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Thursday, July 17th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur James 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/james-1.html.
bibliography-text="Commentaire sur James 1". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-27
Chapitre 1er
Les chrétiens juifs et Israël
Jacques sâadresse aux chrétiens juifs encore liés à Israël, non à lâAssemblée
Lâépître de Jacques ne sâadresse pas à lâAssemblée et ne se revêt pas de lâautorité apostolique à lâégard de ceux auxquels elle est envoyée. Elle est une exhortation pratique qui reconnaît encore les douze tribus et la relation des chrétiens juifs avec elles, de même que Jonas sâadressait aux gentils, quoique le peuple juif eût sa place devant Dieu. Ainsi lâEsprit de Dieu reconnaît encore ici la relation de Dieu avec Israël (comme dans le cas de Jonas, il reconnaît des relations avec les gentils), et les droits de Dieu qui sont inaltérables, quels que soient, dâailleurs, les privilèges spéciaux accordés à lâAssemblée ou à Israël respectivement. On sait que, historiquement, les chrétiens juifs sont restés Juifs jusquâà la fin de lâhistoire du Nouveau Testament. Ils étaient même zélés pour la loi : chose étrange pour nous, mais que Dieu a supportée pour un temps !
Jacques parle de la place de Dieu par rapport à toutes choses, non du christianisme
La doctrine du christianisme nâest pas le sujet de cette épître. Elle donne à Dieu sa place dans la conscience, et à lâégard de tout ce qui nous entoure. Elle ceint ainsi les reins du chrétien, en plaçant aussi devant lui la prochaine venue du Seigneur et la discipline quâil exerce actuellement â discipline à lâégard de laquelle lâAssemblée de Dieu devait avoir de lâintelligence et une activité fondée sur elle. Le monde aussi, et tout ce qui dans ce monde élève et donne de lâapparence, est jugé au point de vue de Dieu.
La position des chrétiens par rapport à Israël
Quelques remarques sur la position des chrétiens, câest-à -dire sur la manière dont cette position est envisagée par rapport à Israël, nous aideront à comprendre cette portion de la Parole.
Les exhortations de lâépître correspondent à Israël peuple de Dieu fidèle
Israël est encore envisagé comme le peuple de Dieu. La nation a, pour la foi de Jacques, la relation que Dieu lui avait donnée avec Lui-même. Jacques sâadresse aux chrétiens en les considérant comme faisant encore partie dâun peuple dont les liens avec Dieu nâétaient pas jusquâalors judiciairement rompus; mais câétaient seulement les chrétiens parmi eux qui avaient la foi au vrai Messie que donnait lâEsprit. Eux seuls parmi le peuple, avec lâapôtre, reconnaissaient Jésus comme le Seigneur de gloire. à part les versets 14 et 15 du chap. 5, lâépître ne contient aucune exhortation qui, comme hauteur spirituelle, dépasse ce qui pouvait être dit à un Juif pieux. Elle suppose, il est vrai, que les personnes auxquelles elle sâadresse, ont la foi au Seigneur Jésus; mais elle ne les appelle pas à ce qui est exclusivement propre au christianisme et dépend de ses privilèges. Les exhortations découlent de cette source la plus élevée et respirent lâatmosphère la plus céleste; mais lâeffet quâelles ont pour but de produire, consiste en preuves réelles de la religion ici-bas. Les exhortations sont telles quâon pourrait encore les entendre dans lâéglise professante, vaste corps semblable à Israël, au milieu duquel existent quelques chrétiens.
Jacques se base sur des relations établies avec Dieu, pas spécifiquement chrétiennes
Lâépître ne se base pas sur les relations chrétiennes ici-bas. Elle les reconnaît, mais seulement comme un fait particulier au milieu dâautres qui ont des droits sur la conscience de celui qui écrit. Elle suppose que ceux auxquels il sâadresse, sont dans une relation connue avec Dieu, quâon ne met pas en doute, qui est dâancienne date, au milieu de laquelle le christianisme a été introduit.
La mesure morale de vie présentée, liée à Christ
Il est important de remarquer la mesure morale de vie que cette épître présente. Du moment que nous saisissons la position dans laquelle elle envisage les croyants, le discernement de la vérité sur ce point nâest pas difficile. Câest la même mesure morale de vie que Christ présentait lorsquâil marchait au milieu dâIsraël, plaçant devant ses disciples la lumière et les relations avec Dieu, qui résultaient pour eux de sa présence. Sans doute, il était maintenant absent; mais cette lumière et ces relations sont maintenues comme mesure de responsabilité; et câest ce que le retour du Seigneur devait faire valoir en jugement, contre ceux qui refusaient dâaccepter de marcher selon cette lumière et ces relations. Jusquâà ce jour-là , les fidèles devaient avoir patience au milieu de lâoppression dont ils souffraient de la part des Juifs qui blasphémaient encore le saint nom invoqué sur eux [(2:7)].
La position inverse à celle de lâépître aux Hébreux
Câest lâinverse de lâépître aux Hébreux, à lâégard de la relation des croyants avec le peuple juif; non pas moralement, mais à cause de la proximité du jugement à lâépoque où lâépître aux Hébreux a été écrite.
Les principes fondamentaux de la position exposée du Seigneur et des siens
Les principes fondamentaux de la position dont nous venons de parler, sont ceux-ci : la loi dans sa spiritualité et dans sa perfection, telle que Christ lâa exposée et résumée; une vie communiquée, qui a les principes moraux de la loi, une vie divine; la révélation du nom du Père. Tout cela était vrai quand le Seigneur était sur la terre, et câétait le terrain sur lequel il avait placé ses disciples, quelque pauvre quâait été lâintelligence quâils en avaient. Il leur avait dit quâils devaient, après sa mort, en être les témoins, comme de tout ce quâil avait dit, distinguant ce témoignage de celui du Saint Esprit.
La doctrine de la marche au milieu dâIsraël, en lâabsence de Christ
Voilà ce que Jacques enseigne ici, en y ajoutant encore la promesse du Seigneur à lâégard de son retour. Câest la doctrine de Christ à lâégard de la marche au milieu dâIsraël, selon la lumière et les vérités quâil avait introduites; et, puisquâil était encore absent, une exhortation à la persévérance et à la patience dans cette marche, en attendant le moment où il ferait valoir, par le jugement de ceux qui opprimaient les fidèles, les principes dâaprès lesquels ceux-ci marchaient.
Le changement de position suite au jugement contre Israël
Bien que le jugement exécuté contre Jérusalem ait changé sous ce rapport la position du résidu dâIsraël, la vie de Christ reste toujours notre modèle, et nous avons à attendre avec patience que le Seigneur vienne.
Rien nâest dit de la relation avec un Christ céleste et glorifié
Lâépître ne touche pas à lâassociation du chrétien avec le Christ élevé en haut, ni, par conséquent, à la pensée que nous irons à sa rencontre en lâair, comme Paul lâa enseigné [(1 Thess. 4:17)]. Mais ce quâelle renferme reste toujours vrai; et celui qui dit quâil demeure en Lui (Christ), doit marcher comme Lui a marché [(1 Jean 2:6)].
Les preuves de la foi sont nécessaires dans le mélange du judaïsme
Le jugement qui allait arriver, fait comprendre la manière dont Jacques parle du monde, des riches qui se réjouissaient de leur portion dans le monde, et de la position du résidu croyant, opprimé et souffrant au milieu du peuple incrédule; nous comprenons pourquoi il commence par le sujet des tribulations et en parle si souvent, pourquoi aussi il insiste sur les preuves pratiques de la foi. Il voit encore tout Israël ensemble; mais quelques-uns avaient reçu la foi au Seigneur de gloire, et ils étaient tentés dâestimer haut les grands et les riches en Israël. Tous cependant étant encore Juifs, on comprend aisément que tandis que quelques-uns croyaient vraiment et confessaient que Jésus était le Christ, cependant puisque ces chrétiens suivaient les ordonnances juives, de simples professants pouvaient en faire autant, sans quâil y eût en eux le moindre changement vital démontré par leurs oeuvres. Il est évident quâune pareille foi est sans aucune valeur quelconque. Câest précisément la foi de ceux qui prônent les oeuvres aujourdâhui : une profession morte de la vérité du christianisme. Ãtre engendré par la Parole de la vérité [(1:18)] leur est une chose aussi étrangère et étrange, quâelle lâétait pour les Juifs dont Jacques parle.
Lâépître sâadresse à tous dans un corps constitué prétendant aux privilèges divins
Les croyants étant ainsi placés au milieu dâIsraël avec quelques-uns qui nâétaient que de simples professants, on comprend facilement comment lâapôtre sâadresse à la masse du peuple comme étant ceux qui pouvaient avoir part aux privilèges qui existaient au milieu dâeux; comment il sâadresse aux chrétiens comme ayant une place spéciale à eux, et comment il avertit en même temps ceux qui professaient de croire en Christ. Lâapplication pratique de lâépître à tous les temps, et, en particulier, à ceux où un corps nombreux prétend avoir droit aux privilèges du peuple de Dieu par héritage, est des plus faciles et dâune clarté parfaite. Du reste, lâépître a une force toute particulière pour toute conscience individuelle; elle juge la position où lâon se trouve, les pensées et les intentions du coeur.
Ch. 1 v. 2-3 â Les épreuves du croyant, qui produisent la patience
[1:2] Lâépître commence donc par une exhortation à se réjouir dans les épreuves, [1:3] celles-ci étant un moyen de produire la patience. En somme, ce sujet des épreuves est poursuivi jusquâà la fin du vers. 20 du chap. 1, [1:26] où la pensée se tourne vers la nécessité de mettre une bride à ce qui sâoppose à la patience, [1:27] et vers le vrai caractère dâune âme qui se tient dans la présence de Dieu. Cette exhortation comme ensemble, se termine avec le chapitre. La liaison des raisonnements de lâapôtre nâest pas toujours facile à reconnaître; on en trouve la clef dans lâétat moral dont il sâoccupe, et je tâcherai de la rendre aussi sensible que possible.
Ch. 1 v. 4-12 â La marche pratique devant Dieu, en contraste avec le monde
Le sujet en général est celui-ci : nous devons marcher devant Dieu pour montrer la réalité de notre profession, en contraste avec lâunion avec le monde; câest la religion pratique. [1:4] La patience doit donc avoir son oeuvre parfaite; ainsi la volonté propre est subjuguée et la volonté de Dieu tout entière est acceptée; par conséquent, rien ne manque à la vie pratique de lââme. [1:3] Le croyant peut souffrir, mais il sâattend patiemment au Seigneur. Câest ce que Christ a fait; câétait sa perfection. Il attendait la volonté de Dieu et ne faisait jamais la sienne; ainsi lâobéissance était parfaite, lâhomme parfaitement mis à lâépreuve. [1:5] Or, de fait, nous manquons souvent de sagesse pour connaître ce que nous devrions faire. Ici, dit lâapôtre, la ressource est claire; nous avons à demander la sagesse à Dieu. Il donne à tous libéralement; [1:6] seulement nous devons compter sur sa fidélité et sur une réponse à nos prières, sinon le coeur est double, la dépendance est ailleurs quâen Dieu, nos désirs ont un autre objet que Lui. Si nous cherchons uniquement ce que Dieu veut et ce que Dieu fait, nous dépendons de Lui avec un coeur assuré pour lâaccomplir, [1:10] et quant aux circonstances de ce monde, qui pourraient faire croire quâil est inutile de dépendre de Dieu, « elles disparaissent comme la fleur des champs ». Nous devrions avoir la conscience que notre place, selon Dieu, nâest pas celle qui est de ce monde. [1:9] Celui qui est de basse condition doit se réjouir de ce que le christianisme lâélève, [1:10] le riche de ce quâil est abaissé. [1:11] Ce nâest pas dans les richesses que nous avons à nous réjouir : elles sâen vont; [1:12] mais câest dans ces exercices de coeur dont lâapôtre parle, car après que nous aurons été éprouvés, nous recevrons la couronne de vie.
[1:12] La vie de celui qui est éprouvé et chez lequel cette vie se développe dans lâobéissance à toute la volonté de Dieu, [1:11] vaut bien celle dâun homme qui se laisse aller à tous les désirs de son coeur dans lâabondance.
Ch. 1 v. 13-18 â Les convoitises viennent du coeur de lâhomme, les bons dons de Dieu
[1:13] Or, quant à ces tentations-là , dans lesquelles les convoitises du coeur font tomber les hommes, il ne faut pas dire quâelles viennent de Dieu. [1:14] Câest le coeur de lâhomme qui est la source de ces convoitises [1:15] qui, par le péché, conduisent à la mort. [1:16] Que personne ne se trompe sur ce point. [1:14] Ce qui tente le coeur intérieurement vient du propre fond de lâhomme. [1:17] Les dons parfaits et bons viennent tous de Dieu, et Dieu ne change jamais, il ne fait que ce qui est bon. [1:18] En conséquence, il nous a donné une nouvelle nature, fruit de sa propre volonté opérant en nous par la parole de la vérité, afin que nous soyons une sorte de prémices de ses créatures (vers. 18). [1:17] Ce qui est ténèbres ne vient pas du Père des lumières.
[1:18] Par la Parole de la vérité, il nous a engendrés pour être les premiers et les plus excellents témoins de cette puissance de bien qui éclatera plus tard dans la nouvelle création dont nous sommes les prémices. [1:13] Câest lâopposé dâêtre la source des désirs corrompus.
Ch. 1 v. 19-25 â Lâaction de la Parole de Dieu dans la nouvelle nature
Ch. 1 v. 19-21 â Les fruits de la nature divine en nous
[1:18] La Parole de la vérité est la bonne semence de la vie; [1:14] la volonté propre, le berceau de nos convoitises. Lâénergie de cette volonté ne saurait produire les fruits de la nature divine, [1:20] ni la colère de lâhomme accomplir la justice de Dieu. [1:19] Par conséquent, nous sommes appelés à être dociles, prompts à écouter, lents à parler, lents à la colère, [1:21] à rejeter toute souillure de la chair, toute énergie dâiniquité, et à recevoir avec douceur la Parole, â Parole qui, tout en étant celle de Dieu, sâidentifie avec la nouvelle nature qui est en nous (elle est plantée en nous), tout en la formant et en la développant dâaprès sa propre perfection, parce que cette nature elle-même tire son origine de Dieu par la Parole.
Ch. 1 v. 21 â La Parole vit et opère dans la nouvelle nature
[1:21] Cette Parole de la vérité nâest pas comme une loi qui est en dehors de nous, et qui, étant en opposition avec notre nature pécheresse, nous condamne. Elle sauve lââme; elle est vivante et vivifiante, et elle opère dâune manière vivante dans une nature qui en découle et quâelle forme et éclaire.
Ch. 1 v. 22-25 â Lâopération de la Parole doit se manifester dans la pratique
[1:22] Mais il est nécessaire de mettre en pratique la Parole; il faut quâon nâentende pas seulement cette Parole des oreilles, mais quâelle produise les fruits pratiques qui sont la preuve quâelle opère réellement et vitalement dans le coeur. [1:23] Autrement elle nâest quâun miroir où lâon se voit peut-être pour un moment; [1:24] puis on oublie ce quâon a vu. [1:25] Celui qui regarde dans la loi parfaite, qui est celle de la liberté, et qui y persévère en faisant lâoeuvre quâelle présente, sera béni dans lâactivité réelle et obéissante qui se déploie en lui.
Ch. 1 v. 25 â La loi exprimée par la Parole
La loi de la Parole est parfaite, car elle est de Dieu
[1:25] Cette loi est parfaite, car la parole de Dieu, tout ce que lâEsprit de Dieu a exprimé, est lâexpression de la nature et du caractère de Dieu, de ce quâil est et de ce quâil veut, car, lorsquâil est pleinement révélé (et jusquâalors lâhomme ne peut pleinement le connaître), il veut ce quâil est et cela nécessairement.
La loi de la Parole est celle de la liberté de la nouvelle nature
[1:25] Cette loi est la loi de la liberté, parce que la même Parole, qui révèle ce que Dieu est et ce quâil veut, nous a rendus participants, par la grâce, de la nature divine [(2 Pier. 1:4)]; de sorte que ne pas marcher selon cette Parole, serait ne pas marcher selon notre propre nouvelle nature. Or, marcher selon notre propre nouvelle nature â et elle est la nature de Dieu â et être guidés par sa Parole, câest la vraie liberté.
Le contraste entre la loi de Sinaï et celle de la Parole dans la vie divine en nous
La loi donnée en Sinaï écrite non sur le coeur, mais en dehors de lâhomme, exprimait ce que la conduite et le coeur doivent être selon la volonté de Dieu. Elle réprime et condamne tous les mouvements de lâhomme naturel, et ne peut lui permettre dâavoir une volonté, car il doit faire la volonté de Dieu. Or il a une autre volonté et par conséquent la loi est pour lui une servitude, une loi de condamnation et de mort. [1:18] Or, Dieu nous ayant engendrés par la Parole de la vérité, la nature que nous avons, en tant quâainsi nés de Dieu, a des goûts et des désirs conformes à cette Parole : elle est
cette Parole même. [1:25] La Parole dans sa propre perfection développe cette nature, la forme, lâéclaire, comme nous lâavons dit; mais la nature même a sa liberté en suivant ce que cette Parole dit. Il en a été ainsi de Christ : si lâon avait pu lui ôter sa liberté, ce qui spirituellement était impossible, çâaurait été en lâempêchant de faire la volonté de Dieu son Père.La liberté du nouvel homme est dâimiter Christ, selon Dieu
Il en est de même du nouvel homme en nous (ce nouvel homme est Christ, comme vie en nous), qui est créé en nous, selon Dieu, en justice et en vraie sainteté, produites en nous par la Parole qui est la parfaite révélation de Dieu, de lâensemble de la nature divine dans lâhomme : ce dont Christ, la Parole vivante, lâimage du Dieu invisible [(Col. 1:15)], est la manifestation et le modèle. La liberté du nouvel homme est la liberté de faire la volonté de Dieu, dâimiter Dieu dans son caractère comme étant son cher enfant, selon que ce caractère a été présenté en Christ. [1:25] La loi de la liberté est ce caractère, comme il est révélé dans la Parole; et la nouvelle nature trouve sa joie et sa satisfaction dans ce caractère de Dieu révélé en Christ, comme elle tire son existence de la Parole qui le révèle et du Dieu qui y est révélé.
La loi de la liberté est le caractère de Dieu en nous par sa Parole
[1:25] Telle est « la loi de la liberté » (verset 25), le caractère de Dieu lui-même en nous, formé par lâopération dâune nature engendrée par la Parole qui le révèle, et se moulant sur cette Parole même.
Ch. 1 v. 26 â La langue dévoile lâhomme intérieur
[1:26] Le premier et le plus sûr indice qui trahit lâhomme intérieur, câest la langue. Un homme qui a lâair dâêtre en relation avec Dieu et de lâhonorer, et qui ne sait pas brider sa langue, se trompe lui-même, et sa religion est vaine.
Ch. 1 v. 27 â La marche selon Dieu dans ce monde
[1:27] La religion pure devant Dieu le Père, câest dâavoir de la sollicitude pour ceux qui, atteints par les gages du péché dans les plus tendres liens du coeur, sont privés de leurs appuis naturels; et de se garder pur des souillures du monde (vers. 27). Au lieu de faire des efforts pour sâélever et pour se faire valoir dans un monde de vanité, loin de Dieu, les activités se tournent, comme Dieu le fait, vers les malheureux qui, dans leur affliction, ont besoin de secours; et lâon se garde soi-même dâun monde où tout souille, où tout est contraire à la nouvelle nature qui est notre vie, et au caractère de Dieu comme nous le connaissons par la Parole.