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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 12". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/hebrews-12.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 12". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-29
Ch. 12 v. 1-3 â Exhortation à la marche de la foi à la suite de Jésus
Exhortations à regarder à Jésus plutôt quâaux difficultés pour marcher avec courage
Lâépître passe maintenant aux exhortations pratiques qui découlent de son enseignement, en rapport avec les dangers particuliers aux chrétiens hébreux; enseignement propre, dans son entier, à leur inspirer du courage. [12:1] Entourés dâune nuée de témoins tels que ceux du chapitre 11, qui tous déclaraient lâavantage dâune vie de foi en des promesses non encore accomplies, ils devaient se sentir portés à marcher sur leurs traces, courant avec patience la course qui se trouvait devant eux, [12:2] détournant par-dessus tout les yeux de toutes les difficultés1 pour les fixer sur Jésus qui a parcouru toute la carrière de la foi, soutenu par la joie qui était devant Lui, et qui, étant arrivé au but, sâest assis en gloire à la droite de Dieu.
1 Ce nâest pas être insensible aux difficultés; mais câest, quand on les éprouve, en détourner les yeux et les porter sur Christ. Câest là le secret de la foi. « Ne vous inquiétez de rien » [(Phil. 4:6)] aurait été une exhortation inutile sâil nây avait rien eu de propre à inquiéter. Abraham ne considérait pas son corps déjà amorti [(Rom. 4:19)].
Ch. 12 v. 2-3 â Jésus, homme ayant parcouru toute la carrière de la foi]
[12:2] Ce passage présente le Seigneur, non comme celui qui donne la foi, mais comme celui qui en a fourni la carrière tout entière; dâautres avaient parcouru une partie du chemin, avaient surmonté quelques difficultés : lâobéissance et la persévérance du Seigneur ont été soumises à toutes les épreuves dont la nature humaine est susceptible; les hommes, lâAdversaire, lâabandon de Dieu, tout était contre Lui; ses disciples sâenfuient lorsquâil est en danger [(Marc 14:50)]; son intime ami le trahit [(Ps. 41:9)]; il attend que quelquâun ait compassion, mais il ne trouve personne [(Ps. 69:20)]. Les pères dont les noms sont rappelés au chapitre précédent, se sont confiés en Dieu et ont été délivrés [(Ps. 22:4)] : pour Lui, il est un ver et non point un homme [(Ps. 22:6)]; son gosier est desséché à force de crier [(Ps. 69:3)] â son amour pour nous, son obéissance à son Père, surmontent tout; il remporte la victoire en se soumettant, il sâassied dans une gloire aussi élevée que son abaissement et son obéissance ont été grands, seule juste récompense du fait quâil a parfaitement glorifié Dieu, là où le péché lâavait déshonoré. La joie et les récompenses qui nous sont proposées ne sont jamais les motifs de la marche de la foi; on sait bien quâelles ne lâont pas été pour Christ, mais elles ne le sont pas davantage pour nous : elles sont lâencouragement de ceux qui y marchent.
Ch. 12 v. 1-2 â Rejet de tout fardeau pour regarder à Jésus
Jésus, exemple pour nous et objet du regard pour se débarrasser de tout fardeau
[12:3] Jésus donc, ayant atteint la gloire qui lui était due, devient notre exemple dans les souffrances quâil a traversées pour y arriver; câest pourquoi nous ne devons ni perdre courage ni nous lasser. Nous nâavons pas encore, comme Lui, perdu la vie pour glorifier Dieu et pour le servir. [12:1] Il est remarquable de voir de quelle manière lâapôtre engage les Hébreux croyants à se débarrasser de toute entrave, soit péché soit difficulté, comme sâils nâavaient rien à faire quâà les rejeter comme un poids inutile. Et de fait, quand on regarde à Jésus, rien nâest plus facile; quand on ne regarde pas à Lui, rien de plus impossible !
Force pour être délivré de ce qui charge ou attire, en regardant à Jésus
[12:1] Il y a deux choses à rejeter : tout
et le qui nous enlace les pieds (car il est question ici de celui qui court dans la lice). La chair, le cÅur humain, sâoccupe des soucis et des difficultés; et plus on y pense, plus on en est chargé. Le cÅur se trouve amorcé par les objets des convoitises, il ne sâen débarrasse pas; la lutte sâengage contre un cÅur qui aime la chose contre laquelle on lutte; on ne se dégage pas de cette chose en pensée. [12:2] En regardant à Jésus, le nouvel homme est actif; il y a un objet nouveau qui nous décharge et nous détache de tout autre objet par une nouvelle affection, qui a sa place dans une nouvelle nature; et, en Jésus Lui-même, vers lequel on regarde, il y a une force positive qui nous délivre.Rejet de tout fardeau en ayant un objet et un but devant le cÅur
[12:1] Câest en rejetant tout, dâune manière absolue, quâil est facile de se débarrasser de tout fardeau, en regardant à ce qui remplit le cÅur dâautres objets et lâoccupe ailleurs, à un autre objet opérant sur une nouvelle nature, objet qui possède une puissance positive, absorbant le cÅur et excluant tous les objets qui nâagissent que sur la vieille nature. Il est facile de jeter loin ce qui pèse comme un fardeau. On juge de toutes choses suivant leur rapport avec le but quâon veut atteindre. Si je cours dans la lice et que mes pensées sont toutes fixées sur le prix, je jette volontiers loin de moi un sac plein dâor; ce sac est un fardeau. [12:2] Mais il faut regarder à Jésus. En Lui, et en Lui seulement, on jette, et sans arrière-pensée, loin de soi toute entrave; on ne combat pas le péché par la chair.
Ch. 12 v. 4-17 â Ãpreuves du dehors subies comme discipline
Ch. 12 v. 4-7 â Dieu châtie en amour, et il faut éviter tout mépris et tout découragement
Mais il y a une autre espèce dâépreuves qui viennent du dehors; on ne les rejette pas, il faut les subir. Christ, nous lâavons vu, a passé par ces épreuves. [12:4] Nous nâavons pas, comme Lui, résisté jusquâà verser notre sang plutôt que de manquer à la fidélité et à lâobéissance. [12:7] Or Dieu agit dans ces épreuves comme un père; il nous châtie : elles viennent peut-être, comme pour Job, de lâEnnemi, mais la main et la sagesse de Dieu y sont : [12:6] il châtie ceux quâil aime. [12:5] On ne doit ni mépriser ces châtiments, ni être découragé quand on les souffre; on ne doit pas les mépriser, car Il ne châtie pas sans motif ni sans cause; et puis câest
qui le fait; on ne doit pas être découragé parce quâil châtie en amour.La discipline mate la chair, alors que la mort est quitte du péché
[12:4] Si nous perdons la vie pour le témoignage du Seigneur et en résistant au péché, le combat est terminé; et ce nâest pas là un châtiment; mais câest la gloire de souffrir avec Christ. La mort, dans ce sens, est la négation du péché; celui qui est mort est quitte du péché; celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché; mais jusque-là , la chair, dans le sens pratique (car nous avons le droit de nous tenir pour morts) nâest pas encore détruite; et Dieu sait réunir la manifestation de la fidélité du nouvel homme qui souffre pour le Seigneur, avec la discipline par laquelle la chair est matée. Lâécharde de Paul, par exemple, réunissait ces deux choses : il souffrait dans lâexercice de son ministère [(2 Cor. 12:7)]; car cette écharde était quelque chose qui tendait à le rendre méprisable lorsquâil prêchait [(Gal. 4:14)] (et il lâendurait pour lâamour du Seigneur); mais en même temps, lâécharde tenait sa chair en échec.
Ch. 12 v. 9-10 â Soumission à Dieu qui discipline, avec la grâce, pour la sainteté
Nécessité dâavertir, en rapport avec la grâce, pour encourager la marche de la foi
Verset 9. Or, nous nous soumettons à nos parents selon la chair, [12:10] qui nous disciplinent à leur gré. [12:9] Combien plus devons-nous nous soumettre au Père des esprits1 [12:10] qui veut nous rendre participants de sa propre sainteté. Remarquez ici la grâce à laquelle il est fait appel. Nous avons vu combien les Hébreux avaient besoin dâavertissements, la tendance quâil y avait chez eux à faiblir dans la vie de la foi; or le moyen de les empêcher de faillir nâest pas, sans doute, de leur épargner les avertissements, mais après tout, de placer lââme pleinement en rapport avec la grâce. Cela seul peut donner de la force et du courage par la confiance en Dieu.
1 « Père des esprits » est simplement en contraste avec les « pères de notre chair ».
Manifestation de la grâce de Dieu à Israël quand tout était perdu
[12:18] Nous ne sommes pas venus à Sinaï, à la loi qui exige, [12:22] mais à Sion, où Dieu a manifesté sa puissance en rétablissant Israël par sa grâce dans la personne du roi élu, lorsque, quant à la responsabilité du peuple, tout était entièrement perdu, toute relation avec Dieu impossible sur ce pied-là , car lâarche était perdue : il nây avait plus de propitiation, plus de trône de Dieu au milieu du peuple; Ichabod était écrit sur Israël.
Dieu actif en amour pour nous faire participer à Sa sainteté
Ainsi, en parlant de la sainteté, notre épître montre que Dieu est actif en amour envers les fidèles, même dans leurs souffrances. Câest Lui qui, non seulement leur a donné libre accès en sa présence par le sang et par la présence de Christ devant Lui pour eux, mais qui sâoccupe continuellement de tous les détails de leur vie; sa main est dans toutes leurs épreuves. [12:10] Il pense constamment à eux, afin quâils participent à sa sainteté. Ce nâest pas ici exiger la sainteté de notre part, toute nécessaire quâelle soit; mais câest afin de nous faire part de la sienne propre. Quelle grâce immense et parfaite ! quel moyen il emploie ! Câest le moyen de jouir parfaitement de Lui.
Ch. 12 v. 11 â Pénibilité de la discipline et résultats bénis produits
Verset 11. Dieu ne sâattend pas à ce que ces exercices soient agréables au moment où on y passe; ils ne produiraient pas leur effet, sâils lâétaient â mais ensuite, la volonté étant brisée, ils produisent les fruits paisibles de la justice; lâorgueil de lâhomme est abattu, quand il est forcé de se soumettre à ce qui est contraire à sa volonté. Dieu aussi prend une plus grande â toujours plus précieuse â place dans ses pensées et dans sa vie.
Ch. 12 v. 12-17 â Encouragement mutuel pour marcher dans le chemin de la foi
Verset 12. Sur le principe de la grâce, les Hébreux sont donc exhortés à sâencourager dans le chemin de la foi, [12:15] et à veiller à ce que le péché ne bourgeonne pas au milieu dâeux, soit si quelquâun dâentre eux cédait aux convoitises de la chair, [12:16] soit sâil renonçait aux privilèges chrétiens pour quelque chose dans ce monde; [12:13] ils doivent marcher avec un tel courage que lâévidence de leur bonheur et de leur joie (laquelle est toujours un témoignage clair et qui remporte la victoire sur lâEnnemi) fasse sentir aux faibles que câest aussi là leur propre portion assurée; et ainsi leur seront administrées la force et la guérison et non le découragement. Il faut rendre facile aux âmes faibles et boiteuses le chemin de la foi quant à leurs circonstances; il faut en faire pour elles un chemin battu; elles sentiront alors plus que les âmes fortes combien un tel chemin est bon et précieux !
Ch. 12 v. 18-29 â La grâce, motif de la marche dans un système nouveau
Forme particulière de la grâce présentée ici
Le motif qui est donné pour quâon marche ainsi, nous lâavons dit, câest la grâce; mais elle prend ici une forme qui demande à être considérée un peu en détail.
Ch. 12 v. 18-24 â Diverses parties de lâétat millénaire, état de choses nouveau
Contraste entre Sinaï et lâétat millénaire, où le chrétien est amené
[12:18] Nous ne sommes pas, est-il dit, venus à Sinaï. [12:20] Là les terreurs de la majesté de Dieu tenaient lâhomme à distance; personne ne devait sâapprocher de Lui; [12:21] Moïse même craignait et tremblait devant la présence de Jéhovah. Ce nâest pas là que le chrétien est amené; mais en contraste avec de telles relations avec Dieu, lâétat millénaire tout entier est développé dans toutes ses parties, mais ces diverses parties sont connues maintenant, en espérance. Nous appartenons à cet ordre nouveau; mais évidemment cet état de choses nâest pas encore établi, savoir : [12:22] Sion; la Jérusalem céleste; les anges, lâAssemblée universelle; [12:23] lâAssemblée des premiers-nés dont les noms sont écrits dans les cieux; Dieu juge de tous; les esprits des justes consommés; [12:24] Jésus médiateur dâune nouvelle alliance; et finalement le sang dâaspersion, qui parle mieux quâAbel.
Ch. 12 v. 22 â Sion, repos de Dieu sur la terre, et la cité céleste
[12:22] Nous avons parlé de Sion comme principe; câest lâintervention de la grâce souveraine (dans le Roi) après la ruine et au milieu de la ruine dâIsraël, rétablissant le peuple selon les conseils de Dieu en gloire, et les relations de ce peuple avec Dieu Lui-même : câest le repos de Dieu sur la terre, siège de la puissance royale du Messie. Mais nous le savons, lâétendue de la terre est loin de former les limites de lâhéritage du Seigneur. Sion en bas est le repos de lâÃternel; elle nâest pas la cité du Dieu vivant â la Jérusalem céleste, la capitale céleste pour ainsi dire de son royaume, la cité qui a des fondements, dont Lui-même est le fondateur et lâarchitecte [(11:10)].
Ch. 12 v. 22-23 â Assemblée universelle et premiers-nés selon les conseils de Dieu
[12:22] Ayant nommé la Sion dâen bas, lâauteur passe naturellement à la Jérusalem dâen haut; mais ceci lâintroduit dans le ciel, et il se trouve avec tout le peuple de Dieu, au milieu dâune multitude dâanges, la grande assemblée universelle1 du monde invisible. [12:23] Ici, cependant, il y a un objet tout particulier de ses regards, dans cette scène merveilleuse et céleste; câest lâAssemblée des premiers-nés, dont les noms sont écrits dans les cieux. Ils ne sont pas nés dans le ciel, des indigènes comme les anges gardés de Dieu sans chute; ces premiers-nés sont les objets des conseils de Dieu; ce nâest pas seulement quâils arrivent dans le ciel, ils sont les glorieux héritiers et premiers-nés de Dieu, selon les conseils éternels dâaprès lesquels ils sont enregistrés dans les cieux; lâAssemblée des objets de la grâce, maintenant appelée en Christ, appartient au ciel par la grâce; ils ne sont pas les objets des promesses, qui, nâayant pas reçu lâeffet des promesses sur la terre, ne manquent pas dâen jouir dans le ciel; ils nâont à attendre aucune autre patrie ou bourgeoisie que le ciel; les promesses ne leur ont pas été adressées; ils nâont aucune place sur la terre, le ciel leur est préparé par Dieu Lui-même; leurs noms sont inscrits dans le ciel par Lui. Cette position des premiers-nés est la position la plus élevée dans les cieux, au-dessus des voies de Dieu quant à son gouvernement, quant aux promesses et à la loi sur la terre.
1 Le mot traduit ici « assemblée » sâemployait pour lâassemblée de tous les Ãtats de la Grèce; pour les « premiers-nés » [(12:23)] le mot est le même que pour lâassemblée des citoyens dâun Ãtat particulier.
Ch. 12 v. 23 â Dieu vu comme juge, et les siens fidèles ici-bas et attendant la gloire
[12:23] Ceci conduit le spectateur de cette gloire à Dieu Lui-même; mais lorsque nous sommes arrivés au point le plus élevé, à ce quâil y a de plus excellent dans la grâce, Dieu se présente à nous sous un autre caractère, savoir sous le caractère de Juge de tous, comme regardant dâen haut pour juger tout ce qui est en bas. Nous sommes introduits ainsi devant une autre catégorie de ces bienheureux habitants de la gloire céleste : ceux que le juste Juge a reconnus comme siens avant que lâAssemblée céleste fût révélée; les esprits des justes consommés. Ils avaient achevé leur course; ils avaient vaincu dans le combat; ils nâattendaient que la gloire. Eux, ils avaient été en rapport avec les voies de Dieu sur la terre; mais, fidèles avant que le temps fût arrivé pour la bénir, ils avaient leur portion et leur repos dans le ciel.
Ch. 12 v. 24 â Nouvelle alliance de Dieu avec Israël, avec Jésus comme Médiateur
Cependant Dieu voulait bénir la terre; il ne pouvait le faire selon la responsabilité de lâhomme; son peuple même nâétait que comme lâherbe; [12:24] Dieu voulait donc établir une nouvelle alliance avec Israël, alliance de pardon et selon laquelle il écrirait la loi dans les cÅurs de son peuple [(8:10)]. Le Médiateur de cette alliance nouvelle avait déjà paru, et avait fait tout ce qui était nécessaire pour lâétablir : les saints parmi les Hébreux étaient venus au Médiateur de la nouvelle alliance; ainsi la bénédiction était préparée pour la terre, et lui était assurée.
Ch. 12 v. 24 â Sang de Jésus versé et demandant le pardon en grâce
[12:24] Enfin, le sang de Jésus avait été répandu sur la terre, comme celui dâAbel par Caïn; mais au lieu de crier de la terre en demandant la vengeance [(Gen. 4:10)], et de rendre un Caïn vagabond et fugitif sur la terre [(Gen. 4:14)], type frappant du Juif coupable de la mort de Jésus, câest la grâce qui parle; et le sang répandu crie pour obtenir le pardon et la paix de ceux qui lâont versé.
Ch. 12 v. 25-29 â Remplacement de la création et du système actuels pour les croyants
Ch. 12 v. 25-27 â Ãtat actuel de choses et nécessité dâécouter le Seigneur
On remarquera que, tout en parlant des diverses parties de la bénédiction millénaire, la Parole donne tout ici selon lâétat actuel des choses, avant lâarrivée de cette période de bénédiction de la part de Dieu. Nous sommes entrés dans cet état de bénédiction quant à nos relations; [12:23] mais il nâest parlé ici que des esprits des justes de lâAncien Testament [12:24] et du Médiateur de la nouvelle alliance; lâalliance elle-même nâest pas établie; le sang crie, mais la réponse de la bénédiction terrestre nâest pas encore arrivée. Cela se comprend : ce qui est dit exprime lâétat de choses précisément comme il existe, et même jette une grande lumière sur la position des chrétiens hébreux et sur la doctrine de lâépître. [12:25] Il sâagit pour eux surtout de ne pas se détourner de Celui qui parlait du ciel; câest avec Celui-là quâils ont affaire. Nous les avons vus liés à tout ce qui avait précédé le témoignage du Seigneur sur la terre; mais, de fait, dans le temps présent, ils ont affaire avec le Seigneur Lui-même parlant du ciel. Autrefois lâÃternel leur avait parlé sur la terre. [12:26] Sa voix alors ébranla la terre; maintenant, parlant avec lâautorité de la grâce et étant dans le ciel, [12:27] il annonçait la dissolution de tout ce sur quoi la chair pouvait sâappuyer, ou sur quoi la créature pouvait faire reposer son espérance.
Ch. 12 v. 25-27 â Ãbranlement de toutes choses, surtout le judaïsme
[12:27] Tout ce qui peut être ébranlé sera dissous. [12:25] Combien il est plus fatal de se détourner de Celui qui parle maintenant, quâil ne lâétait de se détourner des commandements de Sinaï même. [12:26] Cet ébranlement de toutes choses (soit ici, soit dans le passage analogue en 2 Pierre [3:10-13]) va évidemment plus loin que le judaïsme, mais sây applique dâune manière toute particulière. Le judaïsme était le système et le cadre des relations de Dieu avec les hommes sur la terre, selon le principe de leur responsabilité. Tout ceci était de la première création; mais les sources en étaient empoisonnées; le ciel, siège de la puissance de lâEnnemi, pervertissait et corrompait; le cÅur de lâhomme sur la terre était corrompu et rebelle : Dieu donc maintenant va tout ébranler et tout changer; le résultat sera une nouvelle création, dans laquelle la justice habitera.
Ch. 12 v. 27-29 â Formation de la nouvelle création, à la place de lâactuelle
En attendant, les prémices de cette nouvelle création se formaient; [12:28] Dieu formait dans le christianisme la partie céleste du royaume inébranlable, et le judaïsme, centre du système terrestre et de responsabilité humaine, sâen allait. [12:27] Lâécrivain inspiré annonce, par conséquent, lâébranlement de tout; il annonce que tout ce qui existe, comme création actuelle, sera mis de côté. [12:28] Quant au fait actuel, il dit seulement que nous recevons « un royaume inébranlable », et nous appelle à servir Dieu avec une vraie piété, [12:29] puisque notre Dieu est un feu consumant : non pas Dieu hors de Christ, ainsi quâon le dit, mais notre Dieu. Lâexpression de « feu consumant » dépeint son caractère en sainte majesté et en juste jugement du mal.