vie nouvelle donnée de Dieu
[2:16] On voit (verset 16) que la foi dont lâapôtre parle, est une profession dépourvue de réalité; [2:19] le verset 19 montre que cette foi peut être une certitude, sans feinte, que la chose que lâon croit est vraie; mais la vie engendrée par la Parole, de sorte quâune relation soit formée entre lââme et Dieu, manque entièrement. Parce que cette vie vient de la Parole, câest la
: étant engendrés de Dieu, nous avons une nouvelle. Cette vie opère, câest-à -dire la foi opère selon la relation avec Dieu, dans des oeuvres qui découlent naturellement dâelle, et qui rendent témoignage à la foi qui les a produites.Ch. 2 v. 21-26 â Des exemples de fruits de la foi, étrangers à la nature de lâhomme
Du verset 20 jusquâà la fin du chapitre, lâapôtre présente de nouvelles preuves de sa thèse, fondées sur le dernier principe que je viens dâénoncer. Or, ces preuves nâont rien du tout à faire avec les fruits dâune nature aimable (car il y en a de tels qui nous appartiennent comme créatures), mais ne venant pas dâune vie qui a pour source la parole de Dieu, par laquelle il nous a engendrés [(1:18)]. Les fruits dont lâapôtre parle, rendent témoignage par leur caractère même à la foi qui les a produits. [2:21] Abraham a offert son fils, [2:25] Rahab a reçu les messagers dâIsraël, en sâassociant au peuple de Dieu quand tout était opposé à celui-ci, et en se séparant elle-même de son propre peuple par la foi. [2:21] Tout sacrifier pour Dieu, [2:25] tout abandonner pour son peuple, avant quâil eût remporté une seule victoire, et alors que le monde était entier dans sa force, tels sont les fruits de la foi.
[2:23] Lâun sâen est rapporté à Dieu, et lâa cru de la manière la plus absolue, contre tout ce qui est dans la nature ou ce sur quoi la nature peut compter; [2:25] lâautre reconnut le peuple de Dieu lorsque tout était contre lui : mais ni une chose, ni lâautre, nâétait le fruit dâune nature aimable, ni dâun sentiment naturel du bien, comme ce que les hommes appellent de bonnes oeuvres. [2:21] Lâun était un père allant mettre à mort son fils, [2:25] lâautre était une mauvaise femme trahissant son pays. [2:23] Certainement les Ãcritures sont accomplies, qui disent quâAbraham a cru Dieu. Comment aurait-il pu agir comme il lâa fait, sâil nâavait pas cru Dieu ? [2:22] Les oeuvres ont mis le sceau sur sa foi : [2:26] et la foi sans les oeuvres est comme le corps sans lââme, une forme extérieure privée de la vie qui lâanime. [2:22] La foi agit dans les oeuvres â car sans elle les oeuvres sont une nullité; elles ne sont pas celles de la nouvelle vie â et les oeuvres complètent la foi qui agit en elles, car malgré lâépreuve, et dans lâépreuve, la foi est en activité. Les oeuvres de loi nây ont aucune part; la loi extérieure qui exige, nâest pas une vie qui produit (en dehors de cette nature divine) ces dispositions saintes et aimantes qui, ayant Dieu et son peuple pour objet, estiment que rien dâautre nâa de valeur.
Dieu voit la foi sans ses oeuvres, qui sont pour lâhomme
[2:24] On remarquera que Jacques ne dit jamais que les oeuvres nous justifient
car Dieu peut voir la foi sans ses oeuvres. Quand la vie est là , Dieu le sait. Elle sâexerce à son égard, envers Lui, dans la confiance en sa Parole et en Lui-même, en recevant son témoignage à travers tout, malgré tout, au dedans et au dehors. Voilà la foi que Dieu voit et connaît. [2:18] Mais dès quâil sâagit de lâhomme, dès quâil faut dire « », alors la foi, la vie, se montrent dans les oeuvres.