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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 11". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/hebrews-11.html.
bibliography-text="Commentaire sur Hebrews 11". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-40
Contenu du chapitre : action du principe de la foi
Ch. 11 v. 1 â Force et action de la foi pour lââme
[11:1] Ce nâest pas une définition de ce principe que lâépître nous donne au commencement du chapitre 11, mais une déclaration de sa force et de son action; la foi réalise ce quâon espère; elle donne à ces choses une existence réelle, et elle est pour lââme une démonstration de ce quâon ne voit pas.
11.1.2 - [Ordre dans les exemples dâaction de la foi présentés
Il y a beaucoup plus dâordre quâon ne le pense généralement dans la série des exemples de lâaction de la foi, que nous trouvons dans ce chapitre, quoique cet ordre ne soit pas le but principal. Jâen signalerai les traits principaux.
Ch. 11 v. 3-7 â Grands principes des relations des hommes avec Dieu
Ch. 11 v. 3 â La foi saisit simplement que Dieu est le créateur de tout
Simplicité de la foi qui croit Dieu par rapport aux spéculations humaines
[11:3] En premier lieu, pour ce qui est de la création, lâesprit humain perdu dans les raisonnements et ignorant Dieu, cherchait par des solutions sans fin à sâexpliquer lâorigine de ce qui existe. Ceux qui ont lu les cosmogonies des anciens savent combien de systèmes divers, les uns plus absurdes que les autres, ils ont imaginés pour ce que lâintroduction de Dieu par la foi rend parfaitement simple. Les modernes, avec un esprit moins actif et plus pratique, sâarrêtent à des causes secondaires et ne sâoccupent guère de Dieu. La géologie a remplacé la cosmogonie des Indiens, des Ãgyptiens, des Orientaux et des philosophes. Pour le croyant, la pensée est simple et claire; son esprit est assuré du fait et intelligent par la foi : Dieu par sa parole a tout appelé à exister : lâunivers nâest pas une cause première productrice; il existe par la volonté de Dieu; et ses mouvements sont réglés par une loi qui lui a été imposée. Celui qui a de lâautorité parle, et sa parole a une efficace divine. Il dit, et la chose est. On sent que cela est digne de Dieu, car une fois que lâon introduit Dieu, tout est simple; mais si Dieu est exclu, lâhomme est perdu dans les efforts de sa propre imagination qui ne peut créer, ni arriver à la connaissance dâun Créateur, parce quâelle ne peut dépasser la capacité dâune créature. Câest pourquoi, avant dâen venir aux détails de la forme actuelle de la création, la Parole dit simplement : « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » (Gen. 1:1). Tout ce qui a pu arriver entre cela et le chaos ne fait pas partie de la révélation; cela est distinct de lâaction spéciale du déluge, laquelle nous est donnée à connaître. Le commencement de la Genèse ne donne pas lâhistoire des détails de la création même, ni lâhistoire de lâunivers; il nous apprend le fait, quâau commencement Dieu créa, et ensuite raconte ce qui regarde lâhomme sur la terre. Les anges mêmes ne sont pas là . Des étoiles, il nâest dit que ceci : et il fit les étoiles [(Gen. 1:16)]; le « quand » nâest pas révélé.
Création par la parole de Dieu seule
Par la foi donc, nous croyons que les mondes ont été créés
Ch. 11 v. 4 â Abel sâapproche de Dieu avec un sacrifice qui le justifie par grâce
Lââme du pécheur sâapprochant de Dieu par la foi, par le sacrifice de son agneau
Mais le péché est entré, et la justice doit être trouvée quelque part pour lâhomme déchu, afin quâil puisse se tenir devant Dieu. Dieu a donné un Agneau pour le sacrifice; mais ici nous est présenté, non pas le don de la part de Dieu, mais lââme sâapprochant de Lui par la foi.
Témoignage dâêtre juste devant Dieu à Abel et à son offrande
[11:4] Par la foi donc, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, un sacrifice qui (fondé sur la révélation déjà faite par Dieu) était offert dans lâintelligence quâavait la conscience enseignée de Dieu de lâétat où se trouvait celui qui lâoffrait. La mort et le jugement étaient entrés par le péché; lâhomme ne pourrait les supporter, quoiquâil doive les subir; il faut quâil aille à Dieu en le confessant, mais quâil aille avec un substitut donné par la grâce; quâil sâapproche de Dieu avec du sang, témoin en même temps du jugement et de la parfaite grâce de Dieu. Abel, en le faisant, était dans la vérité, et cette vérité était la justice et la grâce. Il sâapproche de Dieu, et place le sacrifice entre lui et Dieu. Il reçoit le témoignage quâil est juste, juste selon le juste jugement de Dieu; car le sacrifice était en rapport avec la justice qui avait condamné lâhomme et avait reconnu aussi la valeur parfaite de ce qui avait été fait dans le sacrifice. Le témoignage est rendu à son offrande, mais Abel est juste devant Dieu. Rien de plus clair ni de plus précieux sur ce point ! Ce nâest pas seulement le sacrifice qui est accepté; câest Abel qui sâapproche avec le sacrifice. Il reçoit de Dieu le témoignage quâil est juste; douce et précieuse consolation ! Mais le témoignage est rendu à ses dons, de sorte quâil a toute certitude dâêtre accepté selon la valeur du sacrifice qui est offert. En allant à Dieu par le sacrifice de Jésus, non seulement je suis juste (je reçois le témoignage dâêtre juste); mais le témoignage est rendu à mon offrande; et par conséquent ma justice a la valeur et la perfection de lâoffrande, câest-à -dire de Christ sâoffrant à Dieu. Le fait que nous recevons de la part de Dieu le témoignage que nous sommes justes, et quâen même temps, le témoignage est rendu au don que nous offrons (non à lâétat dans lequel nous sommes) est dâun prix infini pour nous. Je suis maintenant devant Dieu dans la perfection de lâÅuvre de Christ. Je marche ainsi avec Dieu.
Ch. 11 v. 5-6 â Marche dâÃnoch avec Dieu et délivrance de la puissance de la mort
Puissance de la mort abolie par lâÅuvre de Christ, devenue gain pour la foi
Par la foi, la mort ayant été le moyen de mon acceptation devant Dieu, tout ce qui tient au vieil homme est aboli pour la foi; la puissance et les droits de la mort sont entièrement détruits; Christ les a subis. Ainsi, si Dieu le trouve bon, on se rend dans le ciel sans même passer par la mort (comp. 2 Cor. 5:1-4); [11:5] câest ce que Dieu fit pour Ãnoch, pour Ãlie [(2 Rois 2:11)], comme témoignage. Non seulement les péchés ont été abolis, et la justice de Dieu établie par le moyen de lâÅuvre de Christ, mais les droits et la puissance de celui qui a le pouvoir de la mort ont été entièrement détruits. La mort peut venir; la subir, câest notre état selon la nature, mais nous avons une vie qui est en dehors de son ressort : la mort nâest quâun gain, si elle arrive [(Phil. 1:21)]; et bien que ce soit la puissance de Dieu Lui-même qui seule puisse ressusciter ou transmuer, cette puissance a été manifestée en Jésus, et a déjà agi en nous, en nous vivifiant (comp. Ãph. 1:19); et elle agit en nous dans la puissance de la délivrance du péché, de la loi et de la chair. La mort est vaincue comme pouvoir de lâEnnemi; elle est devenue un « gain » pour la foi, au lieu dâêtre un jugement sur la nature. La vie, la puissance de Dieu dans cette vie, opère en sainteté et en obéissance ici-bas, et se manifeste dans la résurrection ou dans la transmutation du corps. Câest un témoignage de puissance à lâégard du Christ, en Romains 1:4.
Jouissance des communications de Dieu dans une marche avec Lui
Mais il reste encore une considération bien douce à remarquer ici. [11:5] Ãnoch a reçu le témoignage dâavoir plu à Dieu, avant quâil fût enlevé. Ceci est bien important et bien précieux : en marchant avec Dieu, on a le témoignage de lui plaire, la douceur de sa communion, le témoignage de son Esprit. On jouit de ses communications avec nous, dans la conscience de sa présence, dans la conscience quâon marche selon sa Parole; nous savons que notre marche est approuvée de Lui; en un mot, on vit dâune vie qui, passée avec Lui et devant Lui par la foi, sâécoule à la lumière de sa face, et dans les jouissances des communications de sa grâce et dâun témoignage assuré, venant de Lui, que nous Lui sommes agréables. Un enfant qui se promène avec un tendre père, en sâentretenant avec lui (sa conscience ne lui reprochant rien), ne jouit-il pas de la conscience de la faveur de son père ?
Ãnoch, image des saints de lâAssemblée, échappant au jugement par la grâce
Comme figure, Ãnoch représente ici la position des saints qui composent lâAssemblée; il est enlevé dans le ciel en vertu dâune victoire complète sur la mort; par lâexercice de la grâce souveraine, il est en dehors du gouvernement et des délivrances ordinaires de Dieu; il rend témoignage par lâEsprit au jugement du monde, mais il ne passe pas par ce jugement (Jude 14, 15). Une marche comme celle dâÃnoch regarde vers Dieu; elle réalise lâexistence de Dieu â la grande affaire de la vie qui, dans le monde, se passe comme si lâhomme faisait tout â et le fait quâil sâintéresse à la marche des hommes, quâil en prend connaissance pour récompenser ceux qui le recherchent.
Ch. 11 v. 7 â Noé, témoin et héritier de la justice, traverse le jugement du monde
Noé, image de la prophétie, condamne le monde et échappe à son jugement
Noé se trouve dans les scènes du gouvernement de ce monde. Il nâavertit pas les autres des jugements à venir, comme celui qui est en dehors, bien quâil soit prédicateur de justice [(2 Pier. 2:5)] : [11:7] il est averti lui-même et pour lui-même; il est dans les circonstances auxquelles lâavertissement sâadresse. Il personnifie le rôle de lâesprit de prophétie. Noé craint et il bâtit une arche pour la conservation de sa maison; ainsi il a condamné le monde. Ãnoch nâavait pas à bâtir une arche pour traverser le déluge en sûreté; il nâétait pas au milieu du déluge : Dieu lâa pris à lui exceptionnellement. Noé, héritier de la justice qui est selon la foi, est gardé pour un monde à venir. Il y a un principe général qui accepte le témoignage de Dieu à lâégard du jugement qui va tomber sur les hommes, et du moyen donné de Dieu pour y échapper. Câest un principe qui gouverne tous les croyants.
Noé est délivré en traversant le jugement, comme le résidu juif futur
Mais, il y a quelque chose de plus précis. [11:4] Abel a le témoignage dâêtre juste; [11:5] Ãnoch marche avec Dieu, plaît à Dieu, et il est exempt du commun sort de lâhumanité, annonçant comme dâen haut ce sort qui attend les hommes, et la venue de Celui qui doit exécuter le jugement. Ãnoch va en avant jusquâà lâaccomplissement des conseils de Dieu; mais ni Abel ni Ãnoch, considérés ainsi, ne condamnent le monde comme un monde au milieu duquel ils cheminent, atteints eux-mêmes par les avertissements adressés à ceux qui y demeurent. [11:7] Cette dernière position est celle de Noé; le prophète, quoique délivré, est au milieu du peuple jugé; lâAssemblée est en dehors. Lâarche de Noé condamnait le monde; le témoignage de Dieu suffisait pour la foi, et Noé hérite dâun monde détruit : il possède lâhéritage de tous les croyants, la justice par la foi, sur lequel le nouveau monde est aussi fondé. Câest la position du résidu des Juifs aux derniers jours; ils traversent les jugements de devant lesquels nous sommes retirés, comme nâappartenant pas au monde : avertis eux-mêmes des voies du gouvernement terrestre de Dieu, ils seront témoins pour le monde des jugements qui vont arriver; ils seront les héritiers de la justice qui est par la foi, et en seront les témoins dans un nouveau monde, où la justice sera accomplie en jugement par Celui qui est venu, et dont le trône soutiendra le monde, là où Noé même a manqué. Lâexpression de « héritier de la justice qui est selon la foi », signifie, je le pense, que cette foi qui avait gouverné quelques-uns était résumée dans la personne de Noé, et le monde incrédule tout entier condamné; témoin de cette foi avant le jugement, Noé traverse celui-ci, et quand le monde est renouvelé, il est témoin pour tous de la bénédiction de Dieu qui repose sur la foi, quoique extérieurement tout soit changé. Ainsi, Ãnoch présente en figure les saints du temps actuel : Noé, le résidu juif1.
1 En un mot tous ceux qui sont épargnés pour le siècle à venir. Leur état est exprimé à la fin dâApocalypse 7, ainsi que celui des Juifs aux premiers versets du chapitre 14.
Ch. 11 v. 8-40 â Détails de la vie de foi, et caractères qui y sont manifestés
Les différents caractères de la foi dans les exemples présentés
Exemples de vie divine en rapport avec les connaissances juives et les besoins des Hébreux
LâEsprit, après avoir établi les grands principes fondamentaux de la foi en action, présente ensuite en détail (v. 8) des exemples de la vie divine, toujours en rapport avec les connaissances juives, rapport que le cÅur dâun Hébreu ne saurait manquer de reconnaître â et en même temps en rapport avec le but de lâépître et les besoins des chrétiens parmi les Hébreux.
Grands principes des relations avec Dieu dans les versets précédents
Dans les premiers exemples qui nous ont été présentés, nous avons vu une foi qui reconnaît un Dieu créateur, et ensuite les grands principes des relations des hommes avec Dieu, et cela jusquâau bout, sur la terre.
Ch. 11 v. 8-22 â Patience de la foi attendant lâaccomplissement des promesses
3>Ch. 11 v. 8-16 â La foi prend la place dâétranger attendant quelque chose de meilleur
Dans ce qui suit (v. 8 à 22), nous avons premièrement la patience de la foi lorsquâelle ne possède pas encore, mais se confie en Dieu et attend, certaine de lâaccomplissement. Ce passage peut se subdiviser comme suit : 1° [11:9] la foi qui prend la place dâun étranger sur la terre, [11:16] la maintient parce quâelle désire quelque chose de meilleur, [11:11] et à travers la faiblesse, trouve la force nécessaire pour que les promesses sâaccomplissent. Câest ce dont il est question dans les versets 8 à 16. Lâeffet en est quâon entre dans la joie dâune espérance céleste; [11:9] étranger dans le pays de la promesse, [11:13] et ne jouissant pas de lâeffet des promesses ici-bas, [11:16] on attend des choses plus excellentes encore, des choses que Dieu prépare en haut pour ceux quâil aime. Il a préparé une cité pour de tels hommes. à lâunisson avec Dieu dans ses propres pensées, leurs désirs par la grâce répondant aux choses dans lesquelles il trouve son plaisir, ils sont lâobjet de son intérêt particulier : il nâa point honte dâêtre appelé leur Dieu. [11:8] Non seulement Abraham a suivi Dieu jusquâau pays quâil lui a montré, [11:9] mais y étant étranger, et ne possédant pas le pays de la promesse, il est élevé dans la sphère de ses pensées par la puissante grâce de Dieu; et jouissant de la communion de Dieu et des communications de sa grâce, il se repose sur Lui pour le temps présent, accepte sa position dâétranger sur la terre, [11:10] et attend, comme la part de sa foi, la cité céleste dont Dieu est lâarchitecte et le créateur. Ce nâétait pas une révélation manifeste de ce qui était le sujet de cette espérance, si je puis mâexprimer ainsi, comme celle par laquelle Abraham avait été appelé de Dieu; [11:13] mais, marchant assez près de Dieu pour savoir ce dont on jouissait auprès de Lui, sachant quâil nâavait pas reçu lâeffet de la promesse, Abraham saisit les choses meilleures; il les attend, quoiquâil ne les voie que de loin, [11:15] et reste étranger sur la terre sans penser au pays dâoù il était sorti.
3>Application de ces traits de la foi aux chrétiens hébreux
Lâapplication spéciale de ces premiers traits de la foi au cas des Hébreux chrétiens est évidente. Telle est la vie normale de la foi pour tous.
3>Ch. 11 v. 17-22 â Confiance de la foi dans lâaccomplissement des promesses
2° Le second caractère de la foi qui nous est présentée ici (v. 17 à 22), est une confiance parfaite dans lâaccomplissement des promesses, confiance que la foi soutient à travers tout ce qui pouvait tendre à la détruire.
Ch. 11 v. 23-38 â Ãnergie de la foi pour avancer en confiance, malgré les souffrances
Ensuite nous trouvons la seconde grande division, savoir, que la foi fait son chemin en dépit de toutes les difficultés qui sâopposent à son progrès (v. 23-27). Dans les versets 28 à 31, la foi se déploie dans une confiance qui se repose sur Dieu à lâégard de lâemploi des moyens que Dieu nous présente, moyens dont la nature ne saurait se servir. Enfin, il y a lâénergie, en général, dont la foi est la source, les souffrances qui caractérisent la marche de la foi1
1 Dâune manière générale on peut dire que les versets 8 à 22 présentent la foi se reposant avec assurance sur la promesse â la patience de la foi; et le reste du chapitre, la foi se reposant sur Dieu quant à lâactivité et quant aux difficultés du chemin â lâénergie de la foi.
Ch. 11 v. 39-40 â Application du caractère général de ces exemples aux chrétiens hébreux
Ce caractère général, dont lâapplication à lâétat des Hébreux est évidente, est celui de tous les exemples cités, [11:39] savoir que ceux qui ont vécu par la foi nâont pas reçu lâeffet de la promesse; lâapplication de ces exemples à lâétat des chrétiens hébreux est évidente. En outre, ces héros renommés de la foi, quel que fût lâhonneur dont ils jouissaient auprès des Juifs, nâavaient pas les privilèges dont jouissaient les chrétiens. [11:40] Dieu, dans ses conseils, ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous.
Ch. 11 v. 8-22 â Foi confiante dans la fidélité de Dieu
Ch. 11 v. 8-19 â Entière confiance dâAbraham renonçant à tout pour Dieu
3>La foi dâAbraham sâattend à Dieu seul à tous égards
Entrons dans quelques détails. La foi dâAbraham se montre dans une entière confiance en Dieu; [11:8] appelé à quitter les siens en rompant les liens de la nature, Abraham obéit; il ne sait pas où il va; il lui suffit que Dieu lui montre le lieu. Dieu, lâayant amené là , ne lui donne rien. [11:9] Cependant Abraham y demeure content, dans une entière confiance en Dieu. Il gagnait à cette confiance : [11:10] il attendait une cité qui a des fondements. [11:13] Il confesse hautement quâil est étranger et forain sur la terre (Gen. 23:4); il se rapproche ainsi de Dieu spirituellement. Quoiquâil ne possède rien, ses affections sont engagées; [11:16] il désire un meilleur pays, et il sâattache à Dieu plus immédiatement et plus entièrement; [11:15] il nâa aucun désir de retourner dans son pays; [11:14] il recherche une patrie. Tel est le chrétien. [11:17] Dans lâoffrande dâIsaac, on trouve cette confiance absolue en Dieu qui, sur la demande de Dieu, [11:18] renonce aux promesses de Dieu Lui-même comme on les possède selon la chair; [11:19] la foi est certaine que Dieu les rendra par lâexercice de sa puissance, en vainquant la mort et tout obstacle.
3>Type de Christ se confiant en Dieu, et de ce que devaient réaliser les croyants
Câest ainsi que le Christ a renoncé à ses droits messianiques et est allé jusquâà la mort, sâen remettant à la volonté de Dieu, se confiant en Lui, et a tout reçu en résurrection : câest ainsi que les chrétiens hébreux devaient faire à lâégard du Messie et des promesses faites à Israël. Mais, pour la foi simple, le Jourdain sâest écoulé; et dâailleurs nous ne pourrions le traverser si le Seigneur ne lâavait traversé auparavant.
3>Gain en se confiant en Dieu et en renonçant à tout pour Lui
Remarquez ici que lâon gagne toujours, en se confiant en Dieu et en renonçant à tout pour Lui, et que lâon apprend à connaître quelque chose de plus des voies de sa puissance; car en renonçant selon sa volonté à une chose quâil a déjà donnée, on doit sâattendre à la puissance de Dieu, pour quâelle accorde une autre chose. [11:17-18] Abraham renonce à la promesse selon la chair; [11:10] il a en vue la cité qui a des fondements, et sait désirer une patrie céleste; [11:17] il renonce à Isaac, en qui étaient les promesses; [11:19] il apprend à connaître la résurrection, car Dieu est infailliblement fidèle. Les promesses étaient en Isaac : Dieu devait donc le rendre à Abraham, en résurrection, puisque Abraham lâoffrait en sacrifice.
Ch. 11 v. 20 â Foi connaissant les voies de Dieu pour Son peuple en Isaac
[11:20] En Isaac, la foi distingue la part du peuple de Dieu selon lâélection, et celle de lâhomme ayant droit dâaînesse selon la nature. Câest la connaissance des voies de Dieu en bénédiction et en jugement.
Ch. 11 v. 21 â Principe de lâadoration vu en Jacob
[11:21] Par la foi, Jacob, étranger, faible, nâayant plus que le bâton avec lequel il avait traversé le Jourdain, adore Dieu et annonce la double portion de lâhéritier dâIsraël, de celui qui a été mis à part de ses frères [(Gen. 49:26)], type du Seigneur héritier de toutes choses. Sur cela repose le principe de lâadoration.
Ch. 11 v. 22 â Foi de Joseph comptant sur lâaccomplissement des promesses terrestres
[11:22] Par la foi, Joseph, étranger, qui représente ici Israël loin de son pays, compte sur lâaccomplissement des promesses terrestres1.
1 Remarquez que dans ces cas, nous trouvons les droits de Christ en résurrection, le jugement de la nature, et la bénédiction de la foi, selon la grâce, lâhéritage de toutes choses, célestes et terrestres, par Christ, et le retour futur dâIsraël dans son pays.
Ch. 11 v. 23-27 â Foi surmontant les difficultés du chemin
La foi avance dans le chemin de Dieu ici-bas, en comptant sur Ses promesses
Tous ces exemples sont lâexpression de la foi en la fidélité de Dieu, en lâaccomplissement de ses pensées dans lâavenir. Dans ce qui suit, nous trouvons la foi qui surmonte toutes les difficultés se présentant sur le chemin de lâhomme de Dieu, chemin que Dieu lui trace dans son pèlerinage vers la jouissance des promesses.
Ch. 11 v. 23 â Foi des parents de Moïse pour laisser Dieu conserver leur enfant
[11:23] La foi des parents de Moïse ne tient pas compte de lâordre cruel du roi. Ils cachent leur enfant, que Dieu, répondant à leur foi, a su garder par des moyens extraordinaires quand il nây avait pas moyen de le conserver autrement. La foi ne raisonne pas, elle agit à son point de vue et laisse le résultat à Dieu.
Ch. 11 v. 24-26 â La foi est conduite par Dieu seul, non par Sa providence
3>Même haut placé par la providence divine, la foi de Moïse regarde à Dieu seul
Mais le moyen que Dieu a employé pour la conservation de Moïse avait placé celui-ci dans la position, à peu de chose près, la plus élevée dans le royaume. Là , il avait acquis tout ce que ce siècle pouvait donner à un homme remarquable par son énergie et par son caractère; [11:24] mais la foi fait son Åuvre, en inspirant des affections divines qui ne cherchent pas une direction pour la conduite dans les circonstances où lâon se trouve placé, lors même que ces circonstances doivent leur origine à des interventions extraordinaires de la providence.
3>Objets propres à la foi venant de Dieu Lui-même et remplissant tout le cÅur
La foi a ses objets propres, donnés par Dieu Lui-même, et gouverne le cÅur en vue de ces objets. Elle nous donne une place et des relations qui dominent la vie tout entière, et ne laisse aucune place à dâautres motifs et à dâautres sphères dâaffection qui se partageraient le cÅur; car les motifs et les affections qui gouvernent la foi sont donnés de Dieu, et cela, pour former et gouverner le cÅur.
3>La providence produit les circonstances, mais la marche doit être guidée par la foi
Les versets 25 et 26 développent ce point. Câest un principe très important, car on allègue souvent la providence de Dieu comme raison pour ne pas marcher par la foi. Jamais lâintervention de la providence nâa été plus remarquable que celle qui plaça Moïse à la cour du Pharaon. Cette intervention a produit son résultat; elle ne lâaurait pas fait, si Moïse nâavait pas quitté la position dans laquelle la providence lâavait placé. Mais la foi, câest-à -dire les affections divines créées dans le cÅur de Moïse, et non la providence de Dieu, comme règle et comme mobile, produisit le résultat pour lequel la providence avait gardé et préparé Moïse. La providence de Dieu gouverne les circonstances, Dieu en soit béni; la foi gouverne la conduite et le cÅur.
3>Récompense promise de Dieu comme soutien du cÅur et affermissement dans la marche
[11:26] La récompense que Dieu a promise entre ici en ligne de compte comme objet, dans la sphère de la foi. Elle nâest pas le mobile, mais elle soutient et encourage le cÅur qui agit par la foi, en vue de lâobjet que Dieu présente à ses affections. Elle soustrait ainsi le cÅur à lâinfluence du temps présent et des choses qui nous entourent, quâelles soient agréables ou quâelles inspirent la crainte; elle élève le cÅur et le caractère de celui qui agit par la foi, et lâaffermit dans une marche de dévouement, qui le conduit au but auquel il aspire.
Ch. 11 v. 27 â Motif divin pour agir selon Dieu, sans crainte de lâhomme
3>Motif divin hors de nous pour agir selon Dieu par la foi
Avoir un motif en dehors de ce qui est présent devant nous est le secret de la fermeté et de la vraie grandeur. Nous pouvons avoir un objet à lâégard duquel nous agissons; mais il nous faut un motif en dehors de lui, un motif divin, pour nous rendre capables dâagir selon Dieu à lâégard de cet objet lui-même (v. 27).
3>La foi compte sur la puissance de Dieu invisible et ne craint pas lâhomme
La foi réalise aussi (v. 27) lâintervention de Dieu sans le voir; elle délivre ainsi de toute crainte de la puissance de lâhomme, ennemi de son peuple.
Ch. 11 v. 28-31 â Foi se reposant sur les moyens divins qui lui sont présentés
Ch. 11 v. 28 â Moyen pour être mis à lâabri du jugement mérité
3>Moyen divin pour nous protéger du jugement qui amène la délivrance
Mais la pensée que Dieu intervient place le cÅur dans une difficulté plus grande encore que ne ferait la crainte de lâhomme. Pour que les siens soient délivrés, il faut que Dieu opère cette délivrance, et cela en jugement. Mais eux, aussi bien que leurs ennemis, sont des pécheurs; or la conscience du péché et du jugement que nous méritons détruit nécessairement la confiance en Celui qui juge. Ne craignons-nous pas de le voir venir pour manifester sa puissance en jugement ? Car, au fond, câest ce qui doit arriver pour la délivrance du peuple de Dieu. Notre cÅur se demande : Dieu, ce Dieu qui vient en jugement, est-il
? Mais Dieu a préparé le moyen de rendre certaine notre sécurité en présence du jugement (v. 28), moyen en apparence chétif et inutile, mais qui, de fait, est le seul qui, en glorifiant Dieu à lâégard du mal dont nous sommes coupables, peut nous mettre entièrement à lâabri du jugement.3>Foi reconnaissant le juste jugement de Dieu et se confiant au sang répandu
La foi reconnaît le témoignage de Dieu, en se confiant à lâefficace du sang mis sur la porte, et peut, en toute sécurité, laisser venir Dieu en jugement, car, voyant le sang, il passe par-dessus son peuple croyant [(Ex. 12:13)]. [11:28] Par la foi, Moïse a fait la Pâque. Remarquez ici que le peuple, en plaçant le sang sur la porte, reconnaît quâil est, autant que lâÃgyptien, lâobjet du juste jugement de Dieu. Dieu lui a donné ce qui le garantit, mais câest parce quâil est coupable et quâil mérite le jugement. Personne ne peut se tenir devant Lui.
Ch. 11 v. 29 â Délivrance par le jugement à la mer Rouge
3>La mort et le jugement sont la délivrance de Dieu pour nous
Verset 29. Or la puissance de Dieu est manifestée, et manifestée en jugement. La nature, les ennemis du peuple de Dieu, prétendent traverser ce jugement « à sec », comme ceux qui étaient à lâabri de la juste vengeance de Dieu; le jugement les engloutit, là même où le peuple a trouvé sa délivrance; principe dâune portée merveilleuse. Là où est le jugement de Dieu, là même est la délivrance. Câest ce qui nous est réellement arrivé en Christ. La croix est la mort et le jugement, les deux terribles conséquences du péché, le sort de lâhomme pécheur. Pour nous, la mort et le jugement sont la délivrance de Dieu : par la croix et à la croix, nous sommes délivrés et (en Christ) nous passons outre et sommes en dehors de leur atteinte. Christ est mort et ressuscité, et nous entrons par la foi, en vertu de ce qui aurait été notre ruine éternelle, là où la mort et le jugement sont laissés en arrière et où nos ennemis ne nous atteindront plus. Nous passons au travers sans en être atteints. La mort et le jugement nous garantissent de lâennemi; ils sont notre sûreté; mais nous entrons dans une nouvelle sphère : nous jouissons de lâeffet, non seulement de la mort de Christ, mais de sa résurrection.
3>Engloutissement de ceux qui veulent traverser la mort et le jugement sans Dieu
Ceux qui, selon la force de la nature, veulent passer par cette mer, et parlent de la mort et du jugement, et de Christ; qui prennent la position chrétienne, pensant passer par la mort et par le jugement, sans que la puissance de Dieu en rédemption sây trouve, se trouvent engloutis.
3>Type du jugement divin qui délivrera le résidu dâIsraël repentant
En rapport avec les Juifs, cet événement aura un antitype terrestre; car, en effet, le jour du jugement de Dieu sur la terre sera la délivrance dâIsraël, qui aura été amené à la repentance.
3>Délivrance de la mer Rouge et protection du sang en Ãgypte
3>La Pâque met en sûreté de devant le jugement de Dieu
Cette délivrance à la mer Rouge va plus loin que la protection par le sang en Ãgypte. Par la Pâque, où Dieu, dans lâexpression de sa sainteté, exécutait le jugement contre le mal, il fallait quâon fût mis à lâabri de ce jugement, quâon fût protégé du juste jugement de Dieu lui-même. Dieu, venant pour lâexécuter, était tenu dehors par le sang; le peuple était en sûreté devant le juge. Ce jugement avait le caractère du jugement éternel; et Dieu avait le caractère de juge.
3>Délivrance à la mer Rouge par la puissance de Dieu, amenant dans un nouvel état
à la mer Rouge il nây avait pas seulement délivrance du jugement suspendu sur le peuple; Dieu était (*); la délivrance était une délivrance actuelle; le peuple sortait dâun état dans lequel il se trouvait asservi, pour entrer dans un autre; la puissance de Dieu Lui-même faisant traverser au peuple sans quâil en fût atteint, ce qui autrement aurait été sa destruction. Ainsi, pour nous, la mer Rouge représente la mort et la résurrection de Christ auxquelles nous avons part, la rédemption que Christ y a accomplie (**), nous introduisant dans un tout nouvel état, entièrement en dehors de la nature. Nous ne sommes plus dans la chair.
le peuple, actif en amour et en puissance pour lui1 Tenez-vous là , dit Moïse, et voyez la délivrance de lâÃternel [(Ex. 14:13)].
2 Le passage du représente la mise en liberté du croyant et son entrée intelligente dans les lieux célestes par la foi; câest la conscience quâon est mort et ressuscité avec Christ. La mer Rouge nous parle de la puissance de la rédemption accomplie par Christ.
3>Délivrance identique du résidu juif de la fin
En principe, la délivrance terrestre du peuple juif (du résidu juif) sera la même. Fondée sur la puissance de Christ ressuscité et sur la propitiation accomplie dans sa mort, cette délivrance sera accomplie par Dieu, qui interviendra pour ceux qui se tourneront vers Lui par la foi. En même temps ses adversaires, qui sont aussi ceux de son peuple, seront détruits par le jugement même qui garantira ceux quâils auront opprimés.
Ch. 11 v. 30 â Dieu fait disparaître les difficultés pour la foi
Verset 30. Mais, si les difficultés nâétaient pas toutes surmontées parce que la rédemption était accomplie, la délivrance effectuée, le Dieu de délivrance était avec le peuple : les difficultés disparaissent devant Lui; ce qui en est une pour lâhomme, nâen est pas une pour Lui. La foi se confie en Dieu; elle emploie des moyens qui ne font quâexprimer cette confiance. Les murs de Jéricho tombent devant le son des trompettes, lorsquâIsraël en a fait le tour pendant sept jours, en sonnant sept fois de ces trompettes.
Ch. 11 v. 31 â Rahab échappe au jugement en sâidentifiant au peuple de Dieu
Rahab, en présence de toute la puissance encore intacte des ennemis de Dieu et de son peuple, sâidentifie avec ce dernier avant quâil ait remporté une seule victoire, parce quâelle a la conscience que Dieu est avec lui. [11:31] Ãtrangère à ce peuple, quant à la chair, elle échappe par la foi au jugement que Dieu exécute sur sa nation.
Ch. 11 v. 32-40 â Ãnergie de la foi et souffrances accompagnant sa marche
Vie de foi des fidèles dâautrefois, attendant la gloire et la perfection
Verset 32. Ici lâapôtre cesse de suivre les détails. Israël, établi dans le pays de la promesse, fournissait moins dâoccasions de développer, par des exemples, les principes sur lesquels la foi agissait, quoique les individus aient dû encore agir par la foi. LâEsprit rappelle en général ceux de ces exemples où la foi se reproduisit sous divers caractères dâénergie et de patience et soutint les âmes dans toutes sortes de souffrances : leur gloire est auprès de Dieu; [11:38] le monde nâest pas digne dâeux; [11:39] ils nâavaient pas reçu lâeffet des promesses; ils ont dû vivre de foi, comme les Hébreux auxquels lâapôtre sâadresse. [11:40] Toutefois ces derniers avaient des privilèges que les anciens fidèles ne possédaient nullement. Ni ceux-là , ni les chrétiens nâont été amenés à la perfection, câest-à -dire à la gloire céleste à laquelle Dieu nous a appelés et à laquelle ils doivent avoir part. Abraham et dâautres ont attendu cette gloire, ils ne lâont jamais possédée; Dieu nâa pas voulu la leur donner sans nous; mais il ne nous a pas appelés par les seules révélations quâil leur a faites; il avait réservé quelque chose de meilleur pour les temps du Messie rejeté. Les choses célestes sont devenues des choses du temps présent, des choses pleinement révélées et déjà possédées en esprit par lâunion des saints avec Christ, et par lâentrée actuelle dans le lieu très saint en vertu de son sang.
Ch. 11 v. 40 â Privilège particulier des croyants actuels
3>Meilleure position actuelle du chrétien, pouvant entrer en présence de Dieu
Il ne sâagit pas maintenant dâune promesse, ni dâune vue distincte dâun endroit aperçu du dehors et dont lâentrée nâest pas encore accordée, ni de relations avec Dieu qui ne soient pas fondées sur lâentrée au-dedans du voile, sur lâentrée dans sa propre présence. Maintenant nous entrons avec pleine liberté [(10:19)]; nous appartenons au ciel; câest là quâest notre bourgeoisie; nous y sommes chez nous. La gloire céleste est notre part présente, Christ y étant entré comme notre précurseur; nous avons dans le ciel un Christ, homme glorifié. Abraham ne lâavait point; il marchait sur la terre dans un esprit céleste, attendant une cité, sentant que rien autre ne pouvait satisfaire les désirs que Dieu avait réveillés dans son cÅur; mais il ne pouvait être en rapport avec le ciel par le moyen dâun Christ, assis de fait là -haut en gloire. Or, câest lÃ
position actuelle. Nous pouvons même dire : nous sommes unis à Lui là . La position du chrétien est tout autre que celle dâAbraham. [11:40] Dieu avait en vue quelque chose de meilleur pour nous.3>Privilèges particuliers des croyants actuels par la foi
LâEsprit ne développe pas ici toute lâétendue de ce « quelque chose de meilleur » parce que lâAssemblée nâest pas son sujet. Il présente, en général, aux Hébreux, pour les encourager, la vérité que les croyants du temps présent ont des privilèges spéciaux, auxquels ils ont part par la foi, des privilèges qui nâappartiennent pas même à la foi des anciens fidèles.
3>Supériorité par la présence du Saint Esprit ici-bas, avant la perfection du ciel
Nous serons parfaits, câest-à -dire, glorifiés ensemble en résurrection; mais il y a une part spéciale qui appartient aux saints actuels, et qui nâappartenait pas aux patriarches. Le fait que Christ homme est dans le ciel après avoir accompli la rédemption, et que le Saint Esprit par lequel nous sommes unis à Lui est sur la terre, rend cette supériorité accordée aux chrétiens, facile à comprendre; aussi, même le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que le plus grand de ceux qui ont précédé ce royaume [(Matt. 11:11)].