Lectionary Calendar
Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
video advertismenet
advertisement
advertisement
advertisement
Attention!
StudyLight.org has pledged to help build churches in Uganda. Help us with that pledge and support pastors in the heart of Africa.
Click here to join the effort!
Click here to join the effort!
Bible Commentaries
Commentaire biblique avancé Commentaire biblique avancé
Déclaration de droit d'auteur
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Ces fichiers sont dans le domaine public.
Informations bibliographiques
bibliography-text="Commentaire sur 2 Timothy 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/commentaries/fre/cba/2-timothy-3.html.
bibliography-text="Commentaire sur 2 Timothy 3". "Commentaire biblique avancé". https://studylight.org/
Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-17
Ch. 3 v. 1-9 â Influence de lâesprit des derniers jours dans la chrétienté
Ch. 3 v. 1-5 â Travail de lâennemi pour séduire, avec lâapparence du christianisme
Perte de la puissance divine chez les chrétiens, et expression des passions de lâhomme
Or cette influence pernicieuse ne devait pas manquer de sâexercer. La puissance de la sainte vérité de Dieu devait se perdre dans lâAssemblée et parmi les chrétiens; et ceux qui porteraient le nom de chrétiens devaient être (sous lâinfluence de lâEnnemi) lâexpression de la volonté des passions des hommes, [3:5] tout en conservant les formes de la piété, état particulier qui trahit dâune manière remarquable lâinfluence et lâÅuvre de lâEnnemi. Câétait à quoi il fallait sâattendre; [3:1] ce seraient des jours fâcheux.
Séduction par lâapparence de la piété, acceptable pour le cÅur humain
Lâopposition ouverte de lâEnnemi est pénible, sans doute; mais par les apparences, dont lâapôtre parle ici, il
les âmes. [3:5] Il les séduit par le moyen de ce qui porte le nom de christianisme, de ce qui, devant les yeux des hommes, a le caractère de la piété et que la chair accepte comme tel, bien plus volontiers quâune piété vraie qui la contrarie. Cependant tous les plus mauvais traits du cÅur de lâhomme se rattachent au nom du christianisme. Que devient alors le témoignage ? Il est pour ainsi dire une prophétie individuelle, revêtue du sac.Ch. 3 v. 6-9 â Action des mauvais ouvriers dans le mal
Il y a de lâactivité dans ce mal fâcheux des derniers jours : [3:6] ces séducteurs sâintroduiront dans les maisons et gagneront lâoreille des âmes faibles qui, gouvernées par leurs passions, [3:7] apprennent toujours et néanmoins nâapprennent jamais. [3:8] Ces ouvriers résistent à la vérité; ce sont des hommes corrompus dans leur entendement, réprouvés quant à la foi, [3:9] mais ils nâiront pas plus avant : Dieu manifestera leur folie et leur fausseté, par leurs prétentions mêmes quâils ne peuvent plus soutenir.
Lâhomme de Dieu doit juger et se détourner de ces hommes séducteurs
[3:5] La part de lâhomme de Dieu est de se détourner de pareils hommes pendant quâils séduisent et quâils exercent leur influence; [3:9] Dieu, plus tard, manifestera ces fauteurs dâiniquité. Tous les hommes jugeront alors et feront justice de leurs prétentions; lâhomme spirituel les juge déjà , lorsquâils séduisent les autres en sécurité.
Liste des péchés caractérisant ceux ayant cette forme de piété
Liste semblable aux péchés des païens de Rom. 1, sauf les plus grossiers
On peut faire remarquer ici ce qui manifeste, dâune manière bien claire, le triste et dangereux caractère des temps dont lâapôtre parle. Si lâon compare la liste des péchés et des abominations que lâapôtre donne au commencement de lâépître aux Romains [(1:22-32)], comme caractérisant la vie païenne et la dégradation morale des hommes dans les temps des ténèbres et de lâadoration des démons; si lâon compare, dis-je, cette liste [3:2-5] avec la liste des péchés qui caractérisent ceux qui ont la forme de la piété, on trouvera quâelles sont toutes deux à peu près les mêmes, et que, moralement, elles le sont tout à fait : seulement quelques-unes des fautes grossières et publiques qui mettaient en évidence lâhomme sans frein manquent ici; la forme de la piété bride ces fautes-là et les remplace.
Même dépravation que le paganisme, avec lâhypocrisie
Solennelle pensée : la même dépravation, qui a existé parmi les païens, se reproduit sous le christianisme et se revêt de son nom, [3:5] et même prend la forme de la piété. Mais, en réalité, ce sont les mêmes passions, la même nature qui sont en activité dans lâhomme, la même puissance de lâEnnemi : il nây a ici que lâhypocrisie en plus. Câest lâabandon et la corruption de la vraie doctrine du Médiateur, comme le paganisme était lâabandon et la corruption de la vraie doctrine dâun seul Dieu.
Conduite de lâhomme de Dieu quant à ceux qui agissent mal
Ch. 2 v. 21 â Purification des vases à déshonneur, pour rester pur
Des directions différentes sont données pour la conduite de lâhomme de Dieu à lâégard des vases à déshonneur [(2:20)] et des hommes qui agissent selon lâesprit des derniers jours [(3:1)]. [2:21] Des premiers, lâhomme de Dieu doit se purifier : il doit penser à la fidélité de sa propre marche; en se purifiant de ces vases qui nâhonorent pas le nom de Christ, et qui, tout en étant dans la grande maison, ne portent pas lâempreinte de la pure recherche de sa gloire, il sera un vase à honneur propre au service du Maître. En se tenant éloigné de tels vases, il est à lâabri des influences qui appauvrissent et ravalent le témoignage quâil a à rendre au Christ; il reste pur de ce qui détériore et fausse ce témoignage.
Ch. 3 v. 5 â Se détourner avec dégoût de ceux qui corrompent avec lâapparence de la piété
à lâégard de ceux qui forment la seconde classe, [3:1] câest-à -dire des hommes qui donnent aux derniers jours le caractère fâcheux que ces jours auront, [3:8] hommes corrompus, qui résistent à la vérité, [3:5] tout en ayant le nom de la piété, le témoignage de lâhomme de Dieu doit être clair et net; il ne sâagit pas seulement ici pour lâhomme de Dieu de se purifier : il témoigne de son horreur morale, de son dégoût pour ceux qui, comme instruments de lâEnnemi, portent le caractère de la forme de la piété; il se détourne dâeux et les abandonne au jugement de Dieu.
Ch. 3 v. 10-13 â Lâapôtre, exemple des fidèles dans ces derniers jours
Persécution pour Paul et pour tous les fidèles, au milieu de ce mal
[3:10] Timothée avait la marche et lâesprit de lâapôtre pour lui servir de guide. Il avait été avec lui; [3:11] il avait vu, dans les moments dâépreuve, sa patience et ses souffrances, les persécutions quâil avait subies; mais le Seigneur lâavait délivré de tout. [3:12] Il en sera de même pour tous ceux qui cherchent à vivre selon la piété qui est dans le Christ Jésus1 : ils souffriront la persécution. [3:13] Les méchants et les imposteurs iront toujours en empirant, séduisant et étant séduits (vers. 10-13).
1 Nous retrouvons dans ce cas-ci une différence dans lâétat des choses. Ce ne sont pas tous les chrétiens qui seront persécutés, [3:12] mais tous ceux qui veulent vivre pieusement dans le Christ Jésus.
Ch. 3 v. 13 â Caractère définitif des derniers jours, allant en empirant
Double caractère du progrès du mal dans la chrétienté
[3:13] Ici le caractère des derniers jours est fortement marqué, et ne donne aucun espoir de restauration à lâégard de lâensemble de la chrétienté. Le progrès du mal est dépeint comme se développant sous deux caractères distincts, auxquels nous avons déjà fait allusion, [2:20] savoir sous celui de la grande maison â la chrétienté comme un tout â dans laquelle il y a des vases à déshonneur [2:21] dont il faut se purifier, [3:8] et sous celui de lâactivité positive de la corruption et des instruments qui la propagent en résistant à la vérité, [3:5] bien que ceux qui se corrompent ainsi revêtent les formes de la piété. [3:13] Sous cette dernière forme, les méchants iront toujours en empirant; [3:9] cependant la main de Dieu en puissance démontrera leur folie.
Action continue des séducteurs, même si Dieu montrera leur folie
On peut reconnaître, dans cette dernière forme du mal, un caractère général dâorgueil et de corruption qui caractérise tous ceux qui subissent son influence maligne, mais aussi ceux qui se donnaient de la peine pour la répandre. [3:6] Dâentre ceux-ci, de cette classe, dit lâapôtre, sont ceux qui sâintroduisent dans les maisons (vers. 6). Lâapôtre parle en général du caractère de la masse des séduits, [3:8] mais il y a des séducteurs. Ceux-ci résistent à la vérité, [3:9] et leur folie sera manifeste. Il se peut que Dieu, pour en délivrer les siens, démontre cette folie partout où il y a de la fidélité, [3:13] mais en général le travail des séducteurs continuera, et la séduction ira en empirant jusquâau bout, [3:9] alors que Dieu démontrera la folie de ceux qui se sont éloignés de lui et qui se sont livrés aux erreurs de lâesprit humain et appliqués à les maintenir et à les propager.
Ch. 3 v. 14-17 â Sauvegarde et fondement du fidèle
Ch. 3 v. 14 â Communication de la révélation de Dieu par des hommes qui lâont reçue de Lui
Certitude de la doctrine reçue et de son origine divine
Ensuite lâapôtre dit à Timothée quelle est la sauvegarde et sur quoi il peut se fonder pour demeurer ferme, par la grâce, dans la vérité et la jouissance du salut de Dieu (vers. 14 et suiv.). La sauvegarde repose sur la certitude de lâorigine
de la doctrine quâil a reçue, et sur les Ãcritures reçues comme documents authentiques et inspirés, qui promulguent la volonté, les actes et les conseils, et même la nature de Dieu. [3:14] On demeure dans ce quâon a appris, parce quâon sait de qui on lâa appris : le principe est simple et bien important. On fait des progrès dans la connaissance divine; mais le croyant, en tant quâenseigné de Dieu, nâabandonne jamais pour de nouvelles opinions, ce quâil a appris dâune source immédiatement divine, et quâil sait être telle. Jâappelle une source immédiatement divine une personne à laquelle Dieu lui-même a communiqué la vérité par révélation, avec autorité de la part de Dieu pour la promulguer. Dans ce cas, je reçois ce quâelle dit (quand je reconnais sa mission) comme une communication divine. Il est vrai que les Ãcritures demeurent toujours comme contre-épreuve; mais lorsque, comme dans le cas des apôtres, un homme est démontré être le serviteur de Dieu, lorsquâil est doué par lui pour communiquer ses pensées, je reçois ce quâil dit, dans lâexercice de son ministère, comme venant de Dieu. Il ne sâagit pas dans ce cas-ci de lâAssemblée. LâAssemblée ne peut être le vase de la vérité divine qui lui serait divinement communiquée de la part de Dieu. Ce sont toujours des individus qui sont ce vase. Nous avons vu que la part de lâAssemblée est de confesser la vérité, quand la vérité a été communiquée, non pas de la communiquer [(1 Tim. 3:15)]. Mais il sâagit, je le répète, dâune personne à laquelle et par laquelle Dieu révèle immédiatement la vérité â comme ont été les apôtres et prophètes. Dieu leur a communiqué, comme vases dâélection dans ce but, ce quâil a voulu communiquer au monde; et eux lâont communiqué à leur tour. Nul ne saurait le faire, sâil nâa pas reçu lui-même de Dieu, comme révélation, ce quâil doit communiquer ainsi; et si ce nâest pas le cas, lâhomme entre pour quelque chose dans cette communication. Je ne peux pas dire à lâégard dâune doctrine : « Je sais de qui je lâai apprise », sachant quâelle vient immédiatement de Dieu et par une révélation divine.Révélation de Dieu par Ses prophètes, envoyés et doués par Lui
Quand Dieu a voulu communiquer quelque chose à lâAssemblée elle-même, il lâa fait par le moyen des Paul, des Pierre, etc. LâAssemblée se compose dâindividus; elle ne peut recevoir en masse, comme Assemblée, une révélation divine, à moins que ceux qui la composent nâentendent en commun une voix divine, ce qui nâest pas la manière de faire de Dieu. Le Saint Esprit distribue à chacun en particulier comme il lui plaît [(1 Cor. 12:11)]; il y a des prophètes; et lâEsprit dit : « Mettez-moi⦠à part Barnabas et Saul » (Actes 13:2). Christ a donné des dons aux hommes : les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, etc. [(Ãph. 4:8, 11)]. [3:14] Aussi lâapôtre dit ici : « sachant » non pas « », mais » tu as appris ces choses.
Assurance quant à la vérité divine, comme communiquée de Dieu
Ici donc est le premier fondement de certitude, de force et dâassurance pour lâhomme de Dieu à lâégard de la vérité divine. La vérité nâa pas été révélée immédiatement à Timothée. Elle lâavait été à Paul et à dâautres instruments que Dieu avait choisis pour cette faveur spéciale; [3:13] mais Timothée sait de qui il lâa apprise; il sait quâil la tient de quelquâun (ici de Paul) auquel elle a été directement communiquée par inspiration et qui a autorité de la part de Dieu pour la communiquer, de sorte que celui qui apprend de lui sait que câest la vérité divine telle que Dieu lâa communiquée (comparez 1 Cor. 2 [v. 10-13]), et comme il a plu à Dieu de la communiquer.
Ch. 3 v. 15-17 â Les Ãcritures, autorité divine permanente pour tous
Les Ãcritures, fondement de ce qui vient de Dieu pour toutes les époques
3>Autorité qui demeure pour tous les fidèles, alors que ce qui est dit est ponctuel
Une autre chose a un caractère propre : savoir les Ãcritures, qui constituent, comme telles, le fondement de la foi de lâhomme de Dieu, et le dirigent dans toutes ses voies. Le Seigneur Jésus lui-même a dit, en parlant de Moïse : « Si vous ne croyez pas ses Jean 5:47)]. Ces paroles étaient les paroles de Dieu. Il ne met pas en contraste lâautorité de ce qui est dit avec celle de ce qui est écrit, mais les deux moyens de communication. Il a plu à Dieu dâemployer celui des Ãcritures pour servir dâautorité permanente. « Aucune prophétie de dit Pierre [(2 Pier. 1:20)] : il y a eu beaucoup de prophéties qui ne sont pas écrites, qui avaient lâautorité de Dieu pour les personnes auxquelles elles étaient adressées, car la Parole nous parle plus dâune fois de prophètes, qui ont prophétisé, sans quâelle nous communique leurs prophéties. Ces hommes étaient des instruments pour communiquer la volonté de Dieu, à un moment donné, afin de diriger le peuple de Dieu dans les circonstances où il se trouvait, sans que cette communication fût une révélation nécessaire pour les fidèles de tous les temps ou applicable soit au monde, soit à Israël, soit à lâAssemblée, dans tous les siècles. Ce nâétait pas une révélation générale et permanente venant de Dieu et qui dût servir dâinstruction pour lââme à toutes les époques.
, comment croirez-vous mes ? » [(3>Dieu consigne ce qui est pour le profit permanent des siens en tout temps
Une foule de choses que Jésus a dites ne sont pas reproduites dans les Ãcritures; en sorte quâil ne sâagit pas seulement de savoir de qui lâon a entendu une vérité [(3:14)]; mais il sâagit aussi du caractère de la chose communiquée. Lorsquâelle est pour le profit permanent du peuple ou de lâAssemblée de Dieu, Dieu la fait consigner dans les Ãcritures; elle demeure pour lâinstruction et pour la nourriture des fidèles dans tous les temps.
3>Autorité de toutes les Ãcritures comme données de Dieu
[3:14] Lâexpression « sachant de qui tu les as apprises » nous donne comme fondement lâautorité personnelle dâun apôtre, en envisageant les apôtres comme docteurs autorisés du Seigneur. Ceux qui sont 1 Jean 4:6)]. Il nâest pas nécessaire que les Ãcritures soient lâÅuvre des apôtres. Dieu, dans les Ãcritures, a fait connaître sa volonté et sa vérité, et il a confié le dépôt de ses oracles à son peuple pour le profit de tous les temps [(Rom. 3:2)]. Les Ãcritures font autorité comme telles; et cette autorité nâappartient pas seulement à ce quâun homme, comme homme spirituel, peut en recevoir, ce dont nous avons profité (quant à lâapplication à lââme câest réellement tout); mais ce sont toutes les saintes Ãcritures, telles que nous les possédons, qui ont cette autorité.
dit Jean, écoutent [(Ch. 3 v. 15 â Connaissance des saintes lettres, même pour un enfant
3>La Parole contient ce qui est nécessaire pour lâinstruction, même dâun enfant
[3:15] Dès son enfance, Timothée avait lu les saintes lettres; et ces écrits, tels quâil les avait parcourus comme enfant, le garantissaient â étant dâautorité divine â contre lâerreur et lui fournissaient les vérités divines nécessaires pour son instruction. Pour sâen servir comme il faut, la foi en Christ était nécessaire, mais ce dont Timothée se servait, câétaient les Ãcritures, connues dès sa jeunesse. Ce qui est important à remarquer ici, câest que ce dont il est parlé ici sont les Ãcritures en elles-mêmes, telles quâun enfant les lit â non pas même ce quâun homme converti ou spirituel peut y trouver, mais les saintes lettres elles-mêmes.
3>Même caractère pour lâensemble des Ãcritures, Ancien et Nouveau Testaments
On dira peut-être que Timothée, comme enfant, nâavait que lâAncien Testament ? â Dâaccord, mais il sâagit du caractère de tout ce qui a le droit dâêtre appelé saintes Ãcritures, ainsi que Pierre dit des écrits de Paul : Ils les tordent comme ils tordent « aussi2 Pierre 3:16)1. Du moment que je reconnais les livres du Nouveau Testament comme ayant droit à ce nom dâÃcritures, ils possèdent le même caractère, ils ont la même autorité que lâAncien Testament.
» (1 « Ãcritures » est le vrai sens du mot « écrits » en Romains 16:26.
Ch. 3 v. 16-17 â Inspiration des Ãcritures
3>Les Ãcritures sont inspirées, étant lâexpression de la pensée de Dieu
Les Ãcritures sont lâexpression permanente des pensées et de la volonté de Dieu, munies comme telles de son autorité; elles sont son expression de ses propres pensées; [3:16] elles édifient, elles sont utiles; mais ce nâest pas tout : elles sont inspirées. Ce nâest pas seulement que la vérité y soit donnée par inspiration, ce nâest pas là ce qui est dit ici.
sont inspirées.3>Autorité permanente des écrits divins, jugeant toute parole
La plus grande partie du Nouveau Testament est comprise dans la première source dâautorité dont nous avons parlé, et indiquée dans lâexpression de : « Sachant de qui tu les as apprises » [(3:14)]. Câest tout ce que les apôtres ont écrit, car je puis dire, en y apprenant la vérité : je sais de qui je lâai appris; je lâai appris de Paul, ou de Jean, ou de Pierre, etc. Mais outre cela, reçues comme Ãcritures, toutes les parties du Nouveau Testament ont lâautorité des écrits divins, auxquels, comme forme de communication, Dieu a donné la préférence sur la parole parlée par le Sauveur lui-même. Les Ãcritures sont la règle permanente dâaprès laquelle toute parole, dite de bouche, doit être jugée.
3>Ressources trouvées dans les Ãcritures par lâhomme de Dieu
[3:16] En un mot, les Ãcritures sont inspirées. Elles enseignent, elles jugent le cÅur, elles corrigent, elles disciplinent selon la justice, [3:17] afin que lâhomme de Dieu soit accompli, câest-à -dire instruit de la volonté de Dieu, que son intelligence soit formée dâaprès cette volonté et quâil soit parfaitement accompli pour toute bonne Åuvre. La puissance pour accomplir ces choses vient de lâaction de lâEsprit. Ce qui garantit lâhomme de Dieu de lâerreur, ce qui lui donne la sagesse pour le salut, ce sont les Ãcritures : elles sont capables de lui fournir tout cela. On doit demeurer dans ce quâon a appris des apôtres, et se diriger dâaprès les écrits de Dieu.
Lâautorité des Ãcritures, base de celle du ministère
3>Le ministère agit, par lâEsprit, en sâappuyant sur la Parole et son autorité
Est-ce que cette autorité parfaite et suprême des Ãcritures met de côté le ministère ? Non certes; au contraire, elle en forme la base : on est ministre de Luc 1:2)], on annonce la Parole, appuyé sur la Parole écrite, qui fait autorité pour tous, et qui légitime tout ce que le ministre dit, et prête à ses paroles lâautorité de Dieu sur la conscience de ceux quâil exhorte ou enseigne. Il y a de plus lâamour en activité dans le cÅur de celui qui exerce le ministère, si ce ministère est réel, et la puissante action de lâEsprit, sâil en est rempli; mais ce que la Parole dit réduit au silence toute opposition du cÅur du croyant.
[(3>Usage victorieux de la Parole par le Seigneur contre Satan
Ainsi câest par la Parole que le Seigneur a répondu à Satan; et Satan même a dû se taire.
3>Le ministère ne fait pas autorité, mais est lâaction de lâEsprit de Dieu
Celui qui ne se soumet pas aux paroles de Dieu se montre par là même rebelle à Dieu. La règle de Dieu est dans les Ãcritures, lâactivité énergique de son Esprit dans le ministère, quoique Dieu puisse également agir directement sur le cÅur par la Parole même. Par contre, le ministère ne fait jamais autorité depuis que les révélations de Dieu sont complètes; autrement il y aurait deux autorités; sâil y en avait deux, la seconde serait une répétition inutile de la première; ou bien si elles étaient différentes, elles sâannuleraient lâune lâautre.
3>Complétude de la révélation divine dans les Ãcritures
Si les révélations nâétaient pas complètes, sans doute il pourrait y en avoir davantage. LâAncien Testament ne racontait pas lâhistoire du Christ, ni la mission du Saint Esprit, ni la formation de lâAssemblée, parce que ces faits, nâétant pas encore accomplis, ne pouvaient être le sujet de ses enseignements historiques et doctrinaux; et lâAssemblée nâétait pas même le sujet de la prophétie. Mais maintenant tout est complet, et Paul peut dire quâil est serviteur de lâAssemblée « pour compléter la parole de Dieu » (Col. 1:25). Les sujets de la révélation ont été alors complétés.