Lectionary Calendar
Thursday, July 17th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
Tired of seeing ads while studying? Now you can enjoy an "Ads Free" version of the site for as little as 10¢ a day and support a great cause!
Click here to learn more!
Click here to learn more!
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-25
3>1 à 16 Fidélité dans la conduite et dans la profession de la foi
Grec : demeure, sous-entendu : parmi vous (comparer Hébreux 10:24; Romains 12:10; 1 Thessaloniciens 4:9; 1 Pierre 1:22; 2 Pierre 1:7).
Les Ãglises de la Palestine sâétaient, dès le commencement, distinguées par leur amour fraternel (Actes 2:45-47; Actes 4:32-37); peut-être cet amour sâétait-il refroidi, et était-ce là un signe de la rechute que lâauteur voudrait prévenir (Matthieu 24:12, note).
Les versets Hébreux 13:2; Hébreux 13:3 signalent spécialement deux occasions où devait sâexercer cet amour des frères.
Lot, Abraham (Genèse 18 et Genèse 19).
Tels enfants de Dieu, envers qui sâexerce lâhospitalité, peuvent être, pour la famille qui les reçoit, ces anges (envoyés de Dieu) qui y laissent de précieuses bénédictions.
Sans le savoir ! ce que nous faisons pour Dieu a souvent une portée plus grande que nous ne savons (Matthieu 25:40-45; Matthieu 26:12).
Voir sur ce devoir de lâhospitalité, que les chrétiens de la primitive Ãglise, et ceux de lâÃglise de Jérusalem en particulier, avaient tant dâoccasions de pratiquer, Romains 12:13; 1 Pierre 4:9; 1 Timothée 3:2; 1 Timothée 1:8.
Comparer Hébreux 10:33; Hébreux 10:34; Matthieu 25:36.
Tous les chrétiens, ayant la même foi, le même esprit, le même amour fraternel (Hébreux 13:1), sont solidaires les uns des autres (1 Corinthiens 12:26), quand lâun est lié, maltraité, tous le sont en lui.
Les dernières paroles, exprimant la raison de cette solidarité : comme étant aussi vous-mêmes dans un corps, ont été diversement interprétées.
Calvin entend par le corps où sont les chrétiens le corps de Christ, lâÃglise; de là nos anciennes versions : «â¯comme étant du même corpsâ¯Â», sens très beau, mais qui nâest pas dans le texte. Bèze traduit : «â¯comme si, en personne, vous étiez maltraitésâ¯Â».
Enfin, la plupart des interprètes, prenant les termes tels quâils sont, y trouvent cette pensée : Ãtant dans un corps, et vivant dans ce monde, vous êtes exposés aux mêmes dangers, aux mêmes souffrances qui tôt ou tard vous atteindront : prenez donc part aux épreuves de vos frères.
Il faut traduire ainsi le commencement de ce verset, et non : le mariage est honorable à tous égards.
Ce que veut lâauteur, câest condamner lâadultère et tous les genres de souillure de la chair, comme le montrent les mots quâil ajoute : et le lit conjugal sans souillure, car Dieu jugera les fornicateurs et les adultères.
Ce contexte montre que son intention nâest pas de combattre lâerreur de ceux qui dépréciaient lâinstitution du mariage (1 Timothée 4:3).
Au lieu de : à tous égards (grec), en toutes choses, beaucoup dâinterprètes traduisent : parmi tous, chez tous.
Lâauteur voudrait dire : le mariage doit être également respecté par tous, par ceux qui sont mariés et qui doivent tenir leur union conjugale pour une chose sainte, et par ceux qui, nâétant pas mariés eux-mêmes, doivent honorer le mariage dâautrui.
Ou «â¯votre disposition dâespritâ¯Â» (comparer 1 Timothée 3:3).
Voir lâexemple que donnait lâapôtre Paul (Philippiens 4:11; Philippiens 4:12; comparez 1 Timothée 6:6).
Précieuse promesse souvent répétée par Dieu à ses enfants (Genèse 28:15; Deutéronome 31:6; Deutéronome 31:8), dans les positions les plus diverses (Josué 1:5; 1 Chroniques 28:20).
Il y a, dans le texte original, une double négation dont la force pourrait se rendre ainsi : «â¯Je ne te laisserai certainement pas, je ne tâabandonnerai certainement pasâ¯Â».
voir Psaumes 118:6, comparez Psaumes 56:5; Psaumes 56:12.
Ces conducteurs (Hébreux 13:17; Hébreux 13:24) sont tous ceux qui avaient exercé quelque ministère dans lâÃglise : des anciens, des diacres et des évangélistes, comme Ãtienne; même des apôtres, dont quelques-uns étaient morts.
On a conclu de ce terme de conducteurs que lâépître était adressée à Rome, où il paraît avoir été en usage (Zahn, Einleitung, I, page 484). Mais il était aussi employé à Jérusalem (Actes 15:22).
Lâissue de leur vie (grec conduite), la fin dâune vie de fidélité et de dévouement accomplie dans les travaux et les souffrances pour Christ, dâune vie qui sâétait terminée par le martyre, était un puissant témoignage en faveur de la vérité de lâÃvangile.
Câest là ce quâen tous les temps il faut considérer sérieusement, pour imiter la foi (1 Corinthiens 4:16) de ceux qui ont laissé de tels exemples.
Par opposition aux «â¯conducteursâ¯Â» humains qui passent (Hébreux 13:7) et aux doctrines changeantes des hommes (Hébreux 13:9).
Hier, aujourdâhui, éternellement, ces mots embrassent le passé, le présent, lâavenir, tous les temps dâéternité en éternité (comparer Hébreux 1:8-12; Apocalypse 1:8; Apocalypse 1:17).
Ainsi toujours Christ est le même dans son amour dans sa fidélité, dans son action pour répandre la vérité et la vie. Source inépuisable de confiance pour les siens !
Grec : Ne soyez pas emportés de manière à passer à côté de Jésus-Christ qui, dans son immutabilité, doit devenir le rocher de vos âmes (Ãphésiens 4:14; Ãphésiens 4:15).
Ni les doctrines diverses (portant sur une grande variété de points) et étrangères (inspirées par un esprit opposé à celui de lâÃvangile), qui provenaient de la spéculation ou de la curiosité, ni le formalisme juif, qui plaçait la piété dans lâusage de certains aliments ou la participation aux repas sacrés (1 Corinthiens 10:18), ne pouvait affermir le cÅur, lui donner la certitude le courage, la paix. Il nây a pour cela quâun moyen : la grâce reçue par une foi vivante.
La dernière proposition est susceptible de deux constructions :
Ces trois versets (Hébreux 13:10-12) sont destinés à réfuter lâerreur de ceux qui, dans leur faux attachement au judaïsme, espéraient pouvoir «â¯affermir leur cÅurâ¯Â» par lâusage dâaliments consacrés dans les sacrifices (Hébreux 13:9), ou trouver la justice dans ces sacrifices mêmes.
Lâauteur veut leur prouver que cette erreur, non seulement ne leur profite de rien (Hébreux 13:9), mais les exclut de tous les avantages du sacrifice de Christ. Pour cela, il affirme trois choses :
Ce sacrifice, dont nous nourrissons nos âmes, vous vous en excluez si vous retournez aux sacrifices symboliques institués par la loi. Ceux-ci sont désormais inutiles; et, dâaprès les prescriptions mêmes de cette loi, ils ne nous offrent pas de repas auxquels nous puissions participer pour affermir nos âmes (Hébreux 13:9).
Dâaprès une autre interprétation (Weiss), lâauteur voudrait dire simplement : Il ne peut y avoir pour les chrétiens de repas attachés à des sacrifices, car lâunique sacrifice quâils connaissent et qui constitue leur autel (Hébreux 13:10), le sacrifice de Christ, ne saurait, en sa qualité de sacrifice pour le péché (Hébreux 13:11), être accompagné dâun repas, puisque, dâaprès les prescriptions de la loi, il était interdit, même aux sacrificateurs, de manger de la chair des victimes offertes pour le péché
Ce fut pour Jésus la dernière profondeur de lâhumiliation et de lâopprobre, que dâêtre ainsi rejeté par son peuple comme une victime chargée dâexécration, condamné comme un blasphémateur à mourir hors du camp (Lévitique 24:14).
Or, ses rachetés qui, par la foi en son sacrifice, obtiennent le pardon de leurs péchés et la réconciliation avec Dieu, ont le devoir sacré de porter son opprobre (Hébreux 11:26), de le suivre jusque dans ses humiliations et dans sa mort, pour sâoffrir comme lui tout entiers à Dieu.
Dans un sens, Christ est mort pour que nous ne mourions pas; dans un autre sens, il est mort pour nous rendre capables de mourir avec lui (comparer 2 Corinthiens 5:14, note).
Hors du camp signifie donc dâabord : hors du judaïsme qui a crucifié son Messie, mais aussi hors du monde qui crucifie toujours le Sauveur, et, sâil le faut, hors de cette vie (Hébreux 13:14).
Puissant motif de «â¯sortir vers Jésus hors du campâ¯Â» (Hébreux 13:14).
Les biens terrestres, que nous perdrons à agir ainsi, sont passagers et ne sauraient balancer les avantages éternels que nous trouvons à suivre Christ (Hébreux 11:10 et Hébreux 13:13-16).
Ayant le sacrifice parfait pour lâexpiation et le pardon de nos péchés, nâattachons plus nos cÅurs aux sacrifices symboliques, mais offrons-en de vraiment spirituels (1 Pierre 2:5), des sacrifices de louange et de fidèle confession du nom de Dieu, qui supposent le sacrifice du cÅur et de la vie (Romains 12:1, note).
Ces sacrifices ne deviennent acceptables et ne sont agréés de Dieu que par lui, par ce Sauveur et Médiateur, en vertu de lâamour dont il nous a aimés le premier.
Lâauteur appelle ce sacrifice de louange (expression empruntée de Lévitique 7:11) le fruit des lèvres, dâaprès Osée 14:2. dans la version grecque des Septante.
Enfin les mots : qui confessent son nom, sont envisagés par plusieurs interprètes comme une réminiscence du Psaumes 54:8
Si lâaction de grâce et la confession du nom de Dieu sont ce sacrifice de louange que Dieu réclame, il ne faut pas oublier quâil y a dâautres sacrifices de la reconnaissance et de lâamour que nous devons lui offrir dans la personne de nos frères pauvres et souffrants.
Nâoubliez pas la bienfaisance et la communication (grec), la vertu qui vous portera à «â¯faire partâ¯Â» de vos biens (Romains 15:26; 2 Corinthiens 8:4).
Si nos cÅurs sont à Dieu, nos biens seront à nos frères.
On pourrait entendre aussi ce mot de la communion mutuelle de lâamour fraternel, comme dans Actes 2:42; Galates 2:9; 1 Jean 1:7.
Il ajouterait alors une idée nouvelle à celle quâexprime le terme précédent. Lâamour fraternel, et les relations intimes quâil crée, peuvent être appelés, aussi bien que la confession de son nom, sacrifices agréables à Dieu.
Plan
3>E. Recommandations. VÅux. Salutations
Obéissance aux conducteurs et intercession
Lâauteur invite les lecteurs à montrer de la déférence envers leurs conducteurs pour que ceux-ci puissent remplir leur tâche avec joie. Il leur demande de prier pour lui, afin quâil leur soit rendu bientôt (17-19).
VÅux
Lâauteur souhaite à ses lecteurs que le Dieu de paix, qui a ressuscité Jésus-Christ, les rende accomplis. Il les supplie dâaccueillir lâexhortation quâil leur adresse (20-22).
Communications
Timothée a été relâché ; sâil vient bientôt, lâauteur ira avec lui. Il salue les conducteurs et tous les membres de lâÃglise, et leur transmet les salutations de ceux dâItalie. Que la grâce soit avec eux tous ! (23-25)
17 Ã 25 recommandations, vÅux, salutations
Hébreux 13:7; 1 Thessaloniciens 5:12; 1 Thessaloniciens 5:13; 1 Pierre 5:2.
Ils veillent pour vos âmes, câest-à -dire au salut de vos âmes.
Grande responsabilité des pasteurs (Ãzéchiel 33) qui doivent rendre compte des âmes !
Responsabilité non moins grande des troupeaux qui, en nâétant pas soumis (grec en ne cédant pas), peuvent entraver lâÅuvre de leurs conducteurs, à leur propre désavantage spirituel !
Comparer Romains 15:30; 2 Corinthiens 1:11; Ãphésiens 6:19; Colossiens 4:3; 1 Thessaloniciens 5:25; 2 Thessaloniciens 3:1.
On peut se demander si lâauteur comprend dans le pluriel nous ses collaborateurs; en tout cas, il ne pense pas aux «â¯conducteursâ¯Â» mentionnés au verset précédent, car il ne se compte pas parmi eux.
Ces paroles motivent la demande de prières que lâauteur adresse à ses frères et doivent éloigner les préjugés qui pouvaient exister contre lui dans leur cÅur : il affirme quâil sâassure fréquemment, tous les jours (verbe au présent; le texte reçu porte le verbe au parfait : nous sommes assurés), quâil a une bonne conscience.
Le témoignage de sa conscience ne suffit pas au serviteur de Dieu, il lui faut de plus la confiance de ses frères pour quâil puisse leur faire du bien.
Ces mots se rapportent à la demande de prier pour lui (Hébreux 13:18); et telle est sa confiance dans les prières de ses frères, quâil fait dépendre dâelles son retour auprès dâeux.
Lâauteur, qui a demandé les prières de ses frères, prie lui-même pour eux, et dans ce vÅu, si riche en pensées chrétiennes, il jette un dernier regard sur son épître entière, demandant à Dieu dâen appliquer à ses lecteurs les saintes vérités.
Il sâadresse au Dieu de la paix qui est la source de la paix, qui la donné volontiers, câest par ce nom que Paul aime à désigner Dieu (Romains 15:33; Romains 16:20; Philippiens 4:9; 1 Thessaloniciens 5:23).
Notre auteur ajoute que ce Dieu a ramené dâentre les morts notre Seigneur Jésus, couronnant par là lâÅuvre du Sauveur. Câest la première fois que la résurrection de Jésus-Christ est mentionnée dans notre épître, mais elle est supposée dans la description de lâentrée de Christ, souverain sacrificateur de la nouvelle Alliance, dans les lieux saints, auprès de Dieu.
Lâauteur désigne le Sauveur par ces termes remarquables : le grand Pasteur des brebis, pour le placer bien au-dessus de tous les «â¯conducteursâ¯Â» (Hébreux 13:17) qui dépendent de lui et ne sont que ses serviteurs. Il rappelle que Jésus mérite seul ce titre, parce quâil a versé son sang pour ses brebis (Jean 10:11), et que ce sang a scellé une alliance (Hébreux 9:15; Hébreux 9:24) qui est éternelle, par opposition à lâAlliance mosaïque qui avait vieilli et qui allait être abolie (Hébreux 8:13).
Appuyé sur ces vérités, ou plutôt sur ces faits divins, il exprime son vÅu pour ses frères : câest que ce Dieu de la paix (grec) les forme complètement à toute bonne Åuvre pour faire sa volonté (1 Pierre 5:10).
Mais comment parviendront-ils à cette perfection qui est selon la volonté divine; ? Lâauteur sait que Dieu les y amènera lui-même : faisant pour lui-même en nous ce qui lui est agréable, car câest Dieu qui accomplit en nous tout ce quâil nous commande (Ãphésiens 2:10; Philippiens 2:13).
Le mot : pour lui-même se lit dans Codex Sinaiticus, A, C, et doit être maintenu; il a été omis dans quelques documents, parce quâon nâen comprenait pas le sens.
A, C, versions, portent : en vous, câest probablement une correction amenée par le vous de la phrase précédente.
Enfin, cette parfaite sanctification ne peut sâopérer que par Jésus-Christ vivant et agissant en nous; elle nâa pas pour but notre glorification, mais sa gloire éternelle qui subsistera aux siècles des siècles.
Tout lâÃvangile et toute la vie chrétienne se trouvent résumés dans ce vÅu.
Grec : «â¯la parole dâexhortationâ¯Â», que je vous adresse dans cette lettre. Requête empreinte de modestie, bien propre à gagner les cÅurs (Romains 15:14-16).
Bien que sa lettre soit lâune des plus longues du Nouveau Testament, lâauteur a le sentiment quâil sâest exprimé aussi brièvement que possible, étant donné lâimportance des sujets traités et lâabondance de ses pensées.
On peut traduire aussi par lâimpératif : sachez.
Les données historiques manquent absolument sur ce fait (voir lâIntroduction). En communiquant cette nouvelle à ses lecteurs, lâauteur exprime encore une fois (comparez Hébreux 13:19) le désir de les revoir bientôt.
Cette salutation nâindique pas avec certitude le pays dâoù la lettre a été écrite. Ce pourrait être dâune contrée où se trouvaient des frères venus dâItalie, mais câest plus probablement de Rome, les mots ceux dâItalie désignent, en ce cas, lâentourage de lâauteur (voir lâIntroduction).