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Thursday, July 17th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Ces fichiers sont dans le domaine public.
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 13". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/hebrews-13.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 13". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
Ch. 13 v. 1-18 â Exhortations pratiques aux croyants hébreux
Ch. 13 v. 1-7 â Exhortation à une marche de foi selon Dieu
Ch. 13 v. 1-6 â Exhortations pour la marche du chrétien, dans un esprit de grâce
Dans ce chapitre, il y a plus dâune vérité quâil importe de remarquer. Les exhortations sont aussi simples quâimportantes et nâexigent pas beaucoup dâexplications. Elles restent dans les limites de la sphère de lâépître tout entière, sphère comprenant ce qui se rapporte au chemin du chrétien dans sa marche ici-bas, non ce qui découle de lâunion avec Christ dans les lieux célestes. [13:1] Lâamour fraternel, [13:2] lâhospitalité, [13:3] le soin des prisonniers, [13:4] le maintien strict du lien du mariage et la pureté individuelle, [13:5] se garder de lâavarice : tels sont les sujets de lâexhortation, tous importants et liés à la marche dâun chrétien que caractérise un esprit de grâce; mais ils ne sont pas tirés des sources et des principes plus élevés et plus célestes de la vie chrétienne, tels que nous les voyons dans les épîtres aux Ãphésiens et aux Colossiens. Les exhortations ne sont même pas telles que celles de lâépître aux Romains, quoiquâelles y ressemblent davantage; en effet, câest en général à la vie en Christ dans ce monde que sâarrête cette dernière épître, qui nous présente la résurrection de Christ sans aller jusquâà son ascension1. Les exhortations qui suivent se rapportent aux circonstances dans lesquelles se trouvaient les Hébreux et ont trait à lâabolition et au jugement alors prochains du judaïsme, duquel ils avaient maintenant à se séparer définitivement.
1 Il nâest parlé de lâascension quâau chapitre 8, verset 34, outre une allusion au chapitre 10, verset 6.
Ch. 13 v. 7 â Marcher selon les principes de foi des conducteurs délogés
En les exhortant (v. 7) à se souvenir de ceux qui avaient conduit le troupeau, lâépître parle des conducteurs qui étaient déjà délogés â au verset 17 par contre, des vivants; lâissue de leur foi était un bel encouragement, pour que dâautres marchassent sur leurs traces dâaprès les principes de la foi qui les avaient conduits à ce beau résultat.
Ch. 13 v. 8-16 â Jésus, centre du culte chrétien agréable à Dieu
Ch. 13 v. 8-9 â Christ, immuable, suffit à celui qui Le connaît et en jouit
Ensuite, lâauteur rappelle que Christ ne change pas : il est le même hier, aujourdâhui, et éternellement (v. 8). Il veut quâon demeure dans la simplicité et lâintégrité de la foi; [13:9] rien, plus que la recherche inquiète de quelque chose de nouveau, « des doctrines diverses et étrangères », ne démontre que le cÅur ne possède pas en pratique ce qui donne le repos en Christ; quâil ne réalise pas ce quâest Christ. Croître dans la connaissance de Christ, câest notre vie et notre privilège; la recherche des nouveautés étrangères à Lui est la preuve quâil ne nous satisfait pas. Or, celui qui ne se contente pas de Jésus ne le connaît pas, ou du moins lâa oublié; il est impossible de jouir de Lui, sans sentir quâil est tout, câest-à -dire, quâil nous satisfait et quâil exclut par sa nature toute autre chose.
Ch. 13 v. 10-13 â Culte chrétien dans le sanctuaire du ciel, et dans lâopprobre ici-bas
Or, quant au judaïsme, où les Hébreux étaient naturellement disposés à chercher la satisfaction de la chair, lâapôtre va plus loin. Ils nâétaient plus des Juifs ayant le vrai culte de Dieu, culte privilégié, auquel dâautres nâavaient pas le droit de participer : [13:10] lâautel divin appartenait maintenant aux chrétiens : eux seuls avaient le droit dây avoir part. Un culte terrestre, où lâon nâentrait pas au-dedans du voile, en présence même de Dieu dans le sanctuaire â un culte qui avait sa gloire mondaine, qui tenait aux éléments de ce monde et trouvait sa place dans ce monde, ne pouvait plus subsister. Or maintenant nous sommes, ou dans le ciel, ou sous la croix et sous lâopprobre. [13:12] Le grand sacrifice pour le péché a été offert : mais ce sacrifice, par son efficace, introduit dans le sanctuaire, dans le ciel même, où le sang a été porté; [13:13] et, dâun autre côté il nous sort hors du camp, hors dâun peuple religieux rattaché à ce monde, et nous nous trouvons ainsi dans lâopprobre, dans la réjection sur la terre. Câest la part du Christ. Dans le ciel, il est accepté : il y est entré avec son propre sang [(9:12)]; sur la terre, il a été jeté dehors et méprisé.
Le christianisme est lâinverse dâune religion adaptée à lâhomme du monde
Une religion mondaine qui consiste en un système où le monde peut marcher et où lâélément religieux est adapté à lâhomme sur la terre, est la négation du christianisme.
Ch. 13 v. 14-16 â Sacrifices agréables à Dieu ici-bas, en attendant la cité à venir
[13:14] Ici-bas nous nâavons point de cité permanente; nous cherchons celle qui est à venir. [13:15] Par Christ, nous offrons nos sacrifices dâactions de grâces et de louanges; â [13:16] en faisant part aussi de nos biens aux autres, en faisant le bien de toutes manières, nous offrons des sacrifices auxquels Dieu prend plaisir (v. 16).
Ch. 13 v. 17 â Obéissance à ceux qui conduisent selon Dieu, dans lâhumilité
[13:17] Ensuite, les croyants sont exhortés à obéir à ceux qui veillent sur les âmes comme responsables à Dieu, et qui vont devant les saints pour les conduire. Cette obéissance est une preuve dâun esprit humble de grâce, qui ne cherche quâà plaire au Seigneur.
Ch. 13 v. 18-19 â Service pour Dieu, quand lâEsprit nâa pas à agir en nous
[13:18] Le sentiment de cette responsabilité fait que Paul demande les prières des saints, mais en disant quâil est assuré dâavoir une bonne conscience. On sert Dieu, on agit pour lui, quand il nâest pas obligé dâagir sur nous; câest-à -dire, lâEsprit de Dieu agit par notre moyen, quand il nâa pas à nous occuper de nous-mêmes. Dans ce dernier cas, on ne saurait demander les prières des saints comme ouvrier; nous ne pouvons nous dire ouvriers pour Dieu, lorsque lâEsprit nous travaille dans notre conscience; quand la conscience est bonne, on peut demander les prières des saints sans arrière-pensée. [13:19] Lâapôtre les demandait dâautant plus quâil espérait ainsi les revoir plus tôt.
Ch. 13 v. 20-25 â Bénédiction finale de Paul aux Hébreux
Ch. 13 v. 20 â Bénédiction du Dieu de paix, titre adapté à lâétat des Hébreux
Enfin, Paul souhaite aux Hébreux la bénédiction; [13:20] il donne à Dieu le titre quâil lui attribue si souvent, celui de « Dieu de paix ». Au milieu des exercices de cÅur à lâégard des Hébreux, au milieu des raisonnements pour garantir leur amour du refroidissement, au milieu des incertitudes morales qui affaiblissaient la marche de ces chrétiens, et de leurs épreuves, lorsque sâécroulait ce quâils considéraient comme stable et saint, ce titre a un caractère particulièrement précieux.
Ch. 13 v. 20-21 â Espérance fondée sur un Christ ressuscité, et Dieu opérant Lui-même en eux
[13:20] LâEsprit les place aussi en présence dâun Christ ressuscité, dâun Dieu qui avait fondé et assuré la paix dans la mort de Christ, et en avait donné la preuve dans sa résurrection; il lâavait ramené dâentre les morts, selon la puissance du sang de lâalliance éternelle1. Sur ce sang, le peuple croyant pouvait fonder une espérance que rien nâétait capable dâébranler. Car ce nâétaient pas, comme à Sinaï, des promesses établies sous condition de lâobéissance du peuple, mais une espérance fondée sur la rançon payée, sur lâexpiation parfaite de leur désobéissance. Câétait ainsi une bénédiction immuable; lâalliance (de même que lâhéritage et la rédemption) était éternelle. [13:21] Lâauteur de lâépître demande que le Dieu qui avait opéré cela agît dans les croyants Hébreux pour leur accorder la pleine force et lâénergie pour lâaccomplissement de sa volonté, opérant Lui-même en eux ce qui était agréable devant Lui.
1 Le mot « éternel » est caractéristique dans lâépître aux Hébreux, en contraste avec un système qui disparaissait. Cette épître parle dâune rédemption éternelle [(9:12)], de lâhéritage éternel [(9:15)] et même de lâEsprit éternel [(9:14)].
Ch. 13 v. 22 â Exhortation à écouter les paroles envoyées
[13:22] Il les exhorte à écouter lâexhortation; il ne leur avait envoyé que quelques paroles.
Ch. 13 v. 23-25 â Confirmation que Paul est lâécrivain de lâépître
[13:23] Il veut que les Hébreux sachent bien que Timothée avait été mis en liberté : lâapôtre lui-même lâavait été déjà ; il était en Italie. Ces circonstances tendent à confirmer la pensée que câest lâapôtre Paul qui a écrit cette lettre, point très intéressant, quoiquâil ne change en rien lâautorité de lâépître elle-même, car câest lâEsprit de Dieu qui partout donne sa propre autorité à la Parole.