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Friday, July 18th, 2025
the Week of Proper 10 / Ordinary 15
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Whole Bible (6)New Testament (1)
versets 1-26
3>1 à 13 Encouragement au combat et à la souffrance
Toi doncâ¦Â«â¯en considération des exemples que je viens de citer, imitant celui dâOnésiphore, fuyant ceux de Phygelle et Hermogèneâ¦â¯Â» (2 Timothée 1:15-18).
La grâce qui est en Jésus-Christ, la pleine possession du salut quâil a accompli, telle est la force du serviteur de Dieu. Plus il se pénètre de cette grâce, moins il se confie en lui-même, plus aussi il est préparé au combat (2 Timothée 2:3).
Par ces témoins, les uns entendent ceux qui avaient assisté avec Timothée aux instructions de lâapôtre, à sa prédication; dâautres, avec plus de raison, comprennent par là les anciens en présence de qui ce disciple avait fait sa profession de christianisme (1 Timothée 6:12) et qui lui avaient imposé les mains (1 Timothée 4:14; 2 Timothée 1:6).
Câest ce qui lâautorisait à commettre ces choses à dâautres.
Grec : «â¯dâen instruire aussi dâautresâ¯Â».
Il nây a dans cette commission de Paul à Timothée pas un mot qui permette de penser que ce dernier recevait par là le pouvoir dâinstituer lui-même des anciens, sans lâassentiment des Ãglises, comme on lâa trop souvent prétendu.
Toute ce que lâapôtre recommande à son disciple, câest de transmettre à dâautres les enseignements quâil a entendus de lui.
Que ces enseignements concernassent surtout les devoirs des anciens, aptes eux-mêmes à enseigner, câest ce qui est évident; mais cela ne prouve nullement que Timothée pût les revêtir de ces charges de sa propre autorité, lui qui, bien que choisi par lâapôtre Paul, nâen avait pas moins reçu lâimposition des mains par tout le corps des anciens (1 Timothée 4:14).
Le serviteur de Jésus-Christ doit donc, pour plaire au Chef, pour lui donner tout son temps, toutes ses forces, et même sa vie, nâêtre point embarrassé par les choses de ce monde, par des occupations étrangères à sa vocation (1 Corinthiens 7:29-34).
Cette seconde image, différente de la précédente, (2 Timothée 2:4) est empruntée aux combats de la lice, où aucun athlète nâétait couronné sâil nâavait combattu selon les lois prescrites.
Ces lois, pour le serviteur de Jésus-Christ, sont celles que lui dictent la Parole et lâEsprit de Dieu : il doit combattre selon la vérité, la charité, lâhumilité, surtout en ne recherchant que la gloire de Dieu dont il attend la couronne (comparer 1 Corinthiens 9:25-27).
Troisième image, destinée à inspirer au serviteur de Dieu cette patience de la foi, qui travaille avec constance avant de recueillir les fruits de son travail, et même sans en voir aucun fruit. La récompense est réservée pour le ciel; la terre est le lieu du combat, de lâactivité, de la souffrance.
Voici quel est le sens littéral du grec : «â¯Le laboureur qui prend de la peine doit participer le premier aux fruitsâ¯Â». Câest bien là son droit, mais le droit de celui qui prend de la peine, qui laboure sons champ. En sorte quâil nâest point ici question de cette autre vérité que «â¯lâouvrier est digne de son salaireâ¯Â», et que, pour le sens, cette version littérale revient à celle que nous laissons subsister dans le texte.
La dernière image que Paul a employée réveille dans lâesprit tout un ordre de pensées relatives aux glorieuses promesses faites aux serviteurs fidèles, (Daniel 12:3; Matthieu 19:28; Matthieu 25:21) à la peine, à la patience, aux renoncements qui sont inséparables de leur vocation : voilà ce que Timothée doit considérer, méditer encore pour son encouragement, avec cette intelligence que le Seigneur lui donnera.
Le texte reçu exprime cette dernière pensée sous la forme dâun vÅu : «â¯Que le Seigneur te donne lâintelligenceâ¯Â». Cette leçon nâest pas autorisée, la particule car aurait dû déjà en avertir; elle motive par une promesse précieuse le devoir de considérer.
Le plus salutaire encouragement quâun serviteur de Dieu puisse trouver dans ses épreuves, câest la contemplation de son Sauveur, né comme nous sur la terre, de la race appauvrie de David, (Romains 1:3) souffrant et toujours renonçant à lui-même, mais dont les combats ont été couronnés par sa glorieuse résurrection et par toutes les félicités du ciel.
Cette contemplation fortifie dâautant plus la foi et le dévouement de ses serviteurs, que Jésus-Christ nâest pas seulement leur modèle, mais que, maintenant ressuscité des morts et glorifié, il est la source de cette puissance de résurrection et de vie qui sâaccomplit en eux comme elle triompha en lui-même.
Câest de ce Sauveur ressuscité quâils doivent se souvenir sans cesse (Romains 6:3 et suivants; Galates 2:20).
Par ces mots : mon Ãvangile, (Romains 2:16; Romains 16:25) lâapôtre oppose lâÃvangile quâil prêche à toute fausse doctrine; câest, comme il le dit ailleurs, «â¯lâÃvangile qui mâa été confiéâ¯Â» (1 Timothée 1:11; comparez Romains 2:16, note.).
Même les souffrances de Paul, et cet opprobre dâêtre lié comme un malfaiteur tournaient à la gloire de lâÃvangile et au salut éternel des élus.
Toutes les souffrances dâun tel martyr, en faisant triompher la vérité, facilitent la victoire à ceux qui le suivent dans la carrière, et son exemple remplit de consolation et de courage ceux qui en sont témoins (2 Corinthiens 1:5-7, note; Philippiens 1:12-14; Colossiens 1:24).
Qui pourrait lier la parole de Dieu ? Quelle sainte ironie il y a dans ce mot ! et comme il dénonce la folie des ennemis de Dieu et de sa vérité !
Cette parole est certaine (comparez 1 Timothée 1:15; 1 Timothée 2:1); il faut suivre Jésus-Christ en toutes choses, et jusque dans ses souffrances et dans sa mort, pour parvenir là où il est, dans la vie du ciel et dans son règne glorieux, auquel il veut associer ses rachetés. Aucun autre chemin nây conduit que celui quâil a suivi lui-même.
Ainsi, par humiliation à la gloire, par la mort à la vie, telle est la devise du chrétien (comparer Romains 6:18, note; Romains 8:17, note; Galates 2:20, note; Colossiens 1:24, note; Philippiens 3:10, note.).
Il faut remarquer encore sur ces paroles :
Matthieu 10:33; comparez Matthieu 7:23; Luc 13:25-27. Quiconque, en entendant de telles paroles, nâéprouve pas un saint tremblement, nâa jamais compris ou jamais cru ce quâelles renferment ! Cette sentence est juste lâopposée des deux précédentes.
Si nous sommes infidèles, ou, selon lâoriginal, «â¯si nous ne croyons pasâ¯Â», Dieu nâen reste pas moins ce quâil est; il demeure fidèle à ses promesses et à ses menaces, quâil ne peut renier parce que ce serait se renier lui-même.
Ainsi, à nous toute la responsabilité !
Plan
3>II. Comment Timothée doit se conduire en présence des faux docteurs
Il doit protester contre les disputes de mots, se rendre approuvé de Dieu, dispenser droitement la Parole, réprouver les discours vains et profanes, tels que ceux dâHyménée et de Philète qui ont abandonné la vérité en niant la résurrection (14-18).
Toutefois le fondement posé par Dieu demeure ferme ; il connaît les siens et les sanctifie, faisant dâeux des vases à honneur pour son service (19-21).
En fuyant les désirs de la jeunesse, et se revêtant de toutes les vertus de la vie chrétienne, Timothée doit rejeter les questions folles et inutiles, éviter les contestations, instruire avec douceur les adversaires, dans lâespoir que Dieu leur donnera la repentance, pour connaître la vérité et échapper aux pièges du démon (22-26).
14 à 26 comment Timothée doit se conduire en présence des faux docteurs
Câest-à -dire des sérieuses vérités quâil vient de rappeler dans les versets précédents, par opposition aux «â¯disputes de motsâ¯Â» quâil va condamner.
Grec : «â¯ce qui nâest utile à rien, sinon au renversement (ou à la ruine) de ceux qui les écoutentâ¯Â». Si tel est le résultat des disputes de mots, (comparez 1 Timothée 6:4, note) que faut-il attendre, de nos jours, de la plus grande partie des discussions théologiques ?
Littéralement : «â¯Ouvrier qui nâa aucun sujet de honte (ou de confusion), et qui coupe droitement la Parole de la véritéâ¯Â».
Les uns pensent, avec Calvin, que cette expression figurée fait allusion à un père de famille, qui coupe et distribue à chacun des siens la part de nourriture qui lui convient.
Dâautres la rapprochent de cette locution très usitée chez les Grecs : couper droit son chemin, pour dire : choisir la bonne route et y persévérer courageusement, au travers de tous les obstacles.
Le chemin, ici, câest la Parole de la vérité; Timothée lâa choisi; il nâa plus quâà y marcher sans dévier, comme un voyageur qui sait où le conduit le chemin quâil suit.
Comparer 2 Timothée 2:14; 1 Timothée 4:7; 1 Timothée 6:20, note.
Il y a un progrès, inévitable dans lâerreur qui produit lâimpiété, comme dans la vérité dâoù ressort la sanctification. Lâapôtre en fournit la preuve dans les deux exemples quâil va citer.
Quelle énergie et quelle vérité dans cette image (comparer 1 Timothée 1:10, note) !
Le corps que ronge lâerreur, câest lâÃglise, ou lââme qui en est atteinte.
Hyménée nâest connu que par 1 Timothée 1:20, Philète ne lâest pas du tout.
Les données historiques nous manquent pour établir quelle était leur doctrine et pour comprendre même quelle est exactement lâerreur que lâapôtre leur reproche ici. Celle-ci paraît avoir eu pour point de départ un faux spiritualisme.
Ils prétendaient que la résurrection avait déjà eu lieu, câest-à -dire que, niant la résurrection du corps et la vie future, ils enseignaient que lâhomme ressuscite spirituellement, et dès ici-bas, pour vivre dans une immortalité fantastique (comparer 1 Corinthiens 15:12, note.).
Ces erreurs se retrouvent plus tard dans tous les systèmes des gnostiques. Paul en indique ici et peut-être déjà dans 1 Corinthiens 15 les premiers germes. Ces aberrations supposent une méconnaissance complète du péché et de la rédemption accomplie par la mort et la résurrection de Christ.
Il peut bien arriver, et il arrive malheureusement toujours, que lâerreur «â¯renverse la foi de quelques-unsâ¯Â» (2 Timothée 2:18); mais le solide fondement que Dieu lui-même a posé et sur lequel repose la foi de lâÃglise ne peut jamais être ébranlé; il se retrouve debout après toutes les tempêtes.
Ce fondement, quel est-il ? On a fait à cette question diverses réponses; il nây en a quâune à faire et qui est de lâapôtre lui-même : Câest Jésus-Christ et lâÃvangile de sa grâce (1 Corinthiens 3:11; Ãphésiens 2:20).
On grave sur les monuments des inscriptions qui en marquent la destination, qui en sont le sceau : «â¯lâinébranlable fondement de Dieuâ¯Â» porte aussi les deux inscriptions significatives que Paul cite ici.
La première nous rappelle que cette triste confusion de la vérité et de lâerreur, des justes et des impies, qui souvent afflige notre âme et ébranle notre foi, nâexiste pas pour Dieu : il connaît les siens, (Nombres 16:5; Jean 10:14) et il saura les préserver de tout mal pour la vie éternelle.
La seconde établit la règle infaillible dâaprès laquelle nous pouvons juger et de nous-mêmes et des autres : Quiconque invoque le nom du Seigneur, le reconnaît pour son Sauveur, fait profession de lui appartenir, et ne se retire pas de lâinjustice, se séduit lui-même (1 Jean 1:6; comparez Ãsaïe 52:11) La première de ces sentences est propre à rassurer le croyant, la seconde à produire une crainte salutaire.
Encore une pensée qui doit calmer les craintes des vrais croyants à la vue du mal qui se glisse dans lâÃglise.
Lâimage dont lâapôtre revêt ici sa pensée, (2 Timothée 2:20) et quâil emploie ailleurs dans un sens un peu différent, (Romains 9:21) signifie que, vu lâétat de péché où le monde est plongé, il est impossible que le mélange du bien et du mal cesse ici-bas, et il en conclut seulement, pour chaque disciple de Jésus-Christ, le devoir sacré de veiller, afin de se purifier de ces choses-là , câest-à -dire de ce dont il a parlé 2 Timothée 2:16-18. En le faisant, il sera un vase à honneur pour le service de son Dieu et préparé pour toute bonne Åuvre, quelque corruption qui puisse régner autour de lui.
Ce qui ne veut point dire que lâÃglise doive assister, avec une passive indifférence, à lâinvasion de lâerreur et du péché dans son propre sein, et y souffrir des hommes tels quâHyménée et Philète. Paul lui-même déclare quâil les a exclus de la communion des chrétiens (1 Timothée 1:20).
Toutes ces vertus, qui font le vrai serviteur de Dieu, que Paul a recommandées déjà à son disciple, (1 Timothée 6:11) et quâil oppose aux désirs de la jeunesse (grec : désirs juvéniles), montrent assez que, par ces derniers, il nâentend pas exclusivement, ni même principalement, parle des passions sensuelles, ce qui aurait lieu dâétonner dans une exhortation adressée à Timothée, qui nâétait plus dans la première jeunesse, et dont le caractère chrétien était éprouvé.
Paul a en vue dâautres dispositions qui sont la tentation habituelle dâhommes jeunes encore et occupant dans lâÃglise un rang élevé : ainsi lâorgueil caché, lâambition, lâamour de la domination, la recherche fiévreuse de toute sorte de changements.
Lââge apostolique inclinait alors vers sa fin, dâautres temps commençaient pour lâÃglise; des novateurs y paraissaient avec lâassurance qui les distingue toujours, prétendant apporter des vues plus spirituelles, plus profondes sur le christianisme; il était bien difficile, pour les successeurs immédiats des apôtres, de se préserver purs et fermes sous la pression de ces tendances erronées, et cette exhortation dâun homme de Dieu qui sâen va au martyre nâa rien que de très fondé sur lâexpérience.
Invoquer le nom du Seigneur (Jésus-Christ) est le signe auquel se reconnaissent les chrétiens (comparer 2 Timothée 2:19, où le texte reçu lit «â¯le nom de Christâ¯Â», et 1 Corinthiens 1:2). Câest dans ses relations avec eux que Timothée doit rechercher (grec : «â¯poursuivreâ¯Â») la justice, la charité et la paix.
(2 Timothée 2:16; 1 Timothée 1:4; 1 Timothée 6:4-20) La liaison de ce verset avec celui qui précède, par une simple particule adversative (mais), prouve aussi quâil faut interpréter le verset précédent dans le sens indiqué (comparer encore à cet égard 2 Timothée 2:24-26).
1 Timothée 3:2. Edifiant lâÃglise, plutôt par lâenseignement positif de la vérité que par les controverses et montrant à tous cette tendre sollicitude dont Paul avait fait preuve dans son ministère : 1 Thessaloniciens 2:7.
La repentance pour connaître la vérité; quelle profondeur dâexpérience il y a dans le rapport de ces deux mots, de ces deux choses !
Le mot rendu par se dégager et qui ne se trouve quâici, signifie proprement : revenir au bon sens, par opposition à la folie, ou à la sobriété, par opposition à lâivresse.
Cette folie, cette ivresse sont les instruments de Satan, pour soumettre les esprits à sa volonté.
On revient de cet esclavage par la repentance ou le changement du cÅur. Suivant dâautres celui qui les aurait pris pour faire sa volonté serait Dieu (2 Timothée 2:25).
Que de sagesse et dâamour dans la manière dont lâapôtre veut que son disciple traite ceux qui errent ainsi (2 Timothée 2:24-26) !