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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Bible Commentaries
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Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Timothy 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/2-timothy-2.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Timothy 2". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-26
Ch. 2 v. 1-6 â Propagation de la vérité par le ministère
Ch. 2 v. 1 â Exhortation à marcher fermement avec la force venant de Christ
[2:1] Lâhomme de Dieu doit se fortifier dans la grâce qui est dans le Christ Jésus. Christ nâétait pas changé, quoi quâil en fût des hommes, et celui qui souffrait de leur abandon pouvait, sans être découragé, exhorter son bien-aimé Timothée à persévérer fermement dans la Parole. Nulle part ailleurs nous ne trouvons lâhomme de Dieu plus instamment exhorté à marcher avec courage et sans hésitation que dans cette épître, qui est le témoignage de la chute et de la ruine de lâAssemblée.
Ch. 2 v. 2 â Communication de la vérité reçue par le ministère de Timothée
Timothée doit transmettre la vérité reçue de Paul et assurée
[2:2] La vérité était le trésor spécial qui avait été confié à Timothée : il devait, non seulement la garder, ainsi que nous lâavons vu, mais prendre soin quâelle fût propagée et communiquée à dâautres, plus tard, et peut-être plus loin. Ce quâil avait entendu de Paul devant plusieurs témoins (qui pouvaient confirmer Timothée dans ses convictions quant à la vérité et affirmer aux autres que ce quâil annonçait était bien ce quâil avait reçu de Paul), Timothée devait le communiquer à des hommes fidèles, capables dâenseigner les autres. Il devait employer des moyens ordinaires : ce nâest pas lâEsprit dans lâAssemblée, de telle sorte que lâAssemblée fût une autorité; ce nâest plus la révélation. Timothée, bien instruit dans la doctrine que prêchait lâapôtre, confirmé dans ces vues par plusieurs autres témoins qui avaient aussi appris cette doctrine de Paul, en sorte quâelle était commune à tous comme vérité connue et reçue, devait prendre soin quâelle fût communiquée à dâautres hommes fidèles. Il ne sâagit pas ici non plus dâune autorisation à accorder, dâune consécration, comme on dit, mais de ce que Timothée devait communiquer à des personnes fidèles : la vérité quâil avait reçue de Paul.
Le fidèle propage la vérité, non lâAssemblée
Cette instruction de lâapôtre exclut lâidée de lâAssemblée comme propagatrice de la vérité : cette propagation était lâaffaire du fidèle enfant dans la foi, de lâapôtre, ou du ministère.
Timothée, instrument pour transmettre la vérité, et non origine de celle-ci
Timothée lui-même nâétait pas une autorité non plus : il était un instrument, et il devait rendre dâautres capables dâêtre aussi des instruments pour communiquer la vérité, ce qui est bien autre chose que dâêtre la règle de la vérité. [2:2] Il devait communiquer à des hommes fidèles
et les autres témoins servaient de garantie contre lâintroduction de ce qui était faux, ou celle de ses propres opinions, sâil avait été disposé à en avoir.Perpétuation du ministère, non de lâautorité, pour enseigner la vérité connue
Câest ainsi que, dans son sens ordinaire, le ministère se perpétue; des personnes compétentes sâoccupent avec soin de la communication, non de lâautorité, mais de la vérité à dâautres fidèles personnes. Dieu peut susciter qui il veut et lui donner lâénergie de son Esprit; et câest dans cette énergie que se trouvent la force et une Åuvre efficace; [2:2] mais la Parole ici suppose la communication soigneuse de la vérité à des personnes propres pour cette Åuvre. Les deux principes, la libre action de lâEsprit, et la communication de la vérité à des hommes fidèles, excluent également lâidée de la communication de lâautorité officielle et lâidée que lâAssemblée fasse autorité à lâégard de la foi ou bien quâelle soit propagatrice de la vérité. Si Dieu suscite qui il veut, comme il veut, le moyen quâil emploie, quand il nây a pas dâopération spéciale de sa part, est de faire communiquer la vérité à des personnes propres à la propager : câest là tout autre chose que de conférer une autorité ou un droit exclusif ou officiel de prêcher. Et câétait la vérité révélée, connue, que Timothée devait communiquer, la vérité qui avait lâautorité directe de la révélation â ce que les écrits de Paul peuvent seuls nous fournir, ou bien, cela va sans dire, dâautres écrits inspirés.
Ch. 2 v. 3-6 â Qualités pour accomplir lâÅuvre : souffrances, combat, travail
Ensuite, lâapôtre montre les qualités nécessaires à Timothée pour continuer lâÅuvre dans les circonstances dans lesquelles lui et lâAssemblée elle-même se trouvaient. [2:3] Il fallait savoir supporter les privations, les désagréments, les difficultés et les peines comme un bon soldat de Jésus Christ, [2:4] et se garder de sâembarrasser dans les affaires de la vie : un soldat au service ne pourrait faire ainsi; il doit être libre de tout pour plaire à celui qui lâa appelé sous les armes. [2:5] Timothée devait aussi, comme un combattant dans la lice, combattre selon les règles, selon ce qui, à la fois, convient au serviteur du Seigneur, et est conforme à Sa volonté; [2:6] il devait premièrement travailler, pour jouir justement des fruits de ses travaux. Telles sont les conditions pratiques du service divin, quand on sây engage. [2:3] Il faut prendre sa part des souffrances, [2:4] ne pas sâembarrasser dans les choses du monde, [2:5] combattre selon les lois, [2:6] travailler premièrement avant dâattendre des fruits.
Ch. 2 v. 8-13 â Souffrances dans le ministère
Souffrances des ministres de la Parole, nâempêchant pas lâaction de lâEsprit
Lâapôtre revient ensuite aux principes élémentaires, mais fondamentaux de la vérité, et aux souffrances des ministres de la Parole, qui du reste nâempêchaient nullement lâopération de lâEsprit de Dieu pour élargir la sphère dans laquelle se propageait la vérité et se répandait la parole de Dieu : [2:9] nul ne pouvait lier la Parole, ce puissant instrument de lâopération de Dieu.
Ch. 2 v. 8 â Deux parties de la vérité : fidélité de Dieu aux promesses, et résurrection de Christ
[2:8] La vérité de lâévangile (il ne sâagit pas ici du dogme) se divise en deux parties, dont lâapôtre parle aussi dans lâépître aux Romains, savoir lâaccomplissement des promesses et la puissance de Dieu en résurrection : Jésus Christ, « de la semence de David », et « ressuscité dâentre les morts ». Ce sont là , en effet, pour ainsi dire, les deux pivots de la vérité : Dieu fidèle à ses promesses (fidélité qui se montre spécialement en relation avec les Juifs), et Dieu puissant pour produire quelque chose de tout nouveau par sa puissance créatrice et vivifiante, manifestée dans la résurrection, qui mettait aussi le sceau de Dieu sur la personne et sur lâÅuvre de Christ.
Ch. 2 v. 9-10 â Caractère des souffrances dans le service, comme celles de Christ
Participation aux souffrances de Christ pour lâamour des siens
Les souffrances qui se trouvent sur le chemin du service de lâévangile prennent ensuite un caractère élevé et remarquable dans la pensée de lâapôtre affligé. [2:9] Ces souffrances sont la participation aux souffrances de Christ; et cette participation, chez lâapôtre, eut lieu à un degré tout à fait remarquable. Les expressions dont Paul se sert ici, par rapport à lui-même, sont telles quâon peut se servir des mêmes paroles par rapport à Christ en ce qui regarde son amour. Quant à la propitiation, nul autre que Christ ne pouvait y prendre part : mais dans le dévouement et dans les souffrances pour lâamour et pour la justice, les chrétiens ont le privilège de souffrir avec lui. Or ici, quelle part lâapôtre avait-il dans les souffrances du Christ ? [2:10] « Jâendure tout, dit-il, pour lâamour des élus »; câest bien ce que le Seigneur a fait. Lâapôtre marchait de près sur les traces de Jésus et dans le même but dâamour, afin que les élus obtiennent « le salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire éternelle ». Ici lâapôtre, cela va sans dire, devait ajouter : « qui est dans le Christ Jésus »; mais les paroles sont merveilleuses dans la bouche de tout autre que le Seigneur lui-même; car câest ce que le Seigneur a fait.
La part à la gloire de Christ ici-bas se lie à la part endurée des souffrances
Remarquez aussi que plus les souffrances sont grandes (combien les nôtres sont petites à cet égard !), comme fruit de lâamour pour les objets des conseils de Dieu, plus notre privilège est grand : plus nous avons part à ce qui était la gloire de Christ ici-bas.
Ch. 2 v. 10-13 â Soutien dans les afflictions par la conformité à Christ
Cette pensée soutient lââme dans les afflictions pareilles : on a le même but que le Seigneur lui-même. Lâénergie de lâamour sâadresse dans la prédication de lâévangile à tout le monde; la persévérance au milieu des afflictions, des difficultés et de lâabandon, est soutenue par le sentiment quâon travaille à lâaccomplissement des conseils de Dieu : [2:10] on supporte tout pour les élus, pour les élus de Dieu, afin quâils aient le salut et la gloire éternelle. Paul éprouvait ce sentiment; il connaissait lâamour de Dieu; il désirait, au prix de quelque souffrance que ce soit, dans la mer tumultueuse de ce monde, que ceux qui étaient les objets du même amour aient part au salut et à la gloire que Dieu conférait. [2:11] Cette parole était certaine â câest-à -dire ce que Paul venait dâannoncer â car si lâon mourait avec Christ, on vivrait avec lui; [2:12] si lâon souffrait, on régnerait avec lui. Si on le reniait, il renierait celui qui le reniait; les conséquences dâun tel acte demeuraient dans toute leur force, elles se rattachaient à lâimmuabilité de la nature du Seigneur et de son être, et se montraient dans lâautorité du jugement quâil prononçait. [2:13] Il ne pouvait se renier lui-même, parce que les autres étaient incrédules.
Ch. 2 v. 14-26 â Principes de la marche individuelle selon Dieu
Ch. 2 v. 14-19 â Maintien des principes de la foi, Dieu ne changeant pas
[2:14] Timothée était fortifié pour maintenir ces grands principes qui se rattachaient à la nature morale du Seigneur, et ne pas se laisser entraîner par des spéculations qui ne faisaient quâégarer les âmes et corrompre la foi. [2:15] Il devait se montrer comme un ouvrier approuvé de Dieu, bien nourri dans la vérité et sachant la développer dans ses diverses parties, selon la pensée et les desseins de Dieu, nâayant pas honte de son travail devant ceux qui pourraient le juger (vers. 14 et suiv.). [2:16] Quant aux vaines et profanes pensées des spéculations des hommes, il devait les
; elles ne pouvaient, dans leur progrès, produire dâautre fruit que lâimpiété; [2:18] elles pouvaient avoir une grande apparence dâélévation et de profondeur, comme celle qui déclarait que la résurrection avait déjà eu lieu, ne faisait que pousser la doctrine de notre position en Christ charnellement au-delà des bornes : [2:17] ces doctrines rongeaient comme une gangrène. [2:18] Déjà celles dont lâapôtre parle avaient renversé la foi de quelques-uns, câest-à -dire leur conviction à lâégard de la vérité et la profession quâils en avaient faite. Mais en pensant à ce renversement de la foi de quelques-uns, [2:19] lââme de lâapôtre trouvait son refuge dans ce qui ne sâébranle pas, quelle que soit la décadence de lâAssemblée ou lâinfidélité des hommes. Le solide fondement de Dieu reste inébranlable, ayant ce sceau : « Le Seigneur connaît ceux qui sont siens ». Câest là la devise du sceau, pour ainsi dire, du côté de Dieu, et rien ne peut le toucher1; lâautre côté de ce sceau est celui de lâhomme; sa devise est celle-ci : « Quâil se retire de lâiniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur ! ». Câest la responsabilité de lâhomme; mais cela caractérise lâÅuvre et le fruit de la grâce, partout où cette Åuvre est réelle et où un vrai fruit est produit.1 Tout en étant une très grande source de consolation, câest une preuve de décadence; car les hommes aussi devraient connaître ceux qui sont au Seigneur. Ce nâest plus : « Le Seigneur ajoutait tous les jours à lâAssemblée ceux qui devaient être sauvés » [(Act. 2:47)].
Ch. 2 v. 19-21 â Responsabilité du fidèle au milieu de la ruine de lâAssemblée
Ch. 2 v. 19-21 â Responsabilité de fidélité individuelle pour être séparé du mal
Mais ici lâétat de choses que lâapôtre contemple dans cette épître ressort clairement : lâAssemblée extérieure avait pris un caractère tout nouveau, tout autre que celui quâelle avait eu au commencement; et maintenant, lâindividu était rejeté sur sa propre fidélité, comme ressource et comme moyen dâéchapper à la corruption générale. [2:19] Le solide fondement de Dieu demeure : la connaissance quâa Dieu lui-même de ceux qui sont siens, et la séparation individuelle de toute iniquité; [2:20] mais lâAssemblée extérieure prend aux yeux de lâapôtre le caractère dâune « grande maison ». Tout se trouve dans cette maison, des vases à honneur et des vases à déshonneur, des vases précieux ou vils. [2:21] La conduite de lâhomme de Dieu consiste à se purifier des derniers, à se tenir à part et à ne pas se souiller de ce qui est faux et corrompu. Câest un principe de toute importance que le Seigneur nous a fourni dans sa Parole. Il a permis que le mal se montre assez aux temps apostoliques pour donner occasion à lâétablissement, par la révélation, de ce principe comme devant gouverner le chrétien. Lâunité de lâAssemblée est si précieuse, elle a une telle autorité sur le cÅur de lâhomme, que, à la suite de la décadence de lâAssemblée, il y avait danger que le désir de lâunité extérieure ne conduise les fidèles mêmes à accepter le mal et à marcher en communion avec lui pour ne pas rompre cette unité. Le principe de la fidélité individuelle, de la responsabilité individuelle envers Dieu, est donc établi et élevé au-dessus de toute autre considération; car il tient à la nature de Dieu lui-même et à son autorité sur la conscience de lâindividu. [2:19] Dieu connaît les siens; telle est la source de confiance. Moi je ne sais qui ils sont. Et que ceux qui prononcent le nom de Jésus se séparent du mal. Ici je trouve ce que je puis reconnaître. Maintenir en pratique la possibilité de lâunion entre le nom de Jésus et le mal, câest blasphémer ce nom.
Fidélité et séparation pour honorer le Seigneur
3>Purification du fidèle pour être un vase à honneur pour Christ
[2:20] Lâensemble de tous ceux qui se disent chrétiens est envisagé comme une grande maison : le chrétien fait extérieurement partie de cet ensemble malgré lui, car il se dit chrétien, et la grande maison consiste en tous ceux qui se disent tels; [2:21] mais le chrétien se purifie personnellement de tous les vases qui ne sont pas à lâhonneur du Seigneur. Câest là la règle de la fidélité chrétienne : ainsi, personnellement purifié de communion avec le mal, il sera un vase à honneur, propre au service du Maître. Tout ce qui est contraire à lâhonneur de Christ, en ceux qui portent son nom, voilà ce dont il faut se tenir à lâécart.
3>Marche de lâindividu au milieu de ce qui déshonore le Seigneur
Il ne sâagit pas ici de la discipline pour les fautes individuelles, ni de la restauration des âmes dans une assemblée qui a perdu en partie sa spiritualité, mais dâune marche à suivre par lâindividu quant à ce qui déshonore le Seigneur de quelque manière que ce soit.
3>Responsabilité individuelle de suivre les directions de Dieu, qui reste fidèle
Ces conseils sont solennels et importants; ce qui les nécessite est triste dans sa nature : mais tout cela ne fait que montrer la fidélité et la grâce de Dieu; et Dieu nous fournit ici une direction claire et précieuse pour notre conduite, quand nous nous trouvons dans des circonstances semblables. La responsabilité individuelle ne peut jamais cesser.
Responsabilité individuelle et lien avec lâétat de lâassemblée
3>Responsabilité inchangée, que lâassemblée marche selon Dieu ou non
Quand le Saint Esprit agit énergiquement et triomphe sur la force de lâEnnemi, les personnes réunies dans lâAssemblée y développent leur vie, selon Dieu et dans sa présence, et la puissance spirituelle qui se trouve dans lâensemble du corps agit sur la conscience, si cela est nécessaire, et conduit le cÅur du croyant; de sorte que lâindividu et lâassemblée sont portés ensemble en avant sous la même influence. Le Saint Esprit, qui est présent dans lâassemblée, tient lâindividu à la hauteur de la présence de Dieu lui-même : les étrangers même sont obligés de reconnaître que Dieu est dans lâassemblée [(1 Cor. 14:25)]; lâamour et la sainteté y règnent. Quand lâeffet de cette puissance ne se trouve plus dans lâassemblée et que peu à peu la chrétienté ne répond plus au caractère de lâAssemblée telle que Dieu lâa formée, la responsabilité de lâindividu envers Dieu nâa pas cessé pour cela; cette responsabilité ne peut jamais ni cesser ni diminuer, car il y va de lâautorité et des droits de Dieu lui-même sur lââme.
3>La volonté de Dieu est le seul guide sûr
Or, quand il en est ainsi, ce qui sâappelle chrétien nâest plus un guide, et lâindividu est tenu de se conformer à la volonté de Dieu, par la puissance de lâEsprit, selon la lumière qui lui est donnée de la part de Dieu.
3>Responsabilité de garder le caractère du christianisme selon Dieu
Dieu peut réunir les fidèles : câest une grâce et câest sa pensée; mais la responsabilité individuelle demeure â responsabilité de ne pas rompre lâunité, quelque faible quâelle soit, là où elle est possible selon Dieu, mais responsabilité de conserver le caractère divin du christianisme dans notre marche et de répondre à la révélation qui nous a été faite de la nature et de la volonté de Dieu.
Dieu est honoré par une marche pure et fidèle, dans la séparation du mal
[2:21] En se purifiant de tous ceux qui sont des vases à déshonneur, le serviteur de Dieu sera un vase à honneur, sanctifié et prêt pour toute bonne Åuvre; car cette séparation du mal nâest pas seulement négative; elle est lâeffet de la réalisation de la parole de Dieu dans le cÅur. Je saisis alors la sainteté de Dieu, ses droits sur mon cÅur, lâincompatibilité de sa nature avec le mal, je sens que je demeure en lui, et lui en moi; je sens que Christ doit être honoré à tout prix, que cela seul qui lui ressemble lâhonore, que la nature et les droits de Dieu sur moi sont la seule règle de ma vie. Ce qui me met à part ainsi pour lui, selon ce quâil est, me sépare du mal. On ne peut marcher avec ceux qui déshonorent le Seigneur, et en même temps honorer le Seigneur dans sa marche.
Ch. 2 v. 22 â Marche sainte avec les fidèles purifiés
Ce qui suit montre le caractère sanctifiant de lâexhortation que nous trouvons ici; lâapôtre dit : « Mais fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, lâamour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur dâun cÅur pur » (vers. 22). Câest respirer lâatmosphère pure que lâon trouve dans la présence du Seigneur; lââme y jouit de la santé et de la force : tout ce qui corrompt est loin dâelle; de plus nous trouvons ici, ce que lâon conteste si souvent, que nous pouvons et devons distinguer ceux qui invoquent le Seigneur dâun cÅur pur. Nous ne décidons pas qui sont ceux qui appartiennent au Seigneur : lui les connaît [(2:19)]. Mais nous devons nous associer avec ceux qui se montrent tels, ceux qui invoquent le Seigneur dâun cÅur pur. Ceux-là je dois les discerner, les reconnaître et marcher avec eux. Dire que je ne puis les discerner est, au mépris dâune règle expresse de lâÃcriture, applicable seulement à un état dans lequel, en raison de la corruption, beaucoup ne sont pas manifestés comme vraiment chrétiens, tout en lâétant peut-être.
Ch. 2 v. 23-26 â Caractère de lâesclave du Seigneur vis-à -vis des opposants
Comme partout ailleurs, dans ses épîtres, [2:23] lâapôtre exhorte ici à fuir les questions vaines où lâinstruction divine ne se trouve pas. Ces questions ne produisent que des discussions stériles, des contestations; [2:24] or lâesclave du Seigneur ne doit pas contester : il vient de la part de Dieu pour apporter la vérité, dans la paix et dans lâamour; [2:25] il doit conserver ce caractère de paix, attendant que Dieu, dans sa grâce, donne la repentance aux opposants (car il sâagit de la conscience et du cÅur) pour reconnaître la vérité (v. 23-26).
Engagement du cÅur et de la conscience dans la vérité, non seulement de lâintelligence
La vérité de Dieu nâest pas affaire de lâintelligence humaine, câest la révélation de ce que Dieu est, et des conseils de Dieu. Or on Jean 8:43). Dâun autre côté, Satan, en occupant lâintelligence de lâerreur, en exclut Dieu et mène lâhomme entier captif, pour lui faire faire sa volonté.
avoir affaire avec Dieu sans que la conscience et le cÅur soient engagés : ce que lâintelligence saisit nâest pas pour nous la révélation de Dieu. Nous sommes mis en rapport avec lâÃtre divin lui-même, et dans des actes qui doivent avoir le plus puissant effet sur notre cÅur et sur notre conscience; si ces actes nâont pas cet effet, le cÅur et la conscience, lâun et lâautre, sont en mauvais état et endurcis. LâEsprit de Dieu, sans doute, agit sur lâintelligence, et par elle; mais la vérité qui est déposée dans lâintelligence sâadresse à la conscience et au cÅur : si elle ne les atteint pas, rien nâest fait, et rien même nâest réellement compris; car dans la vérité divine on comprend les choses avant de comprendre les mots, celui-ci par exemple : « Ãtre né de nouveau » (comp.