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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-17
3>1 Ã 9 Les derniers jours mauvais et ce que les hommes seront alors
Dans le langage prophétique du Nouveau Testament, les derniers jours sont ceux qui précéderont le retour de Christ, et ils doivent être mauvais (1 Timothée 4:1 et suivants; 2 Thessaloniciens 2:1 et suivants; comparez Matthieu 24:11; Matthieu 24:12).
Lâapôtre nâentend point cependant que chaque trait du sombre tableau moral quâil va tracer soit applicable à tous les hommes; Dieu a toujours son peuple sur la terre. Mais tous ces vices et ces péchés se sont vus à certaines époques, et se retrouveront encore parmi les hommes, et même il nâen est aucun que lâon ne puisse observer dans chaque génération. Seulement, le torrent du mal peut couler plus ou moins abondant (comparer Romains 1:30; Romains 1:31).
Comparer 2 Timothée 3:1, note.
Egoïstes, (2 Timothée 3:2) grec «â¯amis dâeux-mêmesâ¯Â».
Avares, grec «â¯amis de lâargentâ¯Â».
Vains, ou présomptueux, vantards.
Orgueilleux, sâélevant au-dessus des autres avec mépris.
Profanes, lâinverse de saints, immoraux.
Sans affection, (2 Timothée 3:3) la version ajoute naturelle, parce que le mot grec indique des rapports formés par la nature, comme ceux des enfants envers leurs parents.
Sans fidélité; le mot grec signifie des hommes qui ne gardent point une alliance, un traité, une promesse.
Cruels, ou sans miséricorde, (Romains 1:31) qui ne pardonnent jamais
Ennemis des gens de bien, grec «â¯des bonsâ¯Â», ou ennemis du bien.
Les apparences de la piété (grec : «â¯ayant une forme de piétéâ¯Â»), câest la profession de lâÃvangile, et tous les faux-semblants de religion que lâon peut vouloir se donner par des motifs intéressés, tout en en reniant la puissance, câest-à -dire en fermant son cÅur à la repentance, au renoncement, à la sanctification, que produit nécessairement la vraie piété dans les âmes sincères.
Ce trait, qui se retrouve à toutes les époques parmi les hommes, câest lâhypocrisie ou le formalisme.
Grec : «â¯qui mènent en captivité des femmelettesâ¯Â». Ce diminutif exprime du mépris : des femmes à lâesprit faible et borné.
Paul ne dit pas que ces hommes dont il parle se livrent à la souillure avec de telles femmes; mais quâils captivent leurs esprits pour parvenir à leurs fins.
Ces paroles se rapportent aux femmes dont parle lâapôtre (2 Timothée 3:6) et non à ceux qui les captivent.
Ce nouveau trait du tableau se reproduit dans le monde à toutes les époques. Les sectes, ou les tendances dâune moralité douteuse, sâadressent de préférence à des femmes du caractère de celles que décrit lâapôtre, et qui, faibles dâesprit, sous lâempire de diverses passions, allient volontiers leurs voluptés aux apparences de la piété, apprennent sans cesse par un désir curieux de nouveautés, mais ne parviennent jamais à la connaissance de la vérité divine dont elles se soucient peu, parce que cette vérité leur imposerait avant tout la repentance (comparer 1 Timothée 5:11 et suivants).
Au reste, la sévérité de lâapôtre retombe particulièrement sur les faux docteurs qui sont les instruments de telles aberrations, soit par cupidité, (Marc 12:40; Marc 1:11) soit par dâautres motifs non moins coupables (comparer les deux versets suivants.).
Le fait dont il sâagit ici est sans doute celui qui est rapporté en Exode 7:11 et suivants; mais les noms de ces enchanteurs ne se trouvent pas dans lâAncien Testament. Paul les cite dâaprès la tradition juive; ils ont passé aussi dans le Talmud, avec divers détails sur ceux qui les portaient.
Lâintention de cette comparaison réside dans le fait que les faux docteurs que Paul a en vue résistent à la vérité, en en imitant les formes et les dehors, comme les magiciens dâÃgypte résistaient à Moïse en imitant ses miracles par des prodiges de mensonge. De là encore le jugement sévère qui suit.
Comparer sur ce terme : corrompu dâentendement 1 Timothée 6:5; 1 Timothée 1:15;
et sur réprouvé quant à la foi 1 Timothée 1:19, qui en indique le sens et la cause.
Voir encore 1 Timothée 4:1; 1 Timothée 6:21.
Ces hommes cités à 2 Timothée 3:8.
La pensée ici exprimée par lâapôtre, que ces séducteurs ne feront pas de plus grands progrès, paraît en contradiction avec 2 Timothée 3:13, et avec 2 Timothée 2:16.
Mais, sâil est vrai que ceux qui sont une fois devenus les esclaves de lâerreur et du péché avancent toujours plus dans cette voie, et cela par la nature même des choses, il arrive néanmoins un moment où le mal produit son propre remède et se corrige par ses excès mêmes, qui finissent par épouvanter ceux qui sâétaient laissé séduire.
Câest là lâespoir de lâapôtre : leur folie sera évidente pour tous. Souvent lâerreur dâun système sâest révélée par ses conséquences, aux yeux de ceux mêmes qui nâavaient pas été assez clairvoyants pour discerner la fausseté de ses principes.
Tu as suivi (2 Timothée 3:10) signifie : tu en as été témoin, tu y as pris part, et tu mâas imité dans toutes ces choses. Ces précieux souvenirs devaient être pour Timothée un puissant encouragement à persévérer dans la carrière, quelques sacrifices qui dussent encore lui être imposés; car en dernière fin vient la délivrance.
De plus, tout ce quâavait souffert lâapôtre était un sceau divin posé sur son ministère, et câest aussi ce qui le distinguait absolument des faux docteurs dont il vient de parler.
Il ne rappelle ici que quelques traits des persécutions quâil avait souffertes, à Antioche, (Actes 13:50) à Iconie, (Actes 14:5) à Lystre (Actes 14:19).
Marc 10:30; Jean 15:18-19; Jean 17:14.
Lâenfant de Dieu ne doit point rechercher la persécution, ni la provoquer par sa faute; mais puisquâil nây a rien de changé dans ces deux puissances qui se trouvent toujours en présence comme deux adversaires : le monde et la vérité, les témoins de cette vérité doivent fortement suspecter leur fidélité, quand ils nâont rien à souffrir de la part du monde.
Comparer 2 Timothée 3:9, note.
Par ces mots : Mais les hommes méchants et imposteurs, lâapôtre revient à ceux dont il a parlé (2 Timothée 3:6; 2 Timothée 3:9) et quâil met en opposition avec «â¯ceux qui vivent selon la piétéâ¯Â» (2 Timothée 3:12).
Cela est dâautant plus clair que le mot ici traduit par imposteurs signifie des magiciens, tels que ceux quâil a rappelés
à 2 Timothée 3:8.
Séduire et être séduit sont deux choses inséparables : tout séducteur est lui-même lâesclave du mensonge, et tout homme qui se laisse séduire ne tarde pas à exercer sur dâautres lâinfluence de son erreur. Effrayante et fatale puissance du mal !
Ou «â¯dont tu as été persuadéâ¯Â», ou encore : «â¯Ã la foi desquelles tu as été amenéâ¯Â». Que lâon se décide pour lâune ou pour lâautre de ces significations, toujours faut-il y voir un premier argument de lâapôtre pour son exhortation : Demeure ferme ! Dâautres arguments suivent jusquâà 2 Timothée 3:17.
Comparer 2 Timothée 3:10. Paul rappelle donc à Timothée que câest de lui quâil a reçu lâÃvangile, et il lui cite ce fait comme un second argument de son exhortation à demeurer ferme.
Sur quoi Calvin fait avec raison lâobservation qui suit :
Il faut remarquer pourtant quâune variante très autorisée, mais non décisive, porte ce mot de qui au pluriel : «â¯desquelles personnesâ¯Â» Si elle est authentique, Paul ferait allusion à la mère et à lâaïeule de Timothée., (2 Timothée 1:5) et le verset suivant rend cette pensée très probable.
Comparer 2 Timothée 1:5, note.
Les saintes lettres, câest-à -dire les Ãcritures de lâAncien Testament, lâont préparé à la foi en Jésus-Christ, et câest lâun et lâautre choses réunies qui rendent sage pour le salut.
Cette connaissance des Ãcritures dès son enfance, doit être pour Timothée une troisième raison de fermeté dans sa foi, et câest dans cette pensée que lâapôtre va proclamer bien haut lâautorité et la sainte utilité des Ãcritures (2 Timothée 3:16; 2 Timothée 3:17).
Le mot Ãcriture étant ici employé sans article, et la phrase sans verbe, il règne quelque obscurité, non sur la pensée de lâapôtre, mais sur la construction grammaticale.
On peut traduire ces paroles, et on les a traduites en effet, de trois manières différentes :
Nous adoptons donc la première version. Ces mots : toute Ãcriture ne peuvent laisser le moindre doute dans lâesprit, car lâapôtre ne fait que reprendre ainsi, en dâautres termes, lâidée quâil vient dâexprimer, (2 Timothée 3:15) en rappelant à son disciple quâil a dès son enfance la connaissance des saintes lettres, câest-à -dire des saintes Ãcritures, prises toutes ensemble. Et notre verset 2 Timothée 3:16 nâa dâautre but que de proclamer la vérité, lâautorité et lâutilité de ces saintes Ãcritures.
Le mot theopneustos (composé de theos, Dieu, et de pneuma, Esprit, dâoù théopneustie) ne se trouve quâici dans le Nouveau Testament. Il signifie que lâÃcriture est, dans son ensemble, pénétrée de lâEsprit de Dieu.
Le meilleur commentaire de cette parole se trouve dans 2 Pierre 1:21 «â¯Les saints hommes de Dieu, portés par lâEsprit-Saint, ont parléâ¯Â». Lâapôtre Paul se contente dâexprimer clairement ce grand fait qui est la base et la garantie de toutes les révélations divines. Mais il nâexpose ni ne justifie aucun système humain sur le mode, la nature, lâétendue de lâinspiration, non plus que sur la part de Dieu et la part de lâhomme dans la composition des Ãcritures. Lâexégèse ne peut aller plus loin; tout le reste appartient à la dogmatique.
Utile, dit lâapôtre littéralement traduit, pour lâenseignement (et ici il entend bien toute lâÃcriture, Romains 15:4), pour la répréhension (ou lâaction de convaincre, ainsi «â¯convaincre de péchéâ¯Â», Jean 16:8), pour le redressement (ou correction), pour lâinstruction qui est dans la justice (la justice pratique, la sainteté).
Et de cette manière lâhomme de Dieu (1 Timothée 6:11, note) arrive à être accompli et entièrement formé pour toute bonne Åuvre (trad. littérale), câest-à -dire que toute la sanctification de lâhomme a lieu par le moyen de lâÃcriture.
Ces paroles tranchent dans un sens affirmatif la grande question, si souvent débattue, de lâentière suffisance de lâÃcriture pour amener lâhomme au salut (2 Timothée 3:15). On sait que le protestantisme lâaffirme et que le catholicisme le nie.